Thursday, December 19, 2013

Gaia en route vers les étoiles



Par: rédaction
19/12/13 - 10h53 Source: Belga



 © epa.




Une fusée Soyouz emportant le télescope spatial européen Gaia a décollé jeudi matin du Centre spatial guyanais à Kourou, selon une retransmission via internet diffusée par la société Arianespace.

Le lanceur a décollé à 9H12 GMT (06H12 heure de Guyane, 10H12 heure de Paris). Le satellite Gaia, qui mesurera avec une précision inégalée la distance d'un milliard d'étoiles de notre galaxie, doit se séparer de l'étage supérieur de la fusée après 41 minutes et 59 secondes de vol. Avant la séparation, le satellite enverra un premier signal radio à la station de Perth (Australie) de l'Agence spatiale européenne (ESA). Mais les contrôleurs de mission du Centre des opérations de l'ESA (Esoc) à Darmstadt (Allemagne) vivront encore de longues minutes de suspense.

"Après la séparation, Gaia doit encore effectuer une séquence automatisée critique, qui comprend la pressurisation de ses propulseurs de contrôle d'attitude et le déploiement de sa jupe pare-soleil, une étape très délicate", a expliqué Dave Milligan, responsable des opérations pour Gaia. "Pendant environ 17 minutes, nous risquons de perdre le contact radio", a-t-il précisé dans un communiqué de l'ESA, ajoutant que ces minutes seraient "très longues et tendues" dans la salle de contrôle.

Si tout va bien, Gaia sera positionné à environ 1,5 million de kilomètres de la Terre, sur un emplacement privilégié, le point de Lagrange 2. Sa mission doit durer cinq années au total -voire six- pendant lesquelles le satellite localisera un milliard d'étoiles, chacune étant observée environ 70 fois. Plus de 99% d'entre elles n'ont jamais eu leur distance mesurée avec précision.


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Wednesday, December 11, 2013

Selfie d'Obama : beaucoup de bruit pour rien ?



Publié le 11-12-2013 à 16h08 - Mis à jour à 17h12



Par Cyril Bonnet

La polémique provoquée par l'autoportrait des trois dirigeants n'est pas justifiée, affirme le photographe qui a assisté à toute la scène.


Barack Obama s'est également plié à l'exercice du (AFP PHOTO / ROBERTO SCHMIDT) 


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"L’air sérieux de Michelle Obama sur ma photo n’est que le pur fruit du hasard." En quelques mots, le photographe de l'AFP Roberto Schmidt dégonfle le soufflé médiatique engendré par le selfie de Barack Obama, David Cameron et la Première ministre danoise, Helle Thorning-Schmidt.

Les faits. Mardi 10 décembre, lors de l'hommage rendu à Nelson Mandela à Soweto, le trio de dirigeants est photographié alors qu'il réalise un selfie, autoportrait pris au moyen d'un téléphone portable. A priori anodin, le cliché trouve en Twitter une gigantesque caisse de résonance. Certains internautes pointent un manque de décence des dirigeants en cet instant solennel, d'autres croient voir dans l'isolement apparent de Michelle Obama les germes d'une scène de ménage chez le couple présidentiel américain.


Dans les pas de la twittosphère, les médias s'emparent du sujet et mercredi matin, l'affaire fait la une de nombreuses publications britanniques.



La vérité sur cette instant est pourtant moins sulfureuse, affirme mercredi le photojournaliste Roberto Schmidt, responsable de l'AFP photo en Asie du sud, sur le blog Making-of de l'agence. Équipé d'un méga-téléobjectif 600 mm et d'un multiplicateur x2, il a scruté sans relâche le président des États-Unis et assisté à toute la scène. La moue de Michelle Obama ? Une simple coïncidence.
Les photos peuvent mentir. En réalité, quelques secondes plus tôt, la Première dame des Etats-Unis riait et plaisantait elle aussi avec tous ceux qui l’entouraient, Cameron et Schmidt compris. L’air sérieux qu’elle a l’air de prendre sur ma photo n’est que le pur fruit du hasard."

Quant au comportement affiché par Obama, Cameron et Thorning-Schmidt, l'auteur du cliché polémique l'inscrit dans le contexte festif des adieux à Mandela faits mardi au stade FNB de Soweto, où l'heure était moins aux mines affligées qu'aux sourires.
Au bout de deux heures dans ce stade, au milieu de dizaines de milliers de gens qui festoyaient, plus personne, fût-ce le président des États-Unis, n’était capable de rester raide comme un piquet et la mine grave… Pour moi, le comportement de ces dirigeants qui prennent ce 'selfie' est parfaitement naturel. Je ne vois rien à leur reprocher."

Si ces photos prises "au naturel" ont créé un tel boucan médiatique, c'est peut-être parce qu'elles détonnent dans la communication habituellement verrouillée des grands dirigeants politiques, note le photographe. "Si on nous permettait plus souvent de voir les chefs d'État comme des êtres humains, une telle image n’aurait jamais causé un tel buzz."

Ce "buzz", Roberto Schmidt le regrette. D'abord parce qu'il éclipse les centaines de photos fournies ce jour par les photographes de l'agence filaire pour saisir "les vrais sentiments des Sud-Africains" au moment de rendre hommage à leur héros national. Ensuite parce qu'il se fait le reflet d'une époque où l'on se focalise "sur les aspects les plus triviaux du quotidien, au lieu de voir les choses essentielles".




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Monday, December 2, 2013

L’Évêque et les Jésuites se disputent l’Université


1622 - Angoulême (16) : l’Évêque et les Jésuites se disputent l’Université - 1ère partie


Créée par François Ier (voir l’Edit de création du 27 décembre 1516), l’Université d’Angoulême végète depuis un siècle. Cela n’empêche pas les raids des prédateurs. Les Jésuites tentent un coup de force, et l’évêque Antoine de la Rochefoucault réplique en les excommuniant. Des Jésuites excommuniés ? cela ne se voit pas tous les jours. Découvrez cette sombre affaire ...

Source : Annales de la Société des soi-disans Jésuites, ou Recueil historique-chronologique de tous les actes [&c.] contre la doctrine, l’enseignement, & les forfaits des soi-disans Jésuites depuis 1552 jusqu’en 1763 - Jean Antoine Gazaignes - Paris - 1765 - Books Google.

Nota : Comme le titre du livre l’indique, il s’agit d’un recueil pamphlétaire sur les Jésuites de France, Compagnie dont l’histoire connut de nombreux soubresauts.

Cet article, en raison de sa taille, est présenté en deux parties. Voir la deuxième partie

Décret, sentences et ordonnances de M. de La Rochefoucault évêque d’Angoulême, contre les Jésuites, qui sur un contrat simoniaque & attentatoire aux droits & privilèges des Universités du Royaume, & par des attentats scandaleux & multipliés, voulaient s’établir à Angoulême, au grand mépris de la Jurisdiction Épiscopale.

Ensemble l’Arrêt du Conseil qui déclare nul & résolu le Contrat des soi-disans avec le Maire  d’Angoulême.




Illustration de ce livre et légendeIgnem veni mittere in terram, et quid volo nisi ut accendatur ? Luc, 10, 49. Je suis venu pour jetter le feu dans le terre, et que désirai-je, sinon qu’il s’allume ? Les Jésuites ont eu l’impiété d’usurper ces paroles de l’Evangile pour les appliquer à leur Chef. Pouvoient-ils ignorer, ces impudens, que ce feu dont l’Ecriture parle, c’est le Saint-Esprit, et ne savoient-ils pas que c’est le droit incommunicable de Jésus-Christ de l’envoyer ? O excès d’orgueil et de vanité !

Personne n’ignore que l’exécrable attentat de Jean Châtel procura à la Société des Soi-disans Jésuites l’honneur & l’avantage d’avoir à la Cour de France un de ses Suppôts en otage de sa fidélité à nos Rois, & que le fameux Père Cotton n’approcha le premier de la Personne sacrée d’Henri le Grand qu’en qualité de garant public de tous les déportemens de sa Société. Mais que ne fit point ce rusé Jésuite pour effacer ce caractère indélébile de leur infamie ? Il chercha par toute sorte de moyens, le plus souvent illicites, non à mériter, mais à surprendre la confiance de ce grand Roi, qui ayant la foiblesse de craindre les Jésuites, sans avoir eu jamais celle de les aimer, choisit malheureusement un des plus perfides d’entr’eux (le P. Cotton) pour être son Confesseur. Ce Jésuite se mêla, donc en 1604 [& il continua jusqu’en 1617] de gouverner la conscience de nos Rois, & par-là de disposer arbitrairement de tout dans le Royaume. Devenu Provincial de Guyenne, il voulut servir sa Société comme il l’avoit fait pendant qu’il était à la Cour.

L’Évêque d’Angoulême [Antoine de la Rochefoucault] étant à Paris en 1622 pour les affaires de son Diocèse, le Père Cotton profita de son absence & se transporta à Angoulême, où il manœuvra si bien qu’il fit donner à la Société, à l’insçu de l’Évêque & de ses Grands-Vicaires, le Collège de cette Ville avec titre d’Université. Dans l’intention de se procurer ce Collège, les Jésuites avoient commencé par se faire donner le 7 Février même année, la somme de trois mille livres que leur légua la nommée Marie de la Geard, veuve de Pierre Gaudillard, Conseiller au Présidial d’Angoulême ; cette somme fut léguée à la charge d’établir un Collège de leur Société en ladite Ville.

Le 10 Mai 1622, LOUIS XIII, à l’instante recommandation du Duc d’Espernon, & à l’importune sollicitation du Père Cotton, accorda un Brevet portant que, « désirant traiter favorablement les Maire, Échevins & Habitans de la Ville d’Angoulême, suivant les louables desseins du feu Roi FRANÇOIS I, qui y a fondé & établi une Université .... & à l’instante prière & supplication qu’en a faite à Sa Majesté M. le Duc d’Espernon, Gouverneur dudit Pays, elle a accordé auxdits Maire, Echevins & Habitans de ladite Ville d’Angoulême, qu’ils puissent établir dans ladite Ville un Collège des Pères Jésuites ».

Le 20 du même mois ce Brevet fut enregistré dans le Cahier des Conclusions du Chapitre & le lendemain il fut publié à l’Audience de la Sénéchaussée. Le 11 Juin suivant il fut passé un Traité (Pièce justificative n° 1) entre les Officiers Municipaux & le Père Cotton. Par cet Acte le Provincial de la Province de Guyenne, en satisfaisant au vouloir & intention du Roi ... recommandation du Duc d’Espernon … au désir de Monseigneur l’Évêque d’Angoulême, (qui ignoroit leurs démarches) sous l’aveu et autorité du très-Révérendissime Père Mutio Viteleschi, Général de leur Compagnie, duquel il se fait fort & promet de fournir les Lettres d’acceptation & ratification, s’oblige de fournir des Régens pour commencer le Collège & exercice de l’Université établie en cette Ville ... & de leurs parts les Maire & Échevins accordoient & délaissoient la Maison de leur Collège, qui seroit nommée désormais le Collège de Saint Louis. De plus, lesdits Maire & Echevins entendoient que les Jésuites eussent la direction sur ladite Université & sur toutes les Écoles de Pédagogies qui seroient en ladite Ville, sans qu’aucuns pussent ériger Écoles & Classes, ni instruire, sans exprès consentement des Révérends Pères.

Le Maire & deux de ses Associés engagèrent la Ville à fournir aux Soi-disans dix-huit cens livres de revenu, soit par union de Bénéfices, soit autrement. Ils promirent même déjà la Prébende Préceptoriale, qui ne dépendait pas d’eux ; & le Père Cotton par complaisance s’engageoit, (Foi de Jésuite) en cas que le revenu vînt à augmenter, soit par des bienfaits, soit par industrie desdits Révérends Pères, à augmenter le nombre des Régens, & pour sûreté, les Maire & ses Associés obligeoient & hypotéquoient le revenu temporel de l’Hôtel de Ville d’Angoulême. La surprise de l’Évêque fut extrême, lorsqu’il apprit à Paris qu’on avait déjà pris tous ces arrangemens sans les lui avoir communiqués, & surtout de ce qu’on avait mis dans l’Acte que c’était selon son désir.

Mais il fut encore bien plus étonné, lorsqu’arrivé à Angoulême le 10 Septembre même année il apprit que les Jésuites n’avaient pas perdu de temps, qu’ils s’étaient emparés du Collège, & qu’ils y faisoient travailler à force. Ce Prélat demanda d’abord communication du Contrat, sans pouvoir l’obtenir. Il se transporta plusieurs fois au Collège, où il trouva les Jésuites, Pères & Frères, qui travailloient sans interruption, & avec toute l’activité dont on les connaît capables, à la construction de la Chapelle, dont ils avoient déjà fait fondre les Cloches. Ce fut inutilement que ce Prélat les pria & les somma même de se retirer. Les Bénits Pères prétexterent que, s’ils le faisoient, il en pourroit arriver quelque émotion du Peuple ou quelque rumeur. Le Prélat se vit donc forcé, après avoir fait dresser des Procès-verbaux de leurs entreprises & de leurs manœuvres (Pièce justificative n° 2 - 2 documents), de prononcer contre les Jésuites un interdit & une suspense à Divinis. L’Ordonnance de ce Prélat, datée du 24 Septembre 1622 (Pièce justificative n° 11), fut publiée aux Prônes, & cependant l’Évêque & le Chapitre traitèrent avec un Prêtre Séculier pour lui donner la direction du Collège. Les Jésuites appellerent de son Ordonnance au Métropolitain (le Cardinal de Sourdis, Archevêque de Bourdeaux).

Dans leur Requête, pleine de faussetés & d’insolence, les Jésuites se plaignoient, entr’autres choses, de ce que l’Évêque, au lieu d’accueillir bénignement lesdits Pères, comme des gens qui venoient travailler & suer pour lui & les Diocésains, sans espérance d’autre récompense que celle du Ciel (DE LEUR PERE POMEY) leur enjoignoit de sortir de la Ville & de son Diocèse, quoiqu’il n’y ait que le Roi seul, disoient-ils, qui puisse avoir le droit en France de faire sortir & chasser des Villes ceux qui y sont.

Les conclusions de cette Requête que les Jésuites supprimerent, & à laquelle ils substituerent le Discours ci-dessous (Pièce justificative n° 3 - 2 documents), mérite toute l’attention de nos Lecteurs. Le Père Bosquet qui se qualifioit de Syndic du Collège d’Angoulême, n’y proteste pas au nom de la Société de porter honneur, respect & obéissance à l’Évêque d’Angoulême, mais « il proteste qu’ils ont rendu & rendront toujours obéissance, respect & honneur, audit Seigneur Évêque, comme ils le rendent journellement à tous les autres Prélats des Villes où ils ont des Collèges ». Le Cardinal de Sourdis surpris d’abord par ces trompeurs, rendit une Ordonnance datée du 28 Septembre 1622, par laquelle il leva les Censures prononcées contre les Soi-disans, & fit défenses d’exécuter l’Ordonnance de l’Évêque d’Angoulême ; il ordonna de plus que son Ordonnance seroit publiée aux Prônes, si celle de l’Évêque d’Angoulême l’avoit été.

L’Ordonnance du Cardinal de Sourdis fut signifiée le 2 d’Octobre, jour de Dimanche, à l’Évêque d’Angoulême & aux Curés de cette Ville, pour qu’ils eussent à s’y conformer ; elle fut même publiée à son de trompe par la Ville. Le même jour l’Evêque d’Angoulême appella comme d’abus, & fit signifier son Appel au Père Corlieu, Jésuite, lequel répondit qu’il le ferait sçavoir au Père Bosquet, sous le nom duquel toute la procédure se faisoit. Pendant que l’on faisoit cette signification au Père Corlieu, celui-ci faisoit dresser Procès-verbal de la publication faite la veille, de l’Ordonnance du Cardinal de Sourdis, & constater que quelques Curés ne s’y étoient pas conformés. En conséquence ces Pasteurs furent en même temps sommés de publier l’Ordonnance le Dimanche suivant, ce qu’ils refusèrent, sous le prétexte que la veille au soir l’Évêque d’Angoulême les avait fait venir en son Palais, & leur avait notifié son Appel comme d’abus.

Le quatre Octobre même année, le Père Corlieu, au lieu de se transporter, pour célébrer la sainte Messe, dans les Églises des Curés qui avaient lu à leurs Prônes l’Ordonnance du Cardinal de Sourdis, se présenta dans celles des deux Pasteurs qui ne l’avoient pas publiée, & ceux-ci refusant de le laisser célébrer, le Recteur du Collège en fit sur le champ dresser Acte. Les Jésuites, au préjudice & au mépris de l’Interdit que leur avait fait signifier l’Évêque d’Angoulême, demeurèrent dans le Collège, ainsi que nous l’apprend un des Officiers Royaux de la Ville d’Angoulême (Pièce justificative n° 4) ; ils y firent ouverture des Classes, le premier de leurs Régens y harangua publiquement en latin & en français, & il eut l’insolence de parler contre l’Évêque, lequel voyant le mépris notoire qu’ils faisoient de sa dignité, rendit une Ordonnance le 20 Octobre 1622, par laquelle il excommunioit non-seulement les Jésuites, mais il défendoit encore à tous les Habitans d’Angoulême de fréquenter ces Pères, sur peine d’encourir les mêmes Censures.

Quelques jours avant cette Ordonnance, le Père Cotton dans une Lettre qu’il écrivit à un des Grands-Vicaires de M. d’Angoulême, se plaignoit amèrement de la conduite de M. de la Rochefoucault à leur égard. Nous sçavons, lui disoit ce Jésuite endurer pour Dieu jusqu’au dernier point, mais quand la patience, l’humilité, la soumission & la modestie tournent à préjudicier à la gloire de Dieu, nous le sçavons très-bien défendre, voire jusqu’à la mort. (Pièce justificative n° 5)

Le Cardinal de Sourdis plus sagement conseillé, sur une nouvelle Requête que les Jésuites lui présentèrent, & où ils marquoient qu’ils vouloient bien ne se pas servir des privilèges & concessions accordées à leur Compagnie par Paul III & Grégoire XIII, rendit une seconde Ordonnance en date du 8 Décembre 1622 (Pièce justificative n° 6), par laquelle il déclara rétablissement des Jésuites à Angoulême, & ce qui s’en étoit ensuivi, nul, & de nul effet & valeur, sauf toutefois à eux & aux Habitans de se pourvoir devant M. l’Évêque par Requête, aux fins d’y être établis.

Il est à présumer que les Jésuites, & la Lettre du Père Cotton l’indique assez, se servirent du Cardinal de la Rochefoucault pour désarmer l’Évêque d’Angoulême. Rien en effet de plus naturel que de prendre un pareil Conciliateur. L’Évêque ne pouvoit le refuser, puisqu’ils étoient de la même Maison, & même cousins issus de germain. D’un autre côté, les Jésuites étaient sûrs du suffrage de ce Cardinal, qui étoit Jésuite & qui s’étoit obligé par vœu d’obéir aveuglément à deux Pères de la Société. La médiation de ce Jésuite mitré eut tout le succès possible. L’Évêque d’Angoulême se rendit enfin ; il donna le 10 Décembre 1622 (Pièce justificative n° 7) son consentement à ce que les Jésuites vinssent en la Ville d’Angoulême ériger & bâtir un Collège, à la charge néanmoins qu’ils ne pourroient prêcher, confesser, ni faire aucunes fonctions spirituelles envers son Peuple & ses Diocésains, sans son autorité & permission expresse.

La concorde ne régna pas long-temps entre M. de la Rochefoucault & les Jésuites ; cet Évêque se crut obligé de prendre le 20 Septembre 1624. des Lettres de relief d’Appel (Pièce justificative n° 8) contre l’union au Collège de la Société de la Prébende Préceptoriale ; il fit signifier ces Lettres aux Maire & Échevins par Exploit du 17 Octobre suivant. Dans l’intervalle de l’obtention à la signification des Lettres-Patentes, l’Évêque d’Angoulême instruit que les Jésuites travailloient à convertir un lieu indécent en une Église, rendit le 27 Septembre 1624. une Ordonnance qui leur défendoit de continuer leurs travaux, & il la leur fit signifier le même jour.

Le lendemain les Soi-disans lui firent signifier un Acte d’appel à la Primatie ; mais malgré cet Acte ils discontinuèrent leur ouvrage. Ils ne vouloient pas probablement plaider en même temps contre l’Université de Paris & contre leur Évêque. Ces Pères ne s’occupèrent donc alors que du Procès que l’Université de Paris leur faisoit, ainsi qu’aux Maire & Échevins, pour empêcher l’établissement d’une Université à Angoulême. En vain les Soi-disans traduisirent l’Université au Grand-Conseil (Pièce justificative n° 9), le Recteur Tarin y parla, en personne selon son droit, & par un Jugement rendu le 19 Septembre 1625, le Contrat du 11 Juin 1622 fut déclaré nul & résolu, sans qu’à l’avenir lesdits Maire & Échevins pussent prétendre droit d’Université.

La Sorbone consultée sur ce Contrat, avoit déjà décidé le 30 Août précédent QU’IL ÉTOIT ILLICITE ET VICIEUX, ET NE POUVOIT SE FAIRE EN CONSCIENCE (Pièce justificative n° 10). Ce Procès terminé, les Bénits Pères reprirent leurs travaux pour la construction d’une Eglise ; alors l’Évêque d’Angoulême rendit le 23 Janvier 1626, sur la Requête de son Promoteur, une seconde Ordonnance pour arrêter leur entreprise. Cette Ordonnance leur fut signifiée le lendemain 24, & comme ils n’y déférèrent pas, le Prélat en rendit une troisième le 30 du même mois, & la leur fît signifier le même jour. Cette troisième Ordonnance ne fit pas plus d’effet que les précédentes, les Jésuites continuèrent toujours leurs travaux.

L’Evêque d’Angoulême, pour venger son autorité, se vit forcé de nouveau d’employer contr’eux les Censures de l’Église. Son Ordonnance est du 12 Février 1626. Elle contient une Requête du Promoteur expositive que les Jésuites continuent de bâtir leur Chapelle, nonobstant les défenses qui leur ont été faites : que pour justifier leur conduite, ils avoient présenté à l’Evêque certaines Remontrances le 7 du même mois, portant : Qu’ils n’entendoient pas demander sa licence ; QUE PAR DROIT COMMUN ILS POUVOIENT BATIR DES EGLISES ET ÉRIGER DES AUTELS SANS LA VOLONTÉ DES ÉVÊQUES, SUIVANT LEURS PRIVILEGES (#), ET QU’ILS N’ÉTOIENT POINT TENUS D’OBSERVER LE CONCILE DE TRENTE, pour ce regard seulement, & avoient fait plusieurs Copies de leur Remontrance pour abuser le Peuple.

Après cet exposé, le Promoteur établit que les Loix divines & humaines proscrivent la prétention des Soi-disans, notamment l’Édit de leur rétablissement en ce Royaume l’an 1603, fait à la prière de N. S. Père le Pape, vérifié en la Cour, & dont les articles 7 & 8 portent expressément que les Jésuites seront en tout & partout sujets aux Loix de ce Royaume., & justiciables des Officiers du Roi, & ne pourront entreprendre aucunes choses, soit au spirituel, soit au temporel, au préjudice des Évêques, Curés ni Universités, ains se conformeront au Droit commun. Conséquemment, qu’il n’est plus question de privilèges, puisqu’ils y ont renoncé du consentement du Pape, & ne sont & ne vivent en France qu’à cette condition. Sur cette Requête l’Évêque d’Angoulême rendit son Ordonnance pour enjoindre aux Jésuites du Collège de sa Ville de non bâtir Église, ni convertir en Église le Bâtiment qu’ils ont naguères parachevé, ni d’ériger aucun Autel ; comme pareillement de non publier ni soutenir qu’ils peuvent bâtir Églises & ériger Autels SANS LA LICENCE DES ÉVÊQUES, POUR AUTANT QUE CELA EST REMPLI D’IMPIÉTÉ ET D’ERREUR ; & en cas de contravention, NOUS AVONS (porte l’Ordonnance) EXCOMMUNIÉ lesdits Jésuites dudit Collège, ET LES EXCOMMUNIONS PAR CES PRÉSENTES ; en outre mettons en Interdit ledit lieu & prétendue Église.

L’Évêque finit par enjoindre aux Curés de la Ville de publier aux Prônes son Ordonnance. Elle fut signifiée aux Soi-disans le lendemain 13 Février ; & dès le 14 du même mois ces Pères firent signifier au Promoteur un Appel devant le Cardinal de Sourdis. Dans cet Acte adressé à l’Official, les Jésuites adhérent à leur Appel interjetté le 21 Septembre 1624, & ils ajoutent : « Et partant que nonobstant ledit Appel vous voulussiez passer outre, au mépris de l’autorité dudit sieur Cardinal, comme vous avez fait ci-devant, vous déclarent les Pères Jésuites qu’ils sont appellans desdites inhibitions , & de tout ce qui se pourroit faire ensuite d’icelles, à Notre Saint Père le Pape, où ils protestent de se pourvoir toutefois & quantes, tant contre vous que contre ledit Seigneur Évêque & tous autres : VOUS ENJOIGNENT DE L’AUTORITÉ DU SAINT SIÈGE faire scavoir lesdites Appellations, & le contenu en ces Présentes, à icelui Seigneur Evêque, afin qu’il n’en puisse prétendre cause d’ignorance ». Nous ne sçaurions donner aucunes raisons du progrès & de la fin de cette contestation. M. le Président Rolland dans son Compte rendu aux Chambres assemblées le 14 Juin 1763, leur déclare que ni les Pièces trouvées dans le Collège d’Angoulême, ni celles imprimées à Paris en 1626 chez Pierre Durand, en vertu d’un Mandement du Recteur de l’Université, ne fournirent aucun éclaircissement à ce sujet ; Peut-être, dit ce Magistrat, les Lettres-Patentes accordées par Louis XIII en 1627, engagèrent l’Évêque d’Angoulême de ne plus inquiéter les ci-devant Soi-disans Jésuites.


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Monday, November 25, 2013

Car rien n'est impossible à Dieu.


26 Au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,

27 auprès d'une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie.

28 L'ange entra chez elle, et dit: Je te salue, toi à qui une grâce a été faite; le Seigneur est avec toi.

29 Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation.

30 L'ange lui dit: Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu.

31 Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus.

32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père.

33 Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin.

34 Marie dit à l'ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme?

35 L'ange lui répondit: Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu.

36 Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois.

37 Car rien n'est impossible à Dieu.

38 Marie dit: Je suis la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole! Et l'ange la quitta.


Luc 1:26-38.
(Louis Segond) 
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Friday, November 15, 2013

Jovanovic et la démission de Benoit XVI








KontreKulture

Published on Mar 14, 2013

Entretien avec Pierre Jovanovic. Les causes et conséquences de la démission de Benoit XVI.
www.kontrekulture.com
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Thursday, November 7, 2013

Les Anges de Mons, la légende en texte et en images



SOCIETE | jeudi 7 novembre 2013 à 12h11




Images

 

Les Anges de Mons, la légende en texte et en images - © Tous droits réservés

Mots clés
Mons,
Guerre 14-18 


Les "Anges de Mons", c'est ainsi que l'on désigne une légende très populaire en Grande-Bretagne mais mal connue à Mons et a fortiori en Belgique. L’histoire a comme cadre la guerre 14-18 et cela a inspiré l’écrivain Xavier Hanotte et le dessinateur Claude Renard.


Ils ont réalisé un récit illustré qui nous plonge dans deux moments clés de la Grande Guerre: le premier et le dernier combat de l'armée britannique, deux moments forts qui se sont déroulés à Mons. Mais revenons à cette légende qui donne son titre au récit, celle des anges.

Nous sommes le 23 août 1914. Une date clé dans l'histoire de la Grande-Bretagne. A Mons, ce jour-là, l'armée britannique, à peine engagée dans la guerre affronte pour la première fois l'armée allemande. Un choc meurtrier, disproportionné. Les Allemands sont beaucoup plus nombreux... Les Britanniques vont pourtant réussir à organiser leur retraite. Cela va inspirer une légende outre-Manche, comme l’explique Xavier Hanotte.

"La légende veut que des anges se soient interposés entre l’armée allemande et l’armée britannique et aient permis à cette armée britannique de se retirer en bon ordre. La source de cette légende est disputée. On parle beaucoup d’une nouvelle écrite par l’auteur fantastique Arthur Machen mais lui-même prétend qu’il s’est inspiré de la rumeur. Alors on ne sait pas d’où elle vient et c’est très bien pour une légende finalement..."

On raconte qu'un soldat a invoqué Saint-Georges, le saint patron de l'armée britannique... mais aussi le héros des Montois. Ceux-ci pourtant connaissent mal la légende alors qu'en Grande-Bretagne, l'histoire est reprise dans les manuels scolaires. Le récit illustré signé Claude Renard et Xavier Hanotte ne s’attache pas à cette seule apparition. Il évoque aussi le dernier jour de la guerre, le 11 novembre 1918, puisque c’est encore à Mons que tombe le dernier soldat du Commonwealth.

Pour le dessinateur, Claude Renard, cette histoire du "first and the las " a été un véritable défi. Celui-ci de dessiner les uniformes de différentes époques, celui surtout de représenter des anges. "Je n’avais pas de modèle, j’ai fait mes anges ". Le résultat ravira les amateurs de bande dessinée et d’histoire mais aussi tous ceux qui apprécient le patrimoine montois et qui retrouveront en toile de fond le décor de la ville. Ce livre enfin devrait permettre enfin aux Montois et à tous de comprendre l’expression anglaise "Angels of Mons".

Les Anges de Mons, Xavier Hanotte, Claude Renard, édité par la Fondation Mons 2015

RTBF


Source
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Thursday, October 31, 2013

Car beaucoup sont appelés, mais peu d'élus.


Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne.

2 Il convint avec eux d'un denier par jour, et il les envoya à sa vigne.

3 Il sortit vers la troisième heure, et il en vit d'autres qui étaient sur la place sans rien faire.

4 Il leur dit: Allez aussi à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable.

5 Et ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers la sixième heure et vers la neuvième, et il fit de même.

6 Étant sorti vers la onzième heure, il en trouva d'autres qui étaient sur la place, et il leur dit: Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire?

7 Ils lui répondirent: C'est que personne ne nous a loués. Allez aussi à ma vigne, leur dit-il.

8 Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant: Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers.

9 Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier.

10 Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage; mais ils reçurent aussi chacun un denier.

11 En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison,

12 et dirent: Ces derniers n'ont travaillé qu'une heure, et tu les traites à l'égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur.

13 Il répondit à l'un d'eux: Mon ami, je ne te fais pas tort; n'es-tu pas convenu avec moi d'un denier?

14 Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi.

15 Ne m'est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux? Ou vois-tu de mauvais oeil que je sois bon?

16 Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.


Matthieu 20:1-16 
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Wednesday, October 23, 2013

Le pape François suspend l'"évêque de luxe" allemand


Le Point.fr - Publié le 23/10/2013 à 14:55 - Modifié le 23/10/2013 à 15:39

Le très dépensier évêque de Limburg se serait fait construire une salle à manger de 63 mètres carrés et une baignoire de 15 000 euros.

L'évêque de Limburg, Franz-Peter Tebartz-van Elst, en septembre 2013. © © Fredrik von Erichsen / DPA / dpa Picture-Alliance/AFP

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Apôtre d'une Église "pauvre pour les pauvres", le pape François a suspendu mercredi le très dépensier évêque de Limburg (sud-ouest de l'Allemagne), surnommé "l'évêque de luxe". Il n'a toutefois pas été démis, contrairement à ce que réclamaient certains. "Le Saint-Siège considère qu'il est opportun", dans l'attente des résultats d'une enquête de l'Église allemande, d'"autoriser Mgr Frans-Peter Tebartz-Van Elst à une période de séjour en dehors du diocèse", indique le Vatican dans un communiqué.




"Une situation s'est créée dans le diocèse dans laquelle l'évêque Mgr Tebarts-Van Elst ne peut pas exercer à l'heure actuelle son ministère épiscopal", poursuit le Vatican qui précise que "le Saint Père a été constamment informé en détail et de manière objective de la situation dans le diocèse de Limburg".

40 millions d'euros


Depuis 15 jours, l'évêque de Limburg fait les gros titres des journaux en Allemagne. Celui que les médias ont surnommé "l'évêque de luxe" est au coeur d'une polémique sur les coûts de la nouvelle maison diocésaine qu'il a fait construire à Limburg, passés de 5,5 millions d'euros à au moins 31 millions... en raison de ses demandes somptuaires, disent ses détracteurs. Selon les médias allemands, l'évêque a longtemps cherché à dissimuler le coût réel des travaux, qui ne cessait de croître. Ses appartements auraient notamment coûté la bagatelle de 2,9 millions d'euros, avec une salle à manger de 63 mètres carrés et une baignoire de 15 000 euros. Le montant des travaux pourrait même atteindre 40 millions d'euros, a écrit Die Welt.

Une commission a été depuis nommée par l'Église allemande pour enquêter sur les dépenses de l'évêché. "Dans l'attente des résultats de (l'enquête de) cette commission et des enquêtes qui y sont liées concernant les éventuelles responsabilités" le pape a décidé d'éloigner et de suspendre l'évêque de Limburg, lui nommant un substitut en la personne du vicaire général, Wolfgang Rösch, qui s'occupera du diocèse. Interrogé à ce propos par la presse, le porte-parole du gouvernement allemand, Georg Streiter, a refusé de commenter cette "affaire intérieure à l'Église". Il a néanmoins convenu que l'évêque de Limburg était payé par l'État allemand "comme tous les évêques allemands".

Les fidèles du diocèse se rebellent


Les fidèles du diocèse de Limburg ont récemment critiqué dans une lettre ouverte le style autoritaire et les dépenses jugées excessives du prélat nommé par l'ancien pape Benoît XVI. La missive a été signée par plus de 4 400 fidèles, prêtres ou salariés de l'Église, sur les 650 000 que compte le diocèse. Mais les ennuis de l'évêque ne s'arrêtent pas là : le parquet de Hambourg (nord) a demandé il y a deux semaines une ordonnance pénale, car il l'accuse d'avoir menti sous serment.

La justice met en cause des déclarations au magazine Der Spiegel, dans lesquelles l'évêque reconnaissait avoir effectué un voyage en classe affaires pour rendre visite à des pauvres en Inde. Mais sous serment, il a par la suite assuré avoir refusé de répondre à la question du journaliste. Avant de prendre sa décision, le pape François a reçu, il y a une semaine, le président de la conférence épiscopale allemande, Mgr Robert Zollitsch, pour évoquer cette affaire.

Le pape en faveur d'une Église plus simple


Le pape argentin a ensuite reçu, il y a deux jours, Mgr Tebartz-Van Elst et le cardinal Joachim Meisner, archevêque du très puissant diocèse de Cologne, et considéré comme étant proche de l'évêque de Limburg, avant de rendre publique sa décision.

Depuis son élection, le pape François ne cesse de prêcher pour une église plus simple, plus dépouillée et plus proche des gens. Il n'a pas pris de mesures spectaculaires contre la richesse de certaines Églises, mais a accepté en septembre la démission d'évêques slovènes eux aussi très dépensiers, et engagé une réforme des finances du Vatican.


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Wednesday, October 16, 2013

“L‘évêque de luxe” allemand se confesse au Vatican

Infos


Par Joël Chatreau

15/10 11:13 CET



“On ne fait pas la connaissance de Jésus en voyageant en première classe !” C’est ce qu’on peut appeler une prémonition. En prononçant cette phrase le 26 septembre dernier au cours d’une messe dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican, le pape François ne se doutait pas qu’il sermonnait par avance l‘évêque allemand Franz-Peter Tebartz-van Elst. Ce dernier, dont l’impopularité atteint des sommets dans son diocèse de Limburg, dans le sud-ouest de l’Allemagne, se voit notamment reprocher d’avoir effectué un voyage en Inde en 2012, en payant un supplément de 3.500 euros pour être en première classe. Monseigneur Tebartz-van Elst est maintenant au Vatican pour s’expliquer et pourrait être reçu ce jeudi par le souverain pontife. Par précaution, il a préféré prendre un vol sur Ryanair pour se rendre à Rome.

L‘évêque de Limburg a aussi des ennuis avec la justice de son pays. Le parquet l’accuse d’avoir menti sous serment en déclarant n’avoir jamais confié au journal allemand Der Spiegel qu’il avait voyagé en première classe. Franz-Peter Tebartz-van Elst pourrait également être poursuivi pour abus de biens sociaux. Le principal scandale qui secoue son diocèse est dû aux dépenses faramineuses qui ont été faites depuis 2010 pour construire le nouvel évêché. Elles se montent à 31 millions d’euros, peut-être même 40 millions d’euros si l’on en croit le journal Die Welt, alors que le projet devait coûter 5,5 millions d’euros au départ. Là encore, le prélat aurait menti en disant qu’il n‘était pas au courant de cette “explosion” des coûts, alors que l’architecte affirme qu’il l’informait régulièrement.
15.000 euros pour prendre un bain

Pour mieux comprendre l’indignation des fidèles de Limburg, qui réclament la démission de leur évêque, il faut examiner la note “salée” en détail. Le siège épiscopal abrite les appartements privés de Mgr Tebartz-van Elst, un musée, une chapelle qui coûte la modique somme de 2,9 millions d’euros à elle toute seule, et un jardin évalué à 783.000 euros. Précisons que ce jardin est conçu pour “la méditation”. On peut aussi méditer sur la surface de la salle à manger, 63 m2, le prix de la baignoire, 15.000 euros, et des robinets en or de la salle de bains, 578.000 euros. La cerise sur le gâteau, c’est une déclaration de l‘évêque allemand faite avant le scandale : “Ceux qui me connaissent savent que je n’ai pas besoin d’un style de vie grandiose !”

Quant à ceux qui ne connaissent pas encore assez Franz-Peter Tebartz-van Elst, ils devraient en savoir plus dans les jours à venir. Cet homme de 53 ans, issu d’une famille de paysans, est monté rapidement dans la hiérarchie catholique. Evêque auxiliaire de Munster, il a ensuite été nommé évêque de Limburg le 28 novembre 2007 par Benoît XVI. Son successeur, le pape François, pourrait bien le stopper net dans sa course, même s’il semble avoir quelques appuis au Vatican. Des experts ont été désignés par l’Eglise pour fouiller dans le budget du diocèse de Limburg qui, bien que se montant à 200 millions d’euros par an, est actuellement dans le rouge. “Cela ne doit pas rester sans conséquences”, a indiqué le président de la Conférence épiscopale allemande, Mgr Robert Zollitsch.

“L‘évêque de luxe”, comme on le surnomme en Allemagne, représente tout ce que déteste le pape François, qui prêche pour une Eglise dépouillée, humble et proche. Mgr Tebartz van-Elst aime également les voitures de collection et utilise une BMW avec chauffeur. Il passe pour être autoritaire et arrogant, et il est désormais “un menteur” aux yeux de l’opinion publique allemande. Les catholiques de la région de Limburg l’ont d’ailleurs jugé sans attendre, puisqu’ils sont près de 25.000 à avoir quitté l’Eglise depuis le début de son exercice en 2008.



Par Joël Chatreau

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Wednesday, October 9, 2013

Croyez-vous en la prophétie?


J'ai parlé aux prophètes, J'ai multiplié les visions, Et par les prophètes j'ai proposé des paraboles.
Par un prophète l'Éternel fit monter Israël hors d'Égypte, Et par un prophète Israël fut gardé.
 
Osée 12:10&13.
Louis Segond (LSG)
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Monday, September 30, 2013

Travail du dimanche : l'heure des décisions





Le Point.fr - Publié le 29/09/2013 à 18:40 - Modifié le 30/09/2013 à 10:00


Jean-Marc Ayrault réunit lundi "les ministres concernés" pour "faire évoluer les choses" après un week-end confus.

Jean-Marc Ayrault. © Maxppp


À la une du Point.fr



Jean-Marc Ayrault doit réunir ce lundi "les ministres concernés" pour "faire évoluer les choses" dans le dossier du travail dominical alors que quatorze magasins de bricolage ont bravé l'interdiction d'ouvrir. "Le Premier ministre doit réunir demain les ministres concernés pour faire évoluer les choses", "à l'évidence le statu quo n'est pas tenable", a estimé la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine dimanche sur France 5. "Il y a des salariés qui ont envie de travailler dimanche, des gens qui ont envie de faire leurs courses le dimanche, le précédent gouvernement a laissé s'empiler des règles, des lois, à l'arrivée, on n'y comprend plus grand-chose", a-t-elle poursuivi.

Samedi, Benoît Hamon et Christiane Taubira ont opposé une fin de non-recevoir à un assouplissement de la législation sur le travail du dimanche. Dans un entretien accordé aux quotidiens du groupe Ebra à paraître lundi, le ministre du Travail Michel Sapin s'est dit défavorable à une évolution de la législation sur le travail dominical et le travail de nuit, même s'il n'écarte pas la possibilité d'un "débat". À la question "Êtes-vous favorable à une évolution de la législation sur le travail dominical et sur le travail de nuit ?", Michel Sapin répond : "Est-ce que vous pensez que travailler la nuit, c'est améliorer la qualité du travail ? Je ne le pense pas. Est-ce que vous pensez que travailler le dimanche, c'est améliorer la vie quotidienne, la vie de famille, la vie sociale ? Je ne le pense pas."

Mais plusieurs autres membres du gouvernement, Sylvia Pinel et Bernard Cazeneuve en tête, ont ouvert la porte à des discussions. Car dans les faits, le travail du dimanche et le travail de nuit existent déjà. La loi autorise en effet les commerces à ouvrir le dimanche, mais sous certaines conditions (zones touristiques, périmètres de consommation exceptionnels ou encore commerces alimentaires jusqu'à 13 heures). Une législation d'une complexité folle et que Sylvia Pinel, ministre déléguée au Commerce, a qualifiée de "millefeuille réglementaire".


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Wednesday, September 25, 2013

L'attaque à Nairobi était un avertissement, déclare le chef des shebab



Publié le 25.09.2013, 22h31 | Mise à jour : 23h09




L'attaque du centre commercial Westgate à Nairobi est un "message" aux Occidentaux et au Kenya qui doit retirer ses troupes de Somalie ou craindre d'autres "bains de sang", a averti mercredi soir le chef des insurgés islamistes somaliens shebab. | -


L'attaque du centre commercial Westgate à Nairobi est un «message» aux Occidentaux et au Kenya qui doit retirer ses troupes de Somalie ou craindre d'autres «bains de sang», a averti, mercredi soir, le chef des insurgés islamistes somaliens shebab.





Ces-derniers accusent les «Occidentaux qui ont soutenu l'invasion kényane, en Somalie, en versant le sang des musulmans pour l'intérêt de leurs compagnies pétrolières», a déclaré Ahmed Abdi Godane, dans ce message transmis à l'AFP. «Retirez vos troupes des Etats islamiques ou préparez-vous à d'autres bains de sang sur votre sol», a ajouté le responsable islamiste à l'adresse du peuple kényan.

Les forces kényanes ont repris mardi, à l'issue de près de 80 heures de siège, le contrôle du centre commercial de la capitale kényane, attaqué samedi à la mi-journée par un commando islamiste d'une douzaine de personnes. L'attaque a fait au moins 67 morts, dont 61 civils, kényans et expatriés, selon les autorités de Nairobi. Les shebab, eux, avancent le chiffre de 137 personnes tuées.

«Au peuple kényan, nous disons que vous êtes partis dans une guerre qui n'est pas la vôtre (...) vous avez un rôle dans le massacre commis par vos forces (...) c'est vous qui avez élu vos politiciens et ce sont les impôts que vous payez qui financent l'armement des forces (...) qui massacrent les musulmans», a déclaré le chef de cette frange radicale des islamistes somaliens hostiles au pouvoir.

Les shebab s'en prennent au président kényan

L'armée kényane intervient depuis fin 2011 dans le sud somalien. Elle a contribué à déloger les shebab de leurs bastions, notamment de la ville portuaire de Kismayo en octobre 2012. Le contingent kényan est intégré depuis mi-2012 à la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) financée par la communauté internationale.

Le chef des shebab a également appelé les Kényans à ne «pas attendre de solution du (président kényan) Uhuru (Kenyatta) car il n'a d'autre objectif que le pouvoir, c'est lui qui a versé le sang de milliers de Kényans au cours des (...) élections de fin 2007». «Il est prêt aujourd'hui à faire tuer des milliers de vos soldats à l'intérieur et hors de votre pays pour rester au pouvoir, en servant les intérêts des Occidentaux», a-t-il estimé.

Le président Uhuru Kenyatta, élu en mars 2013, doit être jugé à partir du 12 novembre pour crimes contre l'humanité devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, pour sa responsabilité présumée dans les violences meurtrières sur lesquelles avaient débouché la présidentielle de fin 2007, au Kenya.



LeParisien.fr


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Saturday, August 24, 2013



 

























 
Henri Boulad (photo), né le 28 août 1931 à Alexandrie (Égypte), est un prêtre jésuite égyptien, et écrivain.
Le Caire, le 17 août 2013


L’Occident tout entier est outré, offusqué, scandalisé parce que l’armée égyptienne a osé déloger les Frères musulmans des deux bastions de Rabia et de Nahda, où ils s’étaient barricadés depuis plusieurs semaines. Bilan : plus de six cents morts dans les deux camps.

Aussitôt, les média bien pensants poussent des cris d’orfraie et demandent que le Conseil de Sécurité et les associations internationales des droits de l’homme condamnent avec la plus extrême fermeté cette sauvage agression.

Pauvres Frères musulmans victimes de la violence ! Ces gentils moutons, bien connus pour leur douceur et leur innocence, sont l’objet de procédés inacceptables. Il faut donc les défendre contre les loups dévorants de l’armée et de la police égyptiennes. USA, Grande Bretagne, France, Allemagne, Turquie, Onu… se lèvent alors comme un seul homme pour dénoncer l’injustice, défendre ces innocents et inviter le monde à voler à leur secours. Les média internationaux enfourchent aussitôt Pégase pour pourfendre les coupables…
Cette levée de boucliers pour réclamer et proclamer le droit de tout citoyen à manifester « pacifiquement » a quelque chose de tragi-comique.

Mais, passons aux faits :
- La mosquée de Rabaa, où s’étaient enfermés les Frères, était une véritable poudrière, où l’on a découvert un arsenal de guerre inouï. Aucune dénonciation de l’Occident.
- Depuis des semaines, les milices des Frères, armées jusqu’aux dents, sèment la terreur dans l’ensemble de la population d’Égypte : meurtres, enlèvements, kidnappings, demande de rançons, rapt et viol de filles mariées de force à des musulmans. Aucune réaction de l’Occident.
- Plus d’une vingtaine de postes de police pillés et brûlés ; près d’une cinquantaine de policiers et d’officiers massacrés et torturés de la manière la plus sauvage. Silence de l’Occident.
- Mausolées soufis détruits et familles chiites massacrées ne soulèvent aucune émotion internationale.
- Une cinquantaine d’églises, d’écoles et d’institutions chrétiennes brûlées dans la seule journée du 14 août. Aucune protestation de la part de l’Occident.
- Prêtres et chrétiens attaqués et tués – dont des enfants en bas âge – pour la seule raison qu’ils sont chrétiens. Aucune dénonciation occidentale qui serait taxée d’ « islamophobie », qui est aujourd’hui le crime des crimes.
- Près de 1500 personnes massacrées par les milices de Morsi au cours de son année de règne. Silence des médias
- Accords secrets de Morsi pour vendre l’Égypte à ses voisins, morceau par morceau : 40% du Sinaï au Hamas et aux Palestiniens, la Nubie à Omar el-Béchir, et la portion ouest du territoire à la Libye… Tout cela est pain béni pour l’Occident, puisque c’est son œuvre…

Lorsque l’Égypte décide enfin de réagir pour mettre un peu d’ordre dans la baraque… l’Occident crie à la persécution, à l’injustice, au scandale.

Ce n’est un secret pour personne que les élections présidentielles furent une vaste mascarade et que le scrutin fut entaché d’énormes fraudes. Malgré tout, les média persistent à affirmer que Morsi a été le premier président de l’histoire d’Égypte élu « démocratiquement » et qu’il a pour lui la « légitimité ».
Le peuple égyptien, qui a bon dos, a quand même accepté de jouer le jeu, en se disant : voyons-les à l’œuvre. Le résultat fut tellement catastrophique – insécurité, chômage, inflation, pénuries de pain et d’essence, économie en chute libre, tourisme agonisant… – que l’ensemble de la population, au bout d’un an, demande à Morsi de dégager.

En moins de deux mois, le mouvement « Tamarrod » rassemble plus de 22 millions de signatures réclamant son départ. En vain ! Face à son obstination, plusieurs dizaines de millions d’Égyptiens – dont une majorité de gens du petit peuple qui étaient ses anciens partisans – déferlent dans les rues des grandes villes pour exiger son départ. Encore en vain !

L’armée – jusqu’alors neutre – se décide à intervenir pour soutenir le peuple et écarter l’indésirable, qu’elle garde en résidence surveillée. Au cours de longues heures d’interrogatoire, elle obtient de lui des révélations d’une gravité exceptionnelle, qui compromettent aussi bien les Frères musulmans qu’un certain nombre de pays étrangers.

Face à la prise de pouvoir de l’armée, l’Occident crie aussitôt au « coup d’État ». Si « coup d’État » il y a eu, celui-ci fut populaire et non militaire, l’armée n’ayant fait qu’obtempérer à la volonté du peuple. Celui-ci, excédé par un président qui l’avait trompé, floué, berné, a donc, par une réaction de survie, réclamé son départ.
Une petite histoire très savoureuse illustre bien ce que je dis. Quelqu’un achète au marché une boîte de conserves qui, une fois ouverte, se révèle avariée. Que va-t-il faire ? La manger ou la jeter ? La jeter bien entendu. C’est un peu ce qu’a fait le peuple égyptien auquel Morsi et les Frères promettaient monts et merveilles. Une fois la boîte ouverte, il s’est aperçu que l’intérieur était pourri. D’où sa réaction de rejet.
Suite à l’exclusion de Morsi, l’armée a voulu quand même associer les Frères musulmans au nouveau gouvernement en leur proposant de faire équipe avec les autres tendances. Ils se sont heurtés à un refus obstiné et systématique.

Après de nombreuses tentatives infructueuses de dialogue et de négociations avec eux, un nouveau gouvernement provisoire est mis en place.

Ils décident alors de « prendre le maquis » et de semer la terreur, ce en quoi ils ont bien réussi. Mais cette stratégie ne fait qu’augmenter leur impopularité, et l’on peut dire aujourd’hui que le peuple égyptien les exècre et les honnit.

Equipés des armes les plus sophistiquées, ils s’organisent un peu partout pour brûler, attaquer, tuer, détruire…

L’armée décrète alors l’état d’urgence et impose un couvre-feu du coucher au lever du soleil. Mais les Frères musulmans s’estiment dispensés d’obéir. Hier soir, 16 août, de ma chambre, toute proche de l’avenue et de la place Ramsès grouillantes de leurs miliciens, j’entends explosions, coups de feu et tirs de mitraillette provenant des rues avoisinantes.

Après plusieurs sommations aux jeunes de rentrer chez eux, l’armée décide alors d’envoyer ses chars pour faire respecter le couvre-feu. Face aux dégâts probables, l’Occident bien pensant incriminera alors l’armée d’avoir eu le culot d’attaquer des manifestants « pacifiques »…
Mais de qui se moque-t-on ?…


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Sunday, August 18, 2013

Michel Sapin : Pas question de grignoter par petits morceaux le repos dominical




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radiortl

Published on May 22, 2013

Michel Sapin : Pas question de grignoter par petits morceaux le repos dominical


...

Créer de nouvelles opportunités pour les jeunes


Save the Date: Mercredi 4 septembre



La conférence sur la jeunesse du 4 septembre prochain est organisée par le secrétariat de la COMECE, Don Bosco International, Rete Juventutis et la Fondation Konrad-Adenauer, sous le patronage des eurodéputés Patrizia Toia (S&D) et Thomas Mann (PPE).

Les jeunes en Europe sont aujourd’hui confrontés à une multitude de défis : la crise et l’augmentation dramatique du chômage qu’elle entraîne, les fluctuations des conditions de vie et une population vieillissante.

La conférence permettra d’aborder les questions urgentes et les réponses politiques et pratiques que l’on pourrait y apporter. Outre le besoin de renforcer les politiques d’éducation et de la jeunesse, on rappellera que les attentes des jeunes doivent être respectées au delà des politiques partisanes.

Deux tables rondes permettront à des experts d’aborder deux thèmes centraux liés au développement de la jeunesse : la situation des jeunes entrant sur le marché du travail ; les conditions nécessaires à la participation des jeunes à la vie politique et sociale.


Plus d’information et inscription sous: http://www.comece.eu/youth-conference


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L'éco du soir le travail du dimanche


 

L'éco du soir le travail du dimanche 23/05/13

TVLaCourneuvePS

 TVLaCourneuvePS

 Published on May 24, 2013

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Saturday, August 10, 2013

L'identité de 666 dans l'Apocalypse





alth77

Uploaded on Aug 30, 2010

Quelle est l'identité de la prostituée, assise sur une bête écarlate, et du nombre de 666 ? La prostituée de la Bible est l'église de l'antéchrist qui ne suit pas le Christ !
La Bible a prophétisé que l'église de l'antéchrist apparaîtrait à Rome, opprimerait les saints de Dieu, changerait sa loi et aurait la royauté sur les rois de la terre.
Ainsi, Babylone la grande, l'église de l'antéchrist, est bien l'Église catholique romaine qui est la mère de l'église protestante !!!

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Saturday, August 3, 2013

Cantique de Moïse



1 Alors Moïse et les enfants d'Israël chantèrent ce cantique à l'Éternel. Ils dirent: Je chanterai à l'Éternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.

2 L'Éternel est ma force et le sujet de mes louanges; C'est lui qui m'a sauvé. Il est mon Dieu: je le célébrerai; Il est le Dieu de mon père: je l'exalterai.

3 L'Éternel est un vaillant guerrier; L'Éternel est son nom.

4 Il a lancé dans la mer les chars de Pharaon et son armée; Ses combattants d'élite ont été engloutis dans la mer Rouge.

5 Les flots les ont couverts: Ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre.

6 Ta droite, ô Éternel! a signalé sa force; Ta droite, ô Éternel! a écrasé l'ennemi.

7 Par la grandeur de ta majesté Tu renverses tes adversaires; Tu déchaînes ta colère: Elle les consume comme du chaume.

8 Au souffle de tes narines, les eaux se sont amoncelées, Les courants se sont dressés comme une muraille, Les flots se sont durcis au milieu de la mer.

9 L'ennemi disait: Je poursuivrai, j'atteindrai, Je partagerai le butin; Ma vengeance sera assouvie, Je tirerai l'épée, ma main les détruira.

10 Tu as soufflé de ton haleine: La mer les a couverts; Ils se sont enfoncés comme du plomb, Dans la profondeur des eaux.

11 Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel? Qui est comme toi magnifique en sainteté, Digne de louanges, Opérant des prodiges?

12 Tu as étendu ta droite: La terre les a engloutis.

13 Par ta miséricorde tu as conduit, Tu as délivré ce peuple; Par ta puissance tu le diriges Vers la demeure de ta sainteté.

14 Les peuples l'apprennent, et ils tremblent: La terreur s'empare des Philistins;

15 Les chefs d'Édom s'épouvantent; Un tremblement saisit les guerriers de Moab; Tous les habitants de Canaan tombent en défaillance.

16 La crainte et la frayeur les surprendront; Par la grandeur de ton bras Ils deviendront muets comme une pierre, Jusqu'à ce que ton peuple soit passé, ô Éternel! Jusqu'à ce qu'il soit passé, Le peuple que tu as acquis.

17 Tu les amèneras et tu les établiras sur la montagne de ton héritage, Au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Éternel! Au sanctuaire, Seigneur! que tes mains ont fondé.

18 L'Éternel régnera éternellement et à toujours.

19 Car les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers sont entrés dans la mer, Et l'Éternel a ramené sur eux les eaux de la mer; Mais les enfants d'Israël ont marché à sec au milieu de la mer.

Exode 15
Louis Segond (LSG)

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Saturday, July 27, 2013

Le Dimanche, j’y tiens! (Pétition en pdf)


 
Le Dimanche, j’y tiens!

Non à la suppression programmée du repos dominical.



Les signataires, de la présente pétition estiment que le repos dominical, au-delà du temps de repos juste et nécessaire, est un élément fondamental de la vie familiale, sportive, culturelle, associative, spirituelle, et que cet élément est absolument nécessaire à la vie en société.
La loi de 1906 a réussi à établir un équilibre juste entre les nécessités légitimes d’ouverture le dimanche (les services de santé, les commerces alimentaires, les marchés, etc.) et l’organisation de la société.
C'est cet équilibre que nous voulons maintenir.
Celui de la France qui travaille et qui gagne, mais aussi de la France des bénévoles, des balades en forêts, des rires en famille, des parties de rugby entre copains, de la diversité des couleurs et des senteurs sur les marchés.
Face aux tenants d'un monde transformé en une immense galerie marchande aseptisée, où la culture est en tête de gondole, la nourriture en fast-food, la pensée code barrée, le salarié aux horaires décalés, la caissière sous-payée, la famille explosée, c'est sur une certaine idée de la France au travail que nous nous prononçons!


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Alors il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils comprissent les Écritures


1 Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu'elles avaient préparés.

2 Elles trouvèrent que la pierre avait été roulée de devant le sépulcre;

3 et, étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.

4 Comme elles ne savaient que penser de cela, voici, deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants.

5 Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre; mais ils leur dirent: Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant?

6 Il n'est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu'il était encore en Galilée,

7 et qu'il disait: Il faut que le Fils de l'homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu'il soit crucifié, et qu'il ressuscite le troisième jour.

8 Et elles se ressouvinrent des paroles de Jésus.

9 A leur retour du sépulcre, elles annoncèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres.

10 Celles qui dirent ces choses aux apôtres étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles.

11 Ils tinrent ces discours pour des rêveries, et ils ne crurent pas ces femmes.

12 Mais Pierre se leva, et courut au sépulcre. S'étant baissé, il ne vit que les linges qui étaient à terre; puis il s'en alla chez lui, dans l'étonnement de ce qui était arrivé.

13 Et voici, ce même jour, deux disciples allaient à un village nommé Emmaüs, éloigné de Jérusalem de soixante stades;

14 et ils s'entretenaient de tout ce qui s'était passé.

15 Pendant qu'ils parlaient et discutaient, Jésus s'approcha, et fit route avec eux.

16 Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.

17 Il leur dit: De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que vous soyez tout tristes?

18 L'un d'eux, nommé Cléopas, lui répondit: Es-tu le seul qui, séjournant à Jérusalem ne sache pas ce qui y est arrivé ces jours-ci? -

19 Quoi? leur dit-il. -Et ils lui répondirent: Ce qui est arrivé au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en oeuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple,

20 et comment les principaux sacrificateurs et nos magistrats l'on livré pour le faire condamner à mort et l'ont crucifié.

21 Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées.

22 Il est vrai que quelques femmes d'entre nous nous ont fort étonnés; s'étant rendues de grand matin au sépulcre

23 et n'ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire que des anges leurs sont apparus et ont annoncé qu'il est vivant.

24 Quelques-uns de ceux qui étaient avec nous sont allés au sépulcre, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l'avaient dit; mais lui, ils ne l'ont point vu.

25 Alors Jésus leur dit: O hommes sans intelligence, et dont le coeur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes!

26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu'il entrât dans sa gloire?
27 Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait.

28 Lorsqu'ils furent près du village où ils allaient, il parut vouloir aller plus loin.

29 Mais ils le pressèrent, en disant: Reste avec nous, car le soir approche, le jour est sur son déclin. Et il entra, pour rester avec eux.

30 Pendant qu'il était à table avec eux, il prit le pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna.

31 Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent; mais il disparut de devant eux.

32 Et ils se dirent l'un à l'autre: Notre coeur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu'il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures?

33 Se levant à l'heure même, ils retournèrent à Jérusalem, et ils trouvèrent les onze, et ceux qui étaient avec eux, assemblés

34 et disant: Le Seigneur est réellement ressuscité, et il est apparu à Simon.

35 Et ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment ils l'avaient reconnu au moment où il rompit le pain.

36 Tandis qu'ils parlaient de la sorte, lui-même se présenta au milieu d'eux, et leur dit: La paix soit avec vous!

37 Saisis de frayeur et d'épouvante, ils croyaient voir un esprit.

38 Mais il leur dit: Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi pareilles pensées s'élèvent-elles dans vos coeurs?

39 Voyez mes mains et mes pieds, c'est bien moi; touchez-moi et voyez: un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'ai.


40 Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds.

41 Comme, dans leur joie, ils ne croyaient point encore, et qu'ils étaient dans l'étonnement, il leur dit: Avez-vous ici quelque chose à manger?
42 Ils lui présentèrent du poisson rôti et un rayon de miel.

43 Il en prit, et il mangea devant eux.

44 Puis il leur dit: C'est là ce que je vous disais lorsque j'étais encore avec vous, qu'il fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes.
45 Alors il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils comprissent les Écritures.

46 Et il leur dit: Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu'il ressusciterait des morts le troisième jour,
47 et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem.

48 Vous êtes témoins de ces choses.

49 Et voici, j'enverrai sur vous ce que mon Père a promis; mais vous, restez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut.

50 Il les conduisit jusque vers Béthanie, et, ayant levé les mains, il les bénit.

51 Pendant qu'il les bénissait, il se sépara d'eux, et fut enlevé au ciel.

52 Pour eux, après l'avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie;

53 et ils étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu.


Luc 24
Louis Segond (LSG) 

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Tuesday, July 9, 2013

Attention au culte de la vierge Marie car il n'est pas biblique !


par Admin le Mer 22 Aoû - 17:06



Nous sommes dans des temps de tromperie universelle ou les doctrines païennes ont entièrement renversé les enseignements de Jésus Christ que l'on retrouve dans l'évangile. Il est important d'éprouver les esprits et de les confronter à la parole de Dieu, pour ne pas se laisser abuser par tout ce qui vient du malin. Je ne doute pas un instant de ce que tous ces gens ont vu seulement, méfiez-vous, car ce genre d'apparition risque d'être de plus en plus fréquente !

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Un problème de freins à l'origine de l'accident de Lac-Mégantic


Créé le 08-07-2013 à 09h32 - Mis à jour à 09h32

Mots-clés : TRAIN, Canada, OFRTP, 20130708


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L'incertitude demeurait lundi sur le sort d'une quarantaine de personnes, après le déraillement puis l'explosion samedi en pleine ville d'un train transportant du pétrole brut à Lac-Mégantic, au Québec. Le bilan provisoire est de cinq morts, mais il pourrait approcher les cinquante victimes si les personnes portées disparues n'étaient pas retrouvées. /Photo prise le 7 juillet 2013/REUTERS/Christinne Muschi (c) Reuters



par Richard Valdmanis et P.J. Huffstutter

LAC-MEGANTIC, Québec (Reuters) - La catastrophe ferroviaire impliquant un convoi de wagons transportant du pétrole qui a fait 13 morts à Lac-Mégantic, au Québec, pourrait être liée à une erreur de manipulation des freins.

Les pompiers, appelés pour éteindre un feu qui s'était déclaré sur le moteur de l'une des cinq locomotives du convoi peu de temps auparavant, ont coupé ce moteur qui alimentait en électricité les freins pneumatiques du train stationné sur une pente près de la ville de Nantes, à 12 km de Lac-Mégantic.

Le conducteur du train avait laissé le moteur en marche afin de maintenir la pression des freins pneumatiques.

Selon le président de la compagnie ferroviaire locale, la pression a alors peu à peu commencé à diminuer, rendant les freins inopérants et entraînant le mise en mouvement du convoi de 72 wagons dans la pente.

Emporté par sa vitesse, le train a déraillé et au moins quatre wagons ont explosé, provoquant une gigantesque boule de feu au coeur de cette petite ville de 6.000 habitants à 250 kilomètres à l'est de Montréal, en bordure d'un grand lac.

Le bilan provisoire de cet accident a été porté à 13 morts après la découverte de huit nouveaux corps lundi mais de nombreuses zones restent inaccessibles car trop dangereuses et le nombre des disparus est encore estimé à 37, a indiqué la police canadienne.

Les disparus ne seront considérés comme décédés "que lorsque leurs corps auront été retrouvés", a précisé un porte-parole de la police, Benoît Richard.

Il s'agirait de l'accident le plus meurtrier au Canada depuis le crash d'un avion de la Swissair au large de la Nouvelle-Ecosse, qui avait fait 229 morts en 1998.

"Ma compagne a des cousins qui sont probablement morts maintenant, on en est sûrs à 99%", a déclaré Ghislain Bisson, qui regardait la télévision lorsque l'accident s'est produit, vers une heure du matin samedi.


"J'ai entendu un bruit de ferraille, plus fort que d'habitude. Je suis allé sur le balcon et j'ai vu le train qui roulait extrêmement vite", a raconté Ghislain Bisson.

"Et puis je l'ai vu dérailler et venir s'encastrer directement dans un bâtiment. Il y a eu une explosion, j'ai réveillé mon amie et je lui ai dit: 'on doit partir, on va mourir ici'."

Chaque wagon-citerne transportait 113.000 litres de pétrole brut du Dakota du Nord vers l'est du Canada.

Les livraisons de brut par voie ferrée sont en constante augmentation en Amérique du Nord à mesure que la production pétrolière des régions de l'Ouest, comme l'Alberta et le Dakota du Nord, augmente.

Pascal Liétout, Pierre Sérisier et Tangi Salaün pour le service français


Source

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Où est la promesse de son avènement?



1 Voici déjà, bien-aimés, la seconde lettre que je vous écris. Dans l'une et dans l'autre je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence,

2 afin que vous vous souveniez des choses annoncées d'avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur,

3 enseigné par vos apôtres, sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises,

4 et disant: Où est la promesse de son avènement? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création.

5 Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu'une terre tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau,

6 et que par ces choses le monde d'alors périt, submergé par l'eau,

7 tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies.

8 Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour.

9 Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.

10 Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les oeuvres qu'elle renferme sera consumée.

11 Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété,

12 tandis que vous attendez et hâtez l'avènement du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront!

13 Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera.

14 C'est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix.

15 Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l'a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée.

16 C'est ce qu'il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine.

17 Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, mettez-vous sur vos gardes, de peur qu'entraînés par l'égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté.

18 Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. A lui soit la gloire, maintenant et pour l'éternité! Amen!


2 Pierre 3
Louis Segond (LSG)
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