Tuesday, December 30, 2008

Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as de tout temps montée jusqu'à ce jour?


Nombres 22


1Les enfants d'Israël partirent, et ils campèrent dans les plaines de Moab, au delà du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho.
2Balak, fils de Tsippor, vit tout ce qu'Israël avait fait aux Amoréens.

3Et Moab fut très effrayé en face d'un peuple aussi nombreux, il fut saisi de terreur en face des enfants d'Israël.

4Moab dit aux anciens de Madian: Cette multitude va dévorer tout ce qui nous entoure, comme le boeuf broute la verdure des champs. Balak, fils de Tsippor, était alors roi de Moab.

5Il envoya des messagers auprès de Balaam, fils de Beor, à Pethor sur le fleuve, dans le pays des fils de son peuple, afin de l'appeler et de lui dire: Voici, un peuple est sorti d'Égypte, il couvre la surface de la terre, et il habite vis-à-vis de moi.

6Viens, je te prie, maudis-moi ce peuple, car il est plus puissant que moi; peut-être ainsi pourrai-je le battre et le chasserai-je du pays, car je sais que celui que tu bénis est béni, et que celui que tu maudis est maudit.

7Les anciens de Moab et les anciens de Madian partirent, ayant avec eux des présents pour le devin. Ils arrivèrent auprès de Balaam, et lui rapportèrent les paroles de Balak.

8Balaam leur dit: Passez ici la nuit, et je vous donnerai réponse, d'après ce que l'Éternel me dira. Et les chefs de Moab restèrent chez Balaam.

9Dieu vint à Balaam, et dit: Qui sont ces hommes que tu as chez toi?

10Balaam répondit à Dieu: Balak, fils de Tsippor, roi de Moab, les a envoyés pour me dire:

11Voici, un peuple est sorti d'Égypte, et il couvre la surface de la terre; viens donc, maudis-le; peut-être ainsi pourrai-je le combattre, et le chasserai-je.

12Dieu dit à Balaam: Tu n'iras point avec eux; tu ne maudiras point ce peuple, car il est béni.

13Balaam se leva le matin, et il dit aux chefs de Balak: Allez dans votre pays, car l'Éternel refuse de me laisser aller avec vous.

14Et les princes de Moab se levèrent, retournèrent auprès de Balak, et dirent: Balaam a refusé de venir avec nous.

15Balak envoya de nouveau des chefs en plus grand nombre et plus considérés que les précédents.

16Ils arrivèrent auprès de Balaam, et lui dirent: Ainsi parle Balak, fils de Tsippor: Que l'on ne t'empêche donc pas de venir vers moi;

17car je te rendrai beaucoup d'honneurs, et je ferai tout ce que tu me diras; viens, je te prie, maudis-moi ce peuple.

18Balaam répondit et dit aux serviteurs de Balak: Quand Balak me donnerait sa maison pleine d'argent et d'or, je ne pourrais faire aucune chose, ni petite ni grande, contre l'ordre de l'Éternel, mon Dieu.

19Maintenant, je vous prie, restez ici cette nuit, et je saurai ce que l'Éternel me dira encore.

20Dieu vint à Balaam pendant la nuit, et lui dit: Puisque ces hommes sont venus pour t'appeler, lève-toi, va avec eux; mais tu feras ce que je te dirai.

21Balaam se leva le matin, sella son ânesse, et partit avec les chefs de Moab.

22La colère de Dieu s'enflamma, parce qu'il était parti; et l'ange de l'Éternel se plaça sur le chemin, pour lui résister. Balaam était monté sur son ânesse, et ses deux serviteurs étaient avec lui.

23L'ânesse vit l'ange de l'Éternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans la main; elle se détourna du chemin et alla dans les champs. Balaam frappa l'ânesse pour la ramener dans le chemin.

24L'ange de l'Éternel se plaça dans un sentier entre les vignes; il y avait un mur de chaque côté.

25L'ânesse vit l'ange de l'Éternel; elle se serra contre le mur, et pressa le pied de Balaam contre le mur. Balaam la frappa de nouveau.

26L'ange de l'Éternel passa plus loin, et se plaça dans un lieu où il n'y avait point d'espace pour se détourner à droite ou à gauche.

27L'ânesse vit l'ange de l'Éternel, et elle s'abattit sous Balaam. La colère de Balaam s'enflamma, et il frappa l'ânesse avec un bâton.

28L'Éternel ouvrit la bouche de l'ânesse, et elle dit à Balaam: Que t'ai je fait, pour que tu m'aies frappée déjà trois fois?

29Balaam répondit à l'ânesse: C'est parce que tu t'es moquée de moi; si j'avais une épée dans la main, je te tuerais à l'instant.

30L'ânesse dit à Balaam: Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as de tout temps montée jusqu'à ce jour? Ai-je l'habitude de te faire ainsi? Et il répondit: Non.

31L'Éternel ouvrit les yeux de Balaam, et Balaam vit l'ange de l'Éternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans la main; et il s'inclina, et se prosterna sur son visage.

32L'ange de l'Éternel lui dit: Pourquoi as-tu frappé ton ânesse déjà trois fois? Voici, je suis sorti pour te résister, car c'est un chemin de perdition qui est devant moi.

33L'ânesse m'a vu, et elle s'est détournée devant moi déjà trois fois; si elle ne fût pas détournée de moi, je t'aurais même tué, et je lui aurais laissé la vie.

34Balaam dit à l'ange de l'Éternel: J'ai péché, car je ne savais pas que tu te fusses placé au-devant de moi sur le chemin; et maintenant, si tu me désapprouves, je m'en retournerai.

35L'ange de l'Éternel dit à Balaam: Va avec ces hommes; mais tu ne feras que répéter les paroles que je te dirai. Et Balaam alla avec les chefs de Balak.

36Balak apprit que Balaam arrivait, et il sortit à sa rencontre jusqu'à la ville de Moab qui est sur la limite de l'Arnon, à l'extrême frontière.

37Balak dit à Balaam: N'ai-je pas envoyé auprès de toi pour t'appeler? Pourquoi n'es-tu pas venu vers moi? Ne puis-je donc pas te traiter avec honneur?

38Balaam dit à Balak: Voici, je suis venu vers toi; maintenant, me sera-t-il permis de dire quoi que ce soit? Je dirai les paroles que Dieu mettra dans ma bouche.

39Balaam alla avec Balak, et ils arrivèrent à Kirjath Hutsoth.

40Balak sacrifia des boeufs et des brebis, et il en envoya à Balaam et aux chefs qui étaient avec lui.

41Le matin, Balak prit Balaam, et le fit monter à Bamoth Baal, d'où Balaam vit une partie du peuple.

Wednesday, December 24, 2008

Benoît XVI appelle à "s'approcher de l'enfant de Bethléem"


AP 25.12.2008 03:03




Le Pape Benoît XVI a célébré tôt jeudi matin la traditionnelle messe de minuit, pour Noël, en la basilique Saint-Pierre de Rome, exhortant ses "chers frères et soeurs" à s'approcher de l'enfant de Bethléem, "ce Dieu qui, pour nous, a voulu se faire enfant".

Dans une homélie en italien de près de deux heures, l'évêque de Rome, tout de blanc et d'or vêtu, a célébré la naissance de l'enfant Jésus à Bethléem, devant des milliers de pèlerins, en pensant "d'une façon toute particulière à ces enfants auxquels l'amour des parents est refusé".

Il a pensé "aux enfants des rues qui n'ont pas de foyer. Aux enfants qui sont utilisés d'une façon brutale comme soldats et dont on fait des instruments de violence, plutôt que de pouvoir être porteurs de réconciliation et de paix. Aux enfants qui, par l'industrie de la pornographie et par toutes les autres formes abominables d'abus, sont blessés au plus profond de leur âme."

Benoît XVI a parlé de cet "Enfant de Bethléem", comme d'un "nouvel appel" à "faire tout ce qui est possible afin que soient mis un terme aux épreuves de ces enfants".

Et en parlant de l'enfant de Bethléem, le pape a pensé "également à la localité qui porte le nom de Bethléem", "à ce pays dans lequel Jésus a vécu et qu'il a profondément aimé".

Il a prié "pour que, là, advienne la paix. Que cessent la haine et la violence. Que s'éveille la compréhension réciproque, que se réalise une ouverture des coeurs qui ouvre les frontières": une référence explicite au conflit israélo-palestinien et un appel à la fin des hostilités.

Il est prévu que l'évêque de Rome se rende en Terre Sainte en mai 2009, son premier voyage en Israël et dans les territoires palestiniens, le premier depuis le pèlerinage du pape Jean-Paul II à l'occasion du Jubilé de l'An 2000.

Avant de célébrer la messe de la Nativité, le souverain pontife (81 ans) s'est avancé avec un grand sourire au milieu de ses fidèles, lors d'une procession, de la nef à l'autel de la basilique. Il s'est arrêté plusieurs fois pour serrer des mains et bénir des enfants. En ouverture de son homélie, il a cité certains psaumes chantant Israël.

Les pèlerins, venus de Rome et d'ailleurs qui n'avaient pas la chance de pouvoir prendre place à l'intérieur de la somptueuse Basilique, ont pu suivre l'intégralité de la cérémonie grâce aux nombreux écrans géants installés sur la place Saint-Pierre, autour de la crèche du Vatican et du traditionnel arbre de Noël.

Benoît XVI prononcera aussi ce jeudi sa traditionnelle bénédiction "Urbi et Orbi" ("A la ville et au monde") en latin, depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre. Il adressera ensuite ses voeux en plus de 60 langues différentes. AP



Note: Quelle difference entre Jesus et les papes! Arsenio.

Friday, December 12, 2008

Ne craignez pas ce qu'il craint...


11Ainsi m'a parlé l'Éternel, quand sa main me saisit, Et qu'il m'avertit de ne pas marcher dans la voie de ce peuple:

12N'appelez pas conjuration tout ce que ce peuple appelle conjuration; Ne craignez pas ce qu'il craint, et ne soyez pas effrayés.

13C'est l'Éternel des armées que vous devez sanctifier, C'est lui que vous devez craindre et redouter.

14Et il sera un sanctuaire, Mais aussi une pierre d'achoppement, Un rocher de scandale pour les deux maisons d'Israël, Un filet et un piège Pour les habitants de Jérusalem.

15Plusieurs trébucheront; Ils tomberont et se briseront, Ils seront enlacés et pris.

16Enveloppe cet oracle, Scelle cette révélation, parmi mes disciples. -

17J'espère en l'Éternel, Qui cache sa face à la maison de Jacob; Je place en lui ma confiance.

18Voici, moi et les enfants que l'Éternel m'a donnés, Nous sommes des signes et des présages en Israël, De la part de l'Éternel des armées, Qui habite sur la montagne de Sion.

19Si l'on vous dit: Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l'avenir, Qui poussent des sifflements et des soupirs, Répondez: Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants?

20A la loi et au témoignage! Si l'on ne parle pas ainsi, Il n'y aura point d'aurore pour le peuple.

21Il sera errant dans le pays, accablé et affamé; Et, quand il aura faim, il s'irritera, Maudira son roi et son Dieu, Et tournera les yeux en haut;

22Puis il regardera vers la terre, Et voici, il n'y aura que détresse, obscurité et de sombres angoisses: Il sera repoussé dans d'épaisses ténèbres.


Ésaïe 8: 11-22. (Louis Segond)

Un accord européen «historique» sur le climat

J.C. (lefigaro.fr) avec AFP et AP
12/12/2008 Mise à jour : 15:55


Nicolas Sarkozy et José Manuel Barroso, vendredi, à l'issue du Conseil européen de Bruxelles. (AP) Crédits photo : AP


Les dirigeants des 27 se sont mis d'accord sur la crise, sur le traité de Lisbonne et sur le plan énergie-climat. Un Conseil qui «restera dans l'histoire de l'Europe», s'est félicité Nicolas Sarkozy.

Pour son dernier Conseil européen en tant que président de l'Union, Nicolas Sarkozy voulait faire un coup d'éclat. Mission quasiment accomplie puisque les Vingt-Sept sont parvenus à un accord dans trois grands dossiers, jeudi et vendredi à Bruxelles : le plan de relance contre la crise, un nouveau référendum sur le traité de Lisbonne pour l'Irlande et enfin, le plan énergie-climat. Dossier dont la présidence française avait fait l'une de ses priorités.

«Ce qui se passe est vraiment historique», s'est réjoui Nicolas Sarkozy. Ce conseil européen «restera dans l'histoire de l'Europe», a-t-il ajouté. Selon lui, «le processus de Lisbonne est relancé». «L'Europe recommence sa marche en avant institutionnelle».

Et «tout le monde est d'accord sur la nécessité d'une relance sur la base du projet» de la Commission européenne, a estimé Nicolas Sarkozy.

Voici les trois principales mesures prises lors de ce Conseil européen de Bruxelles.

PLAN CLIMAT
Les Européens ont accepté de répartir les efforts à réaliser par payer et par secteur économique pour atteindre un triple objectif d'ici à 2020 : réduire de 20% leurs émissions de gaz à effet de serre par rapport à leurs niveaux de 1990, porter la part des énergies renouvelables à 20% de la consommation et réaliser 20% d'économies d'énergie. «Il n'y a pas un continent au monde qui se soit doté de règles aussi contraignantes», s'est félicité Nicolas Sarkozy.

Pour ce faire, Paris a finalement accédé aux demandes de l'Allemagne, l'Italie et la Pologne (inquiétés des contraintes imposées par ce plan à leurs industriels) d'une part, et à neuf pays de l'Europe de l'Est d'autre part. Au final, avec toutes les exemptions obtenues par les uns et les autres, la proportion de permis à polluer que devront acheter les industriels restera encore très faible en 2013, même si elle augmentera graduellement d'ici 2020.

Quant aux centrales électriques au charbon de Pologne et des autres pays de l'Est n'auront rien à payer en 2013, mais devront tout de même payer la totalité de leurs droits d'émission en 2019.
La Hongrie a été le dernier pays à faire encore obstacle à un accord vendredi matin, jugeant insuffisant le mécanisme de solidarité prévu pour aider les pays de l'Est, les plus pauvres de l'UE, à s'adapter aux contraintes imposées pour la «révolution verte» prônée par ce plan.
Un nouveau texte a été soumis aux dirigeants de l'UE en fin de matinée, qui a rallié Budapest.

PLAN DE RELANCE
Malgré les réticences de Berlin qui préférait privilégier les plans de relance nationaux, les Vingt-Sept ont tout de même réussi à s'entendre sur une réponse à la crise : ils vont y consacrer «environ 1,5% du PIB» de l'UE, soit environ 200 milliards d'euros. La Commission a pour sa part obtenu gain de cause sur sa proposition d'utiliser 5 milliards d'euros de fonds européens non dépensés pour contribuer à l'effort collectif, malgré les réticences de plusieurs pays.
Par ailleurs, les Etats européens ont «demandé au président (de la Commission européenne José Manuel) Barroso d'utiliser 5 milliards d'euros qui n'ont pas été dépensés sur les autres chapitres budgétaires pour les mettre au service de la relance», a-t-il dit.

Seul petit bémol de ce Conseil européen : Paris a échoué à obtenir un engagement de ses partenaires et notamment de l'Allemagne, sur un de ses dossiers fétiches, la possibilité de baisser les taux de TVA sur la restauration. La «décision sera prise (...) au conseil Ecofin de mars», a précisé Nicolas Sarkozy.

TRAITE DE LISBONNE
Dublin, qui a rejeté par référendum le 12 juin 2008 le «mini-traité», s'est dit «prêt» à organiser un nouveau référendum avant novembre prochain, à condition que les garanties promises par l'UE soient bien remplies : maintien de «son» commissaire européen à Bruxelles, assurance que la neutralité militaire du pays, son autonomie fiscale et non-remise en cause de sa législation sur l'avortement par le traité.


Source:http://www.lefigaro.fr/vert/2008/12/12/01023-20081212ARTFIG00423-un-accord-europeen-historique-sur-le-climat-.php
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Saturday, December 6, 2008

Malheur au pasteur de néant, qui abandonne ses brebis


Zacharie 11


1Liban, ouvre tes portes, Et que le feu dévore tes cèdres!

2Gémis, cyprès, car le cèdre est tombé, Ceux qui s'élevaient sont détruits! Gémissez, chênes de Basan, Car la forêt inaccessible est renversée!

3Les bergers poussent des cris lamentables, Parce que leur magnificence est détruite; Les lionceaux rugissent, Parce que l'orgueil du Jourdain est abattu.

4Ainsi parle l'Éternel, mon Dieu: Pais les brebis destinées à la boucherie!

5Ceux qui les achètent les égorgent impunément; Celui qui les vend dit: Béni soit l'Éternel, car je m'enrichis! Et leurs pasteurs ne les épargnent pas.

6Car je n'ai plus de pitié pour les habitants du pays, Dit l'Éternel; Et voici, je livre les hommes Aux mains les uns des autres et aux mains de leur roi; Ils ravageront le pays, Et je ne délivrerai pas de leurs mains.

7Alors je me mis à paître les brebis destinées à la boucherie, assurément les plus misérables du troupeau. Je prix deux houlettes: j'appelai l'une Grâce, et j'appelai l'autre Union. Et je fis paître les brebis.

8J'exterminerai les trois pasteurs en un mois; mon âme était impatiente à leur sujet, et leur âme avait aussi pour moi du dégoût.

9Et je dis: Je ne vous paîtrai plus! Que celle qui va mourir meure, que celle qui va périr périsse, et que celles qui restent se dévorent les unes les autres!

10Je pris ma houlette Grâce, et je la brisai, pour rompre mon alliance que j'avais traitée avec tous les peuples.

11Elle fut rompue ce jour-là; et les malheureuses brebis, qui prirent garde à moi, reconnurent ainsi que c'était la parole de l'Éternel.

12Je leur dis: Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente sicles d'argent.

13L'Éternel me dit: Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel ils m'ont estimé! Et je pris les trente sicles d'argent, et je les jetai dans la maison de l'Éternel, pour le potier.

14Puis je brisai ma seconde houlette Union, pour rompre la fraternité entre Juda et Israël.

15L'Éternel me dit: Prends encore l'équipage d'un pasteur insensé!

16Car voici, je susciterai dans le pays un pasteur qui n'aura pas souci des brebis qui périssent; il n'ira pas à la recherche des plus jeunes, il ne guérira pas les blessées, il ne soignera pas les saines; mais il dévorera la chair des plus grasses, et il déchirera jusqu'aux cornes de leurs pieds.

17Malheur au pasteur de néant, qui abandonne ses brebis! Que l'épée fonde sur son bras et sur son oeil droit! Que son bras se dessèche, Et que son oeil droite s'éteigne!

Tuesday, December 2, 2008

Les pays émergents veulent voir les riches payer pour le climat


Au deuxième jour de la conférence de Poznan (Pologne) sur l'évolution du climat, les pays en développement ont invité les pays riches à leur donner rapidement des moyens financiers pour lutter contre le réchauffement climatique et préserver les forêts tropicales. (Reuters/Kacper Pempel)


Publié le 02/12/2008 à 17:29


Les pays émergents veulent voir les riches payer pour le climat


POZNAN, Pologne - Les pays en développement ont invité mardi les pays riches à leur donner rapidement des moyens financiers pour lutter contre le réchauffement climatique et préserver les forêts tropicales.

La conférence de Poznan (Pologne) sur l'évolution du climat, qui s'est ouverte lundi, réunit jusqu'au 12 décembre 10.700 délégués du monde entier représentant 186 pays et des ONG.

De l'avis d'Yvo de Boer, directeur du secrétariat des Nations unies au changement climatique, cette conférence s'est bien engagée.

"Je suis heureux de voir où nous en sommes", a-t-il dit aux délégués à la réunion, qui se tient à mi-chemin dans les négociations censées s'achever fin 2009 par la conférence de Copenhague et destinées à trouver un traité remplaçant le protocole de Kyoto, lequel expire en 2012.

L'attention se tourne vers les moyens de recueillir des fonds car les pays en développement disent avoir besoin de financements plus élevés pour combattre un réchauffement tenu responsable de l'augmentation des catastrophes climatiques, des sécheresses aux inondations en passant par les cyclones.

"Je pense qu'il est vraiment important, notamment dans le contexte actuel de crise financière, de voir de quelle façon nous pouvons élaborer à Copenhague un accord qui exposera clairement d'où viendront les financements", a expliqué de Boer.

Plusieurs pays situés dans la zone des forêts tropicales, comme la République démocratique du Congo (RDC), la Papouasie-Nouvelle Guinée ou le Surinam, estiment qu'il revient aux pays riches de les aider à protéger leurs forêts.

Les arbres absorbent par photosynthèse des gaz à effet de serre lorsqu'ils croissent, mais en dégagent lorsqu'ils sont abattus ou brûlés.

Leur destruction par incendie représente un cinquième du réchauffement climatique dû aux activités humaines. De ce fait, les gouvernements sont convenus que l'objectif de ralentir la déforestation devrait être pris en compte dans le cadre d'un accord en 2009.

BANDEROLE DE GREENPEACE

"Il faut comprendre de quelle manière on peut mettre en place des flux financiers programmables, suffisants et durables, pour protéger les forêts", a déclaré Kevin Conrad, un représentant de Papouasie, en soulignant que nombre de pays souhaitaient des mesures rapides en ce sens.

Pour Li Yan, de Greenpeace Chine, "la réunion de Poznan doit faire très clairement comprendre que les pays développés sont disposés à fournir un financement suffisant et rapide aux pays du Sud".

L'ONG Oxfam a proposé mardi que les pays riches versent chaque année 50 milliards de dollars, à partir de 2013, au titre des droits à émettre des gaz à effet de serre. Cet argent aiderait les pays les plus pauvres à faire face à un réchauffement climatique dont ils observent d'ores et déjà les effets chez eux.

Nombreux sont les pays "émergents" qui doivent d'un côté maintenir leur croissance économique, sur fond de crise financière internationale, tout en participant à un mouvement mondial de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Selon Ivo de Boer, il importe d'aller plus vite en besogne désormais et les pays riches doivent montrer l'exemple en réduisant fortement leurs émissions de gaz à effet de serre.

Mardi en tout début de journée, onze militants de l'organisation écologiste Greenpeace ont escaladé une cheminée de 150 mètres de haut, à la centrale thermique de Patnow, pour déployer au sommet une banderole frappée du slogan : "Finissons-en avec le charbon, sauvons le climat!"

Version française Eric Faye
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La Response de l'Éternel au Restant

Ésaïe 65



1J'ai exaucé ceux qui ne demandaient rien, Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas; J'ai dit: Me voici, me voici! A une nation qui ne s'appelait pas de mon nom.

2J'ai tendu mes mains tous les jours vers un peuple rebelle, Qui marche dans une voie mauvaise, Au gré de ses pensées;

3Vers un peuple qui ne cesse de m'irriter en face, Sacrifiant dans les jardins, Et brûlant de l'encens sur les briques:

4Qui fait des sépulcres sa demeure, Et passe la nuit dans les cavernes, Mangeant de la chair de porc, Et ayant dans ses vases des mets impurs;

5Qui dit: Retire-toi, Ne m'approche pas, car je suis saint!... De pareilles choses, c'est une fumée dans mes narines, C'est un feu qui brûle toujours.

6Voici ce que j'ai résolu par devers moi: Loin de me taire, je leur ferai porter la peine, Oui, je leur ferai porter la peine

7De vos crimes, dit l'Éternel, et des crimes de vos pères, Qui ont brûlé de l'encens sur les montagnes, Et qui m'ont outragé sur les collines; Je leur mesurerai le salaire de leurs actions passées.

8Ainsi parle l'Éternel: Quand il se trouve du jus dans une grappe, On dit: Ne la détruis pas, Car il y a là une bénédiction! J'agirai de même, pour l'amour de mes serviteurs, Afin de ne pas tout détruire.

9Je ferai sortir de Jacob une postérité, Et de Juda un héritier de mes montagnes; Mes élus posséderont le pays, Et mes serviteurs y habiteront.

10Le Saron servira de pâturage au menu bétail, Et la vallée d'Acor servira de gîte au gros bétail, Pour mon peuple qui m'aura cherché.

11Mais vous, qui abandonnez l'Éternel, Qui oubliez ma montagne sainte, Qui dressez une table pour Gad, Et remplissez une coupe pour Meni,

12Je vous destine au glaive, Et vous fléchirez tous le genou pour être égorgés; Car j'ai appelé, et vous n'avez point répondu, J'ai parlé, et vous n'avez point écouté; Mais vous avez fait ce qui est mal à mes yeux, Et vous avez choisi ce qui me déplaît.

13C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, mes serviteurs mangeront, et vous aurez faim; Voici, mes serviteurs boiront, et vous aurez soif; Voici, mes serviteurs se réjouiront, et vous serez confondus;

14Voici, mes serviteurs chanteront dans la joie de leur coeur; Mais vous, vous crierez dans la douleur de votre âme, Et vous vous lamenterez dans l'abattement de votre esprit.

15Vous laisserez votre nom en imprécation à mes élus; Le Seigneur, l'Éternel, vous fera mourir, Et il donnera à ses serviteurs un autre nom.

16Celui qui voudra être béni dans le pays Voudra l'être par le Dieu de vérité, Et celui qui jurera dans le pays Jurera par le Dieu de vérité; Car les anciennes souffrances seront oubliées, Elles seront cachées à mes yeux.

17Car je vais créer de nouveaux cieux Et une nouvelle terre; On ne se rappellera plus les choses passées, Elles ne reviendront plus à l'esprit.

18Réjouissez-vous plutôt et soyez à toujours dans l'allégresse, A cause de ce que je vais créer; Car je vais créer Jérusalem pour l'allégresse, Et son peuple pour la joie.

19Je ferai de Jérusalem mon allégresse, Et de mon peuple ma joie; On n'y entendra plus Le bruit des pleurs et le bruit des cris.

20Il n'y aura plus ni enfants ni vieillards Qui n'accomplissent leurs jours; Car celui qui mourra à cent ans sera jeune, Et le pécheur âgé de cent ans sera maudit.

21Ils bâtiront des maisons et les habiteront; Ils planteront des vignes et en mangeront le fruit.

22Ils ne bâtiront pas des maisons pour qu'un autre les habite, Ils ne planteront pas des vignes pour qu'un autre en mange le fruit; Car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, Et mes élus jouiront de l'oeuvre de leurs mains.

23Ils ne travailleront pas en vain, Et ils n'auront pas des enfants pour les voir périr; Car ils formeront une race bénie de l'Éternel, Et leurs enfants seront avec eux.

24Avant qu'ils m'invoquent, je répondrai; Avant qu'ils aient cessé de parler, j'exaucerai.

25Le loup et l'agneau paîtront ensemble, Le lion, comme le boeuf, mangera de la paille, Et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte, Dit l'Éternel.

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Saturday, November 29, 2008

"Louez le Dieu des dieux"


1Louez l'Éternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours!


2Louez le Dieu des dieux, Car sa miséricorde dure à toujours!

3Louez le Seigneur des seigneurs, Car sa miséricorde dure à toujours!

4Celui qui seul fait de grands prodiges, Car sa miséricorde dure à toujours!

5Celui qui a fait les cieux avec intelligence, Car sa miséricorde dure à toujours!

6Celui qui a étendu la terre sur les eaux, Car sa miséricorde dure à toujours!

7Celui qui a fait les grands luminaires, Car sa miséricorde dure à toujours!

8Le soleil pour présider au jour, Car sa miséricorde dure à toujours!

9La lune et les étoiles pour présider à la nuit, Car sa miséricorde dure à toujours!

10Celui qui frappa les Égyptiens dans leurs premiers-nés, Car sa miséricorde dure à toujours!

11Et fit sortir Israël du milieu d'eux, Car sa miséricorde dure à toujours!

12A main forte et à bras étendu, Car sa miséricorde dure à toujours!

13Celui qui coupa en deux la mer Rouge, Car sa miséricorde dure à toujours!

14Qui fit passer Israël au milieu d'elle, Car sa miséricorde dure à toujours!

15Et précipita Pharaon et son armée dans la mer Rouge, Car sa miséricorde dure à toujours!

16Celui qui conduisit son peuple dans le désert, Car sa miséricorde dure à toujours!

17Celui qui frappa de grands rois, Car sa miséricorde dure à toujours!

18Qui tua des rois puissants, Car sa miséricorde dure à toujours!

19Sihon, roi des Amoréens, Car sa miséricorde dure à toujours!

20Et Og, roi de Basan, Car sa miséricorde dure à toujours!

21Et donna leur pays en héritage, Car sa miséricorde dure à toujours!

22En héritage à Israël, son serviteur, Car sa miséricorde dure à toujours!

23Celui qui se souvint de nous quand nous étions humiliés, Car sa miséricorde dure à toujours!

24Et nous délivra de nos oppresseurs, Car sa miséricorde dure à toujours!

25Celui qui donne la nourriture à toute chair, Car sa miséricorde dure à toujours!

26Louez le Dieu des cieux, Car sa miséricorde dure à toujours!


Psaume 136 (Louis Segond)

Wednesday, November 26, 2008

Le Vatican béatifie 188 martyrs japonais à Nagasaki


NAGASAKI (Japon) - L'Eglise catholique a béatifié 188 martyrs japonais du début du XVIIe siècle lors d'une cérémonie lundi à Nagasaki (sud-ouest), une première dans l'archipel.

Le cardinal Jose Saraiva Martins, envoyé spécial du pape Benoît XVI pour l'occasion, a déclaré "bienheureux" ces 188 victimes de la répression antichrétienne menée par les shoguns Tokugawa, les maîtres du Japon de l'époque, devant une foule de quelque 30.000 personnes selon les organisateurs.

La béatification est l'étape précédant une éventuelle sanctification.

De nombreux prêtres et religieuses ont participé à la cérémonie, suivie d'une messe, dans le stade de Nagasaki, le centre historique du christianisme au Japon. Des fidèles sud-coréens et philippins avaient aussi fait le déplacement.

Parmi ces martyrs, décapités, crucifiés ou brûlés vifs en raison de leur foi, seuls cinq étaient prêtres ou membres d'une congrégation religieuse. Les 183 autres étaient des laïcs, hommes, femmes, enfants et vieillards.

"Ils ont été martyrisés il y a 400 ans, mais ils nous envoient encore un message important (...) très actuel et qui peut répondre à de nombreux problèmes de notre société", avait souligné Mgr Martins vendredi à Tokyo.

Selon le cardinal, leur sacrifice invite "à vivre profondément sa foi dans la vie de tous les jours en suivant les paroles de l'Evangile et à être prêt si nécessaire à donner sa vie".

Les "bienheureux" ont été désignés à l'issue d'un long processus de 27 ans, initié en 1981 lors d'une visite dans l'archipel du pape de l'époque, Jean Paul II. L'Eglise du Japon s'enorgueillissait déjà de 42 saints et 205 bienheureux, mais c'est la première fois qu'elle prenait l'initiative de la requête.

Le président de la commission de béatification, l'évêque japonais Osamu Mizobe, a espéré que cet événement encouragerait les chrétiens du Japon à "trouver de nouvelles voies et méthodes pour propager la foi" dans l'archipel.

Le catholicisme s'est implanté au Japon à partir du milieu du XVIe siècle, notamment dans l'île méridionale de Kyushu, sous l'entremise de jésuites espagnols et portugais.

Perçue comme un cheval de Troie de l'Occident, la religion a été interdite en 1614 par le shogun Ieyasu Tokugawa et des dizaines de milliers de catholiques japonais ont été pourchassés, torturés, emprisonnés ou exilés.

Les catholiques de l'archipel ont pratiqué leur foi en secret pendant 250 ans avant que leur religion ne soit de nouveau autorisée à partir de la seconde moitié du XIXe siècle.

Le Japon est très majoritairement shintoïste et bouddhiste et le christianisme toujours très minoritaire, avec moins de deux millions de personnes (1,5% de la population), dont à peine un demi-million de catholiques.

Peu avant la cérémonie lundi, le cardinal Martins s'est rendu au mémorial de la bombe atomique de Nagasaki pour y déposer une couronne mortuaire.

"Je voudrais inviter chacun d'entre nous à garder le coeur et l'esprit ouvert, afin de contribuer à la paix à quel que niveau que ce soit", a déclaré l'envoyé du pape sous une bruine automnale.

La deuxième des deux bombes atomiques jamais utilisées durant une guerre, lancée par les Américains, est tombée sur Nagasaki et a tué plus de 70.000 personnes le 9 août 1945, trois jours après une première contre Hiroshima, qui avait mené à la capitulation du Japon à la fin de la Seconde guerre mondiale.

(©AFP / 24 novembre 2008 11h31)



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Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d'Israël, ton peuple.


1En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre.


2Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.

3Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville.

4Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David,

5afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.

6Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva,

7et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie.

8Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.

9Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur.

10Mais l'ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie:

11c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.

12Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche.

13Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant:

14Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée!

15Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres: Allons jusqu'à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.

16Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche.

17Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant.

18Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de ce que leur disaient les bergers.

19Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son coeur.

20Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé.

21Le huitième jour, auquel l'enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus, nom qu'avait indiqué l'ange avant qu'il fût conçu dans le sein de sa mère.

22Et, quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, -

23suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur: Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur, -

24et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur.







25Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui.

26Il avait été divinement averti par le Saint Esprit qu'il ne mourrait point avant d'avoir vu le Christ du Seigneur.

27Il vint au temple, poussé par l'Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu'ordonnait la loi,

28il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit:

29Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S'en aller en paix, selon ta parole.

30Car mes yeux ont vu ton salut,

31Salut que tu as préparé devant tous les peuples,

32Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d'Israël, ton peuple.

33Son père et sa mère étaient dans l'admiration des choses qu'on disait de lui.

34Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère: Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction,

35et à toi-même une épée te transpercera l'âme, afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient dévoilées.

36Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Elle était fort avancée en âge, et elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité.

37Restée veuve, et âgée de quatre vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière.

38Étant survenue, elle aussi, à cette même heure, elle louait Dieu, et elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.




Luc 2 (Louis Segond) 1-38.
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Tuesday, November 25, 2008

Rebond timide de la confiance du consommateur US en novembre


Dans les rues de New York. D'après l'enquête mensuelle du Conference Board, la confiance des consommateurs américains s'est légèrement améliorée en novembre après être tombée le mois dernier à son plus bas niveau historique, grâce à une amélioration des perspectives des ménages. /Photo prise le 22 novembre 2008/REUTERS/Chip East

Publié le 25/11/2008 à 16:12 Reuters

La confiance des consommateurs américains s'est légèrement améliorée en novembre après être tombée le mois dernier à son plus bas niveau historique, grâce à une amélioration des perspectives des ménages, montre l'enquête mensuelle du Conference Board.

Son indice de confiance est remonté à 44,9 contre 38,8 en novembre. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un chiffre de 37,9.

La composante mesurant le jugement des personnes interrogées sur la situation actuelle continue de baisser, à 42,2 contre 43,5, mais celle des anticipations remonte de 35,7 à 46,7.

Cette embellie est à mettre en rapport avec la chute des prix de l'essence à la pompe, explique Lynn Franco, l'économiste en chef du Conference Board.

Mais, ajoute-t-elle, "malgré l'amélioration de l'indice des anticipations en novembre, les consommateurs restent extrêmement pessimistes, et la possibilité que la croissance économique s'améliore au premier semestre 2009 reste très faible".

Ellen Freilich, version française Marc Angrand


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Europeana lancée, puis reportée


lundi 24 novembre 2008 à 14H36


Lancée officiellement jeudi dernier en version beta, la grande bibliothèque numérique européenne a dû temporairement fermer et espère être de retour en décembre.


Lancé en grande pompe jeudi dernier, le vaste projet d'archivage et de numérisation, initié en 2004 et contenant à ce jour 2 millions d'œuvres numérisées, a croulé sous la demande vendredi dernier.Les visiteurs qui se rendent aujourd'hui sur Europeana se heurteront à une porte close et à ce message en guise d'accueil, «le site Europeana est momentanément inaccessible du fait de l'intérêt immense qu'il a suscité lors de son lancement (10 millions de hits par heure).


Nous faisons tout notre possible pour rouvrir au plus vite Europeana sur une base plus robuste».
Un porte-parole de la Commission européenne a expliqué vendredi dernier aux médias que la décision de fermeture provisoire du site a été prise jeudi soir dernier alors que les visites sur le site avoisinaient les 20 millions de clics par heure alors que les concepteurs du site avaient plutôt envisagé 5 millions de visiteurs par heure.


Rappelons que la bibliothèque numérique regroupe différentes œuvres et documents déjà numérisés et disponibles en Europe dans les musées, les bibliothèques, les centre d'archives et les collections audiovisuelles.Europeana devrait être de nouveau accessible à partir de la mi-décembre.


par Marc-André Brouillard
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Justes, réjouissez-vous en l'Éternel et soyez dans l'allégresse!


Psaume 32



1De David. Cantique. Heureux celui à qui la transgression est remise, A qui le péché est pardonné!
2Heureux l'homme à qui l'Éternel n'impute pas d'iniquité, Et dans l'esprit duquel il n'y a point de fraude!

3Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, Je gémissais toute la journée;

4Car nuit et jour ta main s'appesantissait sur moi, Ma vigueur n'était plus que sécheresse, comme celle de l'été. -Pause.

5Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché mon iniquité; J'ai dit: J'avouerai mes transgressions à l'Éternel! Et tu as effacé la peine de mon péché. -Pause.

6Qu'ainsi tout homme pieux te prie au temps convenable! Si de grandes eaux débordent, elles ne l'atteindront nullement.

7Tu es un asile pour moi, tu me garantis de la détresse, Tu m'entoures de chants de délivrance. -Pause.

8Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre; Je te conseillerai, j'aurai le regard sur toi.

9Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence; On les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, Afin qu'ils ne s'approchent point de toi.

10Beaucoup de douleurs sont la part du méchant, Mais celui qui se confie en l'Éternel est environné de sa grâce.

11Justes, réjouissez-vous en l'Éternel et soyez dans l'allégresse! Poussez des cris de joie, vous tous qui êtes droits de coeur!
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Saturday, November 22, 2008

Qui gémissent à cause de toutes les abominations..


Ézéchiel 9

1Puis il cria d'une voix forte à mes oreilles: Approchez, vous qui devez châtier la ville, chacun son instrument de destruction à la main!

2Et voici, six hommes arrivèrent par le chemin de la porte supérieure du côté du septentrion, chacun son instrument de destruction à la main. Il y avait au milieu d'eux un homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture. Ils vinrent se placer près de l'autel d'airain.

3La gloire du Dieu d'Israël s'éleva du chérubin sur lequel elle était, et se dirigea vers le seuil de la maison; et il appela l'homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture.

4L'Éternel lui dit: Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s'y commettent.

5Et, à mes oreilles, il dit aux autres: Passez après lui dans la ville, et frappez; que votre oeil soit sans pitié, et n'ayez point de miséricorde!

6Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes; mais n'approchez pas de quiconque aura sur lui la marque; et commencez par mon sanctuaire! Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison.

7Il leur dit: Souillez la maison, et remplissez de morts les parvis!... Sortez!... Ils sortirent, et ils frappèrent dans la ville.

8Comme ils frappaient, et que je restais encore, je tombai sur ma face, et je m'écriai: Ah! Seigneur Éternel, détruiras-tu tout ce qui reste d'Israël, en répandant ta fureur sur Jérusalem?

9Il me répondit: L'iniquité de la maison d'Israël et de Juda est grande, excessive; le pays est rempli de meurtres, la ville est pleine d'injustice, car ils disent: L'Éternel a abandonné le pays, l'Éternel ne voit rien.

10Moi aussi, je serai sans pitié, et je n'aurai point de miséricorde; je ferai retomber leurs oeuvres sur leur tête.

11Et voici, l'homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture, rendit cette réponse: J'ai fait ce que tu m'as ordonné.
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Monday, November 17, 2008

Ta parole


Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.


Psaume 119:105
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Saturday, November 15, 2008

Election américaine: Les Bobamanes contre l’Amérique qui fait peur au Grand Club Med internationaliste


Noir qui dit voter pour un Noir parce qu’il est Noir n’est pas raciste. C’est un homme qui résiste à l’oppression de General Motors et de Kellogs Corn Flakes. Maurice G. Dantec
Pour les rescapés du “couple qui fait peur”
… Maurice G. Dantec


Pour les rescapés du “couple qui fait peur”

A l’heure où, suite au hold up du siècle par le “candidat du Gros Pognon”, “le monde entier fait la ‘teuf’, de San Francisco à Tombouctou, de Montréal à Garges-les-Gonesses, du Londonistan à l’Algérie, de la Seine-Saint-Denis à la Seine-Saint-Denis” …

Et où, après les Russes qui viennent de voir leurs revenus prix du pétrole et du gaz divisés par deux, l’Iran des mollahs joue à nouveau à menacer son monde …

Retour sur le commentaire d’un des rares Français à ne pas avoir succombé à la bobomanie ambiante et à avoir gardé intacte sa flamme pour “l’Amérique des Founding Fathers”, l’écrivain Maurice Dantec.

Et qui surtout, même si on ne partage pas tous ses enthousiasmes pour le “nationalisme Grand-Russe” de Poutine et “ses méthodes viriles pour régler le problème tchétchène” ou sa fascination pour “toute la pyrotechnie dont sont capables les arsenaux modernes”, a le mérite de remettre bien des pendules à l’heure …

Extraits:

La baudruche Obama est portée par cette “dissociété” de post-soixantuitards qui ne veulent pas voir dérangée leur vision du monde, telle qu’ils l’ont reçue lors d’un trip à l’acide à Big Sur, ou durant un spectacle au Festival d’Avignon.

Pour ces masses de collabos du régime onuzi qui s’installe sur le globe et dans les têtes, sans les États-Unis, le monde va enfin reprendre sa route tranquille-pépère, encore plus de droits aux droits, comme aurait dit Philippe Muray, plus de droits à la fête, plus de droits au confort, plus de droits pour moi-je.

Mais au risque de déplaire - je plaisante - il est intéressant de noter qu’un des rares pays à ne pas avoir succomber à la Bobamania est précisément le contre-pôle historique des USA: la RUSSIE.

Et il est plus intéressant encore de noter que cela survient alors que les tensions entre ce pays et ses voisins les plus directs, comme l’Ukraine, ne cessent de s’intensifier. Ah la belle guerre européenne que Barack Hussein Obama va se taper dans les mois, au mieux dans les courtes années qui viennent.

Un constat préliminaire doit être établi : non seulement Obama a trahi la parole donnée deux années durant aux membres de son propre parti, concernant le mode de financement de sa campagne, mais il a délibérément induit McCain en erreur, s’offrant ainsi le luxe d’avoir en sa possession des fonds privés qui équivalaient à dix fois la somme dont le candidat Républicain disposait par l’entremise du système fédéral, sévèrement plafonné grâce aux lois que Mc Cain avait justement fait voter il y a quelques années. Le jour même de l’élection, il restait à Barack Hussein Obama plus de six cent millions de dollars en caisse, dont il n’avait su trouver comment les dépenser !

L’évidence s’impose d’elle-même : quel que soit le point de vue adopté, le Démocrate gauchiste n’est pas seulement le premier candidat ouvertement « racial » de l’histoire américaine, il est surtout le candidat du Gros Pognon, celui des milliardaires californiens, de Seattle, du Massachusetts ou de Floride.

Si l’on excepte le secteur des Grands Lacs, traditionnellement ouvrier, doté d’une forte population afro-américaine, et démocrate, les États qui ont donné leur collège électoral à Obama sont les États les plus riches et les plus post-urbanisés des USA. Californie, Oregon, Washington State, Nevada, nord-est libéral, voici comme par hasard le territoire des fortunes siliconées, du silicium fortuné, des villes-casinos, des « banlieues » de la classe moyenne supérieure, des grandes écoles, des cabinets d’avocats, de l’industrie de la communication, du design, de la mode, et du « commerce équitable ». Et la Floride des baby boomers retraités-millionnaires a parfaitement choisi son camp, cette fois ci, et sans le moindre doute possible.

Si l’on analyse les résultats États par États on constate que dans bien des cas Mc Cain a vaincu avec des écarts plus importants que ceux des joutes gagnées par son rival. La bataille a donc été nettement plus serrée que ce que les experts sous hypnose sont tout juste parvenus à ânonner.

Sur le plan des “votes populaires”, McCain ne se tient pas très loin d’Obama, (une marge correspondant à un peu plus de 7 millions d’électeurs, sur 152 millions, soit environ 5 %), en termes clairs : Obama a été élu sur la base d’un schisme fondamental, deux Amériques inconciliables et qui ne sont pas prêtes d’être réconciliées :

D’une part, l’Amérique qui entend se soumettre aux ordres de la “communauté internationale”, perdre sa singularité historique, brader sa souveraineté politique pour l’oligarchie des Commissaires du Peuple Humain, ni élus, ni mandatés par personne, cooptés, placés, missionnés pour enrégimenter les nations dans leur “Global Ethics” néo-totalitaire, l’Amérique de Bobama et de ses fidèles.

En face, l’Amérique des Founding Fathers, et même de ses origines indo-européennes plus lointaines encore, cette monarchie constitutionnelle dont la Constitution est le Monarque, cette superpuissance politique, scientifique, militaire et religieuse qui succède, à l’échelle orbitale, au Saint Empire Romain Germanique, l’Amérique second Israël, l’Amérique qui envoie des hommes sur la Lune et ruine dans le même temps le système soviétique, l’Amérique qui ose punir de mort les tueurs d’enfants et les terroristes génocidaires, l’Amérique qui fait peur aux bobos du Grand Club Med internationaliste, l’Amérique qui, lorsqu’elle se réveillera pour de bon, fera regretter le XXe siècle à tous les gauchonazis du monde entier, qui se sont unis. Pour leur malheur.

Les Bobamanes
Le drapeau rouge flotte sur la Maison-Blanche.
Maurice G. Dantec
Le 10/11/2008

Depuis le 4 novembre au soir, heure américaine, of course, le monde entier exulte, la communauté internationale se réjouit, des foules font la « teuf », des journalistes tombent en pâmoison, des hommes politiques s’agenouillent devant le miracle, des « artistes » généreusement subventionnés se trouvent des vocations subites d’égéries illuminées par la grâce ou de chauffagistes pour dithyrambes, on voit même certains abrutis « conservateurs » européens se mettre de la partie, cotillons et confettis, en route vers un nouveau monde, en route vers The Change We Need, en route vers la destruction des États-Unis.

On peut comprendre le joyeux consensus qui saisit le reste la planète : il était temps ! - la bureaucratie onuzie aura enfin eu raison de la dernière souveraineté impériale qui menaçait son projet de gouvernement socialiste supranational. Et le plus drôle, pour elle, c’est que cela est venu du coeur même de cette entité qu’il faut absolument détruire pour imposer aux hommes de cette planète l’eugénisme totalitaire et l’anéantissement des singularités politiques.

Dans les Territoires Occupés de Zéropa-Land, de l’extrême droite à l’extrême gauche, disons tout simplement de l’extrême-nul à l’extrême-rien, on constate le même engouement satisfait, il est probable que la défaite de McCain, « représentant de l’impérialisme et du colonialisme US », entraîne quelques accointances festives entre les intellectuels mononeuronaux du gauchisme altermondialiste et, par exemple, les « penseurs » lobotomisés de la Droite Socialiste, cet oxymore fondamental des nihilistes instruits. Peu importe, ils sont à leur place, tous ensemble, ils sont à leur place avec les représentants des « minorités ethniques» qui n’ont pas peur d’avouer qu’ils ont voté, ou l’auraient fait, pour Barack Hussein Obama parce qu’il deviendrait ainsi le première président noir des USA. Au delà du fait qu’on ne voit guère en quoi son taux de mélanine va l’aider en quoi que ce soit à résoudre les problèmes de la 1ere puissance du globe, on constatera avec délices que promouvoir un homme politique par la couleur de sa peau n’est absolument pas discriminatoire, ni le moins du monde « raciste ». Serait « raciste », évidemment, une déclaration, celle d’un écrivain éminemment réactionnaire par exemple, qui oserait affirmer que tel ou tel candidat à la présidence doit parvenir au poste suprême parce qu’il appartient à la race blanche. Cela fait longtemps que, vous l’avez compris, sous l’autorité des oulémas de l’Onu, ne sont racistes que les Blancs. Un Noir qui dit voter pour un Noir parce qu’il est Noir n’est pas raciste. C’est un homme qui résiste à l’oppression de General Motors et de Kellogs Corn Flakes.

Chez les Blancs qui auront suivi la pente savonneuse de cet « humanisme multiracial », un certain nombre ont su dépasser ces simples critères chromatiques, admettons qu’ils en sont à peu près à l’ABC de la Politique-pour-les-Nuls. Noir, c’est bien, ils en conviennent aisément, la culpabilité masochiste du bobo occidental n’est plus à prouver, c’est désormais sa condition ontologique de base. Mais mieux encore, ce « noir » est en fait un « rouge ». Il incarne la preuve vivante que les idéologies démocratiques camouflent toujours une version ou une autre du matérialisme collectiviste. Rien ne pouvait mieux les contenter.

Le IVe Reich internationaliste.

Alors ainsi le monde entier fait la « teuf », de San Francisco à Tombouctou, de Montréal à Garges-les-Gonesses, du Londonistan à l’Algérie, de la Seine-Saint-Denis à la Seine-Saint-Denis.

Il croit, ce monde peuplé d’esclaves, que Barack Hussein Obama va pouvoir agir comme il le pense et comme il l’a promis au peuple américain. C’est le problème des petits gauchistes libéraux éduqués à Harvard. Ils connaissent encore quelques éléments de rhétorique - certes il aurait pu devenir un avocat hors pair - sauf qu’on ne forme pas les politiciens du 21e siècle avec des codes civils et des procédures pénales, mais avec Machiavel, Hobbes, Carl Schmitt et Clausewitz. La politique, c’est à dire le RÉEL, autant dire la GUERRE mondiale en cours, qui est une guerre globale, actualisée sur tous les champs de l’activité humaine, oui, cette guerre comme unique forme pensable du monde va très vite se rappeler à son bon souvenir.

Première ironie du sort : c’est grâce à la crise économique qui sévit depuis un an que le gauchiste sauce californienne a pu l’emporter. C’est à cet instant, peut-être, que les réjouissances vont s’arrêter, à tout le moins baisser d’un ton, pour laisser place à une sourde anxiété. Les crises financières, qui ne cesseront de s’amplifier, ou de rebondir, auxquelles s’adjoindront les crises énergétiques et alimentaires, sans parler des conflits géopolitiques, c’est à lui qu’il reviendra de les gérer, et il sera irrésistiblement conduit à appliquer les mêmes méthodes aux mêmes problèmes, c’est à dire celles qui marchent, y compris au prix du sacrifice. Les fêtards bobamanes se mettront alors probablement à rire jaune, quant à moi, c’est le moment où je déboucherai enfin ce Pomerol qui attend une telle occasion depuis des années.

En faisant tout pour détruire les États-Unis, la communauté internationale, en pleine promotion de son idéologie humaniste mortifère, ne s’est pas encore rendue compte qu’elle était en train de se détruire elle-même. Ce sera sans doute un effet inattendu, et fort plaisant, de la Très Sainte Réversibilité.

Il n’y aura plus de ces connards de soldats américains pour aller jouer le rôle de tampon sanitaire entre les enturbannés sectaires ou les fanatiques génocidaires. Vous verrez qu’au bout d’un moment, dans les 4 ans de son mandat, les loges maçonniques onuzies, quelles qu’elles soient, viendront demander au gouvernement d’Obama d’intervenir pour stopper telle ou telle extermination de masse, de toute urgence, ici ou là, la France et le Lichtenstein n’étant pas vraiment disponibles. Barack Hussein Obama aura alors le choix : déplaire à l’ONU et aux défenseurs des Tibétains, incapables de tenir un lance-pierre, ou trahir les promesses faites à son électorat.

Et la même chose se répétera sur tous les segments stratégiques de cette élection : crise financière générale, économie en récession, problèmes énergétiques, dislocation sociale internationale (migrations de masse incontrôlées, piraterie maritime généralisée, microterrorisme).

La baudruche Obama est portée par cette « dissociété » de post-soixantuitards qui ne veulent pas voir dérangée leur vision du monde, telle qu’ils l’ont reçue lors d’un trip à l’acide à Big Sur, ou durant un spectacle au Festival d’Avignon.

Pour ces masses de collabos du régime onuzi qui s’installe sur le globe et dans les têtes, sans les États-Unis, le monde va enfin reprendre sa route tranquille-pépère, encore plus de droits aux droits, comme aurait dit Philippe Muray, plus de droits à la fête, plus de droits au confort, plus de droits pour moi-je.

Mais au risque de déplaire - je plaisante - il est intéressant de noter qu’un des rares pays à ne pas avoir succomber à la Bobamania est précisément le contre-pôle historique des USA : la RUSSIE.

Et il est plus intéressant encore de noter que cela survient alors que les tensions entre ce pays et ses voisins les plus directs, comme l’Ukraine, ne cessent de s’intensifier. Ah la belle guerre européenne que Barack Hussein Obama va se taper dans les mois, au mieux dans les courtes années qui viennent.

Les Russes étaient opposés à Bush, et à McCain, sur le terrain encore rationnel des débris de la guerre froide. Mais les Russes se sont toujours mieux entendus avec les Républicains qu’avec les Démocrates. Au delà de la confrontation idéologique, et désormais purement géostratégique, ce sont deux conceptions impériales de la souveraineté politique qui se respectent l’une l’autre.

Même les communistes les plus endurcis qui subsistent encore n’éprouvent que mépris pour les adolescents attardés du démocratisme post-soixantuitard, ces avortons du « gauchisme, maladie infantile du communisme », comme le disait Lénine, nourris aux « films » de Michael Moore et aux « livres » de Noam Chomsky, et qui ont formé le creuset multigroupusculaire d’où est issu Barack Hussein Obama.

La chute du communisme aura été l’occasion historique ratée entre toutes. Plutôt que de vouloir implanter des sites de missiles en Pologne ou en Tchéquie sans aucune contrepartie, de faire entrer ses anciens pays satellites dans l’OTAN, structure militaire née de la lutte contre l’idéologie soviétique, plutôt que de pousser la Georgie dans un conflit qu’elle ne pouvait gagner, l’Occident du tournant du siècle aurait pu constituer une nouvelle organisation militaire transocéanique dans laquelle la Russie aurait disposé, enfin, de toute la place qu’elle mérite. D’une simple alliance « atlantique », on serait passé à une organisation boréale et même pan-hémisphérique (Australasie) où la domination s’exercerait sans partage sur tous les océans et les espaces aériens stratégiques du monde. Cette transmutation était non seulement nécessaire, mais elle était possible. Il aurait simplement suffi que les « Européens » aient encore la moindre ébauche de sens historique, en se plaçant au centre de cette nouvelle triple alliance. Mais il est clair que ces « Européens », et leur Commission omnipotente, sont bien trop petits pour l’Europe.

D’autre part, il faut savoir que dans ce registre, ce sont les Démocrates américains, et en particulier leur aile gauche, celle d’où provient précisément Obama, qui se sont le plus arqués contre tout projet de transformation stratégique de l’Alliance : Poutine et son « nationalisme » Grand-Russe, son attachement viscéral au concept de souveraineté politique, ses méthodes viriles pour régler le problème tchétchène, son mépris de l’ONU, rien de tout cela ne pouvait correspondre aux « valeurs » des gauchistes surfeurs et des hédonistes philosophes de boudoir qui ne veulent de l’OTAN que pour « maintenir la paix » au service de la bureaucratie onuzie. À l’heure où j’écris ces lignes Barack Hussein Obama fait déjà preuve de son « réalisme » : il milite désormais pour l’abandon du bouclier anti-missile, la pression de l’ours russe aura eu rapidement raison de son « patriotisme » de tinettes et de sa carrure d’athlète.

En conséquence de quoi, la Russie post-communiste n’a d’autre choix, désormais, avec l’élection du « Noir-Rouge » de l’Illinois, que de reconfigurer d’elle-même, et pour elle-même, les grandes alliances géopolitiques. Les Occidentaux socialistes vont vite comprendre de quoi il s’agit : une union turco-slave sous l’égide de la Russie viendra disloquer l’Organisation Atlantique et déstabilisera profondément toute cette « Europe méditerranéenne » que les dhimmis de Bruxelles promeuvent à grand renfort de propagande antiraciste. Rien que pour cela, moi zossi, j’aurais voté pour le gauchiste de l’Illinois.

Big Money versus Great America

Un constat préliminaire doit être établi : non seulement Obama a trahi la parole donnée deux années durant aux membres de son propre parti, concernant le mode de financement de sa campagne, mais il a délibérément induit McCain en erreur, s’offrant ainsi le luxe d’avoir en sa possession des fonds privés qui équivalaient à dix fois la somme dont le candidat Républicain disposait par l’entremise du système fédéral, sévèrement plafonné grâce aux lois que Mc Cain avait justement fait voter il y a quelques années. Le jour même de l’élection, il restait à Barack Hussein Obama plus de six cent millions de dollars en caisse, dont il n’avait su trouver comment les dépenser !

L’évidence s’impose d’elle-même : quel que soit le point de vue adopté, le Démocrate gauchiste n’est pas seulement le premier candidat ouvertement « racial » de l’histoire américaine, il est surtout le candidat du Gros Pognon, celui des milliardaires californiens, de Seattle, du Massachusetts ou de Floride.

Un tel sens du fair-play restera je pense dans l’histoire, qu’Obama le veuille ou non, il aura commencé sa présidence sur une trahison, et un mensonge de petit joueur. De la part d’un gauchiste libéral, c’est bien le moins qu’on pouvait attendre.

Mais si l’on observe attentivement la configuration des deux électorats en lice on constate un certain nombre de faits troublants, et tout à fait enthousiasmants :

- Si l’on excepte le secteur des Grands Lacs, traditionnellement ouvrier, doté d’une forte population afro-américaine, et démocrate, les États qui ont donné leur collège électoral à Obama sont les États les plus riches et les plus post-urbanisés des USA. Californie, Oregon, Washington State, Nevada, nord-est libéral, voici comme par hasard le territoire des fortunes siliconées, du silicium fortuné, des villes-casinos, des « banlieues » de la classe moyenne supérieure, des grandes écoles, des cabinets d’avocats, de l’industrie de la communication, du design, de la mode, et du « commerce équitable ». Et la Floride des baby boomers retraités-millionnaires a parfaitement choisi son camp, cette fois ci, et sans le moindre doute possible.

- Si l’on analyse les résultats États par États on constate que dans bien des cas Mc Cain a vaincu avec des écarts plus importants que ceux des joutes gagnées par son rival. La bataille a donc été nettement plus serrée que ce que les experts sous hypnose sont tout juste parvenus à ânonner.

- Sur le plan des « votes populaires », McCain ne se tient pas très loin d’Obama, (une marge correspondant à un peu plus de 7 millions d’électeurs, sur 152 millions, soit environ 5 %), en termes clairs : Obama a été élu sur la base d’un schisme fondamental, deux Amériques inconciliables et qui ne sont pas prêtes d’être réconciliées :

D’une part, l’Amérique qui entend se soumettre aux ordres de la « communauté internationale », perdre sa singularité historique, brader sa souveraineté politique pour l’oligarchie des Commissaires du Peuple Humain, ni élus, ni mandatés par personne, cooptés, placés, missionnés pour enrégimenter les nations dans leur « Global Ethics » néo-totalitaire , l’Amérique de Bobama et de ses fidèles.

En face, l’Amérique des Founding Fathers, et même de ses origines indo-européennes plus lointaines encore, cette monarchie constitutionnelle dont la Constitution est le Monarque, cette superpuissance politique, scientifique, militaire et religieuse qui succède, à l’échelle orbitale, au Saint Empire Romain Germanique, l’Amérique second Israël, l’Amérique qui envoie des hommes sur la Lune et ruine dans le même temps le système soviétique, l’Amérique qui ose punir de mort les tueurs d’enfants et les terroristes génocidaires, l’Amérique qui fait peur aux bobos du Grand Club Med internationaliste, l’Amérique qui, lorsqu’elle se réveillera pour de bon, fera regretter le XXe siècle à tous les gauchonazis du monde entier, qui se sont unis. Pour leur malheur.

Vers une nouvelle Guerre de Sécession Américaine.

La faille qui divise aujourd’hui l’Amérique en deux camps totalement opposés ne peut en aucun cas être résorbée. Car elle agit à double sens : elle s’exporte dans le monde entier, et elle importe en elle tous les autres conflits idéologiques, religieux, ethniques, en activité ailleurs.

Obama va certes entrer dans l’histoire. Je conseille à tous les jean-françois-kahn du pigisme professionnel de relire au plus vite De la Démocratie en Amérique de Tocqueville. S’ils possèdent encore quelques circonvolutions corticales en état de marche, ils se rendront compte que la comparaison n’est pas à faire sur le plan du problème racial, les années 1830/40 n’ont pas grand chose à voir avec l’époque où nous vivons, en dépit des délires comiques de la propagande afrocentriste, mais que, en revanche, les analogies pointent toutes vers le caractère insolvable du problème, par la ligne destinale, et tragique, qui devait conduire les États-Unis à la guerre civile. Cette ligne qui, aujourd’hui, les aimante irrésistiblement vers cette épreuve seule capable de les réunir pour de bon. Cette ligne qui, à la différence de celle des années 1860, aura des répercussions terribles sur l’ensemble du monde.

Il faudrait que les petits Français, et autres Zéropéens, qui s’agitent comme de pathétiques bourgeoises hystériques pour une élection qui n’est pas la leur, s’attendent au pire, le retour de flammes ne sera rien moins que la destruction de toutes leurs sociétés merdiques. Ce qui subsistera de l’Armageddon qui naîtra en Amérique, personne ne le sait, mais ça ne pourra jamais être pire que ce simulacre dans lequel l’onuzisme international veut à tout prix nous faire vivre.

Ainsi le schisme intra-américain produira-t-il aussitôt l’implosion générale du reste du monde, mais cette implosion viendra en retour détoner sur les lignes de fracture en cours à l’intérieur des États Divisés d’Amérique. Ce feed-back historique est le visage du futur, disons même du présent proche, il est le visage de notre siècle. Cette guerre civile mondiale ne se cristallisera pas sur une seule problématique, comme la Guerre de Sécession nationale du 19e siècle. Au contraire, c’est dans la plus joyeuse diversité multiculturelle que les massacres et les coups d’États, les rebellions et les génocides vont se suivre, mieux : se superposer et s’influencer les uns les autres. Le Grand Mix Planétaire est prêt, il va falloir trouver un DJ à la hauteur.

Bien sûr, la variable « raciale » fera partie de l’équation, puisqu’elle s’est trouvée au centre de cette élection fatidique. Mais on pourra constater avec quelle facilité elle peut être introduite dans des computations sociales de plus en plus complexes, où l’ethnicité, l’idéologie, la religion, les modes de vie, les degrés d’urbanisation, les conceptions politiques, éthiques et économiques, voire esthétiques seront mises à contribution, au service de la mort.

Cette mort par laquelle seule toute renaissance est envisageable. Si l’on observe la carte issue de cette élection on constate un fait patent : Depuis l’an 2000, et même avant, le schisme intra-américain passe aussi par une « ligne de front » territoriale : les États républicains, soit le « Heartland » des USA, contre les littoraux néo-bourgeois du Parti Démocrate. Cette ligne de front géographique ne doit cependant pas faire illusion, la fissure traversera évidemment tous les territoires constitutifs des USA et elle produira, par son emboîtement avec l’ensemble des autres forces implosives, une véritable atomisation socio-politique où milices civiles et factions gouvernementales ennemies s’entretueront, avec toute la pyrotechnie dont sont capables les arsenaux modernes.

Pour une guerre civile mondiale

Cette guerre civile globale, dont l’épicentre américain disloquera toutes les sociétés « unies » sous la houlette de l’ONU, passera par toutes les failles fondamentales qui sont nées avec les États Unis eux-mêmes. Par exemple, la méfiance de ces « États » unis, et de nombreux pouvoirs locaux, envers le gouvernement fédéral. Sans parler de la réciproque. Les divisions ethnico-religieuses au sein des forces de police, tout comme l’infiltration planifiée des agences de sécurité ne sont pas à négliger non plus dans ce type de situation. La guerre de front bipolaire du 19e et même du 20e siècle, est un très joli artefact de musée. La guerre sera présente partout, à toutes les échelles, sur tous les territoires, en des centaines et des centaines de factions opposées, en des milliers et des milliers de micro-guerres et de méga-massacres plus ou moins assemblés les uns aux autres.

Il est fort possible, lorsque surviendra l’occurrence de cette guerre de 3e type, que nous entendions résonner à nos oreilles les rires gras de quelques NegrOnazis de service, marionnettes dieudonnesques ou tribukakistes, voire celui, non moins dégoulinants de crasse servile, des kapos appartenant aux sectes juives anti-israéliennes. Ils s’interrompront aussi vite qu’ils seront apparus, lorsque l’Europe « Unie » se verra face à une catastrophe nettement plus terminale que celle que traversera l’Amérique du Nord. Lorsque la mort, sans renaissance aucune, sera alors à leurs trousses.

L’Union européenne présente un mérite incomparable : plus elle se fait, plus elle se défait. Après avoir laissé se dérouler sans réagir d’un iota la guerre yougoslave, donnant un blanc-seing aux troupiers communistes de Milosevic, elle n’a rien trouvé de mieux à faire, une fois la Serbie sortie du sous-développement socialiste, que de lui arracher un morceau entier de son territoire national, au mépris de toutes les lois de l’Organisation du Néant Universel elle-même ! À ce rythme, il y aura constamment une dizaine de « nouvelles nations » en attente d’entrer dans ce machin déjà submergé par les flux migratoires incontrôlés en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient.

La désintégration de cette pseudo-Europe sera bien plus explosive, du coup, que la dislocation civile nord-américaine, car les États-Unis (et le Canada) sont des entités politiques qui existent depuis des siècles, alors que l’Europe Unie n’est jamais qu’un paquet de dossiers qui tournent dans les mains des Commissaires de Bruxelles depuis le Traité de Maastricht.

Alors cette fois, nul doute pour que la Russie anticommuniste sache en profiter, une bonne fois pour toutes, afin d’unifier ce continent, par le fer et par le feu, tel qu’il le mérite. Le contre-pôle russe unifiera l’Europe, contre son gré, et c’est une perspective des plus réjouissantes. Ce que le communisme, évidemment, ne pouvait parvenir à accomplir, le nationalisme chrétien grand-russe en sera sans doute capable.

Dans le même temps, après avoir été anéanties par la destruction de leur pire ennemi, les Nations Désunies n’auront d’autre choix que de faire allégeance à la nouvelle trinité américano-euro-russe - et son extension australe, Amérique latine, Australasie - dont la naissance tient en deux conditions nécessitant d’être réunies : la re-Constitution politique des États-Unis ne pourra parvenir à l’existence sans s’intégrer à ce condominium qui effrayait tant de Gaulle, alors qu’il n’était encore qu’un embryon dans le placenta de l’Histoire. De façon identique, la Russie ne pourra unifier l’Eurasie sans prendre parti dans la guerre entre les USA et l’ONU, c’est à dire entre un potentiel rival souverain, mais plus probablement un allié dominateur, et le programme d’annihilation de toutes les souverainetés, rivales ou non, dominatrices ou pas.

Ainsi, il se pourrait bien que, de deux manières fort différentes, pour ne pas dire inverses, mais telles deux images placées face à face, ce soit bien la Russie et les USA qui tiennent à jamais les destinées du monde entier entre leurs mains. Et jamais, probablement, leurs superpuissances respectives ne seront aussi souveraines que lorsque ces deux nations seront complètement isolées du reste du globe, et de son IVe Reich internationaliste, lorsqu’elles subsisteront comme dernières représentantes de la liberté ET du pouvoir politique qui vont de pair.

Je ne saurais dire pourquoi, mais je pressens que le monde va de moins en moins rigoler dans les années qui viennent.


Maurice G. Dantec
Le 10 novembre deux mil huit.

Cet article a été publié le 13 novembre, 2008 à 5:06
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L'Eternel, Dieu Est Mon Aide


Ne vous livrez pas à l'amour de l'argent; contentez-vous de ce que vous avez; car Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point.

C'est donc avec assurance que nous pouvons dire: Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien; Que peut me faire un homme?



Hébreux 13:5,6.

Friday, November 14, 2008

Le Fils de l'homme est maître même du sabbat


1Il arriva, un jour de sabbat appelé second-premier, que Jésus traversait des champs de blé. Ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains.
2Quelques pharisiens leur dirent: Pourquoi faites-vous ce qu'il n'est pas permis de faire pendant le sabbat?

3Jésus leur répondit: N'avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui;

4comment il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de proposition, en mangea, et en donna à ceux qui étaient avec lui, bien qu'il ne soit permis qu'aux sacrificateurs de les manger?

5Et il leur dit: Le Fils de l'homme est maître même du sabbat.

6Il arriva, un autre jour de sabbat, que Jésus entra dans la synagogue, et qu'il enseignait. Il s'y trouvait un homme dont la main droite était sèche.

7Les scribes et les pharisiens observaient Jésus, pour voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat: c'était afin d'avoir sujet de l'accuser.

8Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à l'homme qui avait la main sèche: Lève-toi, et tiens-toi là au milieu. Il se leva, et se tint debout.

9Et Jésus leur dit: Je vous demande s'il est permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer.

10Alors, promenant ses regards sur eux tous, il dit à l'homme: Étends ta main. Il le fit, et sa main fut guérie.



Luc 6: 1-10.

Wednesday, November 12, 2008

En disant: Paix! quand il n'y a point de paix.


1La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots:


2Fils de l'homme, prophétise contre les prophètes d'Israël qui prophétisent, Et dis à ceux qui prophétisent selon leur propre coeur: Écoutez la parole de l'Éternel!

3Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Malheur aux prophètes insensés, Qui suivent leur propre esprit et qui ne voient rien!

4Tels des renards au milieu des ruines, Tels sont tes prophètes, ô Israël!

5Vous n'êtes pas montés devant les brèches, Vous n'avez pas entouré d'un mur la maison d'Israël, Pour demeurer fermes dans le combat, Au jour de l'Éternel.

6Leurs visions sont vaines, et leurs oracles menteurs; Ils disent: L'Éternel a dit! Et l'Éternel ne les a point envoyés; Et ils font espérer que leur parole s'accomplira.

7Les visions que vous avez ne sont-elles pas vaines, Et les oracles que vous prononcez ne sont-ils pas menteurs? Vous dites: L'Éternel a dit! Et je n'ai point parlé.

8C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Parce que vous dites des choses vaines, Et que vos visions sont des mensonges, Voici, j'en veux à vous, Dit le Seigneur, l'Éternel.

9Ma main sera contre les prophètes Dont les visions sont vaines et les oracles menteurs; Ils ne feront point partie de l'assemblée de mon peuple, Ils ne seront pas inscrits dans le livre de la maison d'Israël, Et ils n'entreront pas dans le pays d'Israël. Et vous saurez que je suis le Seigneur, l'Éternel.

10Ces choses arriveront parce qu'ils égarent mon peuple, En disant: Paix! quand il n'y a point de paix. Et mon peuple bâtit une muraille, Et eux, ils la couvrent de plâtre.

11Dis à ceux qui la couvrent de plâtre qu'elle s'écroulera; Une pluie violente surviendra; Et vous, pierres de grêle, vous tomberez, Et la tempête éclatera.

12Et voici, la muraille s'écroule! ne vous dira-t-on pas: Où est le plâtre dont vous l'avez couverte?

13C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Je ferai, dans ma fureur, éclater la tempête; Il surviendra, dans ma colère, une pluie violente; Et des pierres de grêle tomberont avec fureur pour détruire.

14J'abattrai la muraille que vous avez couverte de plâtre, Je lui ferai toucher la terre, et ses fondements seront mis à nu; Elle s'écroulera, et vous périrez au milieu de ses ruines. Et vous saurez que je suis l'Éternel.

15J'assouvirai ainsi ma fureur contre la muraille, Et contre ceux qui l'ont couverte de plâtre; Et je vous dirai; Plus de muraille! Et c'en est fait de ceux qui la replâtraient,

16Des prophètes d'Israël qui prophétisent sur Jérusalem, Et qui ont sur elle des visions de paix, Quand il n'y a point de paix! Dit le Seigneur, l'Éternel.

17Et toi, fils de l'homme, porte tes regards sur les filles de ton peuple Qui prophétisent selon leur propre coeur, Et prophétise contre elles!

18Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Malheur à celles qui fabriquent des coussinets pour toutes les aisselles, Et qui font des voiles pour la tête des gens de toute taille, Afin de surprendre les âmes! Pensez-vous surprendre les âmes de mon peuple, Et conserver vos propres âmes?

19Vous me déshonorez auprès de mon peuple Pour des poignées d'orge et des morceaux de pain, En tuant des âmes qui ne doivent pas mourir, Et en faisant vivre des âmes qui ne doivent pas vivre, Trompant ainsi mon peuple, qui écoute le mensonge.

20C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, j'en veux à vos coussinets Par lesquels vous surprenez les âmes afin qu'elles s'envolent, Et je les arracherai de vos bras; Et je délivrerai les âmes Que vous cherchez à surprendre afin qu'elles s'envolent.

21J'arracherai aussi vos voiles, Et je délivrerai de vos mains mon peuple; Ils ne serviront plus de piège entre vos mains. Et vous saurez que je suis l'Éternel.

22Parce que vous affligez le coeur du juste par des mensonges, Quand moi-même je ne l'ai point attristé, Et parce que vous fortifiez les mains du méchant Pour l'empêcher de quitter sa mauvaise voie et pour le faire vivre,

23Vous n'aurez plus de vaines visions, Et vous ne prononcerez plus d'oracles; Je délivrerai de vos mains mon peuple. Et vous saurez que je suis l'Éternel.



Ézéchiel 13

Friday, November 7, 2008

Sarkozy veut convaincre l’Europe, avant Washington


Économie 7 nov. 6h51


Le chef de l’Etat donne cent jours aux pays du G20 pour élaborer des propositions afin de réformer les marchés.


GRÉGOIRE BISEAU


Il ne sera pas dit que Nicolas Sarkozy se sera couché devant l’ampleur de la tâche. Déterminé à faire accoucher de cette crise financière au moins quelques mesures labelisables sous le titre de «réforme du système financier mondial», il a donné à ses partenaires du G20 «cent jours», à compter du 15 novembre, pour aboutir à «des propositions concrètes et opérationnelles». Soit le 23 février, dernier délai, pour rendre sa copie. Un mois seulement après la prise de fonction de Barack Obama. Alors que l’administration américaine avait déclaré en début de semaine qu’il ne fallait justement pas «s’attendre à des mesures concrètes» après la réunion de Washington du 20 novembre, Nicolas Sarkozy semble déterminé à profiter de cette période de transition entre les équipes de Bush et d’Obama pour imposer sinon ses vues au moins son rythme.

Accueil tiède. Aujourd’hui, et juste avant un G20 des ministres des Finances qui se tiendra ce week-end à São Paulo au Brésil, le «Sarko Tour» s’arrête à Bruxelles. Le président français réunit les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne pour tenter d’afficher une position commune sur son projet de «réformes du système financier mondial». En début de semaine, un premier projet de conclusions avait été soumis aux ministres des Finances de l’Union. L’accueil fut tiède. Les Anglais l’ont jugé «trop détaillé» et demandé de revenir à des principes plus généraux. Et les Allemands étaient très agacés par le projet français de vouloir créer un «gouvernement économique de la zone euro». Et sur le fond ? «Il y a un vrai consensus avec la majorité des pays européens», assure une source proche de la présidence française. Mais comme souvent dans ces exercices, les gros problèmes sont dans les petits détails.

Si Français et Allemands sont, par exemple, plutôt en phase sur le diagnostic général de la crise, la question de la régulation des hedge funds continue d’empoisonner les deux pays. Berlin tient, depuis longtemps, à une régulation stricte de ces fonds d’investissement de très court terme, qui fonctionnent le plus souvent par recours à l’endettement. «On a une approche plus libérale que les Allemands sur la question», reconnaît un fonctionnaire français. Les Allemands, eux, seraient favorables à des règles prudentielles strictes qui, de fait, limiteraient l’activité de ces fonds. La France est bien plus prudente. Et pour se justifier, elle laisse entendre que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ne voudront jamais d’une régulation aussi générale.

Nuance. Autre sujet de désaccord, avec la Grande Bretagne cette fois : l’avenir du FMI. Même si la quasi-totalité des Européens sont d’accords pour donner plus de pouvoir macroéconomique au FMI et réformer son mode de gouvernance pour mieux représenter les nouveaux pays émergents, les Anglais (contrairement aux Français) ne voient pas d’un très bon œil l’avènement d’une institution internationale capable, demain, de jouer le rôle de «supergendarme des marchés financiers». Concernant le rôle du FMI, le texte, dans sa nouvelle version, a d’ailleurs remplacé l’expression de «surveillance financière» par celui «de stabilité financière». Petite nuance. Mais grosses conséquences.