Thursday, February 23, 2012

En meeting à Marseille, Nicolas Sarkozy se pose en "candidat du peuple"

DERNIÈRE MODIFICATION : 20/02/2012

- ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE - FRANCE - NICOLAS SARKOZY


En meeting à Marseille, Nicolas Sarkozy se pose en "candidat du peuple"

À Marseille, où il a tenu son premier grand meeting, le président français, qui brigue un second mandat à l'Élysée, s'est présenté comme le candidat qui "aime la France", avant de s'en prendre à son principal rival, le socialiste François Hollande.

Par Carlotta RANIERI (vidéo)
Caroline DELABROY , correspondante à Marseille (texte)

C’est sur une note personnelle que Nicolas Sarkozy a entamé son grand meeting, ce dimanche 19 février, à Marseille, quatre jours après sa déclaration de candidature à la présidentielle. Devant une salle comble d’environ 7 000 personnes - beaucoup ont dû rester dehors, faute de places suffisantes - le chef de l’État français sortant a voulu rappeler ses origines étrangères. "Beaucoup dans ma famille venaient de loin", a-t-il

LE PREMIER MEETING DE CAMPAGNE DE NICOLAS SARKOZY EN IMAGES

lancé avant de décliner son amour de la France, "des chansons, des musiques, des livres". Des villes aussi, de leur "façon d’aligner des maisons, de planter des arbres le long des routes".

Après cette entrée en matière aux accents bucoliques, il n’a pas fallu beaucoup de temps au président pour endosser les habits de candidat. Le discours est offensif, sans jamais nommer cependant son principal adversaire, le socialiste François Hollande. Celui qui se présente comme "le candidat du peuple de France et non d’une petite élite" fustige "ceux qui font comme si rien de grave ne s’était passé depuis trois ans dans le monde".

"Nous avons échappé à une catastrophe"

"Occulter la crise, ce n’est pas seulement malhonnête, c’est surtout dangereux, parce que l’on ne se défend pas contre des périls dont on nie l’existence", assène-t-il alors que la salle agite de nombreux drapeaux français. Au premier rang, l’épouse du chef de l’État, Carla Bruni-Sarkozy, est installée entre le Premier ministre, François Fillon, et le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé. Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, est aussi de la partie.

"Nous avons échappé à une catastrophe", a affirmé le président, se posant ainsi en protecteur des Français. Et de citer "ce qui est arrivé à l’ouvrier grec", au "retraité italien", au "chômeur espagnol" ou encore au "fonctionnaire portugais avec son traitement diminué de 25 %". Autant de situations à regarder de près, selon Nicolas Sarkozy, "si un Français en doute, s’il veut savoir à quoi nous avons échappé, ce qui aurait pu arriver à chacun si la France n’avait pas été assez forte".

Les 35 heures, la retraite à 60 ans, l’augmentation des impôts : sur tous ces thèmes, chers à la gauche socialiste, Nicolas Sarkozy a réaffirmé son "refus à ne pas sacrifier l’avenir au présent". "Aimer la France, c’est refuser d’aborder l’immigration par la seule posture idéologique", a-t-il aussi déclaré, avant de décocher une flèche encore plus précise à François Hollande, qui a déclaré, le 13 février, au quotidien britannique "The Guardian" être "libéral" : "Où est la vérité quand on ne dit pas la même chose selon l’interlocuteur auquel on s’adresse, quand on dit tout et son contraire lorsqu’on est d’un côté de la Manche ou de l’autre, quand on fait semblant d’être Thatcher à Londres et Mitterrand à Paris ?"

"Mieux vaut quelqu’un de caractériel que mou"

À ces mots, les militants applaudissent à tout rompre. Beaucoup soutenaient déjà le candidat en 2007. Sylvie, 44 ans apprécie toujours "l’homme solide, qui prend ses responsabilités et ne tergiverse pas". "Mieux vaut quelqu’un de caractériel que mu", tranche sa maman, 67 ans, venue avec elle depuis Gardanne (Bouches-du-Rhône).

Alexandre, 24 ans, arbore un tee-shirt de soutien aux couleurs du candidat Sarkozy, mais le cœur n’y est plus. Il y a cinq ans, cet informaticien collait les affiches, était de toutes les manifestations. Là, il ne fera plus une campagne aussi active. La loi Hadopi, qu’il qualifie de "censure internet", est notamment passée par là. "Je viens le soutenir car c’est le candidat naturel de l’UMP, déclare-t-il. Mais je fais partie des gens qui ont convaincu beaucoup de gens du FN [Front national, extrême droite] de voter pour Sarkozy en 2007. Et sur les questions d’identité nationale, il a tout cédé face aux associations".

Dans la foule des militants, Christian 38 ans, et Francis, 41 ans, venus de Montpellier (Héraut), ne sont pas des déçus. Cette entrée en campagne du candidat, ils l’attendaient avec impatience. "La France a tenu bon par rapport à la crise", se félicitent-ils. Président des jeunes UMP des Alpes-de-Haute-Provence, Sabri, 19 ans, attendait aussi ce "moment de convivialité". "Je suis issu de la diversité, j’ai des convictions, ce qui n’est pas le cas de tous les gens qui sont à l’UMP qui pensent que le parti est un club de riches", affirme-t-il. Regrettant le passé "bling-bling" du président, il dit adhérer "aux valeurs de droite", celles de la "méritocratie et de vérité dite". Quant au démarrage très droitier de la campagne de Nicolas Sarkozy, dont les observateurs ont dit qu’il cherchait les voix du FN, il ne se dit pas dupe. "Vous verrez au second tour, Henri Guaino [la plume de Nicolas Sarkozy] va lui faire des discours à la Léon Blum !"



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Tuesday, February 14, 2012

Visite du Père Général en France




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Tuesday, February 7, 2012

L'Alliance européenne pour le dimanche appelle tous ses membres et ses sympathisants ...



APPEL À L'ACTION!
4 MARS 2012: JOURNÉE EUROPÉENNE POUR LE DIMANCHE SANS TRAVAIL
L'Alliance européenne pour le dimanche appelle tous ses membres et ses sympathisants
à se mobiliser, le dimanche 4 mars 2012, pour la JOURNEE EUROPEENNE DU DIMANCHE SANS TRAVAIL.


En ces temps de crise économique et financière actuelle où l'emploi et les droits sociaux sont de plus en plus mis à mal, le dimanche chômé est une démonstration claire et visible que les
personnes et les sociétés dans leur ensemble ne sont pas uniquement soumises au travail ni
à l'économie.


Nous croyons que tous les citoyens de l'Union européenne ont le droit de bénéficier d’horaires de travail décents, ce qui, par principe, exclut le travail du soir, de nuit, des jours fériés et
du dimanche. Seuls les services essentiels doivent fonctionner le dimanche.


Aujourd'hui, la législation et les pratiques actuellement appliquées au niveau communautaire
et des États membres doivent mieux protéger la santé, la sécurité et la dignité de tous et
devraient promouvoir d’une façon plus affirmée la conciliation de la vie professionnelle et
de la vie familiale. Nous croyons que la cohésion sociale des citoyens européens doit être renforcée.



Par conséquent, l'Alliance appelle les membres, les sympathisants et tous les citoyens qui le souhaitent à se mobiliser pour cette cause commune le dimanche 4 mars 2012.


Dans plusieurs États membres de l'UE, des Alliances pour le dimanche ont instauré cette pratique. Chaque organisation peut décider quels types d’actions ou de débats elle souhaite
proposer. La visibilité de ce dimanche spécial ne dépendra pas seulement d’un « grand
événement », mais aussi des idées novatrices et des projets qui reflèteront la culture locale et

régionale et par conséquent les traditions européennes. Cette idée d'une Journée européenne du dimanche sans travail pourra croître d'une année sur l'autre.



Pour plus d'idées sur les actions possibles, vous pouvez consulter les exemples sur :
http://www.allianz-‐fuer-‐den-‐freien-‐sonntag.de/ et http://www.sonntagsallianz-‐bayern.de/.


Pour rendre notre action commune aussi visible que possible, merci de nous informer de
vos plans d’action et de nous envoyer une photo ou une vidéo sur votre action. Nous
pourrons aussi le publier sur notre site internet !






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