Saturday, May 24, 2014

Le pape appelle à choisir la négociation plutôt que les armes en Syrie


Publié le samedi 24 mai 2014 à 19h55





Le pape François arrive au stade d'Amman pour la célébration d'une messe en plein air, le 24 mai 2014 - Photo de Khalil Mazraawi - AFP © 2014 AFP

Amman (AFP)

Le pape François a exhorté samedi à "revenir sur le chemin de la négociation" et à renoncer à la voie des armes pour résoudre le conflit en Syrie, lors d'une étape dans la Jordanie voisine, la première d'un voyage au Proche-Orient placé sous le signe du dialogue interconfessionnel.

Le souverain pontife
, attendu dimanche à Bethléem puis Jérusalem, a également insisté sur la nécessité d'une "solution juste au conflit palestino-israélien" et la légitimité dans la région de la présence déclinante des chrétiens, "citoyens à part entière au Proche-Orient".

A bord d'une Jeep ouverte blanche qui a fait le tour du stade d'Amman, souriant, il s'est prêté de bonne grâce à l'exercice du bain de foule, le premier des deux prévus au cours de ce voyage, prenant des bébés ou des enfants dans les bras.

François a célébré une messe dans le stade rempli de quelque 30.000 fidèles, pavoisé des drapeaux jaune et blanc du Vatican, avec une attention particulière pour "les nombreux chrétiens réfugiés de Palestine, de Syrie et d'Irak".

Le pape a ensuite martelé son "appel le plus pressant pour la paix en Syrie", souhaitant que "tous abandonnent la prétention de laisser aux armes la solution des problèmes et que l'on revienne sur le chemin de la négociation".

Il a également admonesté la communauté internationale pour faire plus face à "l'urgence humanitaire" de l'afflux des Syriens, au nombre de 2,7 millions, dont près de 600.000 en Jordanie, lors d'une rencontre avec des réfugiés syriens à Béthanie, sur le Jourdain, site présumé du baptême de Jésus, où il s'est recueilli.

Manifestement à l'aise, aussi bien avec les dignitaires politiques et religieux que parmi la foule, Jorge Bergoglio est arrivé du stade d'Amman en voiture de golf conduite par le roi Abdallah II en personne, qu'il a déjà vu deux fois au Vatican, et qui accueillait son troisième voyage papal.


- Messe à Bethléem -

"Nous avons fait toute la route, jeunes et vieux, enfants et femmes, pour voir le pape. Nous avons besoin de sa bénédiction", a confié une participante à la messe, Warda Khoury, 23 ans, venue de Mafraq (nord-est), avec un drapeau du Vatican dans une main et de Jordanie dans l'autre.

François a également prôné le respect de la liberté religieuse dans la région, en allusion à l'inquiétude du Vatican face à l'exode des chrétiens, dont 2 millions ont quitté le Moyen-Orient ces 10 dernières années, selon le Centre catholique jordanien.

Il égrènera au cours de ce pèlerinage de 55 heures dans le berceau du christianisme, où il est le quatrième pape à se rendre, après Paul VI en 1964, Jean Paul II en 2000 et Benoît XVI en 2009, 14 discours et une succession de cérémonies dans des lieux chargés de symboles.

Les sites de la tradition chrétienne d'abord, du baptême de Jésus, de sa naissance (Bethléem), où il sera accueilli par le président palestinien Mahmoud Abbas, avant une messe pour près de 10.000 fidèles, de son dernier repas (le Cénacle à Jérusalem), de sa mort et de sa résurrection (le Saint-Sépulcre).

Mais il visitera aussi l'esplanade des Mosquées et le Mur des Lamentations, lieux saints de l'islam et du judaïsme, ou encore le Mémorial de Yad Vashem pour la Shoah.

Pour incarner son appel au dialogue inter-religieux, François est accompagné d'un rabbin, Abraham Skorka, et d'un professeur musulman, Omar Abboud, vieux amis de Buenos Aires.

Surtout, il rencontrera le patriarche de Constantinople, Bartholomée, chef spirituel de l'Eglise orthodoxe, 50 ans après le sommet historique entre Paul VI et le chef de cette Eglise, Athénagoras.

Dans une région troublée, la visite de ce pape rétif au protocole et qui a refusé une "papamobile" blindée donne aussi des sueurs froides aux services de sécurité jordaniens, palestiniens et israéliens, qui ont mobilisé des milliers d'agents à chacune des trois étapes.l


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Saturday, May 17, 2014

Le repos dominical du dimanche, jour à la gloire de ''l'Éternel Dieu'' ou du ''dieu soleil''



Kenny Marguerite 



Published on Feb 5, 2014

Présentation du livre « Inquisitiô », qui sera disponible à partir du 17 Février 2014, en format papier, aux éditions Dieu t'aime, à l'adresse suivante : www.editiondieutaime.com

TRAVAIL DOMINICAL: LES VRAIES RAISONS DE SON INTERDICTION EN FRANCE

Jusqu'à présent, il est interdit de travailler en France le Dimanche, sauf dérogation spéciale. C'est devenu aujourd'hui un problème crucial pour l'économie, la bonne santé des entreprises et le pouvoir d'achat des salariés.
Strictement encadré par la loi, le travail dominical repose en fait sur une raison précise : respecter, dans le cadre de la tradition chrétienne et catholique, le Jour du Seigneur. Mais cet argument est faux : dans la tradition biblique, le véritable jour de repos est le samedi (le Sabbat), et non le dimanche, qui est une tradition qui nous vient du paganisme antique.

Un croyant peut donc travailler le dimanche, sans enfreindre aucun commandement. Cet argument devrait être repris par tous ceux qui aujourd'hui cherchent à dépasser cet archaïsme et réinjecter du dynamisme dans l'économie française, qui en a bien besoin.

Fennec.k, dans son livre "Inquisitiô", développe très largement l'argumentation autour de ce point crucial, dans un ouvrage qui, malgré une érudition impressionnante et un croisement des sources les plus fiables, reste accessible à tous, et permettra d'enrichir le débat.
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Wednesday, May 7, 2014

Dimanche, un jour pour être !





Hélène Bodenez

Published on Jan 17, 2014

On va très sûrement vers la généralisation du travail le dimanche... Ce qui n'est pas interdit ... est autorisé !

Déposé ce 18 janvier par la Fédération FO du commerce, les syndicats FO-Commerce de Paris, du Val-d'Oise, le Seci-Unsa et SUD-Commerce, un recours au Conseil d'État pour attaquer le décret autorisant les magasins de bricolage à déroger au repos dominical. http://www.francetvinfo.fr/economie/e...

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