Sunday, December 31, 2017

Quand le catholicisme (ultra) part en croisade en Pologne…


Sainte Vierge


Publié le 30 Décembre 2017





La Pologne est un beau pays. J'en reviens. La Pologne est couverte de merveilleuses églises baroques. J'en ai visité. Nombre d'entre elles – pas toutes heureusement – sont des copies ferventes de Saint-Nicolas-du-Chardonnet. A Poznań, à l'entrée de la Basilique dédiée à Saint Kazimierz une grande affiche avec ce gros titre en noir : "halte au génocide des bébés polonais !". En dessous, un texte vibrant qui dénonce l'avortement comme un "crime contre l'humanité" visant à vider la Pologne de ses enfants à naître.

Il y est question d'un "complot sataniste et mondialiste". Il n'est pas précisé s'il s'agit d'un complot maçonnique ou juif…

Des affiches comme celles-ci, il y en a dans plusieurs édifices religieux. Elles ont été apposées là avec la bénédiction de l'épiscopat. La hiérarchie religieuse polonaise a oublié toute prudence et toute circonspection. Des centaines de milliers de femmes polonaises se sont chargées de le lui rappeler en manifestant – victorieusement – contre un projet de loi gouvernemental abolissant de facto l'avortement.

Car l'épiscopat est le plus fidèle soutien du gouvernement. Le gouvernement, lui, est le plus fidèle soutien de l'épiscopat. Cette alliance, ce mélange des genres, provoquera un jour un retour de bâton. Et alors les curés polonais n'auront pas assez de larmes pour pleurer.

Sous le règne M. Kaczynski, un paranoïaque madré et retors, la Pologne est devenue un pays schizophrène. Sur toutes les chaines de télévision publiques on vitupère à longueur d'émission l'ennemi héréditaire russe. Mais en même temps on ne tarit pas d'éloge sur Poutine, un leader viril qui en a… Pas une heure ne se passe, sans que, sur les même chaines on insulte l'Union européenne coupable de vouloir sanctionner la Pologne, qui, selon elle, bafoue les libertés les plus élémentaires.

Mais quiconque se promène en Pologne y verra partout des panneaux : "cette route a été construite par l'Union européenne", " ce pont, etc.", "cette école, etc.". Les instances communautaires déversent en effet des milliards sur la Pologne. Mais pour ceux qui sont là-bas au pouvoir, c'est "prend l'oseille et tire-toi !" La Pologne est le plus grand et le plus fidèle pays catholique d'Europe. La fille aînée de l'Eglise, car la France a abandonné ce statut. Depuis le XVIIe siècle, la Vierge Marie est reine de Pologne. Aujourd'hui, quand elle regarde le pays dont elle est la souveraine, elle a un bandeau sur les yeux. Pour ne pas voir.




Wednesday, December 13, 2017

Audience générale du 13 décembre 2017 (L'importance du Repos Dominical)





Audience générale du 13 décembre 2017







KTOTV Published on Dec 13, 2017



Lors de l'audience générale du mercredi 13 décembre, le Saint-Père a rappelé que "le Seigneur vient à notre rencontre tous les dimanches dans la célébration de l´eucharistie" ajoutant "que nous avons besoin d´y participer pour recevoir sa grâce et aller à sa suite". Il aussi incité les nouveaux époux à donner "plus de place à la prière surtout en ce Temps d´Avent, pour que votre vie devienne un chemin de perfection chrétienne. »



Audience générale du 13/12/2017.



Thursday, December 7, 2017

Devant la Fédération luthérienne mondiale, le Pape loue «l’unité réconciliée» des chrétiens


François \ Activités



Le Pape avec le président de la Fédération luthérienne mondiale, Mgr Munib Younan, lors de la prière œcuménique à Lund, le 31 octobre 2016. - ANSA


07/12/2017 12:24



(RV) Le Pape François a reçu ce 7 décembre 2017 les dirigeants de la Fédération luthérienne mondiale (FLM). Devant la présidence de l’organisation luthérienne élue en mai dernier, le Saint-Père a loué «l’unité réconciliée» et le «patrimoine commun» de tous les chrétiens.

«Devant les oppositions, les différences et les blessures du passé, il y a en effet la réalité présente, commune, fondatrice et permanente de notre baptême. Par conséquent, nous ne pouvons jamais nous permettre d'être des adversaires ou des rivaux», a déclaré François, confiant repenser avec émotion à la prière œcuménique de Lund, le 31 octobre 2016, lors de son voyage apostolique en Suède, ainsi qu’à toutes celles qui ont jalonné cette année du 500ème anniversaire de la Réforme.

Un œcuménisme du sang

Pour le Pape, cette «unité réconciliée» qualifiée d’«œcuménisme du sang», est permise essentiellement grâce à la prière : «C'est seulement en priant que nous pouvons nous garder les uns les autres. La prière purifie, fortifie, illumine le chemin, avance. La prière est le carburant de notre voyage vers la pleine unité», car, avant toutes les oppositions, «les chrétiens partagent le baptême qui les rend frères».

La prière étant ainsi le point de départ commun, «nous pouvons regarder vers le passé et remercier Dieu que les divisions douloureuses qui nous ont tenus en conflit pendant des siècles nous ont amenés ces dernières décennies à un chemin de communion, le chemin de l'œcuménisme éveillé par l'Esprit Saint», a déclaré le Pape, se réjouissant de l’abandon simultané par les uns et les autres des préjugés sur l’Église catholique ou luthérienne. «L'unité réconciliée entre chrétiens est un élément indispensable de la proclamation de l’Évangile», a estimé François, poursuivant la ligne de dialogue entre la FLM et le Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens engagée depuis 1967. En 2016, la FLM revendiquait l'affiliation de 145 Églises, réparties dans 98 pays et représentant plus de 74 millions de fidèles.

(DA)







Saturday, November 25, 2017

Des Jésuites expulsés de St-Domingue pour être en faveur des esclaves



ROSNY LADOUCEUR 


CREATED : 24 NOVEMBER 2017

ACTUALITES LOCALES


24 novembre 1763-24 novembre 2017 : 254 ans depuis que l’administration coloniale et les autorités politiques françaises ont expulsé les Jésuites, très présents à Saint-Domingue, pour leur engagement en faveur des esclaves.Quelles ont été les reproches adressés aux Jésuites ? « On leur reproche de prêcher et d'attrouper les Nègres et d'obliger en même temps les planteurs à retarder la marche des travaux ; de pousser les Nègres et Négresses vivant en concubinage à se marier légitimement, ce qui ôte au maître la faculté de diviser les esclaves, nuit au droit de propriété et compromet la soumission nécessaire ; d'instruire de la religion des Noirs hors de la présence des Blancs et de les instruire très particulièrement en leur révélant le sublime de leur être, la majesté de l'homme et ses espérances, au risque d'éveiller chez eux des idées subversives d'égalité. On va même jusqu'à incriminer certains jésuites de favoriser le marronnage et de protéger des esclaves coupables d'empoisonnement. »

« Mais surtout ces moines orgueilleux sont accusés de vouloir ruiner l'autorité domestique des maîtres sur les esclaves pour substituer leur domination personnelle en cherchant à organiser les Nègres en un corps de fidèles distincts avec ses propres chantres, bedeaux et marguilliers élus, et avec ses propres catéchistes, hommes de confiance chargés de relayer l'action missionnaire. En effet, s'attaquer à l'autorité domestique, entendue l'autorité sans partage du maître sur l'esclave, principe sacré aux yeux des propriétaires qui voient en lui le plus sûr garant de l'ordre esclavagiste. C'est bien là le grief majeur, maintes fois formulé contre la mission jésuite depuis son installation dans le nord de la colonie en 1704. »

Cette proximité avec les esclaves entraînera un climat conflictuel entre les Jésuites et le pouvoir politique colonial. Une Ordonnance du roi de France en date du 21 juillet 1763, suivie par l'Arrêt définitif du Conseil Supérieur du Cap-Français, le 24 novembre 1763, ordonnèrent l'expulsion de tous les jésuites de la colonie de Saint-Domingue.

Cette décision arriva donc 10 ans avant la suppression générale de l'Ordre des Jésuites par le Bref Dominus ac Redentor du Pape Clément XIV, le 16 août 1773, sous la pression des Etats colonialistes européens.

Fondée en 1540 par Ignace de Loyola, la Compagnie de Jésus (Jésuites) est l'une des plus importantes composantes de l'Eglise catholique. Cet ordre religieux est actuellement le deuxième pour ce qui est des effectifs, derrière les franciscains, et devant les dominicains, avec près de 19 000 membres à travers le monde. Les jésuites ont la réputation d'être des intellectuels au sein de l'Eglise. Ils le doivent à leur formation qui dure quinze ans, avec des cours de théologie, de philosophie, de sciences... A la fin de leur parcours scolastique, en plus des trois vœux habituels (pauvreté, chasteté et obéissance au supérieur), ses membres se distinguent en prononçant également un vœu d'obéissance absolue au pape et à Dieu. L'ordre n'accepte pas de femmes, ayant reçu dès sa fondation une dérogation en ce sens par le pape Paul III.

Leur devise est Ad majorem Dei gloriam (pour la plus grande gloire de Dieu), souvent abrégée en AMDG, alors que le sceau de la compagnie représente les trois lettres IHS (abréviation de Jésus en grec) qui surmontent trois clous, symboles de la crucifixion. Ils sont actuellement dirigés par le supérieur général Adolfo Nicolás.


Source


Friday, November 10, 2017

Un jésuite en terre d’islam, de Christian Reille


Vendredi 10 novembre 2017

LIBAN



10/11/2017



Le P. Christian Reille, un choix de vie.

SALON DU LIVRE

F. N. | OLJ


C'est en termes lumineux que le P. Christian Reille rend compte, dans son livre Un jésuite en terre d'islam*, de son enracinement dans la réalité algérienne. Jésuite de la province du Proche-Orient et du Maghreb, ce prêtre d'exception vit en Algérie depuis plus de 45 ans. Dans son ouvrage, récemment paru aux éditions Lessius, Christian Reille rend compte de ce choix de vie. La librairie Stephan a inscrit cet ouvrage au nombre de ceux dont elle assure la distribution au Salon du livre.

Trois lignes de force orientent cet ouvrage. La première piste s'ouvre de façon classique par l'éveil d'une vocation religieuse chez un jeune chrétien français des années 50, issu d'un milieu traditionnel et aisé. Il entre au noviciat des jésuites et fait son service militaire au Maroc. Là il découvre une convivialité possible avec des hommes d'une autre culture et d'une autre foi que la sienne. Au retour de ces 30 mois de service militaire, il demande à ses supérieurs de rejoindre une communauté de jésuites habitant en Algérie dans la vieille ville de Constantine.

La seconde ligne de force de l'ouvrage de Christian Reille est son approche, comme témoin, de cette indépendance nationale en devenir, d'abord avec les années Boumediene qui suivent 1962, puis dans les tourmentes soulevées par les courants salafistes des années 90, dites « années noires », au cours desquelles eut lieu la disparition des moines de Tibhirine. Près de 200 000 Algériens ont alors été tués, qui, comme les moines, avaient choisi, malgré les menaces dont ils étaient l'objet, de rester en Algérie pour construire leur pays. Aujourd'hui, l'Algérie est un pays qui a besoin de se retrouver, d'être écouté et de se réconcilier avec lui-même. Christian Reille ne cherche pas à faire œuvre d'historien ou de politologue, mais à faire découvrir comment les conflits, si féroces soient-ils, ne peuvent pas éteindre l'espérance de la convivialité, braise enfouie au cœur de chaque homme, ni la soif d'un vivre ensemble qui soit porteur de sens.
La troisième ligne de force du livre est l'expression d'une conviction. La mission du chrétien est une mission de réconciliation des hommes entre eux et de chacun avec lui-même. La préface à l'ouvrage par Mgr Teissier, archevêque émérite d'Alger, et la postface du théologien jésuite Joseph Moingt inscrivent cette conviction dans la tradition catholique.

L'écoute du message du P. Reille sera pour le lecteur libanais un témoignage de vie où le respect de l'autre dans son élan vers Dieu est reconnu, gratuitement, même si ce n'est pas dans la réciprocité. Il est une pierre pour la construction d'une humanité en marche vers un vivre-ensemble. Dieu est à l'œuvre partout où sa très chère humanité se construit dans un vivre-ensemble qu'il a mis en l'homme en le créant à son image.


*Librairie Stephan.




Tuesday, October 24, 2017

EL SALVADOR – La voie est ouverte à l’extradition vers l’Espagne d’un des assassins des jésuites de la UCA


24 octobre 2017

EL SALVADOR – La voie est ouverte à l’extradition vers l’Espagne d’un des assassins des jésuites de la UCA
Par Óscar Elizalde Prada



Le 19 novembre 1989 étaient assassinés par un peloton du bataillon Atlacatl de l’armée salvadorienne plusieurs prêtres jésuites occupant différentes fonctions importantes dans l’Université centroaméricaine (UCA), fondée en 1965 par la Compagnie de Jésus, ainsi que deux femmes, Elba Julia Ramos, travaillant dans la résidence de l’Université, et sa fille de 15 ans, Celina [1]. Ignacio Ellacuría avait été nommé recteur de l’université en 1979. Ignacio Martín-Baró était vice-recteur académique, Segundo Montes, directeur de l’Institut des droits humains, Juan Ramón Moreno était directeur de la Bibliothèque de théologie et Amando López, professeur de philosophie. Un autre jésuite qui se trouvait dans la résidence, Joaquín López y López fut assassiné aussi. Seul Jon Sobrino, alors absent du pays, échappa à la mort. En parallèle, un autre peloton, plus nombreux, était chargé de simuler un affrontement, incendiant un immeuble, mitraillant des voitures garées et peignant des mots d’ordre impliquant les guérilleros du Front Farabundo Martí pour la libération nationale (FMLN). Le FMLN avait en effet déclenché le 12 novembre une grande offensive lui permettant de s’emparer de plusieurs secteurs de la capitale, San Salvador.
28 ans après, la justice continuer à avancer, à pas de fourmi. Le 21 août 2017 marque une nouvelle petite avancée. Texte paru sur le site Vida Nueva digital le 28 août 2017.

Il s’agit de l’ex-colonel Montalvo qui purgeait une peine aux États-Unis lorsque l’Audience nationale d’Espagne a demandé son extradition. Cependant El Salvador freine la détention des autres militaires impliqués réclamés par le juge Eloy Velasco.

Presque trente ans ont passé depuis le massacre des six jésuites de l’Université centroaméricaine José Simeón Cañas (UCA) à San Salvador. Les Espagnols Ignacio Ellacuría, Segundo Montes, Ignacio Martín Baró, Juan Ramón Moreno et Amando López, ainsi que le Salvadorien Joaquín López López, ont été assassinés par les Escadrons de la mort au petit matin du 16 novembre 1989, en même temps que l’employée Elba Julia Ramos et sa fille Celina de 16 ans.

Depuis le 21 août, avec la décision de la justice états-unienne de ne plus faire obstruction à l’extradition vers l’Espagne de l’ex-colonel Inocente Orlando Montano, qui a aussi été vice-ministre de la sécurité publique d’El Salvador dans les années 80, la voie est ouverte pour rendre justice aux martyrs de la UCA.


Tuesday, September 26, 2017

Main-mise bergoglienne sur l’information : les Jésuites à la tête de la communication vaticane




— 22 septembre 2017




Contrôler l’information est un impératif pour tout idéologue au pouvoir. Le pape François qui s’est arrogé le rôle de transformer totalement le monde catholique selon un dessein idéaliste personnel et des certitudes subjectives propres n’échappe donc pas à la règle. Il se veut novateur dans tous les domaines. Et réformateur grandiose d’une Église, pourtant déjà bien soumise à l’esprit révolutionnaire conciliaire, mais encore trop apathique, pharisienne, pas assez moderne et ouverte sur un monde enradicale mutation anthropologique, métamorphosequ’il a choisi de chaperonner.Atteindre cet objectifrévolutionnaire est son idée-fixe,sûr qu’il est que son idéologiemessianique d’un divin progrès toujours en chemin bâtira un« lendemain qui chante » pour un « genre humain transfiguré ».

Entouré d’une cour de favoris soucieux de leur place dans les Palais Apostoliques, de dévots admirateurs d’une humilité criante et criarde et d’alliés attachés à faire sombrer au plus vite la barque de Pierre dans les eaux troubles du relativisme syncrétiste, il annonce une étrange Bonne Nouvelle, humanitariste et marxiste, centrée exclusivement sur le « social » et une « miséricorde » qui n’a pour fondement que lareligiosité gnostique et égocentrique de Jorge Maria Bergoglio.

Les médias du système laïcards et anti-catholiques l’aident souverainement bien dans la promotion de son message avant-gardiste prônant l’émancipation de l’humanité d’une morale naturelle et divine, la fin de l’identité des peuples et des nations, la ruines des restes de catholicité sur une terre déchristianisée.

Mais pour mieux contrôler une information essentielle à la manipulation des masses, dorénavant tous les médias du Vatican seront sous la domination de la puissante Compagnie de Jésus toute dévouée au pape ignacien et à sa théologie de la praxis pourlibérer le peuple de Dieu des « chicaneurs moralisants », « momies de musée » et « idéologues de l’abstrait ». Le monde est en progrès et il faudra que tous marchent avec lui : pas de liberté pour les ennemis de la liberté !

Hier matin, jeudi 21 septembre, a donc été signé au Vatican,concernant le nouveau dicastère pour la Communication voulu par le pape François, un accordentre le préfet de la Secrétairerie pour la communication, monseigneur Dario Edoardo Viganò, et le père Juan Antonio Guerrero Alves, délégué dusupérieur général des Jésuites, le père Arturo Sosa Abascal, à la doctrine hétérodoxe. Le pape en blanc et le pape « noir » tous deux jésuites progressistes, se retrouvent en ce domaine ! Si l’on rajoute Mgr Viganò, le protecteur du jésuite pro-gayJames Martin, nous ne doutons pas que l’information vaticane sera très probablementoutrancièrement communicative vers les minorités de tout acabit…


« La convention d’aujourd’hui explique Mgr Viganò, est le résultat d’un long processus de compréhension d’une nouvelle situation, de comment la Compagnie de Jésus peut continuer à servir l’Église dans la mission apostolique d’annoncer l’Évangile dans une nouvelle réalité ».

Sur le site Anonimi della Croce, Fra Cristoforo publie cette réflexion ironique mais si pleine de justesse :


«Piste de réflexion : avec le service de la communication vaticane confié aux Jésuites débute la dictature culturelle de Bergoglio. En confiant la communication vaticane aux Jésuites, il a fermé le cercle. Manipuler tout le« service de communication » du Vatican (radio, journaux…). Exactement comme cela convient à un bon dictateur. Comme ce fut le cas en Union soviétique où presse, journaux et livres d’écoles étaient totalement manipulés par le régime. Et ainsi à Cuba, Corée du Nord, etc. Si un dictateur veut imposer son idéologie, il n’y a rien de mieux que manipuler et bombarder le « pueblo » au niveau médiatique avec la nouvelle culture. Et nous savons bien quelle est-elle : la dictature du relativisme. »

Francesca de Villasmundo





Friday, September 8, 2017

Irma: le dernier bilan fait état de 9 morts, 7 disparus et 112 blessés dans les Antilles françaises


Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 08/09/2017 à 12:59


L'ouragan Irma a fait au moins neuf morts, 112 blessés et sept disparus dans les îles françaises des Caraïbes, selon le dernier bilan donné aujourd'hui par le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.

Le précédent bilan gouvernemental de ce cyclone avait fait état hier, jeudi de quatre morts. L'ouragan, d'une intensité sans précédent, a dévasté les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy.



En direct - L'ouragan Irma rétrogradé en catégorie 4, état d'alerte à Cuba


Saturday, September 2, 2017

Le gouvernement veut externaliser les contrôles de vitesse


Par AFP agence , lefigaro.fr
Mis à jour le 02/09/2017 à 18:27
Publié le 02/09/2017 à 18:18




Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur. Crédits photo : ERIC FEFERBERG/AFP


Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a indiqué dans un entretien vouloir confier les contrôles de vitesse des automobilistes à des sociétés extérieures, afin de recentrer les policiers et les gendarmes sur leurs missions de sécurité.


Gérard Collomb veut confier les contrôles de vitesse des automobilistes à des sociétés extérieures pour recentrer policiers et gendarmes sur leurs missions de sécurité, indique le ministre de l'Intérieur dans un entretien aux quotidiens régionaux du groupe Ebra.

» Bientôt un radar de poche pour contrôler la vitesse

«Pour affecter gendarmes et policiers à leurs missions prioritaires d'enquête, de sécurité, le principe de confier les aspects matériels du contrôle de vitesse à des sociétés extérieures est une solution pertinente», juge le ministre, notamment dans Le Progrès. «Les communes le font pour les fourrières avec des délégations de service public et cela fonctionne», fait-il valoir.

Collomb assure néanmoins que la verbalisation des automobilistes en excès de vitesse «restera de la compétence des policiers» et que les sociétés extérieures «seront rémunérées au forfait et pas en fonction du nombre de PV» (procès-verbaux).

Au cours du mois, une expérimentaton de contrôle de la vitesse par des prestataires doit être généralisée après avoir été testée en Normandie au printemps. Dans la voiture des forces de l'ordre qui, en circulant, flashe les automobilistes en excès de vitesse, il n'y aura plus ni galon ni uniforme. Le policier et le gendarme vont être remplacés par un employé d'une société privée. Mieux encore: alors qu'il fallait deux fonctionnaires pour faire rouler chaque bolide, il n'y aura plus qu'un seul salarié. Les agents rouleront huit heures chaque jour. Cette méthode, défendue par la délégation interministérielle à la sécurité routière, était là encore présentée pour libérer l'équivalent de 400 fonctionnaires qui étaient mobilisés chaque année sur ce mode de contrôle et les affecter à d'autres missions.

» Radars mobiles: des agents privés au volant

En 2016, la mortalité routière a augmenté pour la troisième année consécutive (3477 morts) après douze ans de baisse, une première depuis 1972. Les principales causes d'accident restaient la vitesse excessive (facteur d'un accident mortel sur trois) et l'alcool (29% des accidents mortels).

(Avec AFP)



Sunday, August 27, 2017

Luciferisme et sacrifices rituels d'enfants dans la haute finance : témo...

Plus de 6.000 requins à bord d'un navire chinois



Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 28/08/2017 à 00:00
Publié le 27/08/2017 à 23:56




Un navire chinois intercepté dans l'archipel équatorien des Galapagos transportait une cargaison illégale de plus de 6.000 requins dont des espèces menacées d'extinction, a annoncé l'organisation du Parc national dimanche, au troisième jour du procès contre l'équipage.
Dans le cadre des poursuites contre les vingt marins chinois du "Fu Yuan Yu Leng 999", placés en détention provisoire, "il a été déterminé que la cargaison transportée dans les cales incluait plus de 6.623 requins", a fait savoir la réserve dans un communiqué.
Y figuraient des spécimens d'espèces vulnérables et menacées d'extinction comme des requins marteau, des requins-renards à gros yeux ou des requins-renard pélagiques.
L'embarcation de 98 m a été interceptée le 13 août près de l'île San Cristobal, alors qu'elle naviguait illégalement dans les eaux de l'archipel de Galapagos, classé patrimoine naturel de l'Humanité pour sa flore et sa faune uniques.
Les ailerons de requins sont très appréciés des gourmets asiatiques.




Thursday, August 3, 2017

Le pape François rend hommage à saint Ignace



Maxime Halvick, le 01/08/2017 à 16h17


Lundi, jour de la saint Ignace de Loyola, une messe a été présidée à Rome par le supérieur général des jésuites.

Le pape François, lui-même jésuite, lui a rendu hommage par un court message posté sur Twitter.



Le Père Arturo Sosa Abascal, Supérieur général de la Compagnie de Jésus en janvier 2017 à Rome. / M.Migliorato/CPP/Ciric/Catholic Press Photo


« Comme Saint Ignace de Loyola, laissons-nous conquérir par le Seigneur Jésus et, guidés par lui, mettons-nous au service du prochain ». Fils spirituel du saint espagnol, fondateur de la Compagnie de Jésus (« jésuites »), le pape François lui a rendu hommage lundi 31 juillet à travers un tweet.

Le même jour, et après avoir célébré à Namur la création de la nouvelle province d’Europe occidentale francophone, le Père Arturo Sosa, supérieur général des jésuites, a présidé la messe annuelle en mémoire d’Ignace de Loyola dans l’église du Gesu à Rome, l’église-mère de la Compagnie.
« Adapter la Compagnie de Jésus aux temps nouveaux »

Interrogé par Radio Vatican, le Père Arturo Sosa identifie deux missions principales pour son ordre aujourd’hui. Une « mission de réconciliation avec Dieu, des hommes entre eux et avec la Création ». Le Père Sosa appelle donc à travailler pour davantage de justice sociale et, surtout, à « beaucoup de dialogue interculturel et interreligieux (…) parce que les religions, ensemble, peuvent donner une grande contribution à la réconciliation entre les êtres humains ».

Le général des jésuites estime aussi que ces derniers ont un rôle de « conversion des institutions » vers plus de « discernement ». Un mouvement déjà entamé par le pape François, souligne-t-il.

À LIRE : « Les jésuites peuvent aider à se structurer intérieurement »

Né en 1491 dans le Pays basque espagnol, Ignace de Loyola participe dans ses jeunes années à la guerre qui oppose Navarre et Castille au royaume de France. Grièvement blessé, il se consacre durant sa longue convalescence à la lecture d’ouvrages religieux et s’engage pleinement dans l’activité missionnaire. En 1534, il fonde la Compagnie de Jésus, pour un renouveau catholique dans le contexte troublé de la Réforme et bientôt des guerres de religion.

Maxime Halvick




Monday, July 3, 2017

Les secrets HORRIBLES du VATICAN dévoilés au grand jour (DOCUMENTAIRE CO...

Madrid : des centaines de milliers de personnes réunies pour la «WorldPride parade»



Mis à jour le 01/07/2017 à 21:55




EN IMAGES - La capitale espagnole accueille la cinquième édition de la plus importante marche mondiale pour les droits des personnes homosexuelles, bi et trans.


Avec 52 chars et un slogan, «Viva la vida», des centaines de milliers de manifestants ont pariticipé samedi à Madrid à la plus importante marche mondiale pour les droits des personnes homosexuelles, bi et trans (LGBT).


À partir de 17 heures, cette cinquième édition de la «WorldPride parade» - après celle de Toronto en 2014 et avant celle de New York en 2019 - pourrait réunir un à deux millions de personnes selon les organisateurs, dans la capitale espagnole aux 3,5 millions d'habitants. L'an dernier, 800.000 à 1,2 million avaient participé à la «marche des fiertés» annuelle à Madrid, selon le Collectif LGBT de Madrid.

«C'est une manifestation politique, revendicative, derrière son aspect festif et ludique», affirme le président de la Fédération LGBT espagnole (FELGBT), Jesus Generelo, en réponse à ceux qui jugent qu'elle a pris une tournure trop mercantile et frivole.

Le joyeux cortège arc-en-ciel, animé par les drag-queens les plus extravagantes, s'est ébranlé vers 17h00 (15h00 GMT), dans la capitale de 3,5 millions d'habitants.

Wednesday, June 21, 2017

Satan existe-t-il vraiment? La question divise l'Eglise catholique





Le pape François et Arturo Sosa, le supérieur général des jésuites, lors d'une rencontre au Vatican. - Observato Romano - AFP




Le diable n'est pas qu'une vue de l'esprit, pour le pape Français. Pour le nouveau supérieur général de l'ordre des jésuites, il ne s'agit au contraire que d'une figure symbolique inventée par les hommes.


Si Dieu existe, alors pourquoi pas le Mal? Pourquoi les guerres, pourquoi les génocides? Lorsque ces questions réapparaissent dans les débats internes à l'Eglise catholique, note Le Figaro, la controverse ne passe pas inaperçue. Surtout quand elle oppose le père Arturo Sosa, nouveau supérieur général des jésuites et le pape François, lui-même issu de cet ordre.

Dans une interview accordée le 31 mai au quotidien espagnol El Mundo, le prêtre vénézuélien ne voit en Satan qu'une figure symbolique.


"Nous, les chrétiens, nous croyons que nous sommes faits à l'image de Dieu, parce que Dieu est libre. (...) Nous avons créé des figures symboliques, comme le diable, pour exprimer le mal", affirme ainsi Arturo Sosa, le nouveau supérieur général de la Compagnie de Jésus.

Pour lui, l'idée du diable est la question du libre arbitre. "De mon point de vue, le mal fait partie du mystère de la liberté. Si l'être humain est libre, il peut choisir entre le bien et le mal. Nous, les chrétiens, nous croyons que nous sommes faits à l'image et à la ressemblance de Dieu, parce que Dieu est libre, mais Dieu choisit toujours de faire le bien parce qu'il est toute bonté. Nous avons créé des figures symboliques, comme le diable, pour exprimer le mal", insiste Arturo Sosa.
Le pape sur une ligne radicalement différente

François, et l'opposition entre les deux est d'autant plus symboliquement importante qu'il est le premier pape jésuite de l'histoire, est d'un avis opposé. Elu en 2013, il lançait le 30 octobre 2014: "À cette génération, et tant d'autres, on a fait croire que le diable est un mythe, une image, une idée, l'idée du mal. Mais le diable existe et nous devons lutter contre lui. C'est ce que dit Saint-Paul, ce n'est pas moi qui le dis! La parole de Dieu le dit. Mais pourtant, nous n'en sommes pas vraiment convaincus."

La position papale semble plus conforme à la tradition jésuite, en référence au débat qui les opposa aux jansénistes sur la question de la grâce. Mais surtout le "pape noir" comme est traditionnellement nommé le chef des jésuites, est connu pour son engagement politique à gauche.




Sunday, May 7, 2017

Le Pape François recevra Donald Trump mercredi 24 mai au Vatican




François \ Activités



Le Pape François rencontrera le président des États-Unis Donald Trump le mercredi 24 mai 2017 au Vatican. - REUTERS
04/05/2017 18:24


(RV) Le Pape François recevra le président des États-Unis Donald Trump mercredi 24 mai 2017 au Vatican, a confirmé ce jeudi 4 mai la Salle de presse du Saint-Siège dans un communiqué. Il précise que Donald Trump rencontrera ensuite le cardinal secrétaire d’État du Saint-Siège Pietro Parolin, ainsi que Mgr Paul Gallagher, secrétaire pour les Rapports avec les États. Il s’agira de la première rencontre entre le Pape et le nouveau président américain. Elle se déroulera après des voyages en Arabie saoudite et Israël, ses premiers à l'étrangers, et un déplacement à Bruxelles le 25 mai puis à Taormina (Sicile) pour le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G7 les 26 et 26 mai.

Lors de la prestation de serment de Donald Trump, le 20 janvier, le pape avait prié pour que ses décisions soient «guidées par les riches valeurs spirituelles et éthiques» du peuple américain, avec une «préoccupation pour les pauvres et les exclus». Donald Trump s'était dit impatient de rencontrer le pape à l'occasion de son voyage à Taormina.

(SBL)



Megastructures de légende - Le colisée (HD)

Sunday, April 16, 2017

Corée du Nord : Vers un conflit imminent avec les États-Unis ? La Chine s’y prépare…



Monde


Par nickraven
Publié Il y a 1 jour





Voilà une hypothèse des plus terrifiantes. Ainsi, s’exprimant lors d’une conférence de presse vendredi, Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, a émis la possibilité qu’un conflit « pourrait éclater à tout moment » entre la Corée du Nord et les Etats-Unis. Une perspective prise de plus en plus au sérieux par la Chine !

A lire : Corée du Nord : Faut-il craindre une Troisième Guerre mondiale ?




Depuis quelques jours, les tensions entre la Corée du Nord et les États-Unis se sont intensifiées. Une situation survenue après que Donald Trump ait pris la décision d’envoyer un porte-avions au large de la péninsule nord-coréenne. Le but ? Dissuader Pyongyang de procéder à des nouveaux tests nucléaires.

Seulement voilà, du côté de la Chine, on observe ce conflit de près. Et pour cause, pour Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, la guerre entre les deux pays n’a jamais été aussi proche…
« PERSONNE NE SORTIRA VAINQUEUR »

En effet, interrogé vendredi 14 avril sur la question, le haut diplomate n’y est pas allé avec le dos de la cuillère sur la perspective d’un conflit armé entre la Corée du Nord et les États-Unis. Celui-ci a notamment déclaré :


Le dialogue est la seule issue. Quiconque provoquerait un conflit dans la péninsule coréenne “devra assumer une responsabilité historique et en payer le prix (…) Le vainqueur ne sera pas celui qui tient les propos les plus durs ou qui montre le plus ses muscles. Si une guerre a lieu, le résultat sera une situation dont personne ne sortira vainqueur.

Et d’ajouter :


On a le sentiment qu’un conflit pourrait éclater à tout moment. Je pense que toutes les parties concernées doivent être hautement vigilantes vis-à-vis de cette situation.



Ce n’est un secret pour personne : la Chine figure toujours actuellement comme le grand allié de la Corée du Nord. Une alliance toutefois mise à rude épreuve. Et pour cause, les autorités chinoises ne voient pas d’un très bon œil les essais nucléaires du régime de Kim Jong-Un.

Depuis l’annonce de l’envoi du porte-avions Carl Vinson vers la Corée du Nord, les autorités américaines ont depuis communiqué sur l’affrètement d’une « armada ». Celle-ci comprendrait notamment des sous-marins. Pour de nombreux analystes, cette guerre éventuelle pourrait mener à une Troisième Guerre mondiale.


Article publié le samedi 15 avril 2017 à 13:48, modifications samedi 15 avril 2017 à 13:14




Saturday, April 15, 2017

Assistants parlementaires: les juges demandent la levée de l'immunité de Marine Le Pen




Mis à jour le 14/04/2017 à 15:47



Les juges d'instruction, en charge de l'enquête sur les soupçons d'emploi fictif de plusieurs assistants FN auprès d'eurodéputés, demandent la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen, selon Europe 1 et France Inter. Une demande similaire a été formulée pour une autre députée européenne, Marie-Christine Boutonnet.

» Lire aussi - Les juges demandent la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen


L'enquête française avait été ouverte en mars 2015, suite à un signalement du Parlement européen. Les deux femmes sont soupçonnées d'avoir versé des salaires à des assistants parlementaires, sur des fonds européens, alors que ces derniers se consacraient en réalité à la gestion du parti d'extrême droite.

Marine Le Pen a été convoquée par la police fin février dans le cadre d'une audition libre. Mais elle a refusé de s'y rendre, protégée par son immunité parlementaire. Une deuxième fois, début mars, les juges d'instruction ont voulu l'entendre et n'ont pas réussi à la faire venir. Si l'immunité est levée par le Parlement européen, Le Pen sera par contre contrainte de se présenter aux convocations.




Saturday, April 1, 2017

Le pape noir des Jésuites, Amoris Laetitia et la réinterprétation de la parole de Jésus




dans Religion Catholique — par Francesca de Villasmundo — 1 avril 2017



Le 18 février dernier, le père vénézuélien Arturo Sosa Abascal, le nouveau Supérieur général de la Compagnie de Jésus et grand ami de l’actuel pape François, jésuite et sud-américain lui-aussi, a accordé un entretien au vaticaniste suisse Giuseppe Rusconi pour le blog Rossoporpora .

Cette longue entrevue, qui expose une doctrine nouvelle concernant l’indissolubilité du mariage et les paroles de Jésus sur la question, fait parler d‘elle particulièrement aujourd’hui : un prêtre italien, don Bertacchini, bibliste renommé et archevêque émérite de Lanciano-Ortona, a courageusement pris sa plume et rédigé un « promemoria » contre le pape noir des Jésuites adressé au pape François et dans lequel il réfute les thèses erronées du père Abascal.

Friday, March 24, 2017

Le pape François trace à l’Europe un chemin d’espérance


Nicolas Senèze, à Rome, le 24/03/2017 à 20h12


Les dirigeants de 27 États de l’Union européenne ont été reçus vendredi soir 24 mars au Vatican par le pape François qui leur a livré une exigeante « leçon d’Europe », soulignant son espérance dans l’avenir de la construction européenne




Le pape François accueille les dirigeants de 27 États de l’Union européenne au Vatican, le 24 mars 2017. / HO/AFP

Le pape François a livré aux dirigeants européens une véritable « leçon d’Europe », vendredi 24 mars. Les recevant en début de soirée au Vatican, à la veille de leur réunion de commémoration du soixantième anniversaire de la signature des traités fondateurs de la construction européenne, il les a exhortés à l’espérance d’une « nouvelle jeunesse ».

Sous les fresques de la Salle Royale du Palais apostolique, qui rappellent les grands événements de l’histoire de l’Église, François a commencé par rappeler les fondamentaux de la construction européenne. S’appuyant longuement sur les paroles des pères fondateurs, il en a souligné « l’esprit de service, uni à la passion politique et à la conscience qu’"à l’origine de [cette] civilisation européenne se trouve le christianisme" ».

À LIRE : François, ce pape latino qui bouscule l’Europe
« Comme on a peiné pour faire tomber ce mur ! »

Pour le pape, l’Europe est un projet civilisationnel. « Elle est une vie, une manière de concevoir l’homme à partir de sa dignité transcendante et inaliénable, et non pas seulement comme un ensemble de droits à défendre, ou de prétentions à revendiquer », a-t-il insisté, citant l’Italien Alcide De Gasperri.

L’Europe doit rester fidèle à cet esprit de solidarité, « d’autant plus nécessaire aujourd’hui devant les poussées centrifuges comme aussi devant la tentation de réduire les idéaux fondateurs de l’Union aux nécessités productives, économiques et financières ».

François a rappelé les crises que traverse l’Europe : « crise économique », « crise de la famille et des modèles sociaux consolidés », « crise des institutions », « crise des migrants » : « beaucoup de crises, qui cachent la peur et le désarroi profond de l’homme contemporain, qui demande une nouvelle herméneutique pour l’avenir ».
« Il revient à celui qui gouverne de discerner les voies de l’espérance »

Pour le pape, cependant, « le terme “crise” n’a pas en soi une connotation négative » mais indique « un temps de discernement ». Et « il revient à celui qui gouverne de discerner les voies de l’espérance, d’identifier les parcours concrets pour faire en sorte que les pas significatifs accomplis jusqu’ici ne se perdent pas, mais soient le gage d’un long et fructueux chemin ».
« Ne pas s’enfermer dans la peur et de fausses sécurités »

François s’est alors lancé dans une ample tirade pleine de souffle, invitant l’Europe à « retrouver l’espérance ». « L’Europe retrouve l’espérance lorsque l’homme est le centre et le cœur de ses institutions », a-t-il assuré appelant à dépasser le « décrochage affectif » entre les citoyens et les institutions en retrouvant un « esprit de famille », d’une « famille de peuples », cette « communauté » des débuts.

« L’Europe retrouve l’espérance dans la solidarité qui est aussi le plus efficace antidote contre les populismes modernes », qui « prospèrent précisément à partir de l’égoïsme », a-t-il aussi affirmé. Il a appelé à « recommencer à penser de manière européenne, pour conjurer le danger opposé d’une uniformité grise, c’est-à-dire le triomphe des particularismes ».
« Quelle culture propose l’Europe aujourd’hui ? »

« L’Europe retrouve l’espérance lorsqu’elle ne s’enferme pas dans la peur et dans de fausses sécurités », a-t-il encore martelé, revenant sur la question migratoire dont il a rappelé qu’elle n’était pas « un problème numérique, économique ou de sécurité », mais posait « un problème plus profond, qui est d’abord culturel ».

« Quelle culture propose l’Europe aujourd’hui ? » s’est-il alors interrogé. « La peur, souvent visible, trouve, en effet, dans la perte d’idéaux sa plus radicale cause. Sans une vraie perspective d’idéaux, on finit par être dominé par la crainte que l’autre nous arrache à nos habitudes consolidées, nous prive des conforts acquis, mette en quelque sorte en cause un style de vie trop souvent fait uniquement de bien-être matériel. »
« Je pense que l’Europe mérite d’être construite »

Évoquant une Europe « qui, depuis l’Oural arrive à l’Atlantique », François l’a exhorté à être « un patrimoine d’idéaux et de spiritualité unique au monde, qui mérite d’être proposé à nouveau avec passion et avec une fraîcheur renouvelée ». C’est « le meilleur antidote contre le vide de valeurs de notre temps, terrain fertile pour toute forme d’extrémisme », a-t-il assuré.

Enfin, « l’Europe retrouve l’espérance lorsqu’elle s’ouvre à l’avenir », a-t-il conclu. « Lorsqu’elle s’ouvre aux jeunes, en leur offrant de sérieuses perspectives d’éducation, de réelles possibilités d’insertion dans le monde du travail. Lorsqu’elle investit dans la famille, qui est la première et fondamentale cellule de la société. Lorsqu’elle respecte la conscience et les idéaux de ses citoyens. Lorsqu’elle garantit la possibilité d’avoir des enfants, sans la peur de ne pas pouvoir les entretenir. Lorsqu’elle défend la vie dans toute sa sacralité. » C’est à cette « nouvelle jeunesse » que le pape du Nouveau Continent a appelé cette Vieille Europe dont il croit qu’elle « mérite d’être construite ».

« Son succès dépendra de la volonté de travailler une fois encore ensemble et de la volonté de parier sur l’avenir », a-t-il insisté, renvoyant, encore une fois, les dirigeants européens à leurs responsabilités. « Cela signifie ne pas avoir peur de prendre des décisions efficaces, en mesure de répondre aux problèmes réels des personnes et de résister à l’épreuve du temps ».

Les dirigeants européens signeront justement samedi 25 mars une déclaration commune sur l’avenir de l’Europe – sans la Grande-Bretagne, qui devrait enclencher le 29 mars la procédure du Brexit.
Nicolas Senèze, à Rome




A Rome, une déclaration commune mais pas de recette miracle



Par : Aline Robert | EURACTIV.fr

Mar 23, 2017



La Sala Regia, où le Pape doit recevoir les 27 chefs d'Etat de l'UE le 24 mars


Langues : English


La déclaration commune pour les 60 ans du traité de Rome peine à mettre tout le monde d’accord. Son objectif est de « convaincre que l’UE est la bonne réponse », un objectif pour lequel il n’y pas « pas de potion magique » selon un diplomate.

Réunis à Rome pour les 60 ans du traité fondateur de l’UE, les 27 chefs d’État, sans le Royaume-Uni, doivent signer le 25 mars une déclaration commune. Un exercice d’équilibriste, dont les termes ont été soigneusement choisis : après un dernier conseil houleux, durant lequel la Pologne avait pris ses distances en refusant de s’associer aux conclusions, la solidarité du groupe que les pays fondateurs souhaitent mettre en avant après le Brexit semble bien fragile.

Une fierté fragile et beaucoup de défis

Le texte de la déclaration finale, qui sera publiée vendredi, réaffirme la fierté de ce qui a été réalisé depuis 60 ans. Non pas pour fanfaronner, mais « parce que personne ne le fera à notre place, et que 60 ans de paix et de prospérité sont une vraie source de fierté » assure une source française. Mais c’est bien sûr les défis que rencontre l’UE qui compliquent l’exercice.


Tuesday, March 14, 2017

Les ravages des anti-douleurs aux États-Unis: ils sont la cause de l'épidémie d'héroïne



Publié le 14 mars 2017


Les États-Unis sont touchés par une épidémie de drogues sans précédent, les médecins prescrivent rapidement et facilement des antidouleurs tels que l'opioïde (similaire à l'opium) pour des raisons diverses: douleurs physiques, malaises mentaux.

Ces antidouleurs sont des médicaments reconnus pour leurs forts effets additifs, c'est pour cela que le Center for Disease Control and Prevention, (CDC) impose aux médecins de ne pas prescrire ce genre d'antidouleurs pour plus de trois jours. Cependant, plus d'un milliard de pilules à base d'opioïde ont été vendues en 2016.



L' opioïde est présent dans ce genre de médicaments sur le marché pharmaceutique américain: Aniléridine, Buprénorphin, Butorphanol, Carfentanil, Codéine, Diamorphine (héroïne), Dextropropoxyphène, Enképhalines, Endorphines, Fentanyl, Hydrocodone, Hydromorphone, Lopéramide, Méthadone, Morphine, Nalbuphine, Oxycodone, Oxymorphone, Pentazocine, Péthidine (mépéridine), Propoxyphène, Rémifentanil Sufentanil ,Tramadol.

Les médecins prescrivent plus que ce qu'ils ne devraient

Cependant, les médecins prescrivent régulièrement ces pilules pour 30 jours renouvelables. "L' opioïde ne tue pas la douleur, elle tue les gens" explique Dr. Donald Teater, un Conseiller médical au Conseil de Sécurité. "Les intentions des médecins sont bonnes et ils veulent aider les patients, mais cette épidémie prouve que nous avons besoin de plus de connaissances si on veut traiter la douleur des patients et la guérir", explique-t-il.
Lorsque les médecins refusent de prescrire de plus fortes doses, ou décident tout simplement d'arrêter de prescrire de genre de pilules, il n'y a aucune aide pour les patients maintenant dépendants à ce genre de drogues.


L'opioïde est considérée comme un médicament aux Etats-Unis, mais peut-être considérée comme une drogue dure dans d'autres. Cette drogue touche les Américains de tous bords sociaux.
Ce reportage de Frontline, de la chaîne de télévision publique Américaine PBS explique que "la plupart des utilisateurs étaient des hommes et des femmes blanches, vivant dans de riches banlieues".

Le reportage raconte le combat de Carrie, une mère au foyer, qui avait été prescrite de la vicodin après la naissance de son second enfant. Lorsque son ordonnance s'est arrêtée, elle est allée avoir un autre médecin, mentant sur sa condition pour avoir plus de pilules, augmentant à chaque fois la dose.
Elle allait dans différentes villes, différentes pharmacies pour ne jamais se faire repérer et sans réaliser après quelques années, que son addiction était en train de la détruire, "je prenais entre 300 et 400 pilules par mois," explique-t-elle dans le reportage.
Ce qui a commencé par de simples antidouleurs après un accouchement s'est rapidement transformée en addiction aux drogues dures, lorsque les pilules n'étaient plus suffisantes.
Pendant des années, sa famille ne s'est rendu compte de rien, alors qu'elle consumait entre 40 et 50 pilules par jour. "Personne ne m'a jamais dit que ça allait me rendre malade le jour où j'ai essayé d'arrêter ces médicaments" dit-elle. Carrie était dépendante et avait tous les symptômes d'un junkie essayant d'arrêter la cocaïne ou l'héroïne, prouvant à quel point l'opioïde peut être additif.

Son seul but était devenu de trouver de quoi la faire sentir mieux, antidouleurs ou pas. C'est comme cela que Carrie a commencé les drogues dures, cela lui donnait les mêmes effets que les médicaments.



Carrie, Frontline

"L'opioïde est comme l'école maternelle de l'héroïne, c'est comme ça que ça commence" explique Dr. Tom Maclellan, Directeur Adjoint de la Politique Nationale de contrôle des drogues.
Sans s'en rendre compte, Carrie a commencé à utiliser de la cocaïne, de l'héroïne au quotidien, perdant la garde de ses enfants, perdant sa maison, son mari, ses amis... jusqu'au jour où elle a pris la dose d'héroïne de trop.

Avec du temps et beaucoup d'aide Carrie s'en sont sortie, mais ce n'est pas le cas des 50 000 Américains décédés des suites d'une overdose en 2016 selon le Death Statistics at The Center for Disease contrôle and Prévention. 73% d'entre eux sont mort à cause d'une overdose d'opioïde.



Overdose d'opioide - Photo/YIPA

L'épidémie d'opioïde a mené le pays à une épidémie d'héroïne sans précédente. Environ 2 millions d'Américains sont aujourd'hui dépendants à l'héroïne.

Quel-est le rôle du gouvernement?

Le National Institute on Drug Abuse (NIDA) travaille avec des agences fédérales "pour préserver la santé publique du challenge de l'abus des ordonnances d'opioïde dans le pays" explique leur site internet.

Le dernier changement que le gouvernement a établi pour gérer cette crise d'héroïne était le 19 septembre 2016 lorsque Barack Obama a annoncé une "opioid and Heroin Epidemic Awareness week."
Il a également demandé en urgence au Congrès un budget spécial de plus d'un milliard de dollars pour trouver un nouveau traitement contre ce genre d'addiction.


“Pendant Opioid and Heroin Epidemic Awareness week, nous devons nous souvenir de ceux que nous avons perdus à cause de l'utilisation de l'opioïde, et nous devons de soutenir les personnes courageuses qui veulent s'en sortir, et nous reconnaissons l'importance de cette épidémie" a expliqué la Maison-Blanche ce jour-là.

Clementine Boyer Duroselle




Friday, March 10, 2017

Voices of Faith : les femmes donnent de la voix au Vatican



Publié le 10 mars 2017




La Rwandaise Mireille Twayigira est aujourd’hui médecin au Malawi.

A l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, le 8 mars 2017, le Vatican a accueilli, pour la quatrième année consécutive, une manifestation intitulée « Voices of Faith » (Voix de Foi). « Remuer les eaux. Rendre possible l’impossible », c’était le thème choisi cette année par les trois entités organisatrices : la Fondation Fidel Götz, le Service Jésuite des Réfugiés (JRS) et Caritas Internationalis. La rencontre s’est déroulée dans un des lieux les plus prestigieux et élégants du petit Etat, la « Casina Pio IV », siège de l’Académie pontificale des Sciences et trésor de l’architecture du XVI° siècle, situé dans les jardins du Vatican. Romilda Ferrauto a assisté à la manifestation.

Mireille avait trois ans à l’époque du génocide rwandais, en 1994. Sa famille a été décimée. Aujourd’hui, elle est médecin au Malawi. Le 8 mars, au Vatican, elle a raconté son histoire devant un parterre de diplomates et de journalistes, mais surtout de femmes engagées, laïques et religieuses. De sa voix douce et posée, elle a retracé la succession des deuils, les longues marches, pieds nus, sur l’asphalte brûlant, ses déplacements d’un pays à l’autre – RDC, Angola, Zambie, Malawi…- à la recherche d’un refuge ; elle a décrit la faim, les viols, les bêtes sauvages, le manque d’eau potable. Elle se dit certaine que si Dieu l’a maintenue en vie, ce n’est pas que pour elle-même, mais pour qu’elle aide les autres. « Voilà mon histoire, mais il y a beaucoup d’autres Mireille », a-t-elle assuré.