Saturday, June 28, 2008

Programmation Neuro-Linguistique?



Programmation Neuro-Linguistique?

Il s'agit de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique). Il s'agit d'une méthode de communication fondée par deux américains, Grinder qui est linguiste et Bandler, mathématicien. Ils sont également docteur en psychologie. «C'est en fait une nouvelle approche du comportement et du psychisme humain, synthèse pragmatique de différentes théories et courants de pensées. Elle se situe au carrefour de la psychologie, des neurosciences, de l'anthropologie, de la cybernétique et de l'intelligence artificielle». Et de la parapsychologie NdR.

Nous serions, qu'on le veuille ou non, programmés, par notre environnement, notre milieu, notre famille, notre éducation, nos proches, notre culture, nos expériences, les croyances que nous nous forgeons, etc. De ce fait, nos neurones, notre ordinateur central (cerveau) dirige le tout. Mais, nous aurions les capacités de réorganiser ou de désactiver nos "programmes" de pensées et de comportements et notre pensée peut être transmise à travers notre langage...

Grosso modo, la PNL est une méthode parapsychologique, dérivée du Nouvel Age (théorie des "deux cerveaux", gauche et droit) et qui est censé produire des meilleure communications. Il s'agit d'une programmation psychique de l'individu et cela va se traduire par une nouvelle vision des choses ou du comportement. Il s'agit enfin de découvrir son moi, et par là, sa quête existentielle (par autohypnose!, par exemple ).

Attention, il y a plusieurs types de PNL, celle qui est purement psychologique (de plus en plus rare) et celle qui est métaphysique, voire occulte. Mais le vocabulaire, qui est abscons, déroute et séduit à la fois la plupart des adeptes. De plus, ces cours qui permettent de gravir des échelons, peuvent être qualifiés d'initiatiques, sont loin d'être gratuits, et les méthodes sont dangereuses.

Paul Ranc

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Source: http://www.vigi-sectes.org/

Le Bon Berger



Jean 10

1En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand.

2Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis.

3Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.

4Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.

5Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers.

6Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait.

7Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis.

8Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés.

9Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.

10Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance.

11Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.

12Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse.

13Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger.

14Je connais mes brebis, et elles me connaissent,

15comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis.

16J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger.

17Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre.

18Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre: tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père.

19Il y eut de nouveau, à cause de ces paroles, division parmi les Juifs.

20Plusieurs d'entre eux disaient: Il a un démon, il est fou; pourquoi l'écoutez-vous?

21D'autres disaient: Ce ne sont pas les paroles d'un démoniaque; un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles?

22On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C'était l'hiver.

23Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon.

24Les Juifs l'entourèrent, et lui dirent: Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement.

25Jésus leur répondit: Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les oeuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi.

26Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis.

27Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent.

28Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.

29Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.

30Moi et le Père nous sommes un.

31Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider.

32Jésus leur dit: Je vous ai fait voir plusieurs bonnes oeuvres venant de mon Père: pour laquelle me lapidez-vous?

33Les Juifs lui répondirent: Ce n'est point pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu.

34Jésus leur répondit: N'est-il pas écrit dans votre loi: J'ai dit: Vous êtes des dieux?

35Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l'Écriture ne peut être anéantie,

36celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites: Tu blasphèmes! Et cela parce que j'ai dit: Je suis le Fils de Dieu.

37Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas.

38Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces oeuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père.

39Là-dessus, ils cherchèrent encore à le saisir, mais il s'échappa de leurs mains.

40Jésus s'en alla de nouveau au delà du Jourdain, dans le lieu où Jean avait d'abord baptisé. Et il y demeura.

41Beaucoup de gens vinrent à lui, et ils disaient: Jean n'a fait aucun miracle; mais tout ce que Jean a dit de cet homme était vrai.

42Et, dans ce lieu-là, plusieurs crurent en lui.

L'obligation du célibat

L'obligation du célibat

Puis est venu le jour où j'ai découvert une détresse encore plus indescriptible chez certains prêtres. Il s'agit du péché de la zoophilie (fornication contre nature avec des animaux).
Lorsque j'ai entendu une telle détresse au confessionnal, exprimée par des cœurs désespérés, c'est tout un monde religieux qui s'est écroulé pour moi.

Grégor Dalliard

Ce texte0 de l'ex-prêtre Grégor DALLIARD est tiré de son livre " Je n'avais plus le droit d'être prêtre" .



top Introduction

Lorsque le célibat, don de Dieu, a été rendu obligatoire pour tous ceux qui voulaient prendre en charge un ministère dans l'Eglise, une détresse infinie s'est abattue sur les hommes de cette Église. A l'époque de Jésus des apôtres, et même par la suite, ceux qui accomplissaient un ministère dans la communauté étaient presque toujours mariés. Cela allait de soi. Personne ne s'en offusquait. Il y a toujours eu des gens qui avaient reçu de Dieu le don du célibat. Cependant, ces personnes étaient plus rares. L'homme et la femme avaient été créés par Dieu. Par leur amour l'un pour l'autre, ils devaient porter du fruit et participer ainsi à Église de la création. Le concile Vatican II admet qu'à partir de ce don initial, on a ensuite créé une loi, mais il n'en reste pas moins attaché à cette erreur de l'obligation du célibat.

Voici ce que dit le «Décret sur le ministère et la vie des prêtres»:

«C'est donc pour des motifs fondés sur le mystère du Christ et sa mission, que le célibat, d'abord recommandé aux prêtres, a été ensuite imposé par une loi dans l'Église latine à tous ceux qui se présentent aux Ordres sacrés.»1

Le célibat catholique ne peut se justifier que pour des raisons non chrétiennes, donc païennes. Quel mépris de Jésus Christ.

«Du côté de l'Église, on exhibe ces témoignages de l'Antiquité favorables au célibat comme autant de quartiers de haute noblesse et l'on n'hésite pas à les interpréter dans le sens souhaité. Au sujet du célibat, Pie XI écrivit en 1936: 'Les vieux Romains avaient déjà pris conscience de la décence d'un tel comportement. Un de leurs plus grands orateurs cite le texte d'une loi qui dit: " Il faut être chaste pour pénétrer auprès des dieux." Le pape ne redoute pas de présenter Cicéron, auquel il est fait allusion en ces lignes, comme un chantre du célibat. Il assimile la pureté exigée par le Romain au célibat et donc l'impureté à l'état de mariage.»2

Personne n'a brisé plus de mariages que les papes, tant par leur vie que par leurs enseignements et leurs décrets contre le mariage des prêtres, considéré au départ comme normal. De leur côté, les prêtres ont brisé d'innombrables mariages parce qu'ils n'avaient pas le droit de se marier officiellement et que les pénitents devaient leur être dociles sous peine de punition divine. Il n'existe d'autre condition dans laquelle la polygamie est pratiquée plus couramment que dans la condition sacerdotale catholique. Triste réalité, que l'on ne peut plus nier aujourd'hui et qui est passée sous silence par les responsables de l'Église catholique bien au contraire, on se vante encore de la traditionnelle obligation du célibat comme don de Dieu particulier à l'Église de Rome.

C'est ainsi qu'on peut lire dans les actes du concile Vatican Il:

«La pratique de la continence parfaite et perpétuelle pour le royaume des cieux a été recommandée par le Christ Seigneur tout au long des siècles, et de nos jours encore, bien des chrétiens l'ont acceptée joyeusement et pratiquée sans reproche. Pour la vie sacerdotale particulièrement, l'Église l'a tenue en haute estime. Elle est à la fois signe et stimulant de la charité pastorale, elle est une source particulière de fécondité spirituelle dans le monde.»3

Le concile fait à ce propos référence à Matthieu 19.12. Jésus parlait de la répudiation et du renoncement au mariage c'est alors que ses disciples lui adressèrent cette question:

«'Si telle est la condition de l'homme envers sa femme, il n'y a pas intérêt à se marier: ' Il leur répondit: 'Tous ne comprennent pas ce langage, mais seulement ceux à qui c'est donné. En effet, il y a des eunuques qui sont nés ainsi du sein maternel,. il y a des eunuques qui ont été rendus tels par les hommes,. et il y en a qui se sont eux-mêmes rendus eunuques à cause du Royaume des cieux. Comprenne qui peut comprendre!'»

Dans ce passage, il n'est pas du tout question du célibat dans le contexte d'un ministère au sein de la communauté. Il faudrait vraiment tordre le sens de ces paroles si l'on voulait en déduire le principe de l'obligation du célibat. On ne peut invoquer aucune parole de Jésus ou des apôtres, donc aucun passage de la Bible déclarant que tel ou tel ministère dans la communauté (l'Église) ne peut être pratiqué par des hommes ou femmes célibataires. Le concile Vatican II le reconnaît aussi et enseigne:

«Certes, elle [la pratique de la continence parfaite et perpétuelle n'est pas exigée par la nature du sacerdoce comme le montre la pratique de l'Église primitive et la tradition des Églises orientales. Celles-ci ont des prêtres qui choisissent, par don de la grâce, de garder le célibat – ce que font les évêques -, mais on y trouve aussi des prêtres mariés dont le mérite est grand.»4

Dans sa note de bas de page n°35, le concile renvoie ici à 1 Timothée 3.2-5 et à Tite 1.6.

Plus loin le «Décret sur le ministère et la vie des prêtres» déclare:

« En gardant la virginité ou le célibat pour le royaume des cieux ( Matthieu 19.12), les prêtres se consacrent au Christ, d'une manière nouvelle et privilégiée [...]»5

Nulle part dans la Bible il n'est dit que Jésus a demandé qu'on se consacre à lui tout en restant célibataire autrement dit, en étant sans femmes. Les apôtres et disciples de Jésus étaient presque tous des hommes mariés. Nulle part il ne leur donne l'ordre de vivre célibataires. Jésus et les apôtres ne parlent ni d'une obligation de célibat, ni d'une ordination comme prêtre ni d'un office.

Paul défend son ministère apostolique en écrivant aux chrétiens de Corinthe:

«N'aurions-nous pas le droit d'emmener avec nous une femme chrétienne comme les autres apôtres, les frères du Seigneur et Céphas ?» (1 Corinthiens 9.5).

Par ailleurs, nous lisons en Matthieu 8.14 que Jésus guérit la belle-mère de Pierre:

«Comme Jésus entrait dans la maison de Pierre, il vit sa belle-mère couchée, et avec de la fièvre. Il lui toucha la main, et la fièvre la quitta elle se leva et se mit à le servir:»

Paul parle des charismes, de ce qu'il appelle les dons de la grâce, que Dieu octroie selon son bon vouloir. Mais nulle part il n'enseigne que le célibat est nécessaire pour l'édification de la communauté chrétienne. Lorsque Paul recommande le célibat en 1 Corinthiens 7.25-40, celui-ci n'est pas mentionné en relation avec un ministère. Pour lui, la deuxième venue de Jésus est proche, ce qui justifie donc qu'il recommande le célibat.

«Au sujet des vierges, je n'ai pas d'ordre du Seigneur: c'est un avis que je donne, celui d'un homme qui, par la miséricorde du Seigneur est digne de confiance. Je pense que c'est un avantage, à cause des angoisses présentes, oui, on a avantage à rester ainsi. Es-tu lié à une femme? Ne cherche pas à rompre. N'es-tu pas lié à une femme? Ne cherche pas de femme. Si cependant tu te marie, tu ne pêches pas Et si une vierge se marie, elle ne pèche pas [...] »

Paul fait remarquer que c'est là son opinion personnelle et qu'il n'a pas de commandement de la part du Seigneur à ce sujet. Il écrit en 1 Corinthiens 7.7

«Je voudrais bien que tous les hommes soient comme moi mais chacun reçois de Dieu un don particulier l'un celui-ci, l'autre, celui-là.

Paul ordonne même aux anciens (c'est à dire aux évêques) d'être maris d'une seule femme et de bien savoir gouverner leur propre maison. Nous lisons en 1 Timothée 3.1, 2:

«Elle est digne de confiance, cette parole: si quelqu'un aspire à l'épiscopat c'est une belle tâche qu'il désire. Aussi faut-il que l'épiscope soit irréprochable, mari d'une seule femme [...].»

Paul écrit également la même chose à Tite:

«Si je t'ai laissé en Crète, c'est pour que tu y achèves l'organisation et que tu établisses dans chaque ville des anciens [des évêques], suivant mes instructions. Chacun d'eux doit être irréprochable, mari d'une seule femme, avoir des enfants croyants, qu'on ne puisse accuser d'inconduite ou d'insoumission» Tite 1.5,6).

top Les prêtres dans l'Ancien Testament

Dans les livres de l'Ancien Testament que sont l'Exode et le Lévitique, il est question de consignes de pureté. A l'occasion de certaines cérémonies et certains actes sacrés, les Juifs observaient l'abstinence sexuelles. mais aussi l'abstinence par rapport au travail, à la nourriture, etc ...

Avant la venue de Christ s'était répandu le mouvement juif des Esséniens. Ces derniers répudiaient le temple et son ministère sacrificiel. Ils vivaient le plus souvent célibataires dans des communautés monastiques et devaient se soumettre à de nombreuses consignes de pureté. Se consacrant avec ardeur à une vie de prière, d'abstinence et de travail, ils attendaient la venue imminente du Messie.

Dieu, le Seigneur et Créateur de la vie, dit en Genèse 1.27:

«Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa mâle et femelle il les créa.» «Le Seigneur Dieu dit: 'Il n'est pas bon pour d'être seul. Je veux lui faire une aide qui lui soit accordée» (Genèse 2.18).

A l'exception d'un tout petit nombre, les prêtres et les prophètes de l'Ancien Testament étaient mariés. Aaron, Moïse, Zacharie, etc. Les enfants étaient considérés comme un don de Dieu et une bénédiction. L'incapacité de concevoir passait pour une honte (Luc 1.25).

top Les prêtres dans le paganisme

En revanche, nous connaissons, dans les religions païennes, ce qui a été appelé l'idéal de la virginité, à savoir par exemple des prêtresses, des vierges, qui restaient célibataires pour plaire à la reine romaine Vesta (d'où leur nom de vestales).

Nous connaissons également la consécration au célibat de prêtres païens, ainsi que leur émasculation volontaire en signe d'hommage aux idoles et de leur idolâtrie sacerdotale: «De nombreux prêtres pratiquaient la castration volontaire afin de ne pas être souillés par le contact sexuel et de pouvoir remplir dans la pureté et la sainteté leur rôle d'intermédiaires entre les hommes et le dieu ou la déesse. L'émasculation cultuelle existait notamment à Babylone, au Liban, en Phénicie, à Chypre, en Syrie, dans le culte d'Artémis d'Ephèse, d'Osiris en Egypte ou d'Attis et Cybèle en Phrygie le dernier de ces cultes se répandit largement en Orient et en Occident.»6

Au IVe siècle, lorsque l'empereur Théodose a interdit les cultes païens, un grand nombre d'éléments païens ont pénétré dans les communautés chrétiennes, dans l'Église catholique en devenir, et ont été progressivement érigés en lois par des décrets et des règlements qui ne trouvent aucune justification dans la Bible, mais qui sont aujourd'hui encore en vigueur dans le nouveau droit ecclésiastique romain. Cela a été, entre autres, le cas de la loi sur le célibat. Voici un petit résumé historique.

top L' histoire de l'obligation du célibat

Le synode des évêques d'Elvire, en Espagne (306): Lors de ce synode, le célibat est imposé à tous ceux qui sont appelés par Dieu à un ministère dans la communauté. L'appel au ministère et le don du célibat, qui peuvent être deux vocations fondamentalement différentes, sont désormais fondus de force en un seul du fait de décisions humaines.

Le concile de Nicée (325) décide qu'aucun homme n'a le droit de se marier après avoir été ordonné prêtre.

Le pape Siricius (385) décrète que les époux qui se sont mariés avant d'avoir été ordonnés prêtres n'ont plus le droit de coucher avec leur femme après leur ordination. Beaucoup d'hommes s'en sont tenus à cette disposition ecclésiastique, tout en allant cependant trouver d'autres femmes.

Le clergé vivait des prébendes ecclésiastiques. A la mort d'un prêtre, ses biens revenaient à sa famille et étaient normalement partagés entre les enfants. Les papes y ont vu la perte de biens précieux et ont jeté leur dévolu sur le patrimoine des familles de prêtres. Par conséquent, de nombreux prêtres ont été contraints, soit de renvoyer leur femme et leurs enfants, soit de promettre solennellement que, dorénavant, ils désiraient vivre avec leur propre épouse en tant que frère et sœur. Malgré cela, nombreux sont les prêtres qui se marient dans certaines régions catholiques.

Le pape Benoît VIII (1023) prêche massivement contre le clergé qui vit en concubinage (vie sexuelle hors mariage) ou marié.

Grégoire VII (1074) tente de justifier le célibat d'un point de vue théologique et historique, et exige de tous les candidats au sacerdoce qu'ils se plient à l'obligation du célibat.

«Dès le premier synode de carême de 1074, il déclara [...] les prêtres mariés déchus de leur dignité et somma les laïcs d'éviter tout acte ecclésiastique exécuté par ces desservants.»7

1er concile du Latran, pape Callixte II (1124): Tous les mariages de clercs doivent être invalidés. Les hommes accomplissant un ministère ecclésiastique doivent renvoyer leurs femme et enfants.

2e concile du Latran, Alexandre II (1130): Les prêtres, diacres et sous-diacres qui sont déjà mariés n'ont pas le droit d'accéder aux ordres majeurs s'ils ne renoncent pas à leur union en renvoyant femme et enfants. C'est la terreur dévote!

Comme les fonctions et le titre ecclésiastiques s'achètent et promettent de gros revenus, nombreux sont les prêtres qui envoient leurs femme et enfants finir dans la misère avant de prendre une maîtresse.

Innocent VIII (1481-1492) est le premier pape à reconnaître ses enfants illégitimes, pour lesquels il organise des noces au Vatican.

Lui aussi est opposé au mariage des prêtres, dans la mesure où il ne contribue en rien à son maintien!

Le concile de Trente (1545-1563) déclare le célibat et la virginité comme étant plus honorables que le mariage. Cette tactique psychologico-religieuse renoue avec l'idolâtrie magico-païenne, à laquelle les masses populaires sont traditionnellement très réceptives.

Le XVIe siècle est le siècle des réformateurs. Sur ordre du pape Pie V, le cardinal de Milan, «saint» Charles Borromée, parcourt en 1570 les contrées catholiques germanophones de la confédération helvétique pour pouvoir se faire une idée de leur vie spirituelle. Il vante en particulier leur dévotion dans l'Église et leur haine à l'égard des protestants:

«Remarquables sont la crainte respectueuse et le recueillement dont ils font preuve quand ils vont et se tiennent dans les églises. [...] Ils ont un zèle particulier pour la confession de la foi catholique et une franche inimitié à l'encontre des hérétiques [les protestants] et leurs voisins, envers lesquels, bien qu'étant alliés avec eux dans les choses séculières, ils manifestent néanmoins de tels sentiments qu'au cas où ils recevraient le moindre soutien de la part de princes catholiques, ils n'auraient pas de plus grand désir que de s'attaquer à nouveau aux villes hérétiques [...]. Ces bons côtés s'accompagnent des défauts suivants, qui s'expliquent en grande partie par la grande avidité et cupidité qui sont propres à cette nation [...]. Le souci de la justice est très vénal parmi eux. Ils ne se contentent pas des choses séculières, mais ils mettent également la main sur les choses ecclésiastiques [...]. L'usure est si fréquente chez eux qu'ils n'y voient même pas un péché [...]. Ils consacrent le plus clair de leur temps à manger et à boire, comme c'est la coutume dans cette nation. Rester à table deux et trois heures chaque fois [...]. La vie des prêtres est déshonorante et scandaleuse, car, hormis un tout petit nombre, ils gardent publiquement chez eux leur concubine.»8

La théologienne catholique Uta Ranke-Heinemann écrit:

«Les manquements au célibat étaient fréquemment réprimés par des amendes. En 1521, Ugo von Landenberg, évêque de Constance, reçut pour son diocèse environ 6000 florins, versés par les prêtres à la suite des quelque 1500 naissances survenues comme chaque année dans leurs 'foyers'[...]. La question du mariage des prêtres joua ainsi un rôle non négligeable dans le succès de la Réforme de Luther: de nombreux ecclésiastiques devinrent protestants par souci d'économie. Tel fut le cas en particulier de Samuel Frick, ce prêtre catholique de Maienfeld, qui de 1515 à 1521 paya toujours régulièrement sa redevance à l'évêque pour chacun de ses sept enfants, jusqu'au jour où il se fit protestant.»9

«Même après la Réforme, de nombreux prêtres catholiques continuèrent à se considérer comme mariés. En 1598, l'évêque Philipp de Worms écrivit une lettre au doyen de Wimpfen: à l'exception du doyen lui-même, disait-il, 'tous les membres du clergé étaient atteints du vice honteux et fâcheux du concubinage'. Un contrôle effectué à Osnabrück en 1624/25 révéla que la majeure partie des ecclésiastiques y vivait avec une compagne.»10

«En 1791, la Révolution française déclare que personne ne pouvait être empêché de se marier. Des milliers de prêtres français contractèrent alors une union, à commencer par l'évêque Talleyrand. Par son concordat de 1801 avec le pape Pie VII, Napoléon rétablit le célibat en France. Avec ses dogmes de l'Immaculée Conception en 1854 et de l'infaillibilité du pape en 1870, le XIXe siècle allait être 'placé sous le signe du papisme, du culte de Marie et du célibat. »11

Le concile Vatican II (1962-1965) reste attaché à la relation entre l'appel à un ministère ecclésiastique et le célibat, déclarant:

«Ce saint Concile invite donc, non seulement les prêtres, mais tous les chrétiens, à tenir ce don précieux du célibat sacerdotal et à demander à Dieu de l'accorder toujours avec abondance à son Église.»12

Le pape Paul VI (1963-1978) a accordé à partir de 1966 des dispenses de célibat en effet, des milliers de prêtres avaient rejeté l'obligation du célibat comme étant une pratique non chrétienne et s'étaient mariés. Toutefois, ils ont ainsi perdu leur fonction.

Jean-Paul II, pape depuis 1978, a retiré le droit de dispense. Jusqu'à ce jour, près de 100.000 prêtres ont renoncé à l'obligation du célibat. A l'échelle mondiale, on estime renversant le nombre des prêtres en fonction (y compris les titulaires d'une fonction, quel que soit leur niveau hiérarchique) vivant en concubinage, entretenant des relations homosexuelles ou commettant des abus sexuels sur des jeunes. Ce problème a d'ailleurs été évoqué par le synode mondial des évêques d'octobre 1990.

Nouveau code de droit canonique (CIC) en 1983: En guise d'introduction à l'édition allemande du nouveau code de droit canonique, le cardinal Josef Höffner écrit:

«[...] le nouveau CIC de 1983 se propose de délimiter clairement, pour tous les membres du peuple de Dieu, leur place dans l'ordre juridique de l'Église, leurs droits et devoirs, leurs possibilités légales ainsi que les attentes concernant leur participation juridiquement organisée à l'édification du corps de Christ et à la réalisation de la mission de l'Église.»

Ce droit canonique stipule au canon 277 § 1:

«Les clercs sont tenus par l'obligation de garder la continence parfaite et perpétuelle à cause du Royaume des Cieux, et sont donc astreints au célibat [...].»

Le cardinal Höffner parle ici de «tous les membres du peuple de Dieu» eu égard à «leurs droits et devoirs». S'il s'agit d'un droit et d'un devoir que Dieu a donnés à son peuple, aucune institution ecclésiastique n'a le droit de les tronquer ou d'en changer l'interprétation par des dispositions déloyales et iniques. Un usage mauvais et blasphématoire s'installe lorsque de telles lois sont imposées, sont inculquées aux masses populaires comme provenant de la Parole de Dieu, donc de Dieu. On ne se moque pas de Dieu, car il s'agit bien là d'impiété et d'injustice. Or Jésus Christ ne pourra jamais accorder sa bénédiction au mensonge, à l'impiété et à l'injustice.

L'histoire de l'Église montre suffisamment dans quelles souffrance et misère terribles d'innombrables hommes ont été plongés à cause d'enseignements aussi erronés, et combien de ceux qui croient innocemment et honnêtement à de telles hérésies sont aujourd'hui entraînés dans cette dépravation «au nom de Dieu»!

Le synode mondial des évêques à Rome en 1990: Le 30 septembre 1990, le pape Jean-Paul Il a ouvert par une messe un synode mondial des évêques qui devait se tenir pendant un mois au Vatican. Les évêques et les cardinaux rassemblés se sont penchés sur la formation des ecclésiastiques dans les circonstances actuelles, sur la pénurie de prêtres qui sévit à notre époque, et sur le célibat. Tradition oblige, les évêques catholiques ont réfléchi à leur «idéal». Les résultats ont été sans surprise. La distinction entre un ministère au sein de la communauté comme vocation donnée par Christ et le don du célibat n'a pas eu lieu. Un spectacle permanent s'est déroulé aux yeux du monde. Le courage de la vérité fait défaut!

Paul écrit aux chrétiens de Rome:

«En effet, la colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes, qui retiennent la vérité captive de l'injustice car ce que l'on peut connaître de Dieu est pour eux manifeste: Dieu le leur a manifesté» (Romains 1.18, 19).

Aux chrétiens d'Ephèse, il écrit:

«Que personne ne vous dupe par de spécieuses raisons: c'est bien tout cela qui attire la colère de Dieu sur les rebelles» (Ephésiens 5.6).

Désobéir à la Parole de Dieu, c'est commettre l'idolâtrie.

«Car sachez-le bien, le débauché, l'impur l'accapareur cet idolâtre sont exclus de l'héritage dans le royaume du Christ et de Dieu» (Ephésiens 5.5).

top Les conséquences de l'obligation du célibat

Au cours de mes études de théologie, il m'est arrivé de parler du célibat avec certains prêtres. J'étais fermement convaincu qu'au moment de la consécration, à laquelle l'évêque procéderait par l'imposition des mains, seraient également transmis la grâce et le don de l'abstinence totale sur le plan sexuel. Je croyais en effet que l'appel au ministère sacerdotal que j'avais reçu de Dieu était associé au célibat. Cela ne me préoccupait pas particulièrement, car je vivais avec des hommes non mariés et j'entendais constamment parler de leur dévouement envers Dieu et de l'amour particulier que Dieu et la mère de Dieu portaient aux célibataires surtout à cette époque-là, où je cherchais Dieu tandis que j'étais au monastère.

Certains se moqueront peut-être de ma naïveté. Mais quand, dès sa jeunesse, on a vu en la personne des prêtres et des religieux les médiateurs du salut, comment peut-on mettre en question une telle tradition impie qui a pénétré l'âme et le corps? Si quelqu'un mettait en question le célibat des prêtres, nous y voyions une attaque diabolique contre la chose la plus sainte que Dieu avait ordonnée. Le clergé et les religieux nous apparaissaient comme ceux qui étaient parfaits. Cela en faisait une classe de gens meilleurs, d'appelés, d'élus. Ils étaient ceux qui transmettaient le salut par les sacrements, ceux dont dépendait notre salut à tous. Se basant sur la doctrine des deux principes du monde, le Bien (le spirituel) et le Mal (le matériel), l'Église catholique refuse le mariage pour les appelés? les élus. La femme est le symbole du mal. Être avec elle, l'aimer est quelque chose de sale. Un homme parfait n'a le droit d'aimer pleinement que la «chaste mère de Dieu». C'est pourquoi, en plus des deux vœux de religion inconditionnels que sont la pauvreté et l'obéissance envers son supérieur, figure également le vœu de la chasteté inconditionnelle.

Suite aux influences de l'Antiquité et du manichéisme (doctrine de salut créée par Mani au Illème siècle.), le mariage a été dévalorisé et la virginité a été mise exagérément en avant. Augustin a été pendant un temps adepte de la doctrine de Mani. Il a très profondément marqué la conception catholique du mariage et du célibat, après avoir lui-même envoyé la mère de son fils au désert. Une fois qu'ils s'étaient unis sexuellement, les époux devaient se confesser avant d'avoir le droit de communier..,


La Reine du ciel de l'Église catholique
n'est pas la mère de Jésus vénérable que l'on trouve dans la 'Bible




Photo Ave-Kurier : " Maria Mediatrix-Zeitschrift im Dienste Mariens" n°11/12/1990 p.1

La virginité a été attribuée à Marie même après la naissance de ses autres enfants. Beaucoup d'hommes et de femmes induits en erreur ont voulu suivre l'idéal de virginité de Marie et renoncer au mariage. A partir de cet idéal de virginité non biblique et non chrétien, certains hommes célibataires ont créé un culte de la mère de Dieu qui, dans des excès d'idolâtrie inconcevables, s'exprime dans les cultes et les enseignements les plus divers de ces hommes d'Église, est cultivé avec le plus grand scrupule et ne cesse d'être perfectionné.

Dans la tradition de l'Église catholique, la femme est l'être le plus abominable qui soit. L'élément féminin y est remplacé par le culte absurde et fanatique de la mère de Dieu, voué dans l'Église catholique à l'immaculée Reine du ciel, culte qui n'a rien à voir avec Marie, la mère de Jésus!

«Saint» Odon (878-942), abbé de Cluny, qui passe pour avoir été un grand réformateur de la vie monastique, écrit:

«Si les hommes pouvaient voir ce qu'il y a sous la peau [...] la vue de femmes ne provoquerait que vomissements [...]. Puisque nous n'aimons pas toucher, fût-ce de l'extrême bout des doigts, la glaire et les excréments, pourquoi désirons-nous étreindre avec tant d'empressement le récipient à ordures [!] en personne?»13

Le plus célèbre docteur de l'Église romaine, Thomas d'Aquin (mort en 1274), le docteur angélique, déclare:

«'La femme est à l'homme ce que l'imparfait et les défauts (imperfectum, deficiens) sont au parfait (perfectum).' La femme est physiquement inférieure, de même que mentalement d'ailleurs, son infériorité mentale résulte de son infériorité physique plus exactement de son 'excès de liquide' et de sa 'température inférieure'. Elle est tout simplement une erreur de la nature, une sorte d'homme 'mutilé', 'raté', 'manqué' (Femina est mas occasionatus) insulte remontant aussi loin qu'Aristote, fréquemment répétée par Thomas et reprise ensuite par ses élèves.»14

Le pape Pie Il (1458-1464) enseigne:

«Quand tu vois une femme, pense que c'est le diable c'est une sorte d'enfer.» 15

Comme nous le confirment de nombreux récits de femmes entretenant aujourd'hui des rapports sexuels avec un prêtre, celles-ci connaissent, plus que les autres, des périodes difficiles de solitude et de détresse. Le jeu de cache-cache permanent et la crainte que leur situation se sache et qu'en conséquence leur amant puisse être muté par l'évêché, créent bien des ennuis à ces femmes. Face à ce conflit, auquel le prêtre est évidemment lui aussi confronté, la plupart des prêtres s'avèrent être des amants égoïstes, auxquels la femme doit très souvent se soumettre docilement à certains moments seulement. C'est donc une longue tradition de viol d'un genre particulier qui est ainsi magnifiquement encouragée par les lois infaillibles du Vatican en matière de foi et de mœurs.

Le nombre de ce type de citations pourrait aisément se poursuivre à travers toute l'histoire de l'Église. Par l'obligation du célibat imposée aux prêtres, l'Église de Rome est, aujourd'hui encore, sujette à ce genre de citations, de sorte que son discours actuel sur les droits de la femme reste un élégant spectacle!

Le synode de Tyrnau (1611) enseigne:

«Toute méchanceté est petite comparée à la méchanceté de la femme. Mieux vaut l'impiété de l'homme qu'une femme bienfaisante.»16

Désormais, depuis quelques décennies, les fidèles peuvent lire la Bible non plus la Bible d'école et vérifier personnellement comme les croyants de Bérée (lire Actes 17.10-15) ce qui est conforme à la vérité et ce qui ne l'est pas. Inévitablement, de nombreux catholiques romains apprennent ainsi que Marie a mis au monde plusieurs autres enfants après Jésus. Ce constat peut déclencher une crise inimaginable chez les religieux, en particulier chez les moines.

«Le 25 octobre 1969, à la basilique Maria Maggiore, Paul VI adressa à Marie la prière suivante: 'Apprends-nous ce que nous connaissons déjà et confessons avec foi et humilité: à être aussi purs que toi, aussi chastes que toi, c'est-à-dire à rester fidèles à ce grand et sublime devoir que constitue notre saint célibat, ce célibat que tant de personnes contestent et que certains ne comprennent plus.'»17

J'ai récemment rencontré deux religieuses qui ont reconnu qu'elles étaient entrées au couvent en tant qu'épouses de Christ uniquement à cause de la virginité de la mère de Dieu. Elles m'ont expliqué que, depuis qu'elles lisent la Parole de Dieu et le témoignage des apôtres, elles sont en proie à une crise profonde. Elles ont perdu le sens de leur vocation. Elles se demandent aujourd'hui pour quelle raison leurs supérieurs religieux ne s'en tiennent pas à la Parole de Dieu et s'adonnent aux fables des hommes!

Le cas de ces deux sœurs et de bien d'autres nous montre que toutes les doctrines qui ne sont pas fondées sur la Parole de Dieu font, tôt ou tard, beaucoup de mal. Cela ne sert ni Dieu ni les hommes.

Deschner écrit dans son livre " Das Kreuz mit der Kirche" :

«Rome voulait régner il lui fallait donc des instruments aveugles, des esclaves sans volonté, qu'elle trouvait au sein d'un clergé célibataire, qu'aucun lien de famille n'attachait à la patrie et au roi, et dont le principal et même unique devoir résidait dans l'obéissance inconditionnelle à Rome.»18

Le 19 juin 1977, l'évêque Adam m'a consacré prêtre en même temps que mon camarade d'études, Peter Zurbriggen. Ce jour a aussi" été pour moi celui où j'ai célébré ma première messe. Mis à part le fait que l'évêque Adam, qui était alors malade, a oublié de nous faire prononcer, à l'un comme à l'autre, le vœu de chasteté, j'étais fermement résolu à observer le célibat et à le défendre à tout prix. Je voulais vivre dans une consécration totale les trois vœux de la chasteté inconditionnelle, de la pauvreté et de l'obéissance envers son supérieur, vœux que j'ai d'ailleurs manifesté publiquement de par la présence de toute la population. Pour moi, il n'y avait pas à tortiller car telle était à mes yeux la volonté de Dieu.

Ce oui, je l'ai effectivement respecté, jusqu'au jour où, comme Pierre et Jean devant le Sanhédrin, il m'a fallu reconnaître, alors que je me trouvais au palais épiscopal:

«Qu'est-ce qui est juste aux yeux de Dieu: vous écouter? ou l'écouter lui? A vous d'en décider!» (Actes 4.19).

En ce qui concerne mon engagement au célibat sacerdotal, je peux avouer que, pendant toutes mes années de prêtrise, je n'ai été tenté dangereusement qu'une seule fois – les attaques, elles, étaient fréquentes! Cette tentation aurait pu entraîner la violation du sacerdoce. Je suis convaincu que, si j'avais à l'époque rompu le célibat, je me serais présenté sans détours à la population, car je n'aurais pas pu assumer cette double vie devant Dieu et devant les hommes. J'aurais confié ma détresse en toute objectivité et franchise à la paroisse, que j'aurais invitée à prier pour moi.

A peine avais-je été consacré prêtre, que j'ai pris mes premières fonctions comme vicaire à Zermatt. Etant une station touristique de réputation mondiale offrant de multiples possibilités de se reposer, Zermatt est un lieu de séjour prisé par bien des prêtres et des religieux. Jadis, les ecclésiastiques qui venaient y séjourner s'adressaient apparemment au curé du village. Depuis quelques années, cependant, certains préfèrent effectuer leur séjour en gardant l'anonymat, afin d'éviter que le clergé local ne leur confie des tâches ecclésiastiques alors même qu'ils sont en congé.

Dans certaines stations touristiques, les confessionnaux sont plus que des articles d'antiquaire qui vont aujourd'hui servir de bars décoratifs dans les salons des villas modernes. En tant que prêtre, j'ai rencontré une profonde détresse chez les ecclésiastiques, que ce soit au confessionnal ou lors d'autres confessions. Au début, la solitude et la misère sexuelle de tant de prêtres, avec toutes leurs conséquences, ne me semblaient pas possibles. Prodiguant des conseils, j'essayais d'exhorter les personnes concernées à prier plus et à rompre radicalement leurs relations illicites: en effet, pensais-je, si elles faisaient des efforts sincères, elles devraient bien trouver, avec l'aide de Dieu, la force de renoncer à tel ou tel péché grave.

Je me disais toujours que ces prêtres ou ces religieux n'avaient pas assez de foi et je les condamnais souvent intérieurement. D'année en année a grandi en moi une profonde compassion pour les souffrances qu'enduraient nombre de ces frères et sœurs. Ces personnes se révélaient le plus souvent être des gens de valeur qui, malgré leurs mortifications et leurs œuvres de pénitence, ne progressaient pas. La crainte d'être démasqués ou trahis par leur partenaire et de tomber en disgrâce comme curé auprès des habitants de leur village, accule certains d'entre eux à commettre de graves péchés. Il n'est pas rare que l'avortement soit l'issue du désespoir. Les relations homosexuelles, en particulier avec des jeunes, plongent certains prêtres dans de grandes souffrances morales.

D'autres prêtres m'avouaient ouvertement:

«Aux yeux de Dieu, le célibat n'est pas associé à la prêtrise. L'obligation du célibat est un règlement de l'Église, donc je ne vois pas pourquoi je n'aurais pas le droit d'avoir des relations intimes avec quelqu'un.»

D'autres encore disaient:

«Jésus et les apôtres n'ont connu ni l'obligation du célibat ni la fonction de prêtre comme notre Église ne peut s'appuyer sur Jésus ni pour l'un ni pour l'autre, je ne suis nullement obligé d'observer le célibat!»

Aussi se sentent-ils particulièrement bien dans leur statut particulier d'ecclésiastique car ainsi presque tout leur est permis!

Voyant que ce genre de confessions se répétaient, je n'arrivais plus à concevoir que Dieu puisse plonger les hommes dans une telle misère.

Les premiers temps de mon ministère sacerdotal, alors que j'étais totalement épuisé de lutter contre la masturbation, j'ai décidé un jour d'aller demander conseil et la bénédiction auprès d'un moine prêtre. Celui-ci m'a expliqué que je devais me réjouir de la force que le Créateur avait placée en moi. La masturbation était selon lui une preuve de la bonne santé de ma virilité. J'espérais que notre prière commune et l'absolution m'apporteraient la délivrance, mais ce que m'a dit le père m'a mis dans une grande fureur. Je m'interrogeais: quel Dieu peut bien être le nôtre, pour ne pas nous entendre ni nous délivrer malgré toutes nos œuvres de pénitence, toutes nos confessions et tous nos appels au secours?

Toute cette histoire de célibat serait-elle par hasard une tromperie? En effet, si je suis censé me réjouir de la force créatrice qui est en moi, encore faudrait-il que l'homme puisse participer là aussi à Église de création! J'ai continué de prier et de lutter devant le Seigneur, car je ne pouvais me contenter, dans ce domaine, d'une réponse impure, vague ou manquant de conviction cela me dégoûtait.

Puis est venu le jour où j'ai découvert une détresse encore plus indescriptible chez certains prêtres. Il s'agit du péché de la zoophilie (fornication contre nature avec des animaux).

Lorsque j'ai entendu une telle détresse au confessionnal, exprimée par des cœurs désespérés, c'est tout un monde religieux qui s'est écroulé pour moi. Horrifié et bouleversé, j'ai eu des nausées et des insomnies. Les animaux ne peuvent pas parler! Des vies détruites, qui un jour auraient été capables de connaître un mariage sain, mais que les lois «infaillibles» de l'Église avaient incitées, sous couvert de «piété», à toutes sortes de vices, et plongées dans la faillite morale! J'allais apprendre que les péchés d'inceste et de zoophilie avaient une longue tradition au sein du clergé catholique!

Les paroles que Jésus avait adressées aux ecclésiastiques de son époque ne m'ont plus quitté non plus:

«Malheureux êtes-vous, scribes et Pharisiens hypocrites, vous qui parcourez mers et continents pour gagner un seul prosélyte, et, quand il l'est devenu, vous le rendez digne de la géhenne, deux fois plus que vous!» (Matthieu 23.15).

Une de ces nuits-là, j'ai compris d'un seul coup tous les prêtres ou les religieux qui avaient abandonné le célibat ou qui luttaient pour la levée de l'obligation du célibat. Jusqu'alors, j'avais toujours vu en eux des gens qui n'arrivaient pas à résoudre leurs problèmes parce qu'ils ne luttaient pas assez contre la sensation de plaisir sexuel, qu'ils ne cultivaient pas assez la communion personnelle avec le Seigneur et passaient trop de temps devant la télévision.

Je me suis juré de faire, au cours de ma vie, des recherches approfondies sur certaines doctrines du Vatican. Je me suis mis à comparer et à examiner davantage la Bible et les enseignements de l'Église. J'ai refait une lecture complète des textes du concile Vatican II traitant des devoirs du prêtre. Au chapitre II, dans la rubrique intitulée «Le ministère des prêtres», j'ai lu aux articles 4 et 5:

«Le Peuple de Dieu est rassemblé d'abord par la Parole du Dieu vivant qu'il convient d'attendre tout spécialement de la bouche des prêtres. [...] Ainsi les prêtres se doivent à tous les hommes: ils ont à leur faire partager la vérité de l'Evangile dont le Seigneur les fait bénéficier. [...] dans tous les cas il s'agit pour eux d'enseigner, non pas leur propre sagesse, mais la parole de Dieu, et d'inviter tous les hommes avec insistance à la conversion et à la sainteté. Cette prédication sacerdotale, dans l'état actuel du monde, est souvent très difficile: si elle veut vraiment atteindre l'esprit des auditeurs, elle ne doit pas se contenter d'exposer la parole de Dieu de façon générale et abstraite, mais elle doit appliquer la vérité permanente de l'Evangile aux circonstances concrètes de la vie.»19

Puis j'ai lu, au «Décret sur l'apostolat des laïcs», au chapitre 1, article 4:

«Seules la lumière de la foi et la méditation de la Parole de Dieu peuvent permettre toujours et partout de reconnaître Dieu, " en qui nous avons la vie, le mouvement et l'être" (Actes 17.28). » 20

C'est très volontiers que je voulais suivre ces instructions!

Si l'Écriture sainte devait m'apporter la preuve que Jésus n'avait pas obligé ses apôtres et ses disciples à rester célibataires ou à rompre leur mariage pour pouvoir le suivre, cela entraînerait de graves conséquences pour moi. En aucune circonstance je ne pourrais alors continuer de soutenir une telle chose je serais obligé de remettre en question mon appartenance à l'Église catholique, sans quoi je me rendrais coupable devant Dieu et co-responsable de la misère d'un grand nombre de personnes.

top Une doctrine inspirée par les démons?

Outre d'innombrables faits historiques je dis bien innombrables! j'ai découvert dans la Bible, entre autres déclarations, 1 Timothée 4.1-3. Ce que Paul, le grand apôtre, célibataire ou veuf, écrit à Rome autour de l'an 60 apr. J.-C. à propos de l'interdiction de se marier, m'a pénétré jusqu'à la moelle:

«L'Esprit le dit expressément: dans les derniers temps, certains renieront la foi,
s'attacheront à des esprits séducteurs et à des doctrines inspirées par les démons,
égarés qu'ils seront par l'hypocrisie des menteurs marqués au fer rouge dans leur conscience:
ils interdiront le mariage [...].»

Cela m'est devenu chaque mois plus insupportable d'être prêtre dans une Église dont l'autorité préfère aux doctrines de Dieu des doctrines inspirées par les démons par l'ennemi suprême de Jésus, le destructeur de la vie. Comment se peut-il que, depuis des siècles et dès notre enfance, on nous inocule dans le sang et dans l'âme une telle erreur avec ses conséquences épouvantables, en nous faisant croire que telle est la volonté de Dieu? Combien cette Église avait-elle de doctrines qui n'étaient pas conformes à la volonté de Dieu? Je me suis mis, davantage encore, à chercher la vérité dans la Bible et à faire la volonté de Dieu.

Plus je lisais l'Écriture, plus Dieu me montrait les contradictions qui existaient entre les doctrines du Vatican et l'enseignement des apôtres. En Actes 2.42, il est dit des premiers chrétiens:

«Ils étaient assidus à l'enseignement des apôtres.»

Jean écrit dans sa deuxième épître:

«Quiconque va trop avant et ne demeure pas dans la doctrine du Christ, n'a pas Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine, il a, lui, et le Père et le Fils. Si quelqu'un vient à vous sans être porteur de cette doctrine, ne l'accueillez pas chez vous et ne lui souhaitez pas la bienvenue. Qui lui souhaite la bienvenue communie à ses œuvres mauvaises» (2 Jean 9-11).

Au cours de conversations que j'ai eues en tant que curé avec des étudiants en théologie, j'ai appris qu'aujourd'hui encore, certains séminaristes ont la conviction que Dieu met un terme aux problèmes sexuels par la prière et l'imposition des mains de l'évêque au moment de l'ordination. Selon eux, il est tout à fait normal qu'il le fasse, puisqu'il désire le célibat des prêtres. Eux aussi ont la conviction que l'interdiction de se marier vient de Dieu.

Le nouveau droit canonique s'oppose à la Parole de Dieu en stipulant au canon 247 § 1: «Ils seront préparés par l'éducation appropriée à garder l'état de célibat et ils apprendront à l'estimer comme un don particulier de Dieu.» Quant au concile Vatican Il, il stipule dans la «Constitution dogmatique sur l'Église», au chapitre 5, article 42: «Cette continence parfaite à cause du règne de Dieu a toujours été l'objet de la part de l'Église d'un honneur spécial, comme signe et stimulant de la charité et comme une source particulière de fécondité spirituelle dans le monde.»21

Qui dit don particulier de Dieu exclut la possibilité de forcer quelqu'un à l'«apprendre». Un chrétien peut se réjouir d'avoir reçu un don de Dieu et le mettre au service de l'Église. Mais il ne doit pas perdre de vue que ce don lui a été donné pour l'Église et non pour lui-même. C'est pourquoi un don ne peut en aucun cas être imposé. C'est de la folie mystique!

Dans le journal du Bas-Valais «Nouvelliste», 23éme année, n° 241, je lis, le 17 octobre 1990, à la page 48:

«Deux hornrnes mariés de deux diocèses brésiliens ont été ordonnés prêtres avec l'accord du pape [...]. Le cardinal Lorscheider déclare que ces deux prêtres ont reçu l'ordination 'à condition qu'ils vivent comme frère et sœur avec leur femme.'»

L' hebdomadaire «Schweizerische Katholische Wochenzeitung» (magazine catholique suisse allemand) nous donne un exemple de la manière dont les masses populaires catholiques sont induites en erreur par le Vatican à la page 9 de son édition n° 42 du 19 octobre 1990. Sur le thème «Les apôtres étaient-ils mariés?», ce journal, s'opposant de manière éhontée à Jésus et à l'enseignement et la pratique des apôtres, ainsi qu'aux déclarations du concile Vatican Il, donne le «résumé» suivant:

«Le Nouveau Testament ne fournit aucun élément indiquant qu'un seul des apôtres ait été marié. Le renoncement au mariage fait partie des renoncements que Jésus exigea de la part des hommes qui voulaient se joindre au cercle de ses disciples (Mat. 19.27-30). Jésus demande ici la consécration totale et il fit du célibat volontaire une obligation. Dès les premiers temps, l'Église s'efforça de continuer sa route dans cet esprit.»

Ce système ecclésiastique a besoin de nos prières et de notre adhésion claire et sans partage à Jésus Christ et à sa Parole. Je crois que les lettres envoyées en masse par les catholiques pour demander la suppression de la loi sur le célibat sont comme une goutte d'eau dans la mer. En effet, il faut que les catholiques romains reviennent à Dieu dans leurs actes et leurs pensées et qu'ils fassent pénitence. Dans la consécration à Jésus Christ et le dévouement à sa Parole, s'accomplit une pénitence dont le fruit est l'élimination de toutes les doctrines particulières et erronées. Tout le reste, c'est de la tromperie et de la comédie. Et cela, Jésus Christ ne le mérite pas! Les papes et les prélats sont astreints aux dogmes, aux fonctions, aux dignités et à leur titre ils ne peuvent donc pas changer de cap car, alors, ils perdraient la face aux yeux du monde. Aussi faut-il sans cesse convoquer de nouveaux synodes, et il faut constamment faire du rafistolage sur ce mal qui règne dans le monde, afin de donner à l'opinion l'impression que l'on s'occupe sérieusement de ces problèmes. Cependant, rien de fondamental ne pourra jamais changer dans ce domaine.

Jésus dit:

«Si je n'étais pas venu, si je ne leur avais pas adressé la parole, ils n'auraient pas de péché mais à présent leur péché est sans excuse»
(Jean 15.22).

Gregor DALLIARD

avec l'autorisation de l'auteur à EP - 11/2002



Note

0 Le titre original de l'article est " L'obligation de célibat – Invention du Vatican – Doctrines inspirée par les démons?"

1 Concile œcuménique Vatican Il, Centurion, Paris, 1967, p. 432

2 Ranke-Heinemann, Des eunuques pour le royaume des cieux, Laffont, 1990, p. 117

3 Concile œcuménique Vatican Il, op. cit., p. 430

4 Ibid., p. 141

5 Ibid., p. 141

6 Ranke-Heinemann. op. cit., p. 116

7 Müller, IlIustrierte Weltgeschichte, Benzinger, p. 97

8 Charles Borromée. Visitation 1570 im Auftrag Pius V.

9 Ranke-Heinemann, op. cit., pp. 132-133

10 Ibid., p. 133

11 Ibid., pp. 134-135

12 Concile œcuménique Vatican Il, op cit., p. 433

13 Deschner, Das Kreuz mit der Kirche, Heyne, 1986, p. 205

14 Ibid., pp. 210-211

15 Ibid., p. 205

16 Ibid.. p. 205

17 Ranke-Heinemann, op. cit.. p. 135

18 Deschner, Op. cit., p. 155, citation d'un ecclésiastique catholique (anonyme) du XIXe siècle

19 Concile œcuménique Vatican Il, op. cit., p. 401

20 Ibid., p. 498

21 Ibid.. p. 85

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Source: http://www.vigi-sectes.org/catholicisme/celibat-obligatoire.html

Tuesday, June 24, 2008

L'Arme Ultime!

L'Arme Ultime !
Les anges ne jouent pas de cette HAARP !

"Successeur terrestre du projet Star Wars (Guerre des étoiles), le Haarp serait, par ses extraordinaires puissances et polyvalence, "l'arme ultime" des États-Unis.

Les Américains sont-ils en train de mettre au point un vaste système d'armement capable de :

*
scanner les entrailles de la terre à la recherche de bases secrètes,

*
d'interrompre toute forme de communication hertzienne,

*
d'influencer les comportements humains,

*
de modifier la météorologie,

*
de griller les avions dans le ciel comme le ferait un vulgaire four à micro-ondes de votre potage,

*
de provoquer des tremblements de terre

*
ou des explosions aussi puissantes qu'une bombe atomique.

Avec le "Haarp", l'armée américaine serait en train de rééditer, sous une forme plus économique et plus dangereuse encore, son projet "Star Wars" ou Guerre des étoiles. A une différence près : il s'agit cette fois d'une installation terrestre.

Plusieurs scientifiques et experts en armement ainsi que des députés du Parlement européen se montrent préoccupés, c'est un euphémisme, par le développement de ce projet. C'est pourquoi un expert en énergie, Gratan Healy, conseiller auprès des parlementaires, rassemble pour l'instant les pièces accusatoires de ce projet de fin du monde.

Magda Haalvoet, une eurodéputée belge, chef de file du groupe des Verts au Parlement européen est en charge du dossier. C'est elle qui doit donner une suite officielle aux demandes d'éclaircissement des membres de son groupe et qui fera en sorte que le Parlement fasse pression, via l'Otan, pour que les Etats-Unis répondent à toutes questions utiles, Magda Haalvoet est inquiète. Elle affirme même que ce type d'armement ("non lethal weaponery"), outre les conséquences écologiques désastreuses qu'il implique, "peut mettre en danger les libertés individuelles et la démocratie". Rien de moins. 30 millions de dollars

Les initiales HAARP signifient en anglais "High-frequency Active Auroral Research" (recherches dans le domaine des hautes fréquences appliquées aux aurores boréales.) De prime abord, derrière ces initiales un peu ésotériques, se cache un projet de 30 millions de dollars de co°t annuel que l'armée américaine présente comme d'innocente recherches sur l'ionosphère. Les promoteurs du projet n'épargnent ni leur énergie, ni leurs dollars en campagnes de relations publiques et en publicité pour rassurer l'opinion américaine. Néanmoins, il est difficile de croire qu'il ne s'agit pas d'un projet à des fins militaires lorsque l'on sait que les vrais bailleurs de fond sont la Navy, l'Air Force et le Département de la Défense.

A quoi ressemble Haarp sur le terrain ? Il s'agit d'une vaste installation qui s'étend sur plusieurs hectares, à Gakona, une petite localité au nord-est d'Anchorage en Alaska. Le coin n'est pas si perdu que cela puisque l'installation jouxte les immenses réserves gazières et pétrolières appartenant à la société Arco, par ailleurs propriétaire des brevets technologiques composant Haarp et "financier-écran" de ces équipements.

En outre, Haarp est relié à l'un des ordinateurs les plus puissants de la planète à l'université d'Alaska dans le Butrovich building. Quant à son aspect physique, il s'agit somme toute d'un vaste périmètre plat et déboisé, planté de 48 antennes de 20 mètres de haut, reliées chacune à un émetteur d'un peu moins de 1 million de watts de puissance. A terme, le nombre d'antennes et la puissance des émetteurs sont appelés à se multiplier pour atteindre la puissance phénoménale de 1 milliard de watts émis par un réseau de 360 antennes. Les émetteurs sont alimentés en énergie par 6 turbines de 3.600 CV brûlant quelque 95 tonnes de diesel par jour.

On notera ici que l'ensemble de l'installation est assez nocive pour l'environnement proche puisqu'elle émet plus de 7 tonnes de matières polluantes par jour.

A quoi ça sert ?

Officiellement, les scientifiques qui travaillent sur cet émetteur radio mégalomaniaque veulent étudier l'ionosphère. Officieusement, Haarp va tirer parti de l'ionosphère pour en faire une arme à énergie. L'ionosphére est cette couche située au-dessus de la stratosphère, constituée de particules ionisées hautement chargées en énergie et qui démarre à une altitude moyenne de 48 km pour se terminer à 600 km de notre surface terrestre. Cette couche à haute densité énergétique est vitale pour notre planète car elle joue un rôle fondamental de bouclier, au même titre que la couche d'ozone. Elle nous protège des dégagements nocifs du soleil. L'ionosphère "capture" entre autres choses les particules chargées électriquement et nées des "vents et tempêtes" solaires et galactiques. On sait par ailleurs que les recherches menées depuis un siècle par une serie de scientifiques ont mis en évidence le fait que ce "manteau énergétique" protégeant la terre pouvait, avec une technologie appropriée, devenir une arme stratégique de toute première importance.


Haarp se fonde sur les recherches de Bernard Eastlund, qui s'est lui-même inspiré des travaux de Nikola Tesla, un scientifique croate, inventeur de génie du début du siècle, à qui l'on doit le courant alternatif (combattu par Edison favorable au courant continu) et le courant triphasé... Tesla mit notamment au point un procédé permettant de transférer de hautes quantités d'énergie électrique sans l'apport de c,ble sur une distance de 42 km et il consacra une bonne partie de ses recherches à "l'énergie ionosphérique" et aux phénomènes électromagnétiques. Ses travaux furent financés, canalisés, puis censurés pour des raisons financières par le banquier JP Morgan et la société Westinghouse. (voir remarquable génie Nikola Tesla et comment mener une guerre biologique et psychologique)

Un peu moins d'un siècle plus tard, Bernard Eastlund n'a fait qu'adapter les premiers travaux de Tesla dans lemdomaine de l'énergie électromagnétique. Et c'est ainsi que ce chercheur déposa douze brevets, entre 1987 et 1994, qui constituent l'ossature du projet "Haarp" et de ses technologies dérivées en matière d'armements. Le vrai propriétaire et exploitant de ces brevets n'est plus Eastlund (qui a fini par être éjecté du projet pour des raisons obscures) mais bien la société Apti-Arco, un consortium pétrolier derrière lequel se profilent la Navy, l'Air Force et le Départment of Défense US. Depuis le dépôt des brevets Eastlund, toute la recherche dans le domaine de l'énergie électromagnétique, par exemple à des fins médicales, est bloquée. C'est donc un vaste champ hautement prometteur de la science et de la médecine qui a été ainsi monopolisé par des intérêts liés à l'armée américaine.

Comment cela fonctionne-il?

Toute la technologie contenue dans le projet "Haarp" revient, grosso modo, à pointer vers l'ionosphère un faisceau d'ondes (comme le ferait un émetteur radio) à hautes fréquences (HF) afin de voir ce qui s'y passe. Le bombardement d'une zone donnée de l'ionosphère avec ces HF a pour effet de créer un énorme miroir virtuel qui agit comme une antenne. Cette "antenne" virtuelle réémettra des fréquences extrêmement basses (ELF : extremely low frequency) vers la terre. pour employer une image, outre l'effet d'antenne virtuelle ainsi déployée dans le ciel, on crée une sorte de four micro-ondes géant dans un territoire donné de l'ionosphère. Malheur aux avions et aux missiles qui passeraient dans le ciel à ce moment-là. selon la puissance des émetteurs, on pourrait tout aussi bien affoler les systèmes de guidages électroniques, radars et autres appareils radio de ces missiles et aéronefs que de les griller.

Par ailleurs, grâce à l'antenne virtuelle constituée d'ondes ELF, on peut véritablement scanner la croûte terrestre à des profondeurs extrêmes pour en faire une sorte de radiographie. De la sorte, les militaires américains sont fiers d'affirmer que grâce à "Haarp", plus aucun pays ne pourra leur cacher l'implantation de bases secrètes souterraines abritant des armes nucléaires... Selon des études de spécialistes américains en armement, on pourra également communiquer avec les sous-marins en plongée profonde situés dans des coins reculés des océans, détecter puis détruire tout missile ou avion, même furtif, s'engageant dans l'espace aérien américain.

Le but ultime étant de générer un bouclier protecteur global capable de faire le tri entre les cibles ennemies, nucléaires ou conventionnelles, et de les "traiter" de la façon adéquate. Enfin "Haarp" a surtout pour but d'empêcher toutes les communications radio et satellites ennemies dans une zone précise. En plus, avec l'aboutissement de ce projet, les Américains pourront rendre leur propre système de communication quasiment inviolable. Voilà pour la version officielle.

Les buts occultes

Sur la base des travaux et brevets d'Eastlund, d'autres scientifiques, chercheurs, journalistes et militants écologistes se sont engagés dans un véritable jeu de détective avec l'armée américaine afin de déterminer d'autres aspects non avoués par l'Air Force et la Navy du projet "Haarp". Parmi ceux-ci, le Dr Rosalie Bertell, une scientifique de haut niveau qui, naguère, avait été désignée comme expert par l'administration Reagan pour étudier les effets du projet d'armement "Star Wars". Elle est aujourd'hui consultante pour le Parlement européen sur "Haarp". Ou encore le Dr Nick Begich, un écologiste convaincu et Jeanne Manning, une journaliste indépendante qui s'est spécialisée dans les recherches sur les énergies dites "non conventionnelles" qui sont coauteurs d'un livre "anti-Haarp" au titre évocateur : "Angel dont' play this Haarp", qui a fait grand bruit outre-Atlantique et qui révêle, sur la base de données sérieuses, les applications occultes du projet. Le fruit de leur enquête a été corroborée par d'autres scientifiques comme le Pr Zielinski, un physicien allemand spécialisé dans l'électrodynamique quantique ou le chimiste américain Richard Williams. La liste des détracteurs scientifiques de Haarp est innombrable.

Pensées contrôlées

Selon ces scientifiques, les militaires n'en sont qu'à la phase expérimentale de leurs travaux mais les résultats déjà enregistrés sont très prometteurs. Ainsi, grâce à l'injection de fortes quantités d'énergie dans l'ionosphère, on pourra influencer la météorologie pour provoquer des effets bénéfiques dans une région donnée... ou cauchemardesque dans une autre.

Comment? Tout simplement en modifiant la circulation des vents en haute atmosphère là o ils entrent en interaction avec l'ionosphère. On pourra également provoquer la libération soudaine d'une énorme quantité d'énergie en imitant par exemple le flash provoqué par une explosion nucléaire à haute altitude. Un type d'action militaire qui ne relève en rien de la science-fiction puisqu'elle a déjà été utilisée sur le terrain en 1991 au cours de la guerre du Golfe et de l'opération "Desert Storm". Selon le périodique militaire officiel Defence News (n19 du 13 avril 1992), les Etats-Unis avaient déployé sur le champ de bataille une arme à impulsion électromagnétique (EMP Weapon). Le but de cette arme est double: il permet, comme le fait une explosion nucléaire, d'empêcher toute forme de communication radio chez l'ennemi et a un effet redoutable en matière de guerre psychologique. On comprend mieux dans ce cas pourquoi des dizaines de milliers de soldats irakiens se sont rendus sans combattre. Autre application de la technologie "Haarp" : transmettre sans l'apport d'un cable électrique de fortes quantités d'énergie d'un point à l'autre. Utile, par exemple, pour ravitailler à distance les batteries électriques d'un sous-marin.

Mais il reste un domaine d'application, encore plus effrayant dont les militaires américains pourraient tirer parti grâce au projet "Haarp". Vu le passif de l'Air Force et surtout de la CIA en matière d'expérimentations chimiques et bactériologiques, il est concevable que les militaires n'aient pu résister à la tentation de faire de Haarp une arme polyvalente. On se souviendra en effet des terribles expériences secrètes réalisées sur de pauvres soldats conscrits qui consistaient à leur injecter d'énormes quantités de drogues pour modifier leur comportement. Ou encore les expériences pour influencer les activités cérébrales avec des ondes : dès 1952, le Dr Jose Delgado, professeur à Yale, avait découvert que l'on pouvait affecter le comportement émotionnel et la façon de penser d'un individu par l'utilisation de certaines fréquences et certaines ondes.

Le Dr Nick Begich, coauteur de l'ouvrage Angels dont' play this Haarp, maintenant traduit en français titré "Les anges ne jouent pas de cette HAARP" chez Louise Courteau Éditrice, n'hésite pas à affirmer qu'un des buts du projet Haarp est de mettre sur pied une telle arme "il est douteux que les organisateurs du projet Haarp n'aient jamais discuté de ce type de recherches. Selon mes sources, tous ceux qui sont impliqués dans le projet sont en fait aux première étapes de développement de ce genre d'application". des scientifiques comme Delgado ou encore le Dr Robert Becker ont réussi à démontrer que des ondes de types ELF identiques à celles utilisées par Haarp, couplées avec l'emploi de courant alternatif, génèrent des fréquences "où la plupart des fonctions cérébrales profondes de l'être humain peuvent être manipulées de l'éxtérieur avec des résultats très tangibles". Certaines ondes peuvent en effet provoquer l'apparition dans le cerveau de substances neurochimiques qui génèrent, nous explique le Dr Begich, "un vaste arsenal de réponses et de comportements émotionnels ou intellectuels tels que des sentiments de peur, de dépression, de désir, d'amour, etc."

Ce type de technologie ne rebute absolument pas les stratèges du Pentagone, loin s'en faut. Pour preuve, on peut lire dans une revue à circulation interne (The revolution in military affairs - Stategic Studies Institute-US Army War College) qui n'est pas censée tomber entre des mains civiles la conception suivante: "Nos valeurs changent et la technologie s'ouvre sur de nouveaux horizons. Il y a peu, pendant la guerre froide, les opérations psychologiques et l'armement psychologique étaient encore primitifs. Alors que nous entrons de plain-pied dans l'ère de l'électronique et de la bioélectronique, il devient nécessaire de réévaluer les barrières morales et éthiques que nous avons posées en interdisant (toute technologie) pouvant manipuler l'esprit de nos ennemis tant à l'intérieur du pays qu'à un niveau international... Dès que cela sera possible, nous encouragerons des entreprises privées ou semi-privées à développer une technologie appropriée... Nous pouvons agir de même avec les nouveaux types d'armements comme les armes biologiques incapacitantes et les armes psycho-technologiques avancées..."

Bouclier global

L'utilisation des ondes et de leurs propriétés électromagnétiques est une arme terriblement efficace. Le Dr Rosalye Bertell affirme que les Américains expérimentent à l'insu de tous et surtout au mépris des conventions internationales ce genre d'armement depuis plus de quarante ans. Se sont succédé ainsi une série de projets : "Argus" (1958), "Starfish" (1962), "Solar Power Satellite" (1968 et 1978), "Space Shuttle Experiments" (1985), "Mighty Oaks" (1986) ou "Desert Storm" (1991), qui avaient tous pour but de jouer avec l'ionosphère ou avec certaines ondes pour différentes raisons : rupture des communications de l'ennemi, armes à plasma, etc.

"Haarp" est donc le dernier chapitre en date de ces projets. Les Américains auraient même l'intention de développer un véritable réseau de stations similaires à travers le globe afin de créer de la sorte un bouclier modulable total. Ainsi, il existe d'autres complexes de recherches sur l'ionosphère comme à Puerto Rico, en Norvège à Tromsoe, au Pérou à Jicamarca, en Russie (près de Moscou) ou encore à Nizhny Novgorod, en Ukraine ou dans le Tadjikistan...

Source : Telemoustique novembre 1997, Alain Gossens "

AUTRES PAGES DU SITE SUR HAARP:

HAARP: High Active Auroral Research Project.
Le projet !

L'Arme Ultime

Autres sites sur le sujet:

< http://www.haarp.alaska.edu/> La page maîtresse de ce projet.

< http://www.multimania.com/corruptn/10-29.htm> Contrôle de la pensée et micro-ondes

<http://www.multimania.com/filterman/climat.htm>Catastrophes Naturelles ou Guerre Climatique ?

<http://www.earthpulse.com/products/tesla.html>Pour le livre de Tesla "The Fantastic Inventions of Nikola Tesla" by Nikola Tesla

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Source: http://www.conspiration.cc/sujets/arme/HAARP.htm

Saturday, June 21, 2008

Jesus-Christ et L'Eucharistie

Jésus-Christ et l’Eucharistie
— réponse au site Vitam Impadero Vero —


« Il y a une seule Église universelle des fidèles, en dehors de laquelle absolument personne n’est sauvé, et dans laquelle le Christ est lui-même à la fois le prêtre et le sacrifice, lui dont le corps et le sang, dans le sacrement de l’autel, sont vraiment contenus sous les espèces du pain et du vin, le pain étant transsubstantré au corps et le vin au sang par la puissance divine … ».
Église Catholique Romaine (4ème Concile du Latran, 11-30 novembre 1215).


D’emblée, nous vous proposons de prendre connaissance d’un premier trait tiré par les responsables du site VIV à l’intention des évangéliques, protestants et assimilés :


« Les attaques des protestants vis-à-vis de l’Église catholique se focalisent principalement sur l’Eucharistie. Ceci démontre que les opposants de l’Église- principalement des évangéliques et des fondamentalistes- reconnaissent une des doctrines dévotionnelles essentielles du catholicisme. De plus, ces attaques montrent que les fondamentalistes n’ont pas toujours une compréhension littérale de l’Ecriture Sainte. C’est visible dans leur interprétation de ce passage- clé du chapitre six de l’Evangile de Jean, dans lequel le Christ s’exprime au sujet du sacrement qui sera institué au cours du dernier repas ».
(Christ dans l’Eucharistie : au sujet de la présence réelle, page 1).


Les auteurs protestants ne se focalisent pas sur la question de l’eucharistie mais sur tous les points doctrinaux qui nous séparent du Romanisme. Ce ne sont pas les seuls évangéliques ou fondamentalistes qui étudient le contentieux existant, les protestants réformés ont écrits de remarquables pages sur cette question. Les évangéliques spiritualisent les textes bibliques lorsque ces derniers demandent à être spiritualisés et d’un autre côté, ils adoptent une position littéraliste lorsque cela s’impose. Nous pourrons aussi accuser les catholiques d’être justement littéralistes sur le problème qui nous occupe, savoir l’eucharistie.


Commençons par le texte central de Jean 6 :


« Ils lui dirent : que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : l’œuvre de Dieu, c’est que vous croyez en celui qui m’a envoyé. Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi ? Que fais-tu ? Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit : Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel, car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain. Jésus leur dit : Je suis la pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais, je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. Tout ce que le Père me donne viendra à moi, car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le fils et croit en lui ait la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour. Les juifs murmuraient à son sujet, parce qu’il avait dit : je suis le pain qui est descendu du ciel. Et ils disaient : n’est-ce pas là, Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ? Jésus leur répondit : Ne murmurez pas entre vous. Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi. Ce n’est pas que personne ait vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu, celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert et ils sont morts. C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Là-dessus, les juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut-il nous donner sa chair à manger ? Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement ».( Jean 6 : 28-58).


Une vérité mathématique nous aidera à comprendre ce que signifie l’expression « manger sa chair et boire son sang » :


« En vérité, en vérité, je vous le dis, CELUI QUI CROIT EN MOI A LA VIE ETERNELLE ». (Jean 6 :47).


« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour ». (Jean 6 :54).


Or nous savons que si A = B et B=C, alors A=C ! Ainsi « manger sa chair et boire son sang revient donc à croire en lui !


Le site « Vitam Impadere Vero » développe alors son apologétique :


« Simple figure de style ?
Ils disent (les protestants) qu’en Jean 6, Jésus ne parlait pas de nourriture et de boissons physique, mais de nourriture et de boisson spirituelles. Ils citent Jean 6 :35 : ‘Jésus leur dit, je suis le pain de vie. Qui vient à moi n’aura plus jamais faim, qui croit en moi n’aura plus jamais soif ! Ils affirment que le fait de venir à lui, c’est le pain, et avoir foi en lui c’est la boisson. Ainsi, manger la chair et le sang de Christ signifie simplement croire en Christ. Mais il y a un problème avec cette interprétation. Comme l’explique le frère John A. O’Brien, le phrase ‘manger la chair et boire le sang’ lorsqu’elle est utilisée au sens figuré parmi les juifs, comme chez les arabes de nos jours, signifie ‘infliger à une personne un préjudice sévère, en le calomniant ou en portant contre lui de fausses accusations’. Interpréter cette phrase de façon figurative en amène à faire promettre au Seigneur sa vie éternelle pour le coupable qui le diffame et le hait, ce qui réduirait tout le passage à un non-sens absolu ».
(page 3).


Le larron sur la croix ne diffamait-il pas le Seigneur avant d’être sauvé ? (Matthieu 27 :44).


Ce qui est accablant pour le site catholique, c’est que justement le grand Saint-Augustin répond à son argument :


« Si un passage est d’ordre préceptif, soit pour interdire un crime ou une mauvaise action, soit pour enjoindre l’utilité ou la charité, il n’est pas figuratif. Mais s’il semble recommander un crime ou une mauvaise action, ou interdire l’utilité ou la bonté, il est figuratif. Le Christ dit : Si vous ne mangez de la chair du fils de Dieu et ne buvez pas son sang, la vie n’est point en vous. Il semble recommander une mauvaise action, ou un crime. Il s’agit donc d’une figure de style, qui nous enseigne que nous participons aux bienfaits de la passion du Seigneur. Il veut nous inculquer que nous devons conserver en notre esprit, avec amour et profit, le souvenir que sa chair fut crucifiée et blessée pour nous ».
(Augustin d’Hippone, 3ème livre sur la doctrine chrétienne).


Il faut également signaler que Jésus parlait en araméen et il est profitable de découvrir les deux textes protestants suivants :


« Il est reconnu aujourd’hui qu’on ne peut tirer argument du mot ‘est’ dans l’expression ‘ceci est mon corps’, car dans un cas semblable l’araméen que parlait Jésus, n’employait pas le verbe auxiliaire, en sorte que Jésus a dû dire :’Ceci, mon corps’. Cela pourrait tout aussi bien se traduire par : Ceci représente (symbolise) mon corps ».
(Dictionnaire Encyclopédique de la Bible, pages 172 et 173, Valence-sur-Rhône, 1973).


Ou encore :


« Lorsque Jésus déclare que ce pain ‘est’ son corps (‘est’ : un petit mot qui, au reste, a dû faire défaut dans la phrase araméenne qu’Il a prononcée), tout indique qu’Il n’a pas voulu donner à cette affirmation le sens d’un changement de substance, et que les disciples ne l’ont pas non plus comprise de cette manière. Tout d’abord, Jésus était encore corporellement présent au milieu d’eux au moment où Il a appelé le pain son corps. Au sujet de la coupe, Il déclare, selon Luc 22 :20 que cette coupe est la nouvelle alliance en son sang. Cette manière de parler ne suggère en rien une identification littérale du vin et du sang. Il saute aux yeux que le petit mot ‘est’ revêt une tout autre signification ».
(Catholicisme et Protestantisme, Lettre pastorale du Synode général de l’Église Réformée des Pays-Bas, Librairie Protestante, Bld Saint-Germain, 140, Paris).


Précisons qu’il ne s’agit pas ici de fondamentalistes ou d’évangéliques mais de protestants de l’Église Réformée de France quant à l’édition !


Ensuite, nous découvrons un texte téméraire de la part du siteVIV dans lequel il ose prétendre qu’il n’existe aucun texte ou document dans lequel l’interprétation protestante est avalisée !


« En fait, il n’y a aucun écrit des premiers siècles de l’Église qui laissent entendre que les chrétiens doutaient de l’interprétation qu’en fait encore aujourd’hui l’Église Catholique. Il n’existe aucun document dans lequel l’interprétation littérale est contredite et seulement l’interprétation métaphorique acceptée ».
(Christ dans l’Eucharistie, page 7).


Nous pouvons assurer que le site québécois se trompe lourdement !


« Les saints mystères sont les antitypes (antitupa) de son précieux corps et de son sang … et la mort du Christ commémorée grâce aux symboles de sont corps et de son sang ».
(Augustin d’Hyppone, Const. apost., 5, 14, 7 ; 6, 23,5 et 7, 23,4).


« Il faut offrir ce pain comme l’image (omoïoma) du corps du Fils-unique et offrir la coupe comme l’image (omoïoma) du sang ».
(Sérapion, Euch.13, 12-14).


« Les chrétiens commémorent tous les jours le sacrifice de Jésus avec les symboles (dia sumgolon) de son corps et de son sang rédempteur. Le Christ a appris à ses disciples à confectionner l’image (ten eixona) de son corps et de son sang rédempteur et à employer le pain pour en être le symbole ».
(Eusèbe de Césarée, De solemn.pasch., 7).


« Par le pain et le vin, je me référe prophétiquement aux antitypes des membres corporels du Christ ».
(Eustache d’Antioche, fragm., 2).


« Le pain et le vin sont offerts dans l’Église comme un symbole de sa chair et de son sang ».
(Macaire d’Egypte, hom., 27, 17).


« Il faut comprendre ce que j’ai dit en un sens spirituel. Vous n’allez pas manger ce corps que vous voyez ni boire ce sang que ceux qui le crucifient vont répandre » .
(Augustin d’Hyppone, En.Psa., 3 :1).


« Le Seigneur n’a point fait de difficulté pour dire : ceci est mon corps, dans le repas où Il remit et donna à ses disciples la figure de son corps et de son sang ».
(Du même, Contre Adimante, c.12).


« Quelques-uns s’imaginent qu’au sacrement du corps et du sang du Seigneur se trouvent le même corps et le même sang du Christ qui ont été pris de la Vierge Marie, j’ai écrit contre cette erreur et montré ce qu’il faut croire à ce sujet ».
(Raban Maure, évêque de Mayence, 820, Poenitentialis, de l’institution des clercs, I, 31).


« La chair du Christ est mystiquement l’aliment de l’âme, mais elle ne l’est pas du corps : aussi, n’est-elle pas mangée matériellement ; car tel qu’est cet aliment, telle doit être la manière dont on le mange ».
(Saint-Bernard, sermon sur la purification de la Vierge).


En fait, pendant tout le millénaire qui a suivi la vie de Christ sur terre, l’Église n’avait aucunement fixé la doctrine sur cette question bien épineuse. Les avis étaient variés !


Les frémissements en direction du dogme romain débutent en 1O79 au Concile de Rome où la présence eucharistique prend solidement pied dans l’enseignement romain. Il s’agit d’une confession d’un certain Béranger qui confesse sa faute et qui désire admettre la présence eucharistique. Il reviendra sur sa décision plus tard.


Plus sérieusement, le document suivant est à découvrir :


« … certains ont pensé pouvoir trouver un appui pour une erreur, en disant que dans le sacrement de l’autel ce n’est pas vraiment la vérité du corps et du sang du Christ qui est présente, mais seulement une image, une apparence et une figure … ».
(Lettre Cum Marthae circa, Innocent III qui écrit à Jean de Lyon, le 29 novembre 1202).


Quelques années plus tard, un Concile se prononce définitivement :


« Il y a une seule Église universelle des fidèles, en dehors de laquelle absolument personne n’est sauvé, et dans laquelle le Christ est lui-même à la fois le prêtre et le sacrifice, lui dont le corps et le sang, dans le sacrement de l’autel, sont vraiment contenus sous les espèces du pain et du vin, le pain étant transsubstantré au corps et le vin au sang par la puissance divine … ».
(4ème Concile du Latran, 11-30 novembre 1215).


Le Concile de Trente y mettra la touche finale dans le contexte de la contre-réforme.


L’apôtre Paul insiste bien sur le fait que la Sainte-Cène (le repas du Seigneur) est aussi une célébration anticipative du retour de Christ :


« Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’Il vienne ». (1 Corinthiens 11 :26).


La Cène est-elle réellement une anticipation de la parousie ? La réponse sans aucune ambiguïté nous vient des paroles angéliques adressées aux disciples qui au moment de l’ascension scrutaient le ciel afin de voir où était parti le Maître :


« Celui qui vous a été enlevé, ce même Jésus, viendra de la même manière dont vous l’avez vu s’en aller vers le ciel ».( Actes 1 :11).


Comment l’ont-ils vu retourner au ciel ? D’une manière corporelle ou physique. Ils savaient que le Seigneur n’était pas un fantôme ! ( Luc 24 :39). Le Seigneur Jésus est au ciel. Il est dans la gloire et la puissance de son Père et sa présence corporelle sur cette terre ne se réalisera qu’au moment de son retour. L’Église n’est pourtant pas la communauté du Seigneur absent car le Saint-Esprit fait de la présence de Jésus une réalité vécue au quotidien chez tous les vrais enfants de Dieu. Ainsi, le mot d’ordre de chaque service de communion est un appel permanent de son retour physique sur terre ! ( jusqu’à ce qu’Il vienne). A l’instar de Paul, nous ne pouvons exiger une présence corporelle de Christ. Nous nous réjouissons actuellement de ce qu’Il est avec nous par le biais de la troisième personne de la Trinité et en sachant que sa présence spirituelle est permanente pour les chrétiens.


La transsubstantiation romaine est également une distorsion de la vérité de l’Ecriture. Il s’agit tout simplement que la coupe de vin n’est pas offerte à l’assemblée réunie ! Si la pratique romaine était vraie, on comprendrait en effet l’hésitation précautionneuse au sujet du vin. Quant à l’hostie, le prêtre la place directement sur la langue du communiant, il n’y a donc aucun risque de la voir tomber à terre. Par contre, le risque est beaucoup plus grand de renverser du vin consacré et de voir partir le sang de Christ dans les égouts ! C’est la raison pour laquelle la coupe a été soustraite aux communiants !


Il est clair qu’il s’agit ici d’une très grave désobéissance quant à l’intention voulue par Jésus-Christ de donner également la coupe à tous les participants. On ne peut cacher le refus obstiné de l’église catholique d’obéir à un ordre précis de Dieu le Fils ! Quel est donc cet ordre ?


« Il prit ensuite une coupe et, après avoir rendu grâces, Il la leur donna, en disant : buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés ».( Matthieu 26 :27).


Afin d’éviter une facile dérobade en insinuant que seuls les apôtres étaient présents lors de la cène ici décrite, nous vous renvoyons aux paroles de l’apôtre Paul adressées aux chrétiens de Corinthe :


« Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne ». ( 1 Corinthiens 11 :26).


Selon le remarquable modèle biblique, qu’est-ce qui ressemble le plus à la cène décrite dans ces deux textes bibliques que nous venons de découvrir ? La messe catholique ou la Sainte-Cène protestante ? Il n’ y a pas photo ! Il est évident que les chrétiens sont appelés tout comme les apôtres et les corinthiens à manger le pain et à boire le vin ! L’église catholique suite à sa tortueuse tradition rejette l’autorité divine sur cette question capitale !


Le Concile de Trente assure qu’il suffit de recevoir le pain et d’utiliser une pauvre théorie médiévale plutôt que d’obéir à un ordre précis de Paul et de son Maître !


Dans le chef de l’église romaine, le mot d’ordre est : tradition, tradition, trahison ! Qu’en pense Jean Chrysostome ?


« Alors que, sous l’ancienne alliance, les prêtres mangeaient certaines choses et les laïcs d’autres, et qu’il n’était pas légitime pour le peuple de prendre ce qui était pour les sacrificateurs, il n’en est plus ainsi aujourd’hui. Au contraire, un même corps est placé devant tous, et une même coupe ».
(Homélie XIV sur 1 Corinthiens).


Le terme « transsubstantiation » a vu le jour vers la fin du moyen-âge. L’église de cette période était totalement différente de celle est apôtres et comme le fait remarquer Herbert Carson, ce terme rébarbatif est issu en effet de cette sombre période de l’histoire européenne ainsi que de la philosophie médiévale. Les philosophes de cette époque peu éclairée considéraient tout objet matériel comme étant composé de deux qualités essentielles : la substance et les apparences ou les réalités sensibles. En conséquence, le miracle qui d’après Rome se produit lors de la messe est une totale transformation de la substance du pain et du vin, alors que les apparences restent les mêmes. Remarquons que Jésus lui-même s’oppose à la doctrine romaine. Alors qu’il se trouvait à table avec ses disciples, le Seigneur va établir nettement une distinction entre le repas qu’il va prendre et la croix. Voyons le texte suivant :


« J’ai ardemment désiré manger cette pâque avec vous avant de souffrir ». (Luc 22 :15).


Les souffrances de Jésus n’ont pas eu lieu autour d’une table mais sur la terrible croix de Golgotha. Le Concile de Trente enseigne faussement ceci :


« Parce que, dans ce divin sacrifice, qui s’accomplit à la messe, ce même Christ, qui s’est offert lui-même une fois (hébreux 9 :27) de manière sanglante sur l’autel de la croix, est contenu et immolé de manière non sanglante, le saint Concile enseigne que ce sacrifice est vraiment propitiatoire ».
(Trente, Doctrine sur le saint sacrement de la Messe, session XXII).


L’une des nombreuses malédictions issues de Trente appuie cette déclaration :


« Si quelqu’un dit que le sacrifice de la Messe n’est qu’un sacrifice de louange et d’actions de grâces, ou une simple commémoration du sacrifice accompli à la croix, mais non un sacrifice propitiatoire ou qu’il n’est profitable qu’à ceux qui reçoivent le Christ et qu’on ne doit l’offrir ni pour les vivants ni pour les morts ni pour les péchés, les peines, les satisfactions et autres nécessités, qu’il soit anathème ».
(Trente, doctrine sur le saint sacrement de la Messe, session XXII).


Il est donc apparent que ce concile fourvoyé présente la messe comme un sacrifice qui procure le pardon et la faveur de Dieu et qu’il est aussi le sacrifice de la messe propitiatoire. Un sacrifice propitiatoire est par définition un sacrifice par lequel on apaise la colère divine afin d’obtenir des faveurs et que Dieu nous soit propice. La papauté soutient toujours la même doctrine. Pie XII pouvait écrire :


« Il faut préciser avec exactitude le sens du mot ‘offrir’. L’immolation non sanglante par le moyen de laquelle, après les paroles de consécration, le Christ est rendu présent sur l’autel en état de victime … ».
(Mediator Dei, cité par Dumeige à la page 485).


Que cet enseignement est éloigné de la Parole de Dieu ! Le sacrifice qui eut lieu eu calvaire était parfait et complet. Le cri de victoire « tout est accompli » se concrétise par la résurrection de Jésus d’entre les morts. Le Seigneur remplit à merveille son rôle d’avocat et ce ministère n’est absolument pas une continuation de son sacrifice afin de procurer une propiation. C’est déjà acquis ! Notre Seigneur a totalement accompli la volonté de notre Père céleste. Jésus s’est chargé personnellement des péchés de son peuple. Le Père l’a accueilli dans sa présence et le cantique de louange assure la finalité et la perfection de son sacrifice :


« Il nous aime et Il nous a lavés de nos péchés par son sang ».
(Apocalypse 1 :5).


Son amour continue (utilisation du présent) et l’œuvre expiatoire étant parfaite est un événement déjà passé, en conséquence elle n’a pas besoin d’offrandes supplémentaires. Notre Seigneur Jésus-Christ accomplit la nouvelle création par une démonstration semblable de puissance et de souveraineté :


« … Il a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la Majesté divine ».
(Hébreux 1 :3).


Le système romain n’a pas saisi correctement la véritable signification de la Sainte-Cène. Pour le catholicisme, c’est comme si ce repas était un moyen de rappeler à Dieu l’existence du calvaire, alors qu’en réalité, c’est nous les hommes qui avons besoin de ce rappel ! Ecoutons Paul, une fois encore :


« Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’Il vienne ». Il est important de souligner que le terme grec « kataggello » (annoncer) que l’on retrouve treize fois dans les Actes et les épîtres pauliniennes sert à décrire la proclamation de l’Evangile dans laquelle le prédicateur est le héraut de la Vérité. Un tel message est adressé aux humains car nous prêchons aux hommes et nous apportons nos actions de grâces au Seigneur-Dieu. Il est donc parfaitement clair et ce à l’encontre de ce qu’avance le site québécois, que l’apôtre Paul parle d’annoncer la mort du Seigneur et cela ne signifie pas une reconstitution du sacrifice de Christ devant le Père. Il ne peut s’agir de l’élévation de l’hostie à l’intention de Dieu, mais plutôt d’une déclaration de l’Evangile à celui qui adore. Cette proclamation est le résultat du fait de manger et de boire et certainement pas d’un acte liturgique comme la sonnerie d’une cloche ou l’élévation d’une hostie. L’image de manger et de boire les éléments souligne le don de grâce de notre Dieu et notre joyeuse approbation des grandes bénédictions que Dieu nous accorde. Voyons également l’argument suivant utilisé par le site VIV :


« Les autres fondamentalistes qui commentent Jean 6, affirment également que l’on peut voir Christ parler de façon métaphorique seulement, en comparant des versets comme celui de Jean 10 :9 (je suis la porte) et Jean 15 :1 (je suis la vigne véritable). Le problème est qu’il n’y a pas de connexion avec Jean 6 :35 (je suis le pain de vie).’ Je suis la porte’ et’ je suis la vigne véritable’ sont effectivement des métaphores car Christ est comme une porte- nous accédons au ciel par lui- et il est aussi comme une vigne- nous recevons la sève spirituelle par lui. Mais le Christ, en Jean 6 :35 est allé bien au-delà du symbolisme en disant :’ car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang une boisson ». (page 3).


Justement ! l’auteur se trompe de nouveau lorsqu’il écrit sans preuve aucune qu’il n’existe pas de connection entre ces diverses citations !



  • Tout comme Jésus est la Porte du ciel,
  • Tout comme Jésus est la sève spirituelle,
  • on demeure dans le symbolisme en précisant :
  • Qu’Il est aussi le pain , image de la vie reçue de Dieu,
  • Il est également le vin, image du sang versé pour nos forfaits ! ( Actes 20 :28).
  • Manger sa chair et boire son sang, c’est se nourrir par la foi de sa personne offerte pour nous en sacrifice sur la croix. Jésus répète que quiconque croit, reçoit le salut, la vie éternelle et la certitude de la résurrection ! ( versets 35,40 et 47).
  • Celui qui mange et boit reçoit les mêmes grâces (versets 50, 51, 54 et 58). De plus, l’épître aux hébreux affirme dix fois que le sacrifice de la croix est unique et qu’il ne doit pas être répété ! (7 :27, 9 :12, 25, 26, 27 et 28, 10 :10, 12, 14 et 18).

Découvrons le délire déplacé du responsable du site en question :


« L’Eucharistie, voilà l’acte essentiellement religieux de notre vie, l’acte qui nous unit purement et simplement à Dieu. C’est un acte de reconnaissance absolument bouleversant ! C’est une offrande, un sacrifice grandiose ! Si nous le savions vraiment, me disent des amis musulmans, et je les cite :’ vous ramperiez par terre, vous adoreriez en pleurant de joie sur le seuil de vos églises, vous iriez communier en tremblant, avec un respect inimaginable, vous vous écraseriez dans vos bancs, à genoux, en sanglotant aux creux de l’émerveillement qui vous saisirait. Rien n’est plus grandiose qu’une messe ! Le savons-nous vraiment ? ».


Tout cela n’a pas empêché l’Église romaine de voir ses églises se vider un peu partout, de voir l’Espagne tellement catholique devenir la nation la moins pratiquante du continent. De constater que 90% des protestants belges sont sortis de toutes ces pratiques ennuyeuses au possible, loin de la vie et de l’action de l’Esprit. Ils ont été touchés par l’humilité du culte protestant, heureux de connaître véritablement Jésus-Christ, Marie telle qu’elle est vraiment et de rendre également un culte qui soit vraiment en esprit et en vérité !


Christian Piette


Source: http://www.vigi-sectes.org/