Tuesday, April 26, 2011

Rome et Paris pour un rétablissement temporaire des...



Uploaded by euronewsfr on Apr 26, 2011

Après des semaines de discorde entre Paris et Rome sur l'afflux d'immigrés clandestins venus d'Afrique du Nord, le 29e sommet franco-italien a permis de remettre les choses à plat.


Ainsi Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy demandent la possibilité d'examiner un rétablissement temporaire des controles aux frontières intérieures de l'espace Schengen.

...
http://fr.euronews.net/

Tuesday, April 19, 2011

Les évêques de la COMECE voient un signe d’espoir dans le printemps arabe



Communiqué de presse

Après des décennies d’impasses diplomatiques et de conflits au Moyen Orient, les évêques de la COMECE voient dans le printemps arabe un clair signe d’espoir. Les soulèvements populaires en Tunisie, en Egypte, en Lybie et dans d’autres pays arabes sont un appel légitime de millions de personnes à la liberté et à la dignité humaine. C’est le message principal qui ressort de l’Assemblée plénière des évêques de la COMECE, qui s’est tenue du 6 au 8 avril 2011 à Bruxelles, avec pour thème principal « Les Eglises chrétiennes au Maghreb et au Machrek ».

Les évêques de la COMECE encouragent fortement ces citoyens à poursuivre leur engagement en vue d’obtenir l’avènement des droits fondamentaux et de la démocratie dans leurs pays. Les évêques souhaitent en particulier rendre hommage à la jeune génération qui a joué un rôle moteur dans tous ces pays en initiant et organisant ces soulèvements de façon courageuse, pacifique et œcuménique.

Rappelant les conclusions du Synode sur le Moyen Orient, les évêques de la COMECE sont convaincus que les Chrétiens dans ces pays partagent la même citoyenneté avec leurs concitoyens d’autres religions et que chacun constitue une partie intégrante de leurs sociétés. Les évêques les appellent à contribuer, sur la base de leur foi, au changement démocratique dans leurs pays aux côtés de leurs concitoyens.

Après avoir eu l’opportunité d’écouter les rapports de différents experts du monde arabe et des institutions européennes, les évêques de la COMECE adressent les recommandations suivantes à l’UE :

· Une solidarité accrue et concrète entre les Etats membres de l’UE est nécessaire de façon urgente pour aider à faire face à l’afflux de migrants et de réfugiés venus d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (comme prévu par la Directive 2011/55/CE relative à la protection temporaire)

· L’UE doit aider à améliorer la situation déplorable dans ces pays en développant de nouveaux instruments visant à promouvoir efficacement la modernisation et la démocratisation

· dans le contexte des changements dans le monde arabe, l’UE devrait souligner l’importance de garantir des droit égaux à tous les citoyens de ces pays, quelle que soit leur origine éthnique ou religieuse ; y compris chrétienne.

Pour leur part, les évêques ont également discuté d’éventuelles actions à entreprendre :

· organiser des échanges réguliers avec les Conférences Episcopales d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient afin de mieux évaluer les attentes de leurs populations locales vis-à-vis de l’UE

· encourager une réflexion sur « la Démocratie et la Religion » avec les Chrétiens et les Musulmans d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient

· promouvoir l’éducation sociale et politique des jeunes d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient


En outre, ils ont adressé une lettre à leurs frères évêques du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans laquelle ils ont exprimé leur solidarité et leur communion dans la prière.

L’insécurité et les menaces auxquelles font face de plus en plus fréquemment les minorités chrétiennes dans le monde arabe sont clairement intolérables. Les Evêques de la COMECE ont aussi exprimé leur profonde préoccupation quant à la manière dont les minorités religieuses sont parfois traitées en Europe. Ils ont par conséquent lancé un appel à tous les citoyens, surtout aux Chrétiens, et aux dirigeants politiques en Europe afin qu’ils prennent leurs responsabilités pour promouvoir le dialogue entre les cultures et les civilisations en Europe comme dans le reste du monde.

--------------------------------------------------------------------------------

Pour plus d'information, veuillez contacter Johanna.touzel@comece.eu , porte parole de la COMECE

Source

Monday, April 11, 2011

Niqab : arrestations lors d'une manifestation interdite devant Notre-Dame


LEMONDE.FR avec AFP 11.04.11 07h56

• Mis à jour le 11.04.11 16h53 Une femme portant le niqab manifeste devant Notre Dame de Paris, lundi 11 avril.REUTERS/GONZALO FUENTES



La loi qui prohibe le port du voile islamique intégral – burqa ou niqab – dans tous les lieux publics est entrée en vigueur lundi. Le texte prévoit l'interdiction, sous peine d'amende, de se dissimuler le visage, que ce soit avec un voile, un casque ou une cagoule, dans l'espace public, c'est-à-dire la rue, les jardins publics, les gares ou les commerces. Techniquement, les forces de l'ordre n'ont pas le pouvoir de faire ôter leur voile aux personnes récalcitrantes, mais ces dernières encourent une peine maximale de 150 euros d'amende et, ou, un stage de citoyenneté. Toute personne qui obligerait une femme à se voiler risquerait quant à elle un an de prison et 30 000 euros d'amende, des peines doublées si la personne contrainte est mineure.


INTERPELLATIONS À NOTRE-DAME


Un rassemblement dénonçant cette loi a été dispersé devant Notre-Dame de Paris, provoquant l'interpellation de deux femmes en niqab et de plusieurs sympathisants. "Aujourd'hui, il ne s'agissait pas d'interpeller ces gens sur la base du port du voile. C'est bien le non-respect de la déclaration de manifestation" qui est la raison de l'interpellation, a expliqué Alexis Marsan, commissaire divisionnaire à l'ordre public. L'organisateur de ce rassemblement, Rachid Nekkaz, de l'association Touche pas à ma constitution, a affirmé avoir été "interpellé en compagnie d'une amie en niqab" devant le palais de l'Elysée, vers 10 heures, avant la manifestation prévue à Notre-Dame. "Nous voulions nous faire verbaliser pour port du niqab, mais la police n'a pas voulu nous dresser un PV", a-t-il dit, assurant avoir été "emmené au commissariat".


"INFINIMENT PEU APPLIQUÉE"


La France devient le premier pays européen à appliquer une interdiction généralisée. Adoptée par le Parlement le 11 octobre 2010 à l'issue d'un débat houleux, cette loi concernerait moins de deux mille femmes, dans un pays qui compte, selon les estimations, entre quatre et six millions de personnes de "tradition musulmane". Le secrétaire général adjoint du Syndicat des commissaires de police, Manuel Roux, a d'ores et déjà souligné sur France Inter que cette loi allait être "infiniment difficile à appliquer" et "infiniment peu appliquée". "On va encore une fois considérer que les policiers sont en échec", a-t-il regretté. "Très clairement, c'est pas aux policiers d'aller faire du zèle", a-t-il déclaré, mais devant "des cas qui sont outrageusement provocateurs, on ne va pas rien faire non plus (...) on va lui faire comprendre, on va faire de la pédagogie (...) on va essayer de la convaincre", a-t-il expliqué. Il rappelle que "la simple intervention de la police, par endroits, suffit à semer le trouble. Je n'ose même pas imaginer quand on va s'intéresser à une femme voilée (...) dans un milieu sensible avec des hommes qui sont très fiers, et des policiers qui auront fait le premier pas et ne pourront pas reculer.


" UN SIGNE "D'ASSERVISSEMENT"


Cette législation entre en vigueur au moment où la place de l'islam et la laïcité sont devenues des thèmes majeurs du débat politique hexagonal, à un an de la présidentielle de 2012, et sur fond de montée du Front national. La décision est contestée au-delà même des frontières de la France. Les Frères musulmans de Jordanie ont en effet dénoncé lundi l'interdiction, y voyant "l'amorce d'une bataille dangereuse". Le chef des Frères musulmans, Hammam Saïd, a estimé qu'elle est "contraire aux principes des droits de l'homme dont se targue la France". "Pour nous, cette décision porte atteinte à l'islam et à tous les musulmans dans le monde", a-t-il ajouté. L'interdiction du port du voile est "une violation d'un droit élémentaire (...). Si les femmes sont autorisées à se déshabiller sur les plages, il devrait être permis aux femmes de se couvrir et de porter le niqab".




.