Monday, August 31, 2015

Label Histoire n°2: La Nuit de la Saint-Barthélémy et Nicolas Flamel






Published on Oct 22, 2013

Label Histoire à Paris, Myriam Bounafaa et François Reynaert vous raconte:
Histoire #1: Massacre de la St Barthélémy : auriez-vous pu sauver votre peau ?
Histoire#2: La Tour St Jacques peut-elle changer le plomb en or ?

Histoire #1: Massacre de la St Barthélémy : auriez-vous pu sauver votre peau ?
C'est l'un des épisodes les plus sanglants de l'histoire de France. En une nuit, le 24 août 1572, 3000 protestants seront mutilés, assassinés, exterminés dans les rues de Paris.
Les chefs, les seconds... et très vite vieillards, femmes et enfants... Jusqu'au dernier, ordonne le roi ! La Seine est couleur sang... La capitale sent la mort... C'est le massacre de la Saint Barthélémy.

Myriam Bounafaa et François Reynaert se rendent au Louvre, sur les lieux du massacre. Pourquoi tant de haine ? Par où sont passés les survivants ? Et vous, auriez-vous pu sauver votre peau ?

Histoire#2: La Tour St Jacques peut-elle changer le plomb en or ?
La deuxième histoire de cette émission vous fera jeter un regard nouveau sur la Tour Saint-Jacques. C'est ici que le plus grand des alchimistes aurait trouvé le secret de la pierre philosophale : comment changer le plomb en or ? Il s'appelle Nicolas Flamel. Même Harry Potter parle de lui !
Myriam et François iront visiter sa maison, une des seules du XIVème siècle à être restée intacte... Ils apprendront aussi que bien plus tard, du plomb fondu était versé du sommet de la Tour !

.

Saturday, August 29, 2015

Sabbat Heureux














J


Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu'ils connussent que je suis l'Éternel qui les sanctifie.

Sanctifiez mes sabbats, et qu'ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis l'Éternel, votre Dieu.
Ézéchiel 20:12,20.

.

HISTOIRE PROTESTANTE DU XVI° SIECLE A LA REVOLUTION





\

Published on Jun 1, 2014


De la naissance des Réformes en Europe au XVIe siècle, à l'implantation difficile du protestantisme en France jusqu'à la Révolution, trois films retracent l'histoire des mouvements protestants en Europe et en France. Des documentaires historiques, pédagogiques, où sont mis en scène les principaux personnages, lieux, évènements. Incontournable pour connaître l'histoire du protestantisme français.

.

Thursday, August 20, 2015

La Macédoine décrète l’état d’urgence face à l’afflux de migrants



Le Monde.fr | 20.08.2015 à 17h08 • Mis à jour le 20.08.2015 à 18h28




Le gouvernement macédonien a décrété jeudi 20 août l’état d’urgence, notamment dans le sud du pays confronté à un afflux de migrants souhaitant se rendre en Europe occidentale. Le pays explique dans un communiqué qu’il va engager les forces armées pour aider à gérer cette « crise ».
« En raison d’une pression accrue à la frontière sud et d’une migration intensifiée sur le corridor balkanique, il a été estimé qu’un contrôle plus important et plus efficace était nécessaire dans la zone frontalière, où l’on enregistre des passages illégaux massifs en provenance de la Grèce. »

Des milliers de migrants, syriens, mais aussi somaliens, pakistanais, afghans ou irakiens, affluent ces derniers jours dans le sud de la Macédoine, en particulier dans la ville de Gevgelija, à la frontière avec la Grèce. Ils espèrent monter dans des trains en direction du nord et traverser la Macédoine, puis la Serbie, pour se rendre ensuite dans les pays du nord de l’Union européenne.


Voir le récit interactif : La Macédoine, nouveau purgatoire des migrants sur la route de l'Europe
Recours à l’armée

Le gouvernement macédonien a également décidé de déployer des forces armées et d’installer un quartier général dans la zone touchée par l’afflux de migrants pour aider les autorités locales.

« Nous pensons que le recours à l’armée va produire deux effets escomptés : améliorer la sécurité pour nos concitoyens dans ces deux régions et permettre une meilleure approche des gens qui souhaitent demander l’asile », a déclaré le porte-parole du ministère macédonien de l’Intérieur, Ivo Kotevski, cité par l’agence de presse officielle MIA.
Des wagons pour transporter les migrants

La Macédoine avait mis en garde mercredi contre une « situation alarmante » et lancé un appel aux pays voisins pour lui envoyer des wagons pour transporter les migrants vers le nord, ses propres capacités étant saturées.

Depuis janvier, environ 160 000 migrants, en provenance surtout des zones de guerre en Syrie, en Afghanistan ou en Irak, sont arrivés sur des îles grecques d’Egée en provenance des côtes occidentales turques proches, selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés.

L’agence européenne Frontex a recensé une arrivée record de plus de 100 000 migrants pour le seul mois de juillet, un record depuis 2008.


.

Monday, August 17, 2015

La médiocre ignominie appelée Hillary Clinton


Guy Millière – La présidence Obama restera dans l’histoire la pire présidence qu’aient connu Etats-Unis. J’ai dressé récemment une liste des ravages qu’elle laissera derrière elle.



C’est une liste provisoire, hélas, car il reste un an et demi à Obama pour agir. On voit ces ravages chaque jour dans de multiples rubriques, de l’environnement à l’économie et aux faits divers. L’un des ravages dont on a vu des exemples inquiétants ces derniers temps est celui constitué par les actes de violence commis contre des policiers par des criminels noirs : Obama n’a, depuis six ans et demi, cessé d’inciter à la haine contre la police et de renforcer le racisme anti-blanc qui infeste les communautés noires américaines. Ce racisme a suscité les émeutes de Baltimore, comme celles de Ferguson, qui viennent d’avoir des suites, avec la « commémoration » de la mort d’un jeune délinquant noir appelé Michael Brown. Ce racisme a suscité des assassinats de policiers par de jeunes délinquants noirs, et une recrudescence de la criminalité dont les premières victimes sont des noirs (on ne le dit pas en France, je sais, mais la France est un pays où l’information a disparu sous le poids de la désinformation).

Les ravages se voient en politique étrangère, et ont culminé en ce domaine avec les accords passés avec les mollahs iraniens, accords qui vont permettre à l’Iran de se doter d’armes atomiques et de financer davantage le terrorisme islamique et des organisations qui vont du Hezbollah au Hamas, des talibans afghans aux groupes qui se réclament encore d’al Qaida et n’ont pas fait allégeance à l’Etat Islamique. Ces accords sont si abominables que des démocrates en nombre croissant font défection, et qu’Obama est contraint de recourir à la menace et à la pression pour faire rentrer dans le rang ceux qui seraient tentés de voter contre au mois de septembre. Ils sont si abominables que les deux tiers des Américains, selon les sondages, et malgré les propos mensongers d’Obama et de John Kerry, déversés à jet presque continu, sont eux-mêmes hostiles aux accords (on ne le dit pas non plus en France, je sais, la désinformation fonctionne).

Les ravages sont si évidents pour nombre d’Américains que la révolte gronde, que le parti républicain lui-même est contesté par ceux qui ont jusque là voté républicain et qui voient en des gens tels que John Boehner, Speaker of the House, et Mitch McConnell, Majority Leader du Sénat, des traitres.

Ils expliquent le mouvement qui a porté Donald Trump, et qui, malgré les manipulations inhérentes au débat organisé par Fox News (qui, depuis, face au torrent d’emails critiques reçus a rectifié ses positions) se poursuit : pour l’heure, les deux personnes que le débat était censé avoir sabordé, Donald Trump et Ted Cruz en sont ressorties renforcées dans l’opinion.

Ils expliquent qu’à gauche, un candidat ouvertement socialiste concurrence Hillary Clinton, dans un pays où se dire socialiste valait jusque là l’élimination de la vie politique (sauf dans l’état dont vient ce candidat, Bernie Sanders : le Vermont).

Ils expliquent pour partie que l’étoile de Hillary Clinton pâlit de jour en jour.

Mais cette étoile a bien d’autres raisons de pâlir : Hillary Clinton a un passé accablant, qui inclut au moins une mort très trouble (celle d’un dénommé Vince Foster, retrouvé suicidé en 1993), des actes financiers douteux, de multiples soupçons de corruption, de mensonge sous serment, de parjure, de détournement de fonds, de destruction de preuves et d’obstruction à la justice (on ne le dit pas en France, je sais : la désinformation fonctionne très bien).

Hillary Clinton ne cesse au fil de sa campagne de tenir des propos manipulateurs, guidés par la volonté de séduire des fractions de l’électorat en un endroit, puis d’autres fractions de l’électorat en un autre endroit.

Elle est une très mauvaise candidate. Elle est porteuse d’une insoutenable fausseté qui devrait la faire perdre, et qui ne lui permet d’espérer gagner que parce que subsiste une coalition de gens vivant d’allocations sociales, de jeunes gens au cerveau tellement délavé qu’ils savent à peine encore qui était George Washington, et de bobos devenus riches grâce à internet et vivant dans leur bulle.

Si elle ne s’appelait pas Hillary Clinton, elle serait en prison, pour longtemps.

Elle incarne une ignominie qui s’approche de celle inhérente à Obama, mais elle n’a pas la prestance de bateleur d’estrade qu’a Obama. L’ignominie d’Hillary Clinton est une ignominie médiocre, qui devient repoussante pour un nombre croissant d’électeurs potentiels.

On prête à Obama l’intention de pousser Joe Biden, son vice-président, à entrer dans la course à la présidence aux fins d’être candidat à la place de la candidate si elle continue à sombrer. On lui prête, même, la volonté de faire sombrer la candidate, tant elle est mauvaise.

Je pensais jusque voici peu qu’Hillary serait élue (ou que Biden, s’il la remplace le serait) quoi qu’il arrive.

Je pense que si un candidat tiède comme Jeb Bush devient le candidat républicain, Hillary (ou Biden) gardera ses chances.

Mais je pense aussi qu’un candidat porté par la révolte serait à même de l’emporter.

Les ravages que la présidence Obama a occasionné et créera encore sont bien réels, mais il reste des Américains qui aiment l’Amérique et qui ne supportent plus ce qui se passe : ce sont des gens de la classe moyenne qu’Obama continue à broyer, des petits entrepreneurs, des noirs qui voient les catastrophes occasionnées par les racistes noirs anti blancs, des hispaniques victimes des effets de l’immigration clandestine qui tire les salaires vers le bas, des soldats, des anciens combattants.

L’Amérique n’est pas l’Europe, malgré les ravages que la présidence Obama a occasionné et créera encore.

La révolte incarnée par Donald Trump a ses racines dans ce qui a fait de l’Amérique ce qu’elle est, et c’est pour cela qu’un homme comme Ted Cruz la respecte. Elle fait trembler l’établissement républicain, et il est bon, dans le contexte présent, que l’établissement républicain tremble et soit incité à se souvenir du message des tea parties.

Les idées portées par Ted Cruz, mais aussi Ben Carson, Carly Fiorina, Marco Rubio, Scott Walker, Mike Huckabee, sont les idées qui ont fait de l’Amérique ce qu’elle est.

Ce sont les idées qui ont fait de l’Amérique un pays que j’aime autant que tous les Américains qui aiment l’Amérique.

Ces idées ne sont pas mortes.

Malgré les défauts du premier débat républicain, je songeais souvent en le regardant que ce débat aurait été impensable en Europe, que les idées qui y étaient exprimées, lorsqu’elles pouvaient être exprimées étaient des idées si éteintes en Europe que personne ne les énonce plus.

Il faut un Président conservateur à l’Amérique, il lui faut un président renouant avec l’esprit des pères fondateurs, de Ronald Reagan, de George Walker Bush lorsqu’il s’est conduit en capitaine courageux face à la tempête que fut l’après onze septembre.

J’imagine de moins en moins que Miss Hillary puisse être élue, ou que Joe Biden puisse l’être.

Voir que dans les sondages effectués ces derniers jours, les candidats qui ressortent renforcés sont, dans l’ordre, Donald Trump, Ben Carson, Ted Cruz, Carly Fiorina, montre qu’il se passe quelque chose.

Dans l’émission de Sean Hannity sur Fox News, lundi soir, Michael Cohen, porte-parole de Donald Trump a annoncé que Donald Trump allait présenter ses propositions dans les jours à venir : c’est ce qu’il a commencé à faire, et Sean Hannity a consacré toutes ses émissions jusqu’au 14 août à ce sujet.

Megyn Kelly, dans son émission, a dit que l’incident était clos, et que Donald Trump était un homme solide, dans une campagne rude. C’était une façon pour elle d’enterrer la hache de guerre qu’elle avait brandi. Dont acte.

Voir en tête des sondages un homme d’affaires qui a réussi et qui ose parler de manière tranchée, un grand neurochirugien noir conservateur, un homme qui a osé défier l’establishment républicain au nom des principes du conservatisme, une femme d’affaires, est très intéressant.

La campagne ne fait que commencer. Tout est possible.

Et si l’appareil républicain cesse de se montrer obsédé négativement, et paniqué par Donald Trump, et se tourne, comme il le devrait depuis longtemps, vers une dénonciation tranchée des ravages résultant des années Obama et vers une mise au jour incessante de l’insoutenable fausseté d’Hillary Clinton, tout en présentant des propositions nettes à même de rendre sa grandeur à l’Amérique, tout sera possible davantage encore.

Je ne pense pas que Donald Trump sera le candidat républicain, mais je pense qu’en incarnant ce qu’il a incarné ces dernières semaines, il a rendu un grand service à l’Amérique.

Nul ne sait qui sera candidat, mais si le candidat est Ted Cruz, s’il est Ben Carson, ou, même, s’il est Marco Rubio ou Scott Walker, les choses seront en bonne voie. Carly Fiorina serait une excellente candidate à la vice-présidence.


Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.


Source

.

Thursday, August 13, 2015

Travail dominical : le pape dénonce une "idéologie de profit"



Le Jeudi 13 août 2015 à 11:10 par Maëlle Auriol dans Vie de l'Église




Lors de l’audience générale, mercredi 12 août, le pontife a vivement critiqué la généralisation du travail le dimanche.

"Le temps du repos, surtout celui dominical, nous est destiné pour que nous puissions profiter de ce qui ne s’achète pas et ne se vend pas", a déclaré François devant les 4 000 fidèles venus assister à l’audience générale, mercredi 12 août.
L'esclavage est contre "Dieu et la dignité de la personne humaine"

Le repos dominical est "sacré", a assuré le pape, car il "rappelle à l’homme et à la femme qu’ils sont faits à l’image de Dieu, qui n’est pas esclave du travail, mais seigneur". "Nous aussi, nous ne devons jamais être esclaves du travail, mais seigneurs", a-t-il poursuivi, regrettant que des millions d’hommes, de femmes et d'enfants soient aujourd’hui esclaves du travail. "En ce moment, il y a des esclaves, des personnes exploitées, a repris le pape dans une brève improvisation, et ceci est contre Dieu et contre la dignité de la personne humaine". Il a assuré que "l’obsession du profit économique et de l’efficacité technique" mettaient en danger les rythmes de vie de l’homme. Selon lui, les jeunes sont les premières victimes de ce "mauvais virus" qu'est l'avidité de la consommation.


Une définition du concept de fête

Dans le cadre de son audience générale, le pape a évoqué deux autres dimensions qui rythment la vie de famille : la fête et la prière. Le Saint-Père a mis en garde contre une mauvaise interprétation du concept de fête. "La fête n’est pas la paresse de rester dans son fauteuil ou l’ivresse d’une évasion idiote. Elle est surtout un regard amoureux et reconnaissant sur le travail bien fait". C’est un temps pour "regarder notre maison, les amis que nous accueillons et penser que cette chose est bonne ! La fête est un cadeau précieux de Dieu à la famille humaine, ne l’abîmons pas !" a-t-il affirmé.

François a insisté sur l’importance de vivre des moments de fête dans la famille mais aussi dans l’environnement du travail : "pour les naissances, les mariages, les départs les arrivées : vivre des moments de familiarité dans l’engrenage de la machine productive, cela nous fait du bien !".



Wednesday, August 5, 2015

L’OTAN intercepte des avions russes au-dessus de la mer Baltique




Par Niles Williamson
Mondialisation.ca, 04 août 2015
wsws.org
Région : Russie et CEI
Thème: Guerre USA OTAN





Selon le Financial Times, des chasseurs de l’OTAN ont intercepté au cours des deux dernières semaines de juillet plus d’une vingtaine d’avions russes dans l’espace aérien international au-dessus de la mer Baltique.

Le 24 juillet, des avions de chasse Typhoon de la Royal Air Force, qui ont décollé de la base aérienne d’Amari en Estonie, ont intercepté dix avions militaires russes volant en formation dans l’espace aérien international au-dessus de la mer Baltique. Selon le ministre britannique de la Défense, les pilotes de chasse ont identifié quatre bombardiers Sukhoi, quatre chasseurs MiG et deux avions de transport qui effectuaient une mission de routine.

Ensuite, le 29 juillet, une dizaine d’avions russes, qui effectuaient eux aussi une mission de routine, ont été interceptés dans l’espace aérien international au large de la côte lituanienne.

Les avions russes interceptés se déplaçaient dans un couloir aérien qui est régulièrement utilisé pour atteindre Kaliningrad, région au bord de la mer Baltique qui est située à l’extrémité nord-est de la Russie. Kaliningrad abrite les bases aériennes de Chernyakhovsk, Donskoye et Chkalovsk ainsi que la flotte russe de la mer Baltique.

La dissolution en 1991 de l’URSS et la restauration du capitalisme en Europe de l’Est a coupé la région de Kaliningrad, qui faisait partie de l’administration russe, de toute voie terrestre vers le reste de la Russie. Le territoire est entouré par la Pologne au sud et la Lettonie au nord-est, qui toutes deux sont devenues par la suite des membres de l’OTAN. En conséquence, tout avion militaire russe faisant le voyage aller-retour de Kaliningrad doit traverser l’espace aérien de l’Estonie, de la Lituanie et de la Lettonie, et risque ainsi d’être intercepté par l’OTAN.

Les responsables de l’OTAN profitent de ces vols russes pour affirmer que la Russie effectue une escalade militaire offensive dirigée contre l’Europe.

«Les activités aériennes de la Russie près des frontières de l’OTAN ont augmenté l’année passée tant en nombre qu’en complexité», a dit au Financial Times un responsable de l’OTAN. «Les avions russes volent souvent sans faire fonctionner leur transpondeur, sans faire connaître leurs plans de vol et sans communiquer avec les autorités responsables du contrôle aérien.»

En fait, la confrontation qui est actuellement en train de s’aggraver dans les pays baltes est surtout le résultat d’une escalade militaire provocatrice engendrée en Europe de l’Est par les États-Unis et les puissances de l’OTAN depuis que le coup d’État, perpétré l’année dernière à Kiev avec le soutien de l’OTAN, a mené à une guerre par procuration entre l’OTAN et la Russie en Ukraine.

Les Typhoon britanniques participent à la mission de surveillance aérienne dans les pays baltes de l’OTAN qui implique le déploiement en rotation d’avions de chasse de l’Alliance dans le but de contrôler l’espace aérien au-dessus de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie. L’OTAN assume la responsabilité de l’espace aérien au-dessus des États baltes, car ces derniers sont trop petits pour disposer de leurs propres forces aériennes.

Les patrouilles, qui ont débuté en 2004 après l’adhésion officielle des États baltes à l’OTAN, ont été considérablement intensifiées au printemps dernier après le coup d’État pro-américain en Ukraine et la guerre civile qui en a résulté. En avril de l’année dernière, les forces de l’OTAN ont pour la première fois commencé des missions de vol de surveillance depuis la base aérienne d’Amari en Estonie, faisant passer ainsi le nombre de chasseurs impliqués de quatre à seize.

Aux côtés des quatre Typhoon britanniques stationnés en Estonie, des chasseurs venant de Norvège, d’Italie et de Belgique patrouillent actuellement le ciel balte. La Norvège dirige cette mission. Quatre de ses F-16 déployés depuis la base aérienne de Siauliai en Lituanie sont soutenus par quatre Eurofighter italiens. Quatre F-16 belges stationnés à la base aérienne de Malbork en Pologne participent aussi à la mission.

Depuis le début de l’année 2015, des avions de chasse de l’OTAN ont été dépêchés plus de 250 fois à travers l’Europe pour intercepter des avions russes et 120 de ces interceptions ont eu lieu au-dessus de la Baltique. Le nombre d’interceptions effectuées par des avions de l’OTAN devrait dépasser les quelque 400 interceptions comptabilisées en 2014, ce qui représentait déjà une augmentation de 50 pour cent par rapport à 2013.

Les interceptions aériennes au-dessus de la Baltique ne sont qu’une partie du renforcement de la présence militaire des États-Unis et de l’OTAN partout en Europe de l’Est qui vise la Russie. Depuis le coup d’État appuyé par les États-Unis et l’Allemagne l’année dernière à Kiev, les États-Unis et l’OTAN ont effectué toute une série d’exercices militaires impliquant des dizaines de milliers de soldats, du matériel lourd et des avions à travers tout le continent européen, allant du cercle polaire à la mer Noire. Les États-Unis et d’autres alliés de l’OTAN ont effectué le mois dernier des manœuvres militaires en Géorgie, en Ukraine et en Moldavie.

En septembre de l’année dernière, le président américain Barack Obama s’était rendu en Estonie où il avait juré que les États-Unis s’engageaient, «résolument» et «à perpétuité», à défendre militairement les États baltes contre une attaque d’après les conditions de l’article 5 et la clause de défense collective du traité de l’OTAN.

Le nombre croissant d’interceptions d’avions russes par des chasseurs de l’OTAN au-dessus de la mer Baltique multiplie le risque d’un incident entre la Russie et l’un des États baltes qui pourrait déclencher l’application de l’article 5 et dégénérer rapidement en une guerre totale entre les États-Unis et la Russie.

Le secrétaire d’État américain à la Défense, Ashton Carter, avait annoncé en juin que le Pentagone stationnerait de l’artillerie lourde ainsi que des chars et autre équipement militaire en rotation partout en Europe de l’Est. Parallèlement, l’OTAN a annoncé vouloir tripler la taille de sa Force de réaction visant la Russie en renforçant aussi sa force opérationnelle inter-armée à très haut niveau de préparation (Very High Readiness Joint Task Force) qui a été développée pour être capable de se déployer n’importe où en Europe en l’espace de deux jours.

L’Alliance est actuellement sur le point d’achever les préparatifs des manœuvres de l’OTAN «Trident Juncture 2015» (TJ15), le plus grand exercice militaire depuis 2002 impliquant 36.000 hommes issus de plus d’une trentaine de pays pour prendre part à des exercices qui se dérouleront en Espagne, en Italie et au Portugal.


°