Friday, September 30, 2016

Apple: un accord sur le travail dominical



Par lefigaro.fr avec agences

Mis à jour le 12/04/2016 à 19:08
Publié le 12/04/2016 à 19:01


La direction d'Apple Retail France soumettra mercredi à signature, après plusieurs mois de négociations, un projet d'accord sur le travail dominical revu à la hausse par rapport à ses propositions initiales mais encore jugé insuffisant, a-t-on appris mardi de sources syndicales.

Cet accord devrait permettre à l'enseigne, dont trois magasins sont déjà ouverts le dimanche, d'ouvrir aussi ses autres magasins situés dans les zones touristiques et commerciales définies par la loi Macron.

Apple propose désormais, pour les cinq premiers dimanches travaillés, une majoration des heures de 100% (payées double), assortie d'un repos compensateur. Pour les dimanches suivants, seule la majoration de 100% est prévue, selon les syndicats CFDT et CGT.

Le texte prévoit aussi que les salariés volontaires s'engagent pour six mois et propose 400 euros par an pour la prise en charge des frais de garde d'enfants ainsi qu'un remboursement des frais de transport.

Apple avait proposé en décembre un premier accord prévoyant des heures majorées à 65%. Qualifié d'accord "low-cost" par le Clic-P, collectif de syndicats parisiens du commerce opposé à la généralisation du travail dominical, le projet avait finalement été retiré et les discussions avaient repris.

Le nouveau projet devrait, selon les mêmes sources, recevoir l'assentiment du CIDRE (CFTC), le syndicat majoritaire (63%). Ce dernier, qui refuse de s'exprimer, avait estimé sur son site à propos du premier projet qu'il s'agissait d'un "bon début".

La CFDT (2e force syndicale) juge "intéressante" la proposition mais demande des "garde-fou" pour protéger les salariés qui ne seraient pas volontaires pour travailler le dimanche, ainsi que des mesures pour les prestataires (sécurité, ménage). Elle n'a jusqu'à présent pas été entendue, a indiqué à l'AFP son délégué Albin Voulfow. Sa position n'est pas encore arrêtée.



Wednesday, September 7, 2016

Sortie d’une édition commentée d’« Amoris laetitia »



Par Anne-Bénédicte Hoffner, le 06/09/2016 à 8h54


Une édition annotée de l’exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitiavient de paraître, grâce au travail conjoint de la Conférence des évêques de France et des facultés jésuites.



Fruit d’une collaboration entre la Conférence des évêques de France (CEF) et les facultés jésuites de Paris, une édition présentée et annotée d’Amoris laetitia est parue vendredi aux Éditions Lessius. Elle est préfacée par Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président du Conseil famille et société de la CEF, et postfacée par le P. Christoph Theobald, sj.i Pourquoi lire La Croix ?

La Croix choisit dans le flot de l'actualité des pépites à mettre en lumière, en privilégiant le recul et l'analyse.+

L’exhortation Amoris laetitia« nécessite un travail d’appropriation de la part du Peuple de Dieu, fidèles, pasteurs et acteurs de la pastorale familiale », fait valoir Mgr Brunin dans sa préface, soulignant « la visée essentiellement pédagogique » de cette édition :« aider les fidèles à rentrer dans le document, en groupe ou seuls, et encourager les initiatives pour sa mise en œuvre. »
Vingt spécialistes appelés à commenter

Le texte intégral est complété d’un guide de lecture par chapitre, toujours rédigé à quatre mains, ainsi que de nombreuses notes et d’un glossaire, expliquant les expressions employées au fil de l’exhortation. Ces outils ont été rédigés par vingt spécialistes des questions familiales (laïcs hommes et femmes, prêtres diocésains, diacre, religieux et religieuses), parmi lesquels huit jésuites.

Les théologiens sollicités enseignent à l’Institut catholique de Paris, à l’Université catholique de Lyon, à la Faculté Notre-Dame (Collège des Bernardins), à l’Université catholique de l’Ouest et dans les facultés jésuites. Le Service famille et société de la CEF a également recueilli des témoignages qui « donnent un visage concret à l’amour dans la famille, avec ses joies et ses difficultés ».
Nouvelle manière de regarder l’Église

Enfin, à la fin de chaque chapitre, des questions ont pour but de soutenir un travail individuel ou en groupe : « En quoi l’attente d’un enfant (qu’on soit père, mère, oncle, grand-mère…) a-t-elle renouvelé votre regard sur la vie ? » « On entend souvent dire que l’Église ne parle pas bien de la sexualité. Comment recevez-vous les paroles du pape sur l’érotisme et sur les relations conjugales ? »

« En définitive, une image nouvelle de l’Église se dégage de ce texte, largement liée à une autre manière de la regarder : une image “bigarrée”, plus nettement marquée par les multiples épisodes de rencontre, parfois étranges, des récits évangéliques », remarque Christoph Theobald.
Anne-Bénédicte Hoffner

(1) 374 p., 13 €