Monday, September 30, 2013

Travail du dimanche : l'heure des décisions





Le Point.fr - Publié le 29/09/2013 à 18:40 - Modifié le 30/09/2013 à 10:00


Jean-Marc Ayrault réunit lundi "les ministres concernés" pour "faire évoluer les choses" après un week-end confus.

Jean-Marc Ayrault. © Maxppp


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Jean-Marc Ayrault doit réunir ce lundi "les ministres concernés" pour "faire évoluer les choses" dans le dossier du travail dominical alors que quatorze magasins de bricolage ont bravé l'interdiction d'ouvrir. "Le Premier ministre doit réunir demain les ministres concernés pour faire évoluer les choses", "à l'évidence le statu quo n'est pas tenable", a estimé la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine dimanche sur France 5. "Il y a des salariés qui ont envie de travailler dimanche, des gens qui ont envie de faire leurs courses le dimanche, le précédent gouvernement a laissé s'empiler des règles, des lois, à l'arrivée, on n'y comprend plus grand-chose", a-t-elle poursuivi.

Samedi, Benoît Hamon et Christiane Taubira ont opposé une fin de non-recevoir à un assouplissement de la législation sur le travail du dimanche. Dans un entretien accordé aux quotidiens du groupe Ebra à paraître lundi, le ministre du Travail Michel Sapin s'est dit défavorable à une évolution de la législation sur le travail dominical et le travail de nuit, même s'il n'écarte pas la possibilité d'un "débat". À la question "Êtes-vous favorable à une évolution de la législation sur le travail dominical et sur le travail de nuit ?", Michel Sapin répond : "Est-ce que vous pensez que travailler la nuit, c'est améliorer la qualité du travail ? Je ne le pense pas. Est-ce que vous pensez que travailler le dimanche, c'est améliorer la vie quotidienne, la vie de famille, la vie sociale ? Je ne le pense pas."

Mais plusieurs autres membres du gouvernement, Sylvia Pinel et Bernard Cazeneuve en tête, ont ouvert la porte à des discussions. Car dans les faits, le travail du dimanche et le travail de nuit existent déjà. La loi autorise en effet les commerces à ouvrir le dimanche, mais sous certaines conditions (zones touristiques, périmètres de consommation exceptionnels ou encore commerces alimentaires jusqu'à 13 heures). Une législation d'une complexité folle et que Sylvia Pinel, ministre déléguée au Commerce, a qualifiée de "millefeuille réglementaire".


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Wednesday, September 25, 2013

L'attaque à Nairobi était un avertissement, déclare le chef des shebab



Publié le 25.09.2013, 22h31 | Mise à jour : 23h09




L'attaque du centre commercial Westgate à Nairobi est un "message" aux Occidentaux et au Kenya qui doit retirer ses troupes de Somalie ou craindre d'autres "bains de sang", a averti mercredi soir le chef des insurgés islamistes somaliens shebab. | -


L'attaque du centre commercial Westgate à Nairobi est un «message» aux Occidentaux et au Kenya qui doit retirer ses troupes de Somalie ou craindre d'autres «bains de sang», a averti, mercredi soir, le chef des insurgés islamistes somaliens shebab.





Ces-derniers accusent les «Occidentaux qui ont soutenu l'invasion kényane, en Somalie, en versant le sang des musulmans pour l'intérêt de leurs compagnies pétrolières», a déclaré Ahmed Abdi Godane, dans ce message transmis à l'AFP. «Retirez vos troupes des Etats islamiques ou préparez-vous à d'autres bains de sang sur votre sol», a ajouté le responsable islamiste à l'adresse du peuple kényan.

Les forces kényanes ont repris mardi, à l'issue de près de 80 heures de siège, le contrôle du centre commercial de la capitale kényane, attaqué samedi à la mi-journée par un commando islamiste d'une douzaine de personnes. L'attaque a fait au moins 67 morts, dont 61 civils, kényans et expatriés, selon les autorités de Nairobi. Les shebab, eux, avancent le chiffre de 137 personnes tuées.

«Au peuple kényan, nous disons que vous êtes partis dans une guerre qui n'est pas la vôtre (...) vous avez un rôle dans le massacre commis par vos forces (...) c'est vous qui avez élu vos politiciens et ce sont les impôts que vous payez qui financent l'armement des forces (...) qui massacrent les musulmans», a déclaré le chef de cette frange radicale des islamistes somaliens hostiles au pouvoir.

Les shebab s'en prennent au président kényan

L'armée kényane intervient depuis fin 2011 dans le sud somalien. Elle a contribué à déloger les shebab de leurs bastions, notamment de la ville portuaire de Kismayo en octobre 2012. Le contingent kényan est intégré depuis mi-2012 à la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) financée par la communauté internationale.

Le chef des shebab a également appelé les Kényans à ne «pas attendre de solution du (président kényan) Uhuru (Kenyatta) car il n'a d'autre objectif que le pouvoir, c'est lui qui a versé le sang de milliers de Kényans au cours des (...) élections de fin 2007». «Il est prêt aujourd'hui à faire tuer des milliers de vos soldats à l'intérieur et hors de votre pays pour rester au pouvoir, en servant les intérêts des Occidentaux», a-t-il estimé.

Le président Uhuru Kenyatta, élu en mars 2013, doit être jugé à partir du 12 novembre pour crimes contre l'humanité devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, pour sa responsabilité présumée dans les violences meurtrières sur lesquelles avaient débouché la présidentielle de fin 2007, au Kenya.



LeParisien.fr


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