Monday, May 23, 2016

Sommet humanitaire :«On n’est pas dans un sommet de pays riches qui parlent de pays pauvres»


Des réfugiés sur un bateau de Médecins sans frontières, à Pozzallo, en Sicile, le 25 avril.

Photo Antonio Parrinello. Reuters


INTERVIEW
Sommet humanitaire : «On n’est pas dans un sommet de pays riches qui parlent de pays pauvres»


Par Isabelle Hanne — 22 mai 2016 à 18:51 

Nombre d’acteurs de l’aide d’urgence sont réunis à partir de ce lundi à Istanbul sous l’égide de l’ONU. Olivier Ray, de l’Agence française de développement, en détaille les enjeux. 


Près de 6 000 personnes issues de 80 pays se retrouvent à Istanbul, en Turquie, ce lundi pour le premier Sommet humanitaire mondial. Agences onusiennes, bailleurs de fonds, Etats, ONG, entreprises… Tous les acteurs de l’aide d’urgence vont dialoguer pendant deux jours. Ambition : réformer le système humanitaire pour mieux le dimensionner aux crises d’aujourd’hui. Olivier Ray, responsable de la cellule «prévention des crises et sortie de conflits» de l’Agence française de développement, veut profiter de ce sommet onusien pour mieux mettre en évidence la continuité entre urgence humanitaire et politiques de développement.
Vit-on des crises humanitaires sans précédent ?


Il faut se méfier de l’effet loupe de l’actualité, mais il est vrai que le monde connaît une multiplication de crises de deux natures différentes. Celles que le système des Nations unies appelle les «crises L3» [la classification de l’ONU pour les crises humanitaires les plus graves et à grande échelle, ndlr], de très grave intensité. Il y en a quatre aujourd’hui : Irak, Syrie, Sud-Soudan et République centrafricaine.





Et, dans le même temps, des crises chroniques non résolues, qui s’installent dans la durée. L’enjeu, c’est de pouvoir mieux traiter parallèlement ces deux types de crises.
Qui sera vraiment autour de la table ?


On est sur des processus de gestion de la crise multi-acteurs. Ce ne sont pas les ONG seules qui vont pouvoir résoudre le problème, ni les Etats seuls. On n’est pas dans un sommet de pays riches qui parlent des pays pauvres, ni dans un sommet de pays pauvres qui parlent des pays pauvres. Cette dichotomie n’a plus de sens : la Turquie, par exemple, est à la fois bailleur de fonds et récipiendaire de l’aide humanitaire et au développement.


On voit débarquer des phénomènes de crise, notamment avec la prise en charge des migrants, dans des pays qui n’y étaient jusqu’ici pas habitués. L’ensemble des pays de la planète commencent à être confrontés aux dérèglements du monde. Cela montre bien la tectonique des plaques à l’œuvre dans l’évolution des crises. Il y a des frictions, des divergences, comme entre tous types d’acteurs différents. Mais il faut qu’il y ait des débats pour qu’il y ait changements.
Vous parlez de Médecins sans frontières qui boycotte le sommet et fustige un «simulacre de bonnes intentions» ?


Par exemple. MSF est très inquiet des atteintes au droit international humanitaire. Ils ont raison : plusieurs de leurs structures de soin ont été prises pour cibles par des parties au combat [au Yémen et en Syrie notamment, ndlr] et c’est inacceptable. Ce n’est pas moi qui le dis, mais le droit international humanitaire, une norme fondamentale à laquelle on ne peut pas déroger.
Y a-t-il eu une autocritique depuis des crises, comme Haïti, qui ont montré les limites de l’aide ?


Nous sommes conscients de nos limites. On sait que, trop souvent, on intervient trop tard dans une crise, et qu’on part trop tôt. Qu’on s’intéresse trop peu aux répercussions sous-régionales : on agit là où ça pète, mais on s’occupe trop peu des effets de contagion de la crise dans les territoires à la périphérie. On a trop tendance à faire du sans-Etat, c’est-à-dire qu’on court-circuite les autorités en place. Pour se rendre compte, dix ans plus tard, qu’on n’a plus d’interlocuteurs… Et qu’on a encore plus contribué à délégitimer ces autorités. On peut dire la même chose des ONG locales, sur lesquelles on ne s’appuie pas assez.


Il y a aussi «l’effet CNN», avec la focale internationale braquée sur une crise chaude. Des financements massifs sont apportés, alors qu’il y a peu de capacités d’absorption. Ce n’est pas parce qu’on déverse un milliard de dollars sur un pays que ça a un impact immédiat. On peut aussi parler de l’effet massue du post-crise sous-financé. Où on laisse, une fois passé l’effet CNN, un pays sans ressources jusqu’à la prochaine crise. Ainsi, en République centrafricaine, la communauté internationale s’est désengagée et ça a préparé la crise d’après.
Peut-on vraiment changer cela ?


Si on anticipe mieux les crises et qu’on travaille sur les causes sous-jacentes, on peut éviter beaucoup de drames humains. Il y a un phénomène de double peine si on ne traite pas les crises en amont. On va non seulement payer les coûts de la crise, d’une aide humanitaire onéreuse et potentiellement d’une intervention militaire s’il n’y a plus le choix, mais on devra aussi traiter les causes à l’origine.


L’exemple d’Ebola est assez symptomatique. Les crises sanitaires se déclenchent toujours là où le maillon de la chaîne épidémiologique mondiale est le plus faible, dans les systèmes de santé les plus défectueux. Si on avait mis le paquet sur les systèmes de santé en Afrique de l’Ouest, on n’aurait pas eu la crise Ebola. Mais nous n’avons pas rien fait non plus : grâce à nos actions de coopération, les structures de santé ont tenu le choc. Le problème de la prévention, c’est que quand ça marche, ça ne se voit pas.


Isabelle Hanne


Source

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Saturday, May 14, 2016

Joyeux Sabbat

Signes prophétiques de la Bible et commencement des douleurs: mars – avril 2016







Published on May 13, 2016


AVIS UTILISATION: Cette vidéo peut contenir du matériel protégé. Ce matériel est mis à disposition à des fins éducatives. Cela constitue une «utilisation équitable» de tout matériel sous copyright comme prévu au titre 17 USC l'article 107 de la loi américaine sur le copyright.

Crédits à SOTT Média. Merci mon ami pour la production de ces vidéos basées sur les avertissements prophétiques du Christ Jésus le Roi sur la fin de cet âge.

Depuis quelques années, nous témoignons des événements météorologiques extrêmes et changements climatiques notamment les tremblements de terre massifs, des signes dans le soleil et la lune, des trombes d'eau (pluies massives), des ouragans, des cyclones et le décès d'animaux. Ces signs ont été témoins dans le monde entier. Ces signes sont annonciateurs des fléaux du Très-Haut, qui auront une incidence sur ceux qui ont rejeté Christ comme leur Sauveur et ses saints dix commandements.

Ces catastrophes naturelles pointent vers les prophéties du Christ en Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21:11, 25. Seuls les prophéties du Christ Jésus sont véridiques car Il est le Fils de Dieu et Lui seul est la Vérité.

En Marc 13:8, nous lisons, Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume; il y aura des tremblements de terre en divers lieux, il y aura des famines. Ce ne sera que le commencement des douleurs.

Dans Luc 21:11, 25, on lit, , Christ dit, il y aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel. […] Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots.

Plus est encore à venir y compris un nouvel ordre mondial comprenant un gouvernement mondial et une religion mondiale qui verra le Vatican et les États-Unis unissant leurs efforts pour faire respecter l'observance du dimanche, qui sera la marque de la bête (Vatican). Dans la prophétie biblique, une bête représente une nation ou un royaume dirigé par une roi (Daniel 7:17, 23).

La bête du Vatican, la première bête d'Apocalypse 13, dit ce qui suit à propos de sa marque:

"Le dimanche est notre marque d’autorité [...] L'église est au-dessus de la Bible, et ce transfert de l'observance du sabbat est la preuve de ce fait". - Catholic Record, London, Ontario 1er septembre 1923.

La puce RFID n'est pas la marque de la bête mais plutôt sera la technologie qui sera utilisée pour faire respecter le repos dominical dans le monde entier lequel va directement contre le 7ème jour du sabbat de commandement du Très-Haut (Exode 20: 8-11). Si la puce RFID est la marque de la bête, alors qui est la bête de cette marque?

Il est maintenant temps de se tourner vers le Christ pour le salut de vos âmes. Tournez-vous vers le Christ et mettre votre foi complète en Lui, fuir la mondanité et garder ses saints dix commandements par l'Esprit Saint, qui représente son amour divin et caractère (Exode 20; Jean14:15; 1 Jean 5: 3; Apocalypse 14:12 ), et il vous délivrera. Seul Jésus-Christ (Yeshua) est la réponse!

Depuis Ses prophéties passent quotidiennement, tels qu'ils sont énumérés dans Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21, pourquoi refusez-vous de reconnaître Jésus comme le Fils de Dieu et votre Sauveur?

Si vous refusez d'accepter le Christ avant son retour inévitable, Il vous refusera aussi! Comme il est écrit dans Marc 8:38, Car quiconque aura honte de Moi et de Mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aura aussi honte de lui, quand Il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges.

Le choix est le vôtre (Josué 24:15).

Pour plus de renseignements et des vidéos sur les croyances et la prophétie chrétiennes, veuillez s'il-vous-plait consultez www.theseventhdayremnantchurch.org, www.remnantofgod.org, www.sdrministries.org et les chaînes YouTube de NicholasPoGM et cregen124.

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Friday, May 6, 2016

LES JESUITES DE BABYLONE




Published on Nov 3, 2015


ARTICLES SUR LES JESUITES Les JESUITES se cache derrière le Vatican, ils contrôlent toutes les organisations secrètes via leurs réseaux, les loges maçoniques, les services de contre-espionnage, la finance. Ils sont prêts à assassiner des milliers de catholiques et autres qui leur sont soumis afin de brouiller les pistes. Les JESUITES sont derrière l'islam, ils ont infiltré et mis en place des dictateurs qui sont tous soumis au Pape et qui sont prêts, chacun selon leur rôle, pour la grande persécution qui vient sur le monde.ARTICLE SUR ISA DE L ISLAM.Dans le Coran, ʿĪsā, le Messie, fils de Maryam, est un prophète, annonciateur de Mahomet, qui prêche le monothéisme pur, accomplit des miracles, opère des guérisons, ressuscite les morts et connaît les secrets du cœur. ʿĪsā confirme la Torah, dont il atténue les prescriptions légales, tandis qu'il reçoit de la part de Dieu l'Injil (l'Évangile), présentée comme une « guidance et une lumière.LE ISA DE BABYLONE CONNU SOUS LE NOM DE YUZ ASAF DE L' INDE LES AHMADIS Les ahmadis forment une communauté fondée dans les Indes britanniques à la fin du xixe siècle par Mirza Ghulam Ahmad qui a composé au sein de l'islam une tradition nouvelle.
Les ahmadis développent, depuis cette époque, une christologie particulière composée par leur fondateur. Dans cette christologie, le « Yuzasaf » des récits est décomposé en « Yuz Azaf » pour lequel Ahmad affirme que Yuz signifie « Jésus » (ou « Îsâ ») et Azaf, « le Rassembleur ». « Yuz Asaf » - « Jésus le Rassembleur » - est alors un prophète de Dieu qui aurait été déposé de la croix en état de coma avancé qui aurait fait croire à sa mort, mais qui, une fois soigné serait venu finir sa vie au Kashmir vers l'âge symbolique de 120 ans.Les ahmadis développent, depuis cette époque, une christologie particulière composée par leur fondateur. Dans cette christologie, le « Yuzasaf » des récits est décomposé en « Yuz Azaf » pour lequel Ahmad affirme que Yuz signifie « Jésus » (ou « Îsâ ») et Azaf, « le Rassembleur ».En tout état de cause, les ahmadis vouent à Yuz Asaf un culte tout comme aux saints de l'islam autour du tombeau de Roza Bal (à Mohalla Khaniyar) situé à Srinagar « Yuzasaf » est également le nom du prince Siddhartha (l'éveillé) dans la version arabe de la légende de Barlaam=BALAM.La transmission de cette histoire semble s'être faite depuis un texte sanskrit du bouddhisme Mahayana[réf. nécessaire] racontant la vie légendaire de Bouddha Gautama. Elle apparait vraisemblablement en Asie centrale.

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Thursday, May 5, 2016

La nursery du Y de Washington Heights ouvre une classe bilingue



Alexis Buisson
avril 26, 2016 |


C’est une petite victoire pour les parents francophones et francophiles de Washington Heights et d’Inwood. Le YM & YWHA proposera à partir de septembre 2016 une classe de nursery bilingue français-anglais pour les enfants de la pointe nord de Manhattan, où les options bilingues manquent cruellement. Quinze places sont disponibles. Les parents intéressés ont jusqu’au 6 mai pour se manifester auprès de l’organisme pour que la classe soit confirmée (contact ci-contre).

« C’est une première étape vers le lancement d’un programme bilingue dans une école publique du quartier » , souligne Enrique Gonzalez, un entrepreneur et papa du coin qui cherche à regrouper les parents intéressés par un programme d’immersion. « Le plus nous aurons de demandes pour la nursery, le plus nous aurons d’arguments pour aller voir les écoles par la suite » , insiste-t-il.

Le programme français de nursery se déroulera dans les mêmes conditions que les autres programmes proposés par le Y. Les activités du matin auront lieu en français et celles de l’après-midi en anglais.

Cela fait plusieurs années que les parents de Washington Heights/Inwood/Hudson Heights, des quartiers plutôt hispaniques qui vont de la 155eme rue jusqu’à l’extrémité-nord de l’île, parlent de lancer un programme bilingue. M. Gonzalez, qui habite depuis 2005 à Hudson Heights, a créé l’an dernier un groupe Facebook pour les mobiliser. Une classe de découverte du français pour les 2-3 ans se retrouve depuis début avril chaque samedi à Inwood et des lectures en français ont lieu deux samedis par mois à la librairie publique locale. « Il y a beaucoup de parents intéressés. Dans le groupe, nous avons 40 à 50 familles et 70 enfants recensés. En 2015, nous avons créé ce groupe facebook. En 2016, nous avons une nursery. L’objectif maintenant est d’avoir un programme bilingue avant la fin de l’année. »

« Je suis optimiste, poursuit Enrique Gonzalez. On entend beaucoup de monde parler français dans le quartier. Avec la gentrification, il y a de plus en plus de Français qui viennent s’installer ici. Pour le moment, notre seule option est la charter school NYFACS à Harlem, mais elle se trouve sur la 120eme rue. On oublie que Manhattan va jusqu’à la 219eme rue.«

INFOS PRATIQUES


Pour inscrire votre enfant:

Susan Herman: sherman@ywashhts.org

646-738-6090

YM & YWHA Washington Heights / Inwood


54 Nagle Avenue


Site



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