Thursday, April 30, 2015

Le Dialogue avec les religions, les Eglises et les communautés de conviction


Historique
Les fondements juridiques du Dialogue
Un Dialogue ouvert, transparent et régulier
Le Dialogue en pratique
Les évènements



Historique

C'est vers la fin des années 80 que le Président Delors (1985 – 1994) a créé le Dialogue avec les religions, les Eglises et les communautés de conviction. C'est en effet à partir de 1989, tournant en Europe avec la chute du mur de Berlin, que le Président a pris conscience de la nécessité de réfléchir aux grands défis pour le futur du projet européen: la perspective d'un l'élargissement de la Communauté européenne ainsi que la construction d'une union politique qui pourrait correspondre à l'ambition de l'union économique et monétaire.

Cette union politique devait s'appuyer sur une identité européenne et un sentiment d'appartenance. C'est pour s'interroger ensemble sur le sens et la signification de la construction européenne que le Président Delors a senti la nécessité d'entrer en dialogue avec des acteurs du monde des sciences, de la culture et de la religion. Il a donc décidé que la Commission devrait notamment entretenir un dialogue régulier avec les religions, les Eglises et les communautés de conviction. Ses successeurs, Jacques Santer et Romano Prodi, ainsi que le Président actuel, José Manuel Barroso, ont poursuivi cette pratique.

Les fondements juridiques du Dialogue

C'est tout d'abord dans le Traité d'Amsterdam (1997) que l'on trouve la Déclaration n° 11 relative au statut des églises et des organisations non confessionnelles. Celle-ci prévoit que "L'Union européenne respecte et ne préjuge pas le statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les Églises et les associations ou communautés religieuses dans les États membres. L'Union européenne respecte également le statut des organisations philosophiques et non confessionnelles".

C'est ensuite dans le Livre Blanc sur la gouvernance européenne du 25 juillet 2001 que l'on trouve la deuxième référence aux religions. En effet, dans son chapitre consacré à la participation de la société civile, on peut lire que "La société civile joue un rôle important en permettant aux citoyens d'exprimer leurs préoccupations et en fournissant les services correspondant aux besoins de la population. Les Eglises et les communautés religieuses ont une contribution spécifique à apporter".

Le 7 décembre 2001, la Charte des Droits fondamentaux a été proclamée lors du Conseil européen de Nice. Son article 10 sur la liberté de pensée, de conscience et de religion précise que "Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites".

Finalement, le Traité de Lisbonne introduit explicitement la notion d'un Dialogue entre les Institutions européennes et les religions, les Eglises et les communautés de conviction (article 17 du Traité sur le fonctionnement de l'Union Européenne).
"L'Union respecte et ne préjuge pas du statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les églises et les associations ou communautés religieuses dans les États membres.
L'Union respecte également le statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les organisations philosophiques et non confessionnelles.
Reconnaissant leur identité et leur contribution spécifique, l'Union maintient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec ces églises et organisations".

Un Dialogue ouvert, transparent et régulier

L'Article 17 prévoit un Dialogue ouvert, transparent et régulier.

Ouvert signifie que quiconque souhaite participer au Dialogue peut le faire. En effet, la Commission européenne ne dispose d'aucune compétence pour définir la relation entre l'Etat et les Eglises, les communautés religieuses, et les organisations philosophiques et non confessionnelles, ni au niveau national, ni au niveau européen. La Commission européenne accepte donc comme partenaire du Dialogue toutes les organisations reconnues comme Eglises, communautés religieuses ou communautés de conviction par des Etats membres de l'Union.

Transparent veut dire que tout le monde doit avoir l'occasion de savoir à tout moment quels sont les partenaires, les objectifs et les résultats du Dialogue. Le but de ce site est donc d'augmenter la transparence du Dialogue et d'informer sur les évènements y relatifs.

Régulier est une référence au Dialogue permanent que la Commission européenne entretient avec ses partenaires à divers niveaux, que cela soit à l'occasion d'entretiens bilatéraux ou lors d'évènements spécifiques.

Le Dialogue en pratique

Ce Dialogue est bénéfique pour les deux parties. Il permet en effet aux communautés religieuses et de conviction d'être mieux informées sur le processus d'intégration européenne et donc d'éventuellement pouvoir y contribuer par leurs vues sur les politiques proposées.

Ce Dialogue doit donc être considéré comme un outil de communication entre la Commission européenne et les religions, les Eglises et les communautés de conviction.
Les évènements

Il y a de façon régulière des échanges bilatéraux entre la Commission européenne et les partenaires qui en font la demande.

Le Dialogue organise aussi régulièrement des évènements à des niveaux divers.


Haut | Dernière mise à jour : 22/02/2010


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Etats-Unis: A Baltimore, les pasteurs aident aux nettoyages de la ville et appellent à prier pour la communauté





30.04.15 10:53 - Suite aux émeutes qui ont éclaté le 27 avril, les pasteurs de Baltimore se mobilisent pour aider aux nettoyages des rues, mais souhaitent aussi participer au processus de guérison de la communauté. Le pasteur Joël Kurz, de la congrégation Garden Church, relève que le conflit était déjà latent depuis un moment car la population n'a pas confiance dans la police ni la police dans la population.
L'implanteur d'Eglises Brad O'Brien a pris les gants et les sacs poubelles pour participer aux opérations de nettoyage avec le groupe de pasteurs. Lorsque les émeutes ont débuté, il a appelé les membres de son Eglise baptiste à prier pour leur ville. Mais cet appel est aussi lancé à tous les Baptistes du Sud. «Notre espoir n'est pas dans le maire, ni dans le chef de la police ou le gouverneur mais dans le Christ seul» a-t-il déclaré.


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Thursday, April 23, 2015

Assemblée générale de l'ONU: un pasteur parle de Jésus







23.04.15 15:17 - Le pasteur et évangéliste apostolique Lee Stoneking a pu intervenir pour donner son témoignage devant l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU), le 22 avril à New-York. Il a affirmé devant le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et plusieurs personnalités politiques influentes: «La réponse à la violence de notre temps et aux atrocités humaines d’aujourd’hui, c’est Jésus. Il est le prince de la paix.» 

Le pasteur pentecôtiste a expliqué comment Dieu l’a guéri ressuscité en 2003, alors qu’il ait fait un arrêt cardiaque et été en état de mort clinique durant quarante-cinq minutes. En lisant le verset de Actes 2:38, il a invité les personnes présentes à «se repentir et à être baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de leur péchés et pour recevoir le Saint-Esprit.» Lee Stoneking a terminé son intervention en lançant «Je vous donne Jésus!»


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Saturday, April 18, 2015

Des migrants chrétiens auraient été jetés à la mer par des musulmans au large de l’Italie




LE MONDE | 17.04.2015 à 10h41 • Mis à jour le 17.04.2015 à 17h47 |Par Philippe Ridet (Rome, correspondant)






Quinze immigrés, dont un mineur de 17 ans à peine débarqués en Sicile, ont été arrêtés, jeudi 16 avril, par les carabiniers et conduits en prison sous l’accusation d’« homicides multiples aggravés par la haine religieuse ». Selon les témoignages des passagers de cette nouvelle odyssée, ces quinze hommes – mais il pourrait y en avoir d’autres – auraient jeté à la mer douze de leurs compagnons d’infortune à la suite d’une dispute survenue à bord. Les agresseurs sont de confession musulmane, originaires du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal ; leurs victimes étaient de foi chrétienne, venues du Ghana et du Niger.

Eplorés, les survivants ont raconté aux associations humanitaires et aux enquêteurs la peur et la tension qui régnaient sur un canot pneumatique à moitié dégonflé contenant 105 passagers partis dimanche 16 avril d’une plage de Tripoli. Et chacun de prier son Dieu. « Ici, on n’implore qu’Allah ! », aurait lancé un migrant en français. « J’ai vu de mes yeux neuf Ghanéens et trois Nigériens être jetés à l’eau, raconte ainsi Yeboah. J’ai survécu parce qu’avec mes compagnons, nous nous sommes agrippés les uns aux autres pour résister à nos agresseurs pendant une heure. Puis un navire est arrivé pour nous secourir. »


« JE ME SOUVIENS QUE LES MUSULMANS DISAIENT EXPRESSÉMENT QU’ILS NE TOLÉRAIENT PAS LA PRÉSENCE DE CHRÉTIENS NIGÉRIENS ET GHANÉENS À BORD »


« Je me souviens, a expliqué Lambert, que les musulmans disaient expressément qu’ils ne toléraient pas la présence de chrétiens nigériens et ghanéens à bord. » L’enquête coordonnée par le parquet de Palerme devra faire la lumière sur cette tragédie inédite dans le canal de Sicile. S’agissant d’homicides commis dans les eaux internationales, le ministre italien de la justice a accordé les autorisations nécessaires.

Depuis près de dix jours, les arrivées massives de migrants en provenance de Libye se succèdent sans discontinuer sur toutes les côtes du sud de l’Italie, charriant leur lot de d’histoires misérables. Dimanche, des témoins ont raconté que leur embarcation se serait renversée, entraînant la mort de près de 400 passagers. Lundi, un capitaine de navire de secours racontait comment des passeurs se présentant comme des « gardes-côtes libyens » ont pu récupérer leur embarcation sous la menace d’armes.



Les récits des rescapés confinent à l’horreur. Des immigrés racontent les mauvais traitements qu’ils ont subis avant d’embarquer, entassés dans des hangars par les passeurs. Certains disent avoir été portés de force à bord d’un chalutier hors d’âge ou d’un canot pneumatique rapiécé. On apprend qu’une femme est morte en accouchant sur le bateau qui l’avait récupérée. Un miracle, aussi, parfois : une autre a donné naissance à son enfant à peine arrivée sur la terre ferme.
Problème européen

Jeudi 16 avril, autre drame : 41 personnes sont mortes noyées, selon quatre naufragés survivants repérés en pleine mer par hélicoptère et sauvés par un navire de la marine italienne. Venus d’Afrique subsaharienne et partis de la région de Tripoli, leur embarcation a dérivé pendant quatre jours avant de sombrer, ont-ils raconté à l’Organisation internationale pour les migrations. Depuis le 1er janvier, ils seraient désormais plus de 900 à être morts en Méditerranée contre près de 22 000 (dont 10 000 au cours de la dernière semaine) qui sont venus à bout, sains et saufs, de leur traversée.

Plusieurs organisations internationales et humanitaires somment l’Union européenne de réagir et d’en faire plus pour éviter de nouveaux drames. Mais celle-ci est impuissante. La situation qui pourrait empirer « dans les prochaines semaines et les prochains mois en raison de l’amélioration des conditions climatiques et de l’instabilité durable dans les pays voisins », a déclaré Natasha Bertaud, porte-parole de la Commission européenne. « La Commission ne peut pas tout faire toute seule, a-t-elle poursuivi. Elle n’a pas la panacée qui permettrait de résoudre tous les problèmes d’un seul coup. Nous n’avons pas les financements ni le soutien politique pour créer un système européen de gardes-frontières. »

Paolo Gentiloni, ministre italien des affaires étrangères, a demandé, de son côté, un « renforcement de l’opération “Triton” ». « Le problème est européen, analyse-t-il, mais le remède est italien. La surveillance et les secours en mer pèsent à 90 % sur nous. » L’ONU, elle, reconnaît que l’Italie « porte sur ses épaules un problème énorme pour le compte de l’Union européenne ».



Video dans le source




Philippe Ridet (Rome, correspondant)
Journaliste au Monde


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Les conservateurs réfléchissent à se séparer de l’Eglise anglicane





17.04.15 15:02 - Des anglicans conservateurs se sont rassemblés à Londres dans la semaine du 12 au 17 avril afin de réfléchir à une séparation d’avec l’Eglise anglicane et la création d’une Eglise «parallèle», rapporte le quotidien The Independent. Les thèmes qui leur posent problème sont l’acceptation du mariage homosexuel et l’ordination de femmes évêques.
Ce désir de séparation est porté par l’organisation Global Anglican Futures Conference (Gafcon, «Conférence globale anglicane pour le futur»), formé en 2008 pour «lancer un retour à l’anglicanisme authentique».

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Saturday, April 4, 2015

Travail dominical : le député Jean-Louis Roumegas veut la suppression de l'art. 74







Published on Jan 25, 2015


le plus lourd de menaces, ouvrant la banalisation du travail le dimanche.
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Le Clic-P bloquera tout accord sur le travail dominical dans les quatre « majors » du commerce



Miroir Social, 23/3/2015

L’enjeu de l’ouverture des magasins le dimanche à Paris dépasse le simple cadre national car s’y joue, selon ses défenseurs, l’image de la France par rapport aux grandes capitales européennes. Un argument qui ne touche pas le Clic-P, l’intersyndicale du commerce à Paris qui fédère plusieurs organisations syndicales (CFDT, CGT, SUD, CFE-CGC et UNSA).

Les membres du Clic-P sont majoritaires dans le commerce à Paris et ont la capacité de bloquer tout accord social sur le travail dominical, rendu nécessaire avec la future loi Macron. La situation est particulièrement sensible dans les quatre « majors » du commerce à Paris que sont les Galeries Lafayettes, le Bon Marché, Printemps-Hausmann et le BHV.

« C’est une épine dans le pied syndical car il montre qu’une inter-syndicale peut défendre bien plus efficacement les salariés que la division syndicale actuelle », avance Eric Verhaeghe, fondateur du cabinet Parménide et du site d’information Tripalio.


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