Saturday, November 29, 2008

"Louez le Dieu des dieux"


1Louez l'Éternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours!


2Louez le Dieu des dieux, Car sa miséricorde dure à toujours!

3Louez le Seigneur des seigneurs, Car sa miséricorde dure à toujours!

4Celui qui seul fait de grands prodiges, Car sa miséricorde dure à toujours!

5Celui qui a fait les cieux avec intelligence, Car sa miséricorde dure à toujours!

6Celui qui a étendu la terre sur les eaux, Car sa miséricorde dure à toujours!

7Celui qui a fait les grands luminaires, Car sa miséricorde dure à toujours!

8Le soleil pour présider au jour, Car sa miséricorde dure à toujours!

9La lune et les étoiles pour présider à la nuit, Car sa miséricorde dure à toujours!

10Celui qui frappa les Égyptiens dans leurs premiers-nés, Car sa miséricorde dure à toujours!

11Et fit sortir Israël du milieu d'eux, Car sa miséricorde dure à toujours!

12A main forte et à bras étendu, Car sa miséricorde dure à toujours!

13Celui qui coupa en deux la mer Rouge, Car sa miséricorde dure à toujours!

14Qui fit passer Israël au milieu d'elle, Car sa miséricorde dure à toujours!

15Et précipita Pharaon et son armée dans la mer Rouge, Car sa miséricorde dure à toujours!

16Celui qui conduisit son peuple dans le désert, Car sa miséricorde dure à toujours!

17Celui qui frappa de grands rois, Car sa miséricorde dure à toujours!

18Qui tua des rois puissants, Car sa miséricorde dure à toujours!

19Sihon, roi des Amoréens, Car sa miséricorde dure à toujours!

20Et Og, roi de Basan, Car sa miséricorde dure à toujours!

21Et donna leur pays en héritage, Car sa miséricorde dure à toujours!

22En héritage à Israël, son serviteur, Car sa miséricorde dure à toujours!

23Celui qui se souvint de nous quand nous étions humiliés, Car sa miséricorde dure à toujours!

24Et nous délivra de nos oppresseurs, Car sa miséricorde dure à toujours!

25Celui qui donne la nourriture à toute chair, Car sa miséricorde dure à toujours!

26Louez le Dieu des cieux, Car sa miséricorde dure à toujours!


Psaume 136 (Louis Segond)

Wednesday, November 26, 2008

Le Vatican béatifie 188 martyrs japonais à Nagasaki


NAGASAKI (Japon) - L'Eglise catholique a béatifié 188 martyrs japonais du début du XVIIe siècle lors d'une cérémonie lundi à Nagasaki (sud-ouest), une première dans l'archipel.

Le cardinal Jose Saraiva Martins, envoyé spécial du pape Benoît XVI pour l'occasion, a déclaré "bienheureux" ces 188 victimes de la répression antichrétienne menée par les shoguns Tokugawa, les maîtres du Japon de l'époque, devant une foule de quelque 30.000 personnes selon les organisateurs.

La béatification est l'étape précédant une éventuelle sanctification.

De nombreux prêtres et religieuses ont participé à la cérémonie, suivie d'une messe, dans le stade de Nagasaki, le centre historique du christianisme au Japon. Des fidèles sud-coréens et philippins avaient aussi fait le déplacement.

Parmi ces martyrs, décapités, crucifiés ou brûlés vifs en raison de leur foi, seuls cinq étaient prêtres ou membres d'une congrégation religieuse. Les 183 autres étaient des laïcs, hommes, femmes, enfants et vieillards.

"Ils ont été martyrisés il y a 400 ans, mais ils nous envoient encore un message important (...) très actuel et qui peut répondre à de nombreux problèmes de notre société", avait souligné Mgr Martins vendredi à Tokyo.

Selon le cardinal, leur sacrifice invite "à vivre profondément sa foi dans la vie de tous les jours en suivant les paroles de l'Evangile et à être prêt si nécessaire à donner sa vie".

Les "bienheureux" ont été désignés à l'issue d'un long processus de 27 ans, initié en 1981 lors d'une visite dans l'archipel du pape de l'époque, Jean Paul II. L'Eglise du Japon s'enorgueillissait déjà de 42 saints et 205 bienheureux, mais c'est la première fois qu'elle prenait l'initiative de la requête.

Le président de la commission de béatification, l'évêque japonais Osamu Mizobe, a espéré que cet événement encouragerait les chrétiens du Japon à "trouver de nouvelles voies et méthodes pour propager la foi" dans l'archipel.

Le catholicisme s'est implanté au Japon à partir du milieu du XVIe siècle, notamment dans l'île méridionale de Kyushu, sous l'entremise de jésuites espagnols et portugais.

Perçue comme un cheval de Troie de l'Occident, la religion a été interdite en 1614 par le shogun Ieyasu Tokugawa et des dizaines de milliers de catholiques japonais ont été pourchassés, torturés, emprisonnés ou exilés.

Les catholiques de l'archipel ont pratiqué leur foi en secret pendant 250 ans avant que leur religion ne soit de nouveau autorisée à partir de la seconde moitié du XIXe siècle.

Le Japon est très majoritairement shintoïste et bouddhiste et le christianisme toujours très minoritaire, avec moins de deux millions de personnes (1,5% de la population), dont à peine un demi-million de catholiques.

Peu avant la cérémonie lundi, le cardinal Martins s'est rendu au mémorial de la bombe atomique de Nagasaki pour y déposer une couronne mortuaire.

"Je voudrais inviter chacun d'entre nous à garder le coeur et l'esprit ouvert, afin de contribuer à la paix à quel que niveau que ce soit", a déclaré l'envoyé du pape sous une bruine automnale.

La deuxième des deux bombes atomiques jamais utilisées durant une guerre, lancée par les Américains, est tombée sur Nagasaki et a tué plus de 70.000 personnes le 9 août 1945, trois jours après une première contre Hiroshima, qui avait mené à la capitulation du Japon à la fin de la Seconde guerre mondiale.

(©AFP / 24 novembre 2008 11h31)



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Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d'Israël, ton peuple.


1En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre.


2Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.

3Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville.

4Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David,

5afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.

6Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva,

7et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie.

8Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.

9Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur.

10Mais l'ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie:

11c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.

12Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche.

13Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant:

14Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée!

15Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres: Allons jusqu'à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.

16Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche.

17Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant.

18Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de ce que leur disaient les bergers.

19Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son coeur.

20Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé.

21Le huitième jour, auquel l'enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus, nom qu'avait indiqué l'ange avant qu'il fût conçu dans le sein de sa mère.

22Et, quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, -

23suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur: Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur, -

24et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur.







25Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui.

26Il avait été divinement averti par le Saint Esprit qu'il ne mourrait point avant d'avoir vu le Christ du Seigneur.

27Il vint au temple, poussé par l'Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu'ordonnait la loi,

28il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit:

29Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S'en aller en paix, selon ta parole.

30Car mes yeux ont vu ton salut,

31Salut que tu as préparé devant tous les peuples,

32Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d'Israël, ton peuple.

33Son père et sa mère étaient dans l'admiration des choses qu'on disait de lui.

34Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère: Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction,

35et à toi-même une épée te transpercera l'âme, afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient dévoilées.

36Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Elle était fort avancée en âge, et elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité.

37Restée veuve, et âgée de quatre vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière.

38Étant survenue, elle aussi, à cette même heure, elle louait Dieu, et elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.




Luc 2 (Louis Segond) 1-38.
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Tuesday, November 25, 2008

Rebond timide de la confiance du consommateur US en novembre


Dans les rues de New York. D'après l'enquête mensuelle du Conference Board, la confiance des consommateurs américains s'est légèrement améliorée en novembre après être tombée le mois dernier à son plus bas niveau historique, grâce à une amélioration des perspectives des ménages. /Photo prise le 22 novembre 2008/REUTERS/Chip East

Publié le 25/11/2008 à 16:12 Reuters

La confiance des consommateurs américains s'est légèrement améliorée en novembre après être tombée le mois dernier à son plus bas niveau historique, grâce à une amélioration des perspectives des ménages, montre l'enquête mensuelle du Conference Board.

Son indice de confiance est remonté à 44,9 contre 38,8 en novembre. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un chiffre de 37,9.

La composante mesurant le jugement des personnes interrogées sur la situation actuelle continue de baisser, à 42,2 contre 43,5, mais celle des anticipations remonte de 35,7 à 46,7.

Cette embellie est à mettre en rapport avec la chute des prix de l'essence à la pompe, explique Lynn Franco, l'économiste en chef du Conference Board.

Mais, ajoute-t-elle, "malgré l'amélioration de l'indice des anticipations en novembre, les consommateurs restent extrêmement pessimistes, et la possibilité que la croissance économique s'améliore au premier semestre 2009 reste très faible".

Ellen Freilich, version française Marc Angrand


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Europeana lancée, puis reportée


lundi 24 novembre 2008 à 14H36


Lancée officiellement jeudi dernier en version beta, la grande bibliothèque numérique européenne a dû temporairement fermer et espère être de retour en décembre.


Lancé en grande pompe jeudi dernier, le vaste projet d'archivage et de numérisation, initié en 2004 et contenant à ce jour 2 millions d'œuvres numérisées, a croulé sous la demande vendredi dernier.Les visiteurs qui se rendent aujourd'hui sur Europeana se heurteront à une porte close et à ce message en guise d'accueil, «le site Europeana est momentanément inaccessible du fait de l'intérêt immense qu'il a suscité lors de son lancement (10 millions de hits par heure).


Nous faisons tout notre possible pour rouvrir au plus vite Europeana sur une base plus robuste».
Un porte-parole de la Commission européenne a expliqué vendredi dernier aux médias que la décision de fermeture provisoire du site a été prise jeudi soir dernier alors que les visites sur le site avoisinaient les 20 millions de clics par heure alors que les concepteurs du site avaient plutôt envisagé 5 millions de visiteurs par heure.


Rappelons que la bibliothèque numérique regroupe différentes œuvres et documents déjà numérisés et disponibles en Europe dans les musées, les bibliothèques, les centre d'archives et les collections audiovisuelles.Europeana devrait être de nouveau accessible à partir de la mi-décembre.


par Marc-André Brouillard
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Justes, réjouissez-vous en l'Éternel et soyez dans l'allégresse!


Psaume 32



1De David. Cantique. Heureux celui à qui la transgression est remise, A qui le péché est pardonné!
2Heureux l'homme à qui l'Éternel n'impute pas d'iniquité, Et dans l'esprit duquel il n'y a point de fraude!

3Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, Je gémissais toute la journée;

4Car nuit et jour ta main s'appesantissait sur moi, Ma vigueur n'était plus que sécheresse, comme celle de l'été. -Pause.

5Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché mon iniquité; J'ai dit: J'avouerai mes transgressions à l'Éternel! Et tu as effacé la peine de mon péché. -Pause.

6Qu'ainsi tout homme pieux te prie au temps convenable! Si de grandes eaux débordent, elles ne l'atteindront nullement.

7Tu es un asile pour moi, tu me garantis de la détresse, Tu m'entoures de chants de délivrance. -Pause.

8Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre; Je te conseillerai, j'aurai le regard sur toi.

9Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence; On les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, Afin qu'ils ne s'approchent point de toi.

10Beaucoup de douleurs sont la part du méchant, Mais celui qui se confie en l'Éternel est environné de sa grâce.

11Justes, réjouissez-vous en l'Éternel et soyez dans l'allégresse! Poussez des cris de joie, vous tous qui êtes droits de coeur!
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Saturday, November 22, 2008

Qui gémissent à cause de toutes les abominations..


Ézéchiel 9

1Puis il cria d'une voix forte à mes oreilles: Approchez, vous qui devez châtier la ville, chacun son instrument de destruction à la main!

2Et voici, six hommes arrivèrent par le chemin de la porte supérieure du côté du septentrion, chacun son instrument de destruction à la main. Il y avait au milieu d'eux un homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture. Ils vinrent se placer près de l'autel d'airain.

3La gloire du Dieu d'Israël s'éleva du chérubin sur lequel elle était, et se dirigea vers le seuil de la maison; et il appela l'homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture.

4L'Éternel lui dit: Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s'y commettent.

5Et, à mes oreilles, il dit aux autres: Passez après lui dans la ville, et frappez; que votre oeil soit sans pitié, et n'ayez point de miséricorde!

6Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes; mais n'approchez pas de quiconque aura sur lui la marque; et commencez par mon sanctuaire! Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison.

7Il leur dit: Souillez la maison, et remplissez de morts les parvis!... Sortez!... Ils sortirent, et ils frappèrent dans la ville.

8Comme ils frappaient, et que je restais encore, je tombai sur ma face, et je m'écriai: Ah! Seigneur Éternel, détruiras-tu tout ce qui reste d'Israël, en répandant ta fureur sur Jérusalem?

9Il me répondit: L'iniquité de la maison d'Israël et de Juda est grande, excessive; le pays est rempli de meurtres, la ville est pleine d'injustice, car ils disent: L'Éternel a abandonné le pays, l'Éternel ne voit rien.

10Moi aussi, je serai sans pitié, et je n'aurai point de miséricorde; je ferai retomber leurs oeuvres sur leur tête.

11Et voici, l'homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture, rendit cette réponse: J'ai fait ce que tu m'as ordonné.
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Monday, November 17, 2008

Ta parole


Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.


Psaume 119:105
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Saturday, November 15, 2008

Election américaine: Les Bobamanes contre l’Amérique qui fait peur au Grand Club Med internationaliste


Noir qui dit voter pour un Noir parce qu’il est Noir n’est pas raciste. C’est un homme qui résiste à l’oppression de General Motors et de Kellogs Corn Flakes. Maurice G. Dantec
Pour les rescapés du “couple qui fait peur”
… Maurice G. Dantec


Pour les rescapés du “couple qui fait peur”

A l’heure où, suite au hold up du siècle par le “candidat du Gros Pognon”, “le monde entier fait la ‘teuf’, de San Francisco à Tombouctou, de Montréal à Garges-les-Gonesses, du Londonistan à l’Algérie, de la Seine-Saint-Denis à la Seine-Saint-Denis” …

Et où, après les Russes qui viennent de voir leurs revenus prix du pétrole et du gaz divisés par deux, l’Iran des mollahs joue à nouveau à menacer son monde …

Retour sur le commentaire d’un des rares Français à ne pas avoir succombé à la bobomanie ambiante et à avoir gardé intacte sa flamme pour “l’Amérique des Founding Fathers”, l’écrivain Maurice Dantec.

Et qui surtout, même si on ne partage pas tous ses enthousiasmes pour le “nationalisme Grand-Russe” de Poutine et “ses méthodes viriles pour régler le problème tchétchène” ou sa fascination pour “toute la pyrotechnie dont sont capables les arsenaux modernes”, a le mérite de remettre bien des pendules à l’heure …

Extraits:

La baudruche Obama est portée par cette “dissociété” de post-soixantuitards qui ne veulent pas voir dérangée leur vision du monde, telle qu’ils l’ont reçue lors d’un trip à l’acide à Big Sur, ou durant un spectacle au Festival d’Avignon.

Pour ces masses de collabos du régime onuzi qui s’installe sur le globe et dans les têtes, sans les États-Unis, le monde va enfin reprendre sa route tranquille-pépère, encore plus de droits aux droits, comme aurait dit Philippe Muray, plus de droits à la fête, plus de droits au confort, plus de droits pour moi-je.

Mais au risque de déplaire - je plaisante - il est intéressant de noter qu’un des rares pays à ne pas avoir succomber à la Bobamania est précisément le contre-pôle historique des USA: la RUSSIE.

Et il est plus intéressant encore de noter que cela survient alors que les tensions entre ce pays et ses voisins les plus directs, comme l’Ukraine, ne cessent de s’intensifier. Ah la belle guerre européenne que Barack Hussein Obama va se taper dans les mois, au mieux dans les courtes années qui viennent.

Un constat préliminaire doit être établi : non seulement Obama a trahi la parole donnée deux années durant aux membres de son propre parti, concernant le mode de financement de sa campagne, mais il a délibérément induit McCain en erreur, s’offrant ainsi le luxe d’avoir en sa possession des fonds privés qui équivalaient à dix fois la somme dont le candidat Républicain disposait par l’entremise du système fédéral, sévèrement plafonné grâce aux lois que Mc Cain avait justement fait voter il y a quelques années. Le jour même de l’élection, il restait à Barack Hussein Obama plus de six cent millions de dollars en caisse, dont il n’avait su trouver comment les dépenser !

L’évidence s’impose d’elle-même : quel que soit le point de vue adopté, le Démocrate gauchiste n’est pas seulement le premier candidat ouvertement « racial » de l’histoire américaine, il est surtout le candidat du Gros Pognon, celui des milliardaires californiens, de Seattle, du Massachusetts ou de Floride.

Si l’on excepte le secteur des Grands Lacs, traditionnellement ouvrier, doté d’une forte population afro-américaine, et démocrate, les États qui ont donné leur collège électoral à Obama sont les États les plus riches et les plus post-urbanisés des USA. Californie, Oregon, Washington State, Nevada, nord-est libéral, voici comme par hasard le territoire des fortunes siliconées, du silicium fortuné, des villes-casinos, des « banlieues » de la classe moyenne supérieure, des grandes écoles, des cabinets d’avocats, de l’industrie de la communication, du design, de la mode, et du « commerce équitable ». Et la Floride des baby boomers retraités-millionnaires a parfaitement choisi son camp, cette fois ci, et sans le moindre doute possible.

Si l’on analyse les résultats États par États on constate que dans bien des cas Mc Cain a vaincu avec des écarts plus importants que ceux des joutes gagnées par son rival. La bataille a donc été nettement plus serrée que ce que les experts sous hypnose sont tout juste parvenus à ânonner.

Sur le plan des “votes populaires”, McCain ne se tient pas très loin d’Obama, (une marge correspondant à un peu plus de 7 millions d’électeurs, sur 152 millions, soit environ 5 %), en termes clairs : Obama a été élu sur la base d’un schisme fondamental, deux Amériques inconciliables et qui ne sont pas prêtes d’être réconciliées :

D’une part, l’Amérique qui entend se soumettre aux ordres de la “communauté internationale”, perdre sa singularité historique, brader sa souveraineté politique pour l’oligarchie des Commissaires du Peuple Humain, ni élus, ni mandatés par personne, cooptés, placés, missionnés pour enrégimenter les nations dans leur “Global Ethics” néo-totalitaire, l’Amérique de Bobama et de ses fidèles.

En face, l’Amérique des Founding Fathers, et même de ses origines indo-européennes plus lointaines encore, cette monarchie constitutionnelle dont la Constitution est le Monarque, cette superpuissance politique, scientifique, militaire et religieuse qui succède, à l’échelle orbitale, au Saint Empire Romain Germanique, l’Amérique second Israël, l’Amérique qui envoie des hommes sur la Lune et ruine dans le même temps le système soviétique, l’Amérique qui ose punir de mort les tueurs d’enfants et les terroristes génocidaires, l’Amérique qui fait peur aux bobos du Grand Club Med internationaliste, l’Amérique qui, lorsqu’elle se réveillera pour de bon, fera regretter le XXe siècle à tous les gauchonazis du monde entier, qui se sont unis. Pour leur malheur.

Les Bobamanes
Le drapeau rouge flotte sur la Maison-Blanche.
Maurice G. Dantec
Le 10/11/2008

Depuis le 4 novembre au soir, heure américaine, of course, le monde entier exulte, la communauté internationale se réjouit, des foules font la « teuf », des journalistes tombent en pâmoison, des hommes politiques s’agenouillent devant le miracle, des « artistes » généreusement subventionnés se trouvent des vocations subites d’égéries illuminées par la grâce ou de chauffagistes pour dithyrambes, on voit même certains abrutis « conservateurs » européens se mettre de la partie, cotillons et confettis, en route vers un nouveau monde, en route vers The Change We Need, en route vers la destruction des États-Unis.

On peut comprendre le joyeux consensus qui saisit le reste la planète : il était temps ! - la bureaucratie onuzie aura enfin eu raison de la dernière souveraineté impériale qui menaçait son projet de gouvernement socialiste supranational. Et le plus drôle, pour elle, c’est que cela est venu du coeur même de cette entité qu’il faut absolument détruire pour imposer aux hommes de cette planète l’eugénisme totalitaire et l’anéantissement des singularités politiques.

Dans les Territoires Occupés de Zéropa-Land, de l’extrême droite à l’extrême gauche, disons tout simplement de l’extrême-nul à l’extrême-rien, on constate le même engouement satisfait, il est probable que la défaite de McCain, « représentant de l’impérialisme et du colonialisme US », entraîne quelques accointances festives entre les intellectuels mononeuronaux du gauchisme altermondialiste et, par exemple, les « penseurs » lobotomisés de la Droite Socialiste, cet oxymore fondamental des nihilistes instruits. Peu importe, ils sont à leur place, tous ensemble, ils sont à leur place avec les représentants des « minorités ethniques» qui n’ont pas peur d’avouer qu’ils ont voté, ou l’auraient fait, pour Barack Hussein Obama parce qu’il deviendrait ainsi le première président noir des USA. Au delà du fait qu’on ne voit guère en quoi son taux de mélanine va l’aider en quoi que ce soit à résoudre les problèmes de la 1ere puissance du globe, on constatera avec délices que promouvoir un homme politique par la couleur de sa peau n’est absolument pas discriminatoire, ni le moins du monde « raciste ». Serait « raciste », évidemment, une déclaration, celle d’un écrivain éminemment réactionnaire par exemple, qui oserait affirmer que tel ou tel candidat à la présidence doit parvenir au poste suprême parce qu’il appartient à la race blanche. Cela fait longtemps que, vous l’avez compris, sous l’autorité des oulémas de l’Onu, ne sont racistes que les Blancs. Un Noir qui dit voter pour un Noir parce qu’il est Noir n’est pas raciste. C’est un homme qui résiste à l’oppression de General Motors et de Kellogs Corn Flakes.

Chez les Blancs qui auront suivi la pente savonneuse de cet « humanisme multiracial », un certain nombre ont su dépasser ces simples critères chromatiques, admettons qu’ils en sont à peu près à l’ABC de la Politique-pour-les-Nuls. Noir, c’est bien, ils en conviennent aisément, la culpabilité masochiste du bobo occidental n’est plus à prouver, c’est désormais sa condition ontologique de base. Mais mieux encore, ce « noir » est en fait un « rouge ». Il incarne la preuve vivante que les idéologies démocratiques camouflent toujours une version ou une autre du matérialisme collectiviste. Rien ne pouvait mieux les contenter.

Le IVe Reich internationaliste.

Alors ainsi le monde entier fait la « teuf », de San Francisco à Tombouctou, de Montréal à Garges-les-Gonesses, du Londonistan à l’Algérie, de la Seine-Saint-Denis à la Seine-Saint-Denis.

Il croit, ce monde peuplé d’esclaves, que Barack Hussein Obama va pouvoir agir comme il le pense et comme il l’a promis au peuple américain. C’est le problème des petits gauchistes libéraux éduqués à Harvard. Ils connaissent encore quelques éléments de rhétorique - certes il aurait pu devenir un avocat hors pair - sauf qu’on ne forme pas les politiciens du 21e siècle avec des codes civils et des procédures pénales, mais avec Machiavel, Hobbes, Carl Schmitt et Clausewitz. La politique, c’est à dire le RÉEL, autant dire la GUERRE mondiale en cours, qui est une guerre globale, actualisée sur tous les champs de l’activité humaine, oui, cette guerre comme unique forme pensable du monde va très vite se rappeler à son bon souvenir.

Première ironie du sort : c’est grâce à la crise économique qui sévit depuis un an que le gauchiste sauce californienne a pu l’emporter. C’est à cet instant, peut-être, que les réjouissances vont s’arrêter, à tout le moins baisser d’un ton, pour laisser place à une sourde anxiété. Les crises financières, qui ne cesseront de s’amplifier, ou de rebondir, auxquelles s’adjoindront les crises énergétiques et alimentaires, sans parler des conflits géopolitiques, c’est à lui qu’il reviendra de les gérer, et il sera irrésistiblement conduit à appliquer les mêmes méthodes aux mêmes problèmes, c’est à dire celles qui marchent, y compris au prix du sacrifice. Les fêtards bobamanes se mettront alors probablement à rire jaune, quant à moi, c’est le moment où je déboucherai enfin ce Pomerol qui attend une telle occasion depuis des années.

En faisant tout pour détruire les États-Unis, la communauté internationale, en pleine promotion de son idéologie humaniste mortifère, ne s’est pas encore rendue compte qu’elle était en train de se détruire elle-même. Ce sera sans doute un effet inattendu, et fort plaisant, de la Très Sainte Réversibilité.

Il n’y aura plus de ces connards de soldats américains pour aller jouer le rôle de tampon sanitaire entre les enturbannés sectaires ou les fanatiques génocidaires. Vous verrez qu’au bout d’un moment, dans les 4 ans de son mandat, les loges maçonniques onuzies, quelles qu’elles soient, viendront demander au gouvernement d’Obama d’intervenir pour stopper telle ou telle extermination de masse, de toute urgence, ici ou là, la France et le Lichtenstein n’étant pas vraiment disponibles. Barack Hussein Obama aura alors le choix : déplaire à l’ONU et aux défenseurs des Tibétains, incapables de tenir un lance-pierre, ou trahir les promesses faites à son électorat.

Et la même chose se répétera sur tous les segments stratégiques de cette élection : crise financière générale, économie en récession, problèmes énergétiques, dislocation sociale internationale (migrations de masse incontrôlées, piraterie maritime généralisée, microterrorisme).

La baudruche Obama est portée par cette « dissociété » de post-soixantuitards qui ne veulent pas voir dérangée leur vision du monde, telle qu’ils l’ont reçue lors d’un trip à l’acide à Big Sur, ou durant un spectacle au Festival d’Avignon.

Pour ces masses de collabos du régime onuzi qui s’installe sur le globe et dans les têtes, sans les États-Unis, le monde va enfin reprendre sa route tranquille-pépère, encore plus de droits aux droits, comme aurait dit Philippe Muray, plus de droits à la fête, plus de droits au confort, plus de droits pour moi-je.

Mais au risque de déplaire - je plaisante - il est intéressant de noter qu’un des rares pays à ne pas avoir succomber à la Bobamania est précisément le contre-pôle historique des USA : la RUSSIE.

Et il est plus intéressant encore de noter que cela survient alors que les tensions entre ce pays et ses voisins les plus directs, comme l’Ukraine, ne cessent de s’intensifier. Ah la belle guerre européenne que Barack Hussein Obama va se taper dans les mois, au mieux dans les courtes années qui viennent.

Les Russes étaient opposés à Bush, et à McCain, sur le terrain encore rationnel des débris de la guerre froide. Mais les Russes se sont toujours mieux entendus avec les Républicains qu’avec les Démocrates. Au delà de la confrontation idéologique, et désormais purement géostratégique, ce sont deux conceptions impériales de la souveraineté politique qui se respectent l’une l’autre.

Même les communistes les plus endurcis qui subsistent encore n’éprouvent que mépris pour les adolescents attardés du démocratisme post-soixantuitard, ces avortons du « gauchisme, maladie infantile du communisme », comme le disait Lénine, nourris aux « films » de Michael Moore et aux « livres » de Noam Chomsky, et qui ont formé le creuset multigroupusculaire d’où est issu Barack Hussein Obama.

La chute du communisme aura été l’occasion historique ratée entre toutes. Plutôt que de vouloir implanter des sites de missiles en Pologne ou en Tchéquie sans aucune contrepartie, de faire entrer ses anciens pays satellites dans l’OTAN, structure militaire née de la lutte contre l’idéologie soviétique, plutôt que de pousser la Georgie dans un conflit qu’elle ne pouvait gagner, l’Occident du tournant du siècle aurait pu constituer une nouvelle organisation militaire transocéanique dans laquelle la Russie aurait disposé, enfin, de toute la place qu’elle mérite. D’une simple alliance « atlantique », on serait passé à une organisation boréale et même pan-hémisphérique (Australasie) où la domination s’exercerait sans partage sur tous les océans et les espaces aériens stratégiques du monde. Cette transmutation était non seulement nécessaire, mais elle était possible. Il aurait simplement suffi que les « Européens » aient encore la moindre ébauche de sens historique, en se plaçant au centre de cette nouvelle triple alliance. Mais il est clair que ces « Européens », et leur Commission omnipotente, sont bien trop petits pour l’Europe.

D’autre part, il faut savoir que dans ce registre, ce sont les Démocrates américains, et en particulier leur aile gauche, celle d’où provient précisément Obama, qui se sont le plus arqués contre tout projet de transformation stratégique de l’Alliance : Poutine et son « nationalisme » Grand-Russe, son attachement viscéral au concept de souveraineté politique, ses méthodes viriles pour régler le problème tchétchène, son mépris de l’ONU, rien de tout cela ne pouvait correspondre aux « valeurs » des gauchistes surfeurs et des hédonistes philosophes de boudoir qui ne veulent de l’OTAN que pour « maintenir la paix » au service de la bureaucratie onuzie. À l’heure où j’écris ces lignes Barack Hussein Obama fait déjà preuve de son « réalisme » : il milite désormais pour l’abandon du bouclier anti-missile, la pression de l’ours russe aura eu rapidement raison de son « patriotisme » de tinettes et de sa carrure d’athlète.

En conséquence de quoi, la Russie post-communiste n’a d’autre choix, désormais, avec l’élection du « Noir-Rouge » de l’Illinois, que de reconfigurer d’elle-même, et pour elle-même, les grandes alliances géopolitiques. Les Occidentaux socialistes vont vite comprendre de quoi il s’agit : une union turco-slave sous l’égide de la Russie viendra disloquer l’Organisation Atlantique et déstabilisera profondément toute cette « Europe méditerranéenne » que les dhimmis de Bruxelles promeuvent à grand renfort de propagande antiraciste. Rien que pour cela, moi zossi, j’aurais voté pour le gauchiste de l’Illinois.

Big Money versus Great America

Un constat préliminaire doit être établi : non seulement Obama a trahi la parole donnée deux années durant aux membres de son propre parti, concernant le mode de financement de sa campagne, mais il a délibérément induit McCain en erreur, s’offrant ainsi le luxe d’avoir en sa possession des fonds privés qui équivalaient à dix fois la somme dont le candidat Républicain disposait par l’entremise du système fédéral, sévèrement plafonné grâce aux lois que Mc Cain avait justement fait voter il y a quelques années. Le jour même de l’élection, il restait à Barack Hussein Obama plus de six cent millions de dollars en caisse, dont il n’avait su trouver comment les dépenser !

L’évidence s’impose d’elle-même : quel que soit le point de vue adopté, le Démocrate gauchiste n’est pas seulement le premier candidat ouvertement « racial » de l’histoire américaine, il est surtout le candidat du Gros Pognon, celui des milliardaires californiens, de Seattle, du Massachusetts ou de Floride.

Un tel sens du fair-play restera je pense dans l’histoire, qu’Obama le veuille ou non, il aura commencé sa présidence sur une trahison, et un mensonge de petit joueur. De la part d’un gauchiste libéral, c’est bien le moins qu’on pouvait attendre.

Mais si l’on observe attentivement la configuration des deux électorats en lice on constate un certain nombre de faits troublants, et tout à fait enthousiasmants :

- Si l’on excepte le secteur des Grands Lacs, traditionnellement ouvrier, doté d’une forte population afro-américaine, et démocrate, les États qui ont donné leur collège électoral à Obama sont les États les plus riches et les plus post-urbanisés des USA. Californie, Oregon, Washington State, Nevada, nord-est libéral, voici comme par hasard le territoire des fortunes siliconées, du silicium fortuné, des villes-casinos, des « banlieues » de la classe moyenne supérieure, des grandes écoles, des cabinets d’avocats, de l’industrie de la communication, du design, de la mode, et du « commerce équitable ». Et la Floride des baby boomers retraités-millionnaires a parfaitement choisi son camp, cette fois ci, et sans le moindre doute possible.

- Si l’on analyse les résultats États par États on constate que dans bien des cas Mc Cain a vaincu avec des écarts plus importants que ceux des joutes gagnées par son rival. La bataille a donc été nettement plus serrée que ce que les experts sous hypnose sont tout juste parvenus à ânonner.

- Sur le plan des « votes populaires », McCain ne se tient pas très loin d’Obama, (une marge correspondant à un peu plus de 7 millions d’électeurs, sur 152 millions, soit environ 5 %), en termes clairs : Obama a été élu sur la base d’un schisme fondamental, deux Amériques inconciliables et qui ne sont pas prêtes d’être réconciliées :

D’une part, l’Amérique qui entend se soumettre aux ordres de la « communauté internationale », perdre sa singularité historique, brader sa souveraineté politique pour l’oligarchie des Commissaires du Peuple Humain, ni élus, ni mandatés par personne, cooptés, placés, missionnés pour enrégimenter les nations dans leur « Global Ethics » néo-totalitaire , l’Amérique de Bobama et de ses fidèles.

En face, l’Amérique des Founding Fathers, et même de ses origines indo-européennes plus lointaines encore, cette monarchie constitutionnelle dont la Constitution est le Monarque, cette superpuissance politique, scientifique, militaire et religieuse qui succède, à l’échelle orbitale, au Saint Empire Romain Germanique, l’Amérique second Israël, l’Amérique qui envoie des hommes sur la Lune et ruine dans le même temps le système soviétique, l’Amérique qui ose punir de mort les tueurs d’enfants et les terroristes génocidaires, l’Amérique qui fait peur aux bobos du Grand Club Med internationaliste, l’Amérique qui, lorsqu’elle se réveillera pour de bon, fera regretter le XXe siècle à tous les gauchonazis du monde entier, qui se sont unis. Pour leur malheur.

Vers une nouvelle Guerre de Sécession Américaine.

La faille qui divise aujourd’hui l’Amérique en deux camps totalement opposés ne peut en aucun cas être résorbée. Car elle agit à double sens : elle s’exporte dans le monde entier, et elle importe en elle tous les autres conflits idéologiques, religieux, ethniques, en activité ailleurs.

Obama va certes entrer dans l’histoire. Je conseille à tous les jean-françois-kahn du pigisme professionnel de relire au plus vite De la Démocratie en Amérique de Tocqueville. S’ils possèdent encore quelques circonvolutions corticales en état de marche, ils se rendront compte que la comparaison n’est pas à faire sur le plan du problème racial, les années 1830/40 n’ont pas grand chose à voir avec l’époque où nous vivons, en dépit des délires comiques de la propagande afrocentriste, mais que, en revanche, les analogies pointent toutes vers le caractère insolvable du problème, par la ligne destinale, et tragique, qui devait conduire les États-Unis à la guerre civile. Cette ligne qui, aujourd’hui, les aimante irrésistiblement vers cette épreuve seule capable de les réunir pour de bon. Cette ligne qui, à la différence de celle des années 1860, aura des répercussions terribles sur l’ensemble du monde.

Il faudrait que les petits Français, et autres Zéropéens, qui s’agitent comme de pathétiques bourgeoises hystériques pour une élection qui n’est pas la leur, s’attendent au pire, le retour de flammes ne sera rien moins que la destruction de toutes leurs sociétés merdiques. Ce qui subsistera de l’Armageddon qui naîtra en Amérique, personne ne le sait, mais ça ne pourra jamais être pire que ce simulacre dans lequel l’onuzisme international veut à tout prix nous faire vivre.

Ainsi le schisme intra-américain produira-t-il aussitôt l’implosion générale du reste du monde, mais cette implosion viendra en retour détoner sur les lignes de fracture en cours à l’intérieur des États Divisés d’Amérique. Ce feed-back historique est le visage du futur, disons même du présent proche, il est le visage de notre siècle. Cette guerre civile mondiale ne se cristallisera pas sur une seule problématique, comme la Guerre de Sécession nationale du 19e siècle. Au contraire, c’est dans la plus joyeuse diversité multiculturelle que les massacres et les coups d’États, les rebellions et les génocides vont se suivre, mieux : se superposer et s’influencer les uns les autres. Le Grand Mix Planétaire est prêt, il va falloir trouver un DJ à la hauteur.

Bien sûr, la variable « raciale » fera partie de l’équation, puisqu’elle s’est trouvée au centre de cette élection fatidique. Mais on pourra constater avec quelle facilité elle peut être introduite dans des computations sociales de plus en plus complexes, où l’ethnicité, l’idéologie, la religion, les modes de vie, les degrés d’urbanisation, les conceptions politiques, éthiques et économiques, voire esthétiques seront mises à contribution, au service de la mort.

Cette mort par laquelle seule toute renaissance est envisageable. Si l’on observe la carte issue de cette élection on constate un fait patent : Depuis l’an 2000, et même avant, le schisme intra-américain passe aussi par une « ligne de front » territoriale : les États républicains, soit le « Heartland » des USA, contre les littoraux néo-bourgeois du Parti Démocrate. Cette ligne de front géographique ne doit cependant pas faire illusion, la fissure traversera évidemment tous les territoires constitutifs des USA et elle produira, par son emboîtement avec l’ensemble des autres forces implosives, une véritable atomisation socio-politique où milices civiles et factions gouvernementales ennemies s’entretueront, avec toute la pyrotechnie dont sont capables les arsenaux modernes.

Pour une guerre civile mondiale

Cette guerre civile globale, dont l’épicentre américain disloquera toutes les sociétés « unies » sous la houlette de l’ONU, passera par toutes les failles fondamentales qui sont nées avec les États Unis eux-mêmes. Par exemple, la méfiance de ces « États » unis, et de nombreux pouvoirs locaux, envers le gouvernement fédéral. Sans parler de la réciproque. Les divisions ethnico-religieuses au sein des forces de police, tout comme l’infiltration planifiée des agences de sécurité ne sont pas à négliger non plus dans ce type de situation. La guerre de front bipolaire du 19e et même du 20e siècle, est un très joli artefact de musée. La guerre sera présente partout, à toutes les échelles, sur tous les territoires, en des centaines et des centaines de factions opposées, en des milliers et des milliers de micro-guerres et de méga-massacres plus ou moins assemblés les uns aux autres.

Il est fort possible, lorsque surviendra l’occurrence de cette guerre de 3e type, que nous entendions résonner à nos oreilles les rires gras de quelques NegrOnazis de service, marionnettes dieudonnesques ou tribukakistes, voire celui, non moins dégoulinants de crasse servile, des kapos appartenant aux sectes juives anti-israéliennes. Ils s’interrompront aussi vite qu’ils seront apparus, lorsque l’Europe « Unie » se verra face à une catastrophe nettement plus terminale que celle que traversera l’Amérique du Nord. Lorsque la mort, sans renaissance aucune, sera alors à leurs trousses.

L’Union européenne présente un mérite incomparable : plus elle se fait, plus elle se défait. Après avoir laissé se dérouler sans réagir d’un iota la guerre yougoslave, donnant un blanc-seing aux troupiers communistes de Milosevic, elle n’a rien trouvé de mieux à faire, une fois la Serbie sortie du sous-développement socialiste, que de lui arracher un morceau entier de son territoire national, au mépris de toutes les lois de l’Organisation du Néant Universel elle-même ! À ce rythme, il y aura constamment une dizaine de « nouvelles nations » en attente d’entrer dans ce machin déjà submergé par les flux migratoires incontrôlés en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient.

La désintégration de cette pseudo-Europe sera bien plus explosive, du coup, que la dislocation civile nord-américaine, car les États-Unis (et le Canada) sont des entités politiques qui existent depuis des siècles, alors que l’Europe Unie n’est jamais qu’un paquet de dossiers qui tournent dans les mains des Commissaires de Bruxelles depuis le Traité de Maastricht.

Alors cette fois, nul doute pour que la Russie anticommuniste sache en profiter, une bonne fois pour toutes, afin d’unifier ce continent, par le fer et par le feu, tel qu’il le mérite. Le contre-pôle russe unifiera l’Europe, contre son gré, et c’est une perspective des plus réjouissantes. Ce que le communisme, évidemment, ne pouvait parvenir à accomplir, le nationalisme chrétien grand-russe en sera sans doute capable.

Dans le même temps, après avoir été anéanties par la destruction de leur pire ennemi, les Nations Désunies n’auront d’autre choix que de faire allégeance à la nouvelle trinité américano-euro-russe - et son extension australe, Amérique latine, Australasie - dont la naissance tient en deux conditions nécessitant d’être réunies : la re-Constitution politique des États-Unis ne pourra parvenir à l’existence sans s’intégrer à ce condominium qui effrayait tant de Gaulle, alors qu’il n’était encore qu’un embryon dans le placenta de l’Histoire. De façon identique, la Russie ne pourra unifier l’Eurasie sans prendre parti dans la guerre entre les USA et l’ONU, c’est à dire entre un potentiel rival souverain, mais plus probablement un allié dominateur, et le programme d’annihilation de toutes les souverainetés, rivales ou non, dominatrices ou pas.

Ainsi, il se pourrait bien que, de deux manières fort différentes, pour ne pas dire inverses, mais telles deux images placées face à face, ce soit bien la Russie et les USA qui tiennent à jamais les destinées du monde entier entre leurs mains. Et jamais, probablement, leurs superpuissances respectives ne seront aussi souveraines que lorsque ces deux nations seront complètement isolées du reste du globe, et de son IVe Reich internationaliste, lorsqu’elles subsisteront comme dernières représentantes de la liberté ET du pouvoir politique qui vont de pair.

Je ne saurais dire pourquoi, mais je pressens que le monde va de moins en moins rigoler dans les années qui viennent.


Maurice G. Dantec
Le 10 novembre deux mil huit.

Cet article a été publié le 13 novembre, 2008 à 5:06
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L'Eternel, Dieu Est Mon Aide


Ne vous livrez pas à l'amour de l'argent; contentez-vous de ce que vous avez; car Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point.

C'est donc avec assurance que nous pouvons dire: Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien; Que peut me faire un homme?



Hébreux 13:5,6.

Friday, November 14, 2008

Le Fils de l'homme est maître même du sabbat


1Il arriva, un jour de sabbat appelé second-premier, que Jésus traversait des champs de blé. Ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains.
2Quelques pharisiens leur dirent: Pourquoi faites-vous ce qu'il n'est pas permis de faire pendant le sabbat?

3Jésus leur répondit: N'avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui;

4comment il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de proposition, en mangea, et en donna à ceux qui étaient avec lui, bien qu'il ne soit permis qu'aux sacrificateurs de les manger?

5Et il leur dit: Le Fils de l'homme est maître même du sabbat.

6Il arriva, un autre jour de sabbat, que Jésus entra dans la synagogue, et qu'il enseignait. Il s'y trouvait un homme dont la main droite était sèche.

7Les scribes et les pharisiens observaient Jésus, pour voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat: c'était afin d'avoir sujet de l'accuser.

8Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à l'homme qui avait la main sèche: Lève-toi, et tiens-toi là au milieu. Il se leva, et se tint debout.

9Et Jésus leur dit: Je vous demande s'il est permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer.

10Alors, promenant ses regards sur eux tous, il dit à l'homme: Étends ta main. Il le fit, et sa main fut guérie.



Luc 6: 1-10.

Wednesday, November 12, 2008

En disant: Paix! quand il n'y a point de paix.


1La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots:


2Fils de l'homme, prophétise contre les prophètes d'Israël qui prophétisent, Et dis à ceux qui prophétisent selon leur propre coeur: Écoutez la parole de l'Éternel!

3Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Malheur aux prophètes insensés, Qui suivent leur propre esprit et qui ne voient rien!

4Tels des renards au milieu des ruines, Tels sont tes prophètes, ô Israël!

5Vous n'êtes pas montés devant les brèches, Vous n'avez pas entouré d'un mur la maison d'Israël, Pour demeurer fermes dans le combat, Au jour de l'Éternel.

6Leurs visions sont vaines, et leurs oracles menteurs; Ils disent: L'Éternel a dit! Et l'Éternel ne les a point envoyés; Et ils font espérer que leur parole s'accomplira.

7Les visions que vous avez ne sont-elles pas vaines, Et les oracles que vous prononcez ne sont-ils pas menteurs? Vous dites: L'Éternel a dit! Et je n'ai point parlé.

8C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Parce que vous dites des choses vaines, Et que vos visions sont des mensonges, Voici, j'en veux à vous, Dit le Seigneur, l'Éternel.

9Ma main sera contre les prophètes Dont les visions sont vaines et les oracles menteurs; Ils ne feront point partie de l'assemblée de mon peuple, Ils ne seront pas inscrits dans le livre de la maison d'Israël, Et ils n'entreront pas dans le pays d'Israël. Et vous saurez que je suis le Seigneur, l'Éternel.

10Ces choses arriveront parce qu'ils égarent mon peuple, En disant: Paix! quand il n'y a point de paix. Et mon peuple bâtit une muraille, Et eux, ils la couvrent de plâtre.

11Dis à ceux qui la couvrent de plâtre qu'elle s'écroulera; Une pluie violente surviendra; Et vous, pierres de grêle, vous tomberez, Et la tempête éclatera.

12Et voici, la muraille s'écroule! ne vous dira-t-on pas: Où est le plâtre dont vous l'avez couverte?

13C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Je ferai, dans ma fureur, éclater la tempête; Il surviendra, dans ma colère, une pluie violente; Et des pierres de grêle tomberont avec fureur pour détruire.

14J'abattrai la muraille que vous avez couverte de plâtre, Je lui ferai toucher la terre, et ses fondements seront mis à nu; Elle s'écroulera, et vous périrez au milieu de ses ruines. Et vous saurez que je suis l'Éternel.

15J'assouvirai ainsi ma fureur contre la muraille, Et contre ceux qui l'ont couverte de plâtre; Et je vous dirai; Plus de muraille! Et c'en est fait de ceux qui la replâtraient,

16Des prophètes d'Israël qui prophétisent sur Jérusalem, Et qui ont sur elle des visions de paix, Quand il n'y a point de paix! Dit le Seigneur, l'Éternel.

17Et toi, fils de l'homme, porte tes regards sur les filles de ton peuple Qui prophétisent selon leur propre coeur, Et prophétise contre elles!

18Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Malheur à celles qui fabriquent des coussinets pour toutes les aisselles, Et qui font des voiles pour la tête des gens de toute taille, Afin de surprendre les âmes! Pensez-vous surprendre les âmes de mon peuple, Et conserver vos propres âmes?

19Vous me déshonorez auprès de mon peuple Pour des poignées d'orge et des morceaux de pain, En tuant des âmes qui ne doivent pas mourir, Et en faisant vivre des âmes qui ne doivent pas vivre, Trompant ainsi mon peuple, qui écoute le mensonge.

20C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, j'en veux à vos coussinets Par lesquels vous surprenez les âmes afin qu'elles s'envolent, Et je les arracherai de vos bras; Et je délivrerai les âmes Que vous cherchez à surprendre afin qu'elles s'envolent.

21J'arracherai aussi vos voiles, Et je délivrerai de vos mains mon peuple; Ils ne serviront plus de piège entre vos mains. Et vous saurez que je suis l'Éternel.

22Parce que vous affligez le coeur du juste par des mensonges, Quand moi-même je ne l'ai point attristé, Et parce que vous fortifiez les mains du méchant Pour l'empêcher de quitter sa mauvaise voie et pour le faire vivre,

23Vous n'aurez plus de vaines visions, Et vous ne prononcerez plus d'oracles; Je délivrerai de vos mains mon peuple. Et vous saurez que je suis l'Éternel.



Ézéchiel 13

Friday, November 7, 2008

Sarkozy veut convaincre l’Europe, avant Washington


Économie 7 nov. 6h51


Le chef de l’Etat donne cent jours aux pays du G20 pour élaborer des propositions afin de réformer les marchés.


GRÉGOIRE BISEAU


Il ne sera pas dit que Nicolas Sarkozy se sera couché devant l’ampleur de la tâche. Déterminé à faire accoucher de cette crise financière au moins quelques mesures labelisables sous le titre de «réforme du système financier mondial», il a donné à ses partenaires du G20 «cent jours», à compter du 15 novembre, pour aboutir à «des propositions concrètes et opérationnelles». Soit le 23 février, dernier délai, pour rendre sa copie. Un mois seulement après la prise de fonction de Barack Obama. Alors que l’administration américaine avait déclaré en début de semaine qu’il ne fallait justement pas «s’attendre à des mesures concrètes» après la réunion de Washington du 20 novembre, Nicolas Sarkozy semble déterminé à profiter de cette période de transition entre les équipes de Bush et d’Obama pour imposer sinon ses vues au moins son rythme.

Accueil tiède. Aujourd’hui, et juste avant un G20 des ministres des Finances qui se tiendra ce week-end à São Paulo au Brésil, le «Sarko Tour» s’arrête à Bruxelles. Le président français réunit les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne pour tenter d’afficher une position commune sur son projet de «réformes du système financier mondial». En début de semaine, un premier projet de conclusions avait été soumis aux ministres des Finances de l’Union. L’accueil fut tiède. Les Anglais l’ont jugé «trop détaillé» et demandé de revenir à des principes plus généraux. Et les Allemands étaient très agacés par le projet français de vouloir créer un «gouvernement économique de la zone euro». Et sur le fond ? «Il y a un vrai consensus avec la majorité des pays européens», assure une source proche de la présidence française. Mais comme souvent dans ces exercices, les gros problèmes sont dans les petits détails.

Si Français et Allemands sont, par exemple, plutôt en phase sur le diagnostic général de la crise, la question de la régulation des hedge funds continue d’empoisonner les deux pays. Berlin tient, depuis longtemps, à une régulation stricte de ces fonds d’investissement de très court terme, qui fonctionnent le plus souvent par recours à l’endettement. «On a une approche plus libérale que les Allemands sur la question», reconnaît un fonctionnaire français. Les Allemands, eux, seraient favorables à des règles prudentielles strictes qui, de fait, limiteraient l’activité de ces fonds. La France est bien plus prudente. Et pour se justifier, elle laisse entendre que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ne voudront jamais d’une régulation aussi générale.

Nuance. Autre sujet de désaccord, avec la Grande Bretagne cette fois : l’avenir du FMI. Même si la quasi-totalité des Européens sont d’accords pour donner plus de pouvoir macroéconomique au FMI et réformer son mode de gouvernance pour mieux représenter les nouveaux pays émergents, les Anglais (contrairement aux Français) ne voient pas d’un très bon œil l’avènement d’une institution internationale capable, demain, de jouer le rôle de «supergendarme des marchés financiers». Concernant le rôle du FMI, le texte, dans sa nouvelle version, a d’ailleurs remplacé l’expression de «surveillance financière» par celui «de stabilité financière». Petite nuance. Mais grosses conséquences.

Jesus parle sur Les Richeses


1Jésus dit aussi à ses disciples: Un homme riche avait un économe, qui lui fut dénoncé comme dissipant ses biens.

2Il l'appela, et lui dit: Qu'est-ce que j'entends dire de toi? Rends compte de ton administration, car tu ne pourras plus administrer mes biens.

3L'économe dit en lui-même: Que ferai-je, puisque mon maître m'ôte l'administration de ses biens? Travailler à la terre? je ne le puis. Mendier? j'en ai honte.

4Je sais ce que je ferai, pour qu'il y ait des gens qui me reçoivent dans leurs maisons quand je serai destitué de mon emploi.

5Et, faisant venir chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier: Combien dois-tu à mon maître?

6Cent mesures d'huile, répondit-il. Et il lui dit: Prends ton billet, assieds-toi vite, et écris cinquante.

7Il dit ensuite à un autre: Et toi, combien dois-tu? Cent mesures de blé, répondit-il. Et il lui dit: Prends ton billet, et écris quatre-vingts.

8Le maître loua l'économe infidèle de ce qu'il avait agi prudemment. Car les enfants de ce siècle sont plus prudents à l'égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière.

9Et moi, je vous dis: Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu'ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles viendront à vous manquer.

10Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes.

11Si donc vous n'avez pas été fidèle dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables?

12Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous?

13Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.

14Les pharisiens, qui étaient avares, écoutaient aussi tout cela, et ils se moquaient de lui.

15Jésus leur dit: Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos coeurs; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu.

16La loi et les prophètes ont subsisté jusqu'à Jean; depuis lors, le royaume de Dieu est annoncé, et chacun use de violence pour
y entrer.

17Il est plus facile que le ciel et la terre passent, qu'il ne l'est qu'un seul trait de lettre de la loi vienne à tomber.

18Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère.

19Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie.

20Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d'ulcères,

21et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères.

22Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli.

23Dans le séjour des morts, il leva les yeux; et, tandis qu'il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein.

24Il s'écria: Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue; car je souffre cruellement dans cette flamme.

25Abraham répondit: Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres.

26D'ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire.

27Le riche dit: Je te prie donc, père Abraham, d'envoyer Lazare dans la maison de mon père; car j'ai cinq frères.

28C'est pour qu'il leur atteste ces choses, afin qu'ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments.

29Abraham répondit: Ils ont Moïse et les prophètes; qu'ils les écoutent.

30Et il dit: Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront.

31Et Abraham lui dit: S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait.



Luc 16 (Louis Segond)

Wednesday, November 5, 2008

C'est une ObamaNation!


L'adorent en esprit et en vérité.




Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.



1Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
2Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples.

3Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée.

4Comme il fallait qu'il passât par la Samarie,

5il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils.



6Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure.

7Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire.

8Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.

9La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. -

10Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive.

11Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive?

12Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux?

13Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif;

14mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.

15La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.

16Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici.

17La femme répondit: Je n'ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de mari.

18Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.

19Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète.

20Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.

21Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.

22Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.

23Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.

24Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.

25La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.

26Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle.

27Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit: Que demandes-tu? ou: De quoi parles-tu avec elle?

28Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens:

29Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait; ne serait-ce point le Christ?

30Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui.

31Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant: Rabbi, mange.

32Mais il leur dit: J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.

33Les disciples se disaient donc les uns aux autres: Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger?

34Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre.

35Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.

36Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.

37Car en ceci ce qu'on dit est vrai: Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne.

38Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail.

39Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme: Il m'a dit tout ce que j'ai fait.

40Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours.

41Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole;

42et ils disaient à la femme: Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde.

43Après ces deux jours, Jésus partit de là, pour se rendre en Galilée;

44car il avait déclaré lui-même qu'un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie.

45Lorsqu'il arriva en Galilée, il fut bien reçu des Galiléens, qui avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête; car eux aussi étaient allés à la fête.

46Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade.

47Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir.

48Jésus lui dit: Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point.

49L'officier du roi lui dit: Seigneur, descends avant que mon enfant meure.

50Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s'en alla.

51Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle: Ton enfant vit.

52Il leur demanda à quelle heure il s'était trouvé mieux; et ils lui dirent: Hier, à la septième heure, la fièvre l'a quitté.

53Le père reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit: Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison.

54Jésus fit encore ce second miracle lorsqu'il fut venu de Judée en Galilée.




Jean 4 (Louis Segond)

Monday, November 3, 2008

Présidentielle 2008: les Etats-Unis en chiffres


Il y a 4 heures

WASHINGTON — Voici quelques chiffres-clés de la situation américaine, à la veille de la présidentielle 2008:

POLITIQUE:

-Présidentielle du 2 novembre 2004: le républicain George W. Bush avait recueilli 50,7% des suffrages au plan national et obtenu les voix de 286 grands électeurs, contre 48,3% des suffrages et 251 grands électeurs pour le démocrate John Kerry.

La participation avait atteint 60,1% (elle s'annonce plus élevée pour 2008).

-Composition du Congrès sortant:

Chambre des représentants: 235 démocrates, 199 républicains, un siège vacant.

Sénat: 49 démocrates et deux indépendants apparentés démocrates, et 49 républicains.

-Gouverneurs: 28 démocrates, 22 républicains

POPULATION/GEOGRAPHIE:

-Population: 305,5 millions d'habitants (chiffres du Bureau du recensement des Etats-Unis, au 14 août 2008) Les Hispaniques constituent la première communauté ethnique des Etats-Unis (15% de la population totale) et devraient représenter en 2050 le quart de la population américaine.

-Blancs non hispaniques: 199,8 millions (66%)

-Latinos: 46,7 millions (15%)

-Noirs: 41,1 millions (14%)

-Asiatiques: 15,5 millions (5%)

-Superficie: 9.629.047 km2 (4e rang mondial, 17 fois la superficie de la France)

-Capitale fédérale: Washington, DC (550.000 hab., 5,3 millions pour l'agglomération)

-Villes principales: New York (8,1 millions d'habitants), Los Angeles (3,8 millions), Chicago (2,8 millions), Houston (2 millions), Philadelphie (1,5 million), Phoenix (1,5 million), San Diego (1,3 million)

-Langue(s) officielle(s): pas de langue officielle. L'anglais est la langue maternelle de 80% de la population (17% pour l'espagnol)

-Espérance de vie: 74,8 ans pour les hommes; 80,1 ans pour les femmes

-Taux d'alphabétisation: 97%

-Indice de développement humain (classement ONU): 12e en 2007

-Religions: protestants (52%), catholiques (26%), juifs (1,4%), musulmans (0,6%); 85% des Américains se déclarent croyants

ECONOMIE:

-37 millions d'Américains, soit 12,7% de la population, vivent en dessous du seuil de pauvreté (9.645 dollars par an pour une personne seule, 19.307 dollars pour une famille de quatre personnes), pourcentage est en augmentation régulière.

-15,6 millions d'Américains (5,4 % de la population totale) sont considérés comme très pauvres (revenus de moitié inférieurs aux seuils de 9.645 dollars par an pour une personne seule, 19.307 dollars pour une famille de quatre personnes)

-47 millions d'Américains dont 8,5 millions d'enfants sont dépourvus d'assurance santé, soit 16 % de la population

-Taux de chômage (septembre 2008): 6,1 %




Vous serez saints, car je suis saint...


1Pierre, apôtre de Jésus Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie et la Bithynie,
2et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l'Esprit, afin qu'ils deviennent obéissants, et qu'ils participent à l'aspersion du sang de Jésus Christ: que la grâce et la paix vous soient multipliées!
3Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts,
4pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux,
5à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps!
6C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par divers épreuves,
7afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra,
8lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse,
9parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi.
10Les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l'objet de leurs recherches et de leurs investigations,
11voulant sonder l'époque et les circonstances marquées par l'Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d'avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies.
12Il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu'ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l'Évangile par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards.
13C'est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres, et ayez une entière espérance dans la grâce qui vous sera apportée, lorsque Jésus Christ apparaîtra.
14Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance.
15Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu'il est écrit:
16Vous serez saints, car je suis saint.
17Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l'oeuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage,
18sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères,
19mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache,
20prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous,
21qui par lui croyez en Dieu, lequel l'a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu.
22Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre coeur,
23puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu.
24Car Toute chair est comme l'herbe, Et toute sa gloire comme la fleur de l'herbe. L'herbe sèche, et la fleur tombe;
25Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l'Évangile.


1 Pierre 1