Wednesday, September 15, 2021

Vaccination obligatoire : jour J pour le personnel soignant


Par Thomas Engrand et AFP agence

Mis à jour il y a 4 heures




Plus de 90% des soignants ont déjà reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19. THOMAS COEX / AFP

À partir de ce mercredi 15 septembre, les professionnels de santé doivent avoir reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid pour continuer à exercer.

«Pas question de tolérance ni d'accommodements», interrogée jeudi 9 septembre, la directrice de l'agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France, Amélie Verdier, a rappelé la détermination des autorités politiques et sanitaires à faire respecter l'obligation vaccinale pour les professionnels de santé. À compter du mercredi 15 septembre les soignants libéraux, aides à domicile, pompiers, ambulanciers, employés d'hôpitaux et de maisons de retraite... Tous devront avoir reçu au moins une dose de vaccin contre le coronavirus. Ils auront ensuite un mois, jusqu'au 15 octobre, pour compléter leur schéma vaccinal. Environ 2,7 millions de personnes sont concernées par cette mesure.


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En cas de refus il sera possible de suspendre le contrat de travail de l'employé réfractaire. Une disposition rendue possible dans la loi comme l'expliquait la ministre du Travail, Élisabeth Borne, au moment de l'annonce de la mesure le 12 juillet : «nous allons prévoir dans la loi [...] une disposition particulière de suspension du contrat de travail, puisque la personne n'est pas en situation d'exercer son métier si elle n'a pas été vaccinée». Cette suspension ira de pair avec le non-versement du salaire, tant que le salarié n'est pas en règle. De son côté l'établissement pourra recevoir une amende pouvant aller jusqu'à 9000 euros et un an d'emprisonnement en cas de violations répétées à l'obligation vaccinale.

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Même situation pour les professionnels de santé en libéral. Le non-respect de l'obligation vaccinale sera sanctionné d'une amende pouvant aller de 90 à 375 euros. Au-delà de la troisième verbalisation dans un délai de 30 jours, les faits seront punis de six mois d'emprisonnement et de 3750 € d'amende.
Convaincre les récalcitrants

Le but est clairement de convaincre les individus concernés de se faire vacciner, comme l'explique Amélie Verdier : «on espère que ceux qui hésitent encore seront convaincus par la fermeté affichée» . Une menace qui semble porter ses fruits. Selon Santé publique France, 89,3% des personnes travaillant dans les Ehpad et les unités de soins de longue durée (USLD) avaient reçu au moins une dose le 12 septembre. Ce chiffre monte à 94.6% pour le personnel soignant en libéral.

Avec un tel chiffre peu de risques que les hôpitaux et autres établissements de santé soient contraints de fermer des services faute de bras. En revanche, la situation pourrait être plus tendue dans certains Ehpad ou petites structures. En effet, il ne sera pas toujours possible de compenser le personnel mis à pied par des professionnels de santé libéraux : «c'est illusoire de penser que tous les salariés suspendus pourront être remplacés par des vacataires,» met en garde Pascal Champvert, président de l'Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA).

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De leur côté les syndicats se disent inquiets. Ainsi Fo-Santé demande «un délai supplémentaire» afin de désamorcer «des situations ingérables» dans certains hôpitaux, où «des fermetures de services et de lits sont envisagées» en raison du nombre insuffisant d'agents vaccinés. La CGT, qui avait même appelé à manifester mardi 14 septembre contre l'obligation vaccinale, a mis en garde contre une «catastrophe sanitaire» si les personnels réfractaires ne peuvent plus exercer. Le numéro un du syndicat réformiste CFDT, Laurent Berger, avait appelé jeudi à «éviter au maximum que des gens soient sanctionnés».

La France n'est pas le premier pays à contraindre une partie de sa population à se faire vacciner. La Grèce, l'Italie, la Hongrie, l'Australie, le Canada, la Gambie, le Zimbabwe... un nombre croissant l'impose à certaines catégories professionnelles dans la santé, le tourisme ou l'administration.

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Saturday, June 5, 2021

Origine du Covid: la piste du laboratoire chinois se précise



Des agents de sécurité sont postés devant l’Institut de virologie de Wuhan lors de la visite de THOMAS PETER/REUTERS

Origine du Covid: la piste du laboratoire chinois se précise

RÉCIT - Des enquêteurs américains traquent les mensonges de Pékin et pointent la possibilité d’un «accident de laboratoire» à l’automne 2019 à l’Institut de virologie de Wuhan.

Mis à jour hier à 18:16


Plus d’un an après le début d’une pandémie qui a bouleversé la planète, infecté au moins 170 millions de personnes et fait plus de 3,5 millions de morts dans le monde, le mystère de l’origine du Covid-19 reste entier. Toutes les questions et les tentatives d’enquête se sont heurtées au refus obstiné de la Chine de communiquer les moindres données sur cette épidémie partie de son territoire. Statistiques inaccessibles ou effacées, scientifiques, diplomates et journalistes étrangers interdits d’accès, Pékin oppose un déni agressif émanant du plus haut niveau de l’appareil d’État, de Xi Jinping lui-même.

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Le débat a pourtant été relancé par la révélation selon laquelle plusieurs scientifiques de l’Institut de virologie de Wuhan auraient été hospitalisés dès novembre 2019. Non seulement cette information indique que la pandémie aurait commencé bien plus tôt que ce qu’avait dit la Chine, mais elle ouvre la vertigineuse possibilité que la plus grande catastrophe sanitaire de l’histoire contemporaine

Sunday, April 11, 2021

Covid-19 : la vaccination sera ouverte lundi à tous les plus de 55 ans..


Covid-19 : la vaccination sera ouverte lundi à tous les plus de 55 ans, annonce Olivier Véran

Dans le JDD, le ministre de la Santé a par ailleurs annoncé l'espacement des deux doses pour les vaccins Pfizer et Moderna, afin «de vacciner plus vite sans voir se réduire la protection».

Par Le Figaro avec AFP

Mis à jour il y a 6 heures


Olivier Véran en visite dans un centre de vaccination le 9 avril à Grenoble. PHILIPPE DESMAZES / AFP


La vaccination contre le Covid-19 va être ouverte à partir de lundi 12 avril à tous les Français âgés de 55 ans ou plus, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran au Journal du dimanche . Il a expliqué que cela serait possible grâce à deux vaccins, celui d'AstraZeneca que «dès demain [lundi], tous les Français de plus de 55 ans, sans conditions, pourront recevoir», et celui de Johnson & Johnson, livré en France à compter de lundi, proposé, «par cohérence et souci d'efficacité, à tous les plus de 55 ans, sans conditions».

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Depuis le 19 mars, la France réserve aux plus de 55 ans le vaccin du laboratoire anglo-suédois AstraZeneca, après des cas rares mais graves de troubles de la coagulation observés uniquement sur des patients moins âgés. Le vaccin fabriqué par Janssen-Cilag (groupe Johnson & Johnson) est quant à lui autorisé par la France depuis le 12 mars. Le ministre a indiqué que la première livraison serait de «200.000 doses», «avec une semaine d'avance». «On élargit la vaccination», s'est-il félicité. Citant les deux autres vaccins autorisés en France, le ministre a rappelé «l'annonce de l'extension de la campagne vaccinale par Pfizer et Moderna à tous les plus de 60 ans à compter du 16 avril».

La campagne de vaccination contre le Covid-19 a d'abord visé les personnes les plus fragiles, âgées de plus de 75 ans ou concernées par des facteurs de comorbidité (problèmes de santé autres augmentant le risque de décès). En raison de la lenteur de l'approvisionnement, elle a démarré bien moins rapidement que ne l'aurait souhaité le gouvernement. Le taux de couverture vaccinale avec deux doses approche les 75% chez les résidents des Ehpad, mais atteint seulement 35% chez les 75-79 ans en ville, 9% chez les 70-74 ans, 4% chez les 65-69 ans.

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Le ministre a par ailleurs annoncé «l'espacement des deux doses de vaccin à ARN messager de Pfizer-BioNTech et Moderna». «À compter du 14 avril, pour toutes les premières injections, nous proposerons un rappel à 42 jours au lieu de 28 actuellement. Ça va nous permettre de vacciner plus vite sans voir se réduire la protection», a-t-il détaillé.

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Thursday, January 28, 2021

Le Sénat fixe un seuil d'âge de non-consentement sexuel des mineurs à 13 ans



Les sénateurs, qui entendent poser «un interdit sociétal clair», ont aussi allongé le délai de prescription pour non-dénonciation de violences sexuelles sur un mineur.

Mis à jour le 25/01/2021 à 11:19

Le Sénat a adopté jeudi à l'unanimité une proposition de loi visant à créer un nouveau crime sexuel pour protéger les mineurs de moins de 13 ans. AFP

Poser «un interdit sociétal clair». Le Sénat a adopté jeudi à l'unanimité une proposition de loi visant à créer un nouveau crime sexuel pour protéger les mineurs de moins de 13 ans. Selon ce texte de la sénatrice centriste Annick Billon, les enfants sous ce seuil d'âge n'auront plus à justifier qu'ils n'étaient pas consentants à des relations sexuelles avec un majeur.

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Le texte allonge également le délai de prescription pour non-dénonciation de violences sexuelles sur un mineur. Pour mieux prendre en compte le caractère souvent tardif de la révélation de ces affaires, l'amendement prévoit de porter le délai de prescription à dix ans, à compter de la majorité de la victime, en cas de délit et à vingt ans en cas de crime.

L'effet du hashtag #metooinceste

Cette proposition de loi avait été enrichie en commission d'amendements pour mieux réprimer l'inceste après la déflagration entraînée par le livre témoignage de Camille Kouchner, La familia grande, où elle accuse son beau-père, Olivier Duhamel, d'avoir violé son frère jumeau, à la fin des années 1980. Dans la foulée, sur les réseaux sociaux, le hashtag #metooinceste a déjà entraîné près de 80 000 messages. Jeudi, Annick Billon a souligné que son texte n'avait «pas été élaboré en réaction à la déflagration politique et médiatique provoquée par le livre de Camille Kouchner» mais que son examen offrait au législateur «l'opportunité de se positionner de façon claire» sur ce sujet.

Eric Dupond-Moretti a répondu à cette interpellation de manière très prudente. «Les évolutions de la loi pénale doivent prendre en compte les phénomènes sociaux mais doivent s'accompagner d'une réflexion aboutie, notamment en ce qui concerne la prescription» et «sans céder à la précipitation qu'appelle une émotion légitime», a tempéré le garde des Sceaux. Après avoir mis les parlementaires en garde contre le risque de «censure constitutionnelle», il a interrogé sur l'âge de 13 ans retenu pour définir le seuil criminel. «Votre proposition pourrait être perçue comme un affaiblissement de la protection des mineurs de 13 à 15 ans», a noté le ministre de la Justice, posant la question de l'articulation de ce texte avec la loi Schiappa contre les violences sexuelles et sexistes adopté en 2018.

Renforcer les mesures de sanction

Enfin, il a annoncé le lancement d'un « travail de consultation » des associations pour continuer à avancer sur ce sujet avec le secrétaire d'État à la Protection de l'enfance, Adrien Taquet. Le seuil d'âge de 13 ans pour l'instauration du non-consentement fait débat chez les parlementaires et est jugé insuffisant par nombre d'associations de protection de l'enfance qui plaident pour fixer ce seuil à 15 ans. « Il y a un certain nombre de divergences et de choses qui ne sont pas encore tranchées », a estimé Éric Dupond-Moretti.

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Le débat devrait rebondir dans les prochaines semaines car le texte du Sénat est le premier d'une série de propositions pour renforcer les mesures sanctionnant les violences sexuelles sur les mineurs.
Un texte de la députée PS Isabelle Santiago sera examiné à l'Assemblée nationale le 18 février. Comme la loi adoptée au Sénat, il vise à exclure la question du consentement à un acte sexuel pour les mineurs mais en retenant le seuil d'âge de 15 ans. Il propose aussi de punir de 20 ans de réclusion criminelle une relation sexuelle incestueuse entre un majeur et un mineur de moins de 18 ans.

Enfin, la députée de la majorité Alexandra Louis travaille à un texte pour renforcer l'interdiction de tout acte sexuel entre un majeur et un mineur de moins de 15 ans. La sénatrice Marie-Pierre de la Gontrie a fait savoir que si le gouvernement ne programmait pas le texte du Sénat à l'ordre du jour à l'Assemblée nationale, le groupe PS l'inscrirait dans sa niche parlementaire.




Saturday, January 2, 2021

Fête sauvage près de Rennes : pourquoi les gendarmes ne sont-ils pas intervenus plus tôt?


36 heures après l'arrivée des fêtards dans des hangars désaffectés à Lieuron, la fête a pris fin ce samedi. Mais l'intervention tardive des forces de l'ordre interroge.

Mis à jour il y a 49 minutes



La rave party a pris fin ce samedi matin aux alentours de 6h avec l'intervention des gendarmes. JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP



«Les gendarmes poursuivent leurs investigations et leurs contrôles afin que cet événement illicite soit durement sanctionné», a martelé le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin samedi matin 2 janvier sur Twitter, alors que la fête illégale qui a rassemblé jusqu'à 2500 participants dans des hangars désaffectés de Lieuron (Ille-et-Vilaine) avait pris fin plus tôt dans la matinée.

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Les gendarmes auront toutefois dû patienter 36 heures avant d'intervenir. «Les forces de l'ordre ont d'abord tenté de prendre le contrôle du site jeudi soir mais des heurts très violents ont rapidement éclaté avec les participants» a expliqué le préfet d'Île-et-Villaine Emmanuel Berthier lors d'une conférence de presse. «Manifestement, les organisateurs de la soirée étaient préparés à cette action violente vis-à-vis des forces de l'ordre». Et d'ajouter qu'«un ordre de reculer a aussitôt été donné aux gendarmes afin qu'ils procèdent à un contrôle strict de la zone». Il s'agissait d'assurer la sécurité des gendarmes comme celle des fêtards. Lors de ces affrontements «un véhicule de la gendarmerie a été incendié, trois autres dégradés et les militaires ont essuyé des jets de bouteilles et de pierres, occasionnant des blessures légères», selon le préfet. Trois gendarmes ont été légèrement blessés. «Il y avait une tension réelle sur le site», a déploré le général commandant la région de gendarmerie de Bretagne, Pierre Sauvegrain.

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Faute de pouvoir empêcher la tenue de cette fête sauvage, la préfecture avait donc déployé les gendarmes aux abords. «À partir de 22 heures plus aucun véhicule n'a pu pénétrer sur le site» a précisé le préfet.

Effectifs insuffisants

«L'observation des réseaux sociaux quelques jours avant le 31 décembre par les gendarmes avait fait émerger plusieurs points de chute possible pour la fête clandestine, notamment en Loire-Atlantique, dans le Morbihan ou encore dans les Pays de la Loire. Les forces étaient donc réparties sur ces points de chute potentiels le soir de la Saint-Sylvestre, ce qui explique pourquoi les effectifs étaient insuffisants à Lieuron quand les fêtards sont arrivés en nombre», a poursuivi le commandant Sauvegrain.

Et ce dernier de préciser que la plupart des véhicules, notamment les camions transportant les enceintes, avaient circulé «dans la zone de la fête avant le couvre-feu de 20 heures, d'où le fait qu'ils n'aient pas été interceptés avant d'arriver sur le site de la soirée». Par ailleurs, l'effectif de 200 militaires sur place s'est avéré insuffisant face aux 2500 raveurs présents dans les hangars. C'est parce qu'ils n'étaient plus que 400 environ ce samedi que les gendarmes ont pu intervenir.

Une enquête a été ouverte pour «organisation illicite d'un rassemblement festif à caractère musical», «violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique», «dégradation du bien d'autrui en réunion» ou encore «travail dissimulé», «tenue illicite d'un débit de boissons» et «infractions à la législation sur les stupéfiants et notamment la facilitation de l'usage». «Des procédures sont en cours à l'encontre des organisateurs», a précisé le préfet.

En fin de mâtinée, 400 personnes étaient encore en cours de contrôle. «Plus de 800 infractions Covid ont été relevées et plusieurs centaines d'amendes forfaitaires délictuelles pour usage de stupéfiants ont par ailleurs été délivrées», a rappelé Emmanuel Berthier. «Les choses vont évoluer dans les heures qui viennent au-delà de 1200 verbalisations». Plusieurs gardes à vue sont en cours.

Des consignes sanitaires strictes

L'opération de gendarmerie menée pour déloger les derniers fêtards a permis de mettre la main sur du matériel sonore et différents équipements. Des enceintes, des platines et des groupes électrogènes ont été saisis. «Nous allons continuer toute la journée à procéder à des saisies à des interpellations, étant précisé que nous avons aussi un travail à faire tout à fait particulier sur la localisation et l'interpellation de certains individus», a expliqué le général Sauvegrain. Plus tôt dans la nuit de vendredi à samedi, un camion-son a réussi à quitter les lieux en franchissant une clôture avant de s'engager sur un grand axe routier et de prendre la fuite.

«Les fêtards ont mis leur vie en danger leur santé il faut maintenant qu'ils préservent celle de leur entourage. Des messages leur ont été transmis pendant ses 36 heures de façon continue. Nous leur avons fourni du gel et des masques ce matin et nous leur avons proposé des tests antigéniques. La direction générale de l'ARS a remis des flyers à ceux qui sortaient du site ce matin. Les consignes sont simples : s'isoler pendant sept jours et faire un test au bout de six jours. Ce sera la preuve d'une responsabilité retrouvée», a ajouté le préfet d'Ille-et-Vilaine.