Wednesday, December 16, 2020

Vaccins contre le Covid-19: Jean Castex face au défi de la confiance


Dans un contexte de défiance, le premier ministre s’est exprimé face aux députés pour fixer un calendrier.

Mis à jour hier à 20:33
Jean Castex s’adresse aux députés, mercredi, à l’Assemblée nationale. 

GONZALO FUENTES/REUTERS



«Transparence totale», «vigilance absolue» et «détermination sans faille». L’exécutif a choisi un rythme ternaire pour rassurer les Français à l’approche des premières vaccinations contre le Covid-19, qui pourraient débuter dès la dernière semaine de décembre en France.

En présentant sa stratégie vaccinale lors d’un débat sans vote et sans éclat de voix à l’Assemblée nationale, mercredi, le premier ministre briguait plus la confiance de l’opinion publique que celle des députés. Dans l’hémicycle du Palais Bourbon, Jean Castex a appelé chacun à se montrer «à la fois prudent, patient, mais confiant» devant l’arrivée de cette «arme supplémentaire», un «motif d’espoir face à l’épidémie.

EN DIRECT :Suivez notre DIRECT: Castex promet qu’il n’y aura «aucune vaccination sans consentement éclairé»

«La confiance ne se décrète pas, elle se gagne, elle se perd parfois, mais surtout elle se mérite», a concédé le premier ministre, conscient d’affronter un mur de défiance dans le pays. Une majorité de Français (59 %) déclaraient fin novembre qu’ils n’iraient pas, ou probablement pas, se faire vacciner contre le Covid-19 quand ils le pourront, selon un sondage Ifop. Un niveau de scepticisme parmi les plus élevés du monde, qu’a relevé Jean Castex: «le peuple français (...) n’a jamais été un grand fanatique de la vaccination.»

«Rassurer»

«Face à la peur», au «doute» et à la «suspicion», le chef du gouvernement a donc promis aux députés d’«expliquer», de «rassurer» et d’«accompagner» la population. À travers une campagne de vaccination fondée sur le «consentement», prise en charge par l’État et déployée en trois phases, a-t-il détaillé: environ un million de seniors dans les Ehpad dès la fin du mois «si les conditions sont réunies», puis 14 millions de personnes à risques, puis la population non prioritaire «à la fin du printemps».

Devant le premier ministre et son ministre de la Santé, les oppositions ont souligné à la fois les «espoirs» et les «inquiétudes» suscités par l’arrivée des vaccins. «Tout est allé très vite» et «l’on peut s’en réjouir», mais «les données à notre disposition sont encore très partielles», a nuancé l’Insoumis Adrien Quatennens, appelant à davantage de transparence «sanitaire» et «économique», notamment sur les «régimes de propriété intellectuelle et de responsabilité».

À LIRE AUSSI :Covid-19: le Conseil scientifique, un bouclier bien commode pour l’exécutif

Sponsorisé par WorldLifeStyle
VOIR PLUS

Les vaccins devraient être déclarés «bien public mondial», ont insisté les communistes et les Insoumis. Des parlementaires socialistes et Les Républicains ont pour leur part déploré le retard de la France dans la course aux vaccins. Pressant, l’élu (Les Républicains) Jean-Pierre Door a même appelé à «enjamber les lourdeurs administratives» de la «bureaucratie d’État», en autorisant immédiatement le vaccin Pfizer-BioNTech, sans attendre la décision de l’Agence européenne du médicament, prévue le 21 décembre.

Soucieux d’honorer la «transparence» promise, l’exécutif préfère s’en remettre à ce verdict et s’appuyer sur le maquis d’instances associées aux décisions - Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, comité scientifique, comité citoyen, comité des professionnels de santé et comité d’élus. D’où le rare satisfecit du communiste André Chassaigne, qui a salué une stratégie vaccinale «plus concertée», après le «fiasco» des masques et des tests.




Saturday, December 12, 2020

Loi «sécurité globale» : des manifestations à travers le pays, une centaine d'arrestations à Paris




EN IMAGES - Plusieurs cortèges ont défilé samedi 12 décembre dans différentes villes. Des scènes très tendues ont eu lieu dans la capitale entre manifestants et forces de l'ordre.
Par Le Figaro
Publié il y a 3 heures, mis à jour il y a 1 minute

A Paris, ce samedi 12 décembre. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP



Samedi 12 décembre, une nouvelle journée de manifestations a eu lieu à travers le pays contre le projet de loi «sécurité globale». En milieu d'après-midi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a indiqué que 81 personnes avaient été arrêtées dans la capitale, porteuses notamment d'objets «qui n'ont pas leur place dans une manifestation.»


La manifestation parisienne de la coordination contre la proposition de loi avait pourtant été annulée, le collectif considérant que les conditions de sécurité n'étaient pas réunies. Réunis derrière une immense banderole proclamant «stop aux lois liberticides, stop islamophobie», plusieurs milliers de manifestants ont tout de même entamé une marche au départ de Châtelet pour rallier la place de la République, sous la pluie et serrés de près par d'importants effectifs de CRS et de gendarmes mobiles. Le défilé enregistré auprès de la préfecture de police n'a pas été interdit.


Des manifestants ont été contrôlés dans les rues de Paris. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP


Comme le souligne notre journaliste sur place, l'ambiance était déjà tendue en début d'après-midi entre les manifestants et les forces de l'ordre.

Dans la manifestation parisienne du 12 décembre. Thibault Izoret / Le Figaro


Loi «sécurité globale»: À Paris, des heurts éclatent entre manifestants et forces de l'ordre

Les forces de l'ordre sont intervenues «au milieu du cortège et ont interpellé des individus pour empêcher la constitution d'un groupe de black-blocs violents», a indiqué la préfecture dans un tweet.

En fin d'après-midi, les forces de l'ordre ont d'ailleurs fait usage du canon à eau, place de la République.

Place de la République, le 12 décembre. CHARLES PLATIAU / REUTERS

En revanche, en dehors de la capitale, le collectif à l'initiative de la manifestation parisienne, a appelé «les coordinations locales à poursuivre la mobilisation contre cette loi en organisant des rassemblements sur tout le territoire national». Des manifestations étaient ainsi organisées à Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Lille (photo ci-dessous), Dijon, Caen, Tours ou Nancy.

Plus tôt dans la journée, environ 1800 personnes, selon la préfecture, ont défilé dans le calme dans le centre-ville de Montpellier. «Je ne proteste pas uniquement contre la loi de sécurité globale», a expliqué Coline Marguet, une étudiante de 23 ans, «nous allons vers trop de restrictions, de manière générale». «Notre devoir de citoyen est de veiller au respect de nos droits», a renchéri Anne-Marie Briand, un médecin de 49 ans en arborant une pancarte «Un flic flou, c'est un flic pas net».


De 200 à 300 personnes se sont également rassemblées à Lille pour dénoncer la loi «sécurité globale» mais aussi le projet de loi du gouvernement contre le séparatisme jugée «islamophobe». «Tout est un peu lié, la volonté de faire taire les oppositions, la stigmatisation des musulmans», a jugé Samuel, infographiste.

Une opération de collage à Lille lors de la manifestation de ce samedi 12 décembre. CHARLES PLATIAU / REUTERS

Près de 1.300 personnes ont défilé à Strasbourg à l'appel d'une vingtaine d'organisations. Les manifestants se sont d'abord réunis place de la République, en lisière du centre-ville historique de la capitale alsacienne, pour tenir une «assemblée populaire». Puis la foule, constituée de 1.300 personnes selon les forces de l'ordre, et 1.000 à 1.500 selon les organisateurs, s'est élancée, contournant le centre-ville et ses commerces, comme exigé par la préfecture du Bas-Rhin.

La foule à Lyon, ce samedi 12 décembre. PHILIPPE DESMAZES / AFP

Le ministre de l'Intérieur dans son message du jour a remercié la mobilisation des policiers et gendarmes «contre des casseurs».

Le texte sur la «sécurité globale» est accusé par ses détracteurs de porter atteinte «à la liberté de la presse, à la liberté d'expression et à la liberté de manifester», notamment en raison de son article 24 qui pénalise la diffusion malveillante d'images des forces de l'ordre, et aussi d'instaurer «des outils de surveillance de masse».

Dans les rues de Paris samedi 12 décembre. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP



Wednesday, November 11, 2020

Arabie saoudite: attaque contre le cimetière non-musulman de Jeddah


Une grenade a été jetée lors d'une cérémonie commémorative du 11-Novembre à laquelle participaient des diplomates français, et occidentaux.

Mis à jour il y a 9 min

Le consultat français à Jeddah le 29 octobre. 

MOHAMMED AHMED / AFP



Douze jours après un attentat au couteau contre un garde du consulat de France à Jeddah, une nouvelle attaque a été perpétrée ce mercredi matin lors d'une cérémonie commémorative du 11-Novembre. Une grenade a été jetée par-dessus le mur du cimetière des non-musulmans de la ville portuaire située sur la mer Rouge, selon plusieurs sources contactées en Arabie saoudite par Le Figaro. Elle aurait fait 4 blessés dont un ressortissant grec, selon un diplomate européen, mais aucun Français. Des gardes saoudiens auraient également été touchés.

À LIRE AUSSI : Arabie saoudite: un vigile du consulat français à Jeddah blessé au couteau, un Saoudien arrêté

La France était-elle encore une fois visée ? « Il s'agit d'un acte isolé, la France n'est pas visée », affirme une source française à Riyad, la capitale. Une autre source diplomatique occidentale ajoute toutefois que c'est la France qui organisait la cérémonie commémorative du 11-Novembre.

« Le consul général de France, ceux d'Italie et de Grande-Bretagne étaient présents à cette cérémonie, de même que les attachés de défense français et britannique », confie une source sécuritaire. Selon celle-ci, l'assaillant aurait été arrêté. «La France condamne fermement ce lâche attentat que rien ne saurait justifier», a réagi le Quai d'Orsay, en appelant les autorités saoudiennes «à faire toute la lumière» sur cet acte et en «identifier et poursuivre les auteurs».

L'attaque de ce mercredi semble bel et bien être un attentat. Il a pour théâtre une fois de plus Jeddah, la deuxième ville d'Arabie où l'ambiance est relativement plus libérale qu'ailleurs dans le pays. «C'est un triste jour», déclare un expatrié français en Arabie. Le 29 octobre au moment où la basilique de Nice était le théâtre d'un attentat meurtrier, un garde du consulat français de Jeddah était attaqué au couteau par un ressortissant saoudien. Celui-ci fut arrêté peu après par les autorités saoudiennes. Le garde avait été blessé, mais ses jours n'ont pas été mis en danger.
«Nous attendons une réaction de l'ambassade de France»

Les autorités du royaume, où règne un islam ultra-conservateur, ont condamné les attentats qui ont ensanglanté la France, ces dernières semaines. Mais dans le même temps, les autorités religieuses saoudiennes ont dénoncé les caricatures du prophète Mahomet publiées par l'hebdomadaire Charlie Hebdo.

À Jeddah, peu après l'attaque de ce mercredi, le consulat américain a publié un communiqué appelant ses ressortissants à observer la plus grande prudence. L'ambassade de France à Riyad observe le silence. « Nous attendons une réaction de l'ambassade de France », confie un diplomate d'un pays européen, contacté. L'Arabie Saoudite devait accueillir dans dix jours le sommet du G-20, mais en raison de la pandémie de la Covid-19, le rendez-vous annuel des grands de ce monde aura lieu en virtuel par visioconférence.

À LIRE AUSSI : Arabie saoudite: des députés américains appellent leur pays à boycotter le G20

Après les propos d'Emmanuel Macron sur le « séparatisme islamiste » et son engagement à ne pas renoncer aux caricatures, des manifestations anti-français ont éclaté dans de nombreux pays musulmans et des appels à boycotter les produits français ont été lancés. Dans certains pays, le portrait du chef de l'État français a même été incendié.

Pour calmer les choses, Emmanuel Macron s'est livré à un exercice de pédagogie sur la chaîne de télévision qatarienne Al-Jazeera et dans le quotidien britannique Financial Times. Ces derniers jours, Jean-Yves Le Drian le ministre des Affaires étrangères, a effectué une tournée en Égypte et au Maroc pour tenter, là encore, de dissiper les malentendus, répétant que la France n'avait rien contre l'islam.

À voir aussi - Arabie Saoudite: un garde du consulat français de Jeddah blessé au couteau







Sunday, May 10, 2020

Coronavirus : les Français sont les plus sévères d'Europe envers leurs dirigeants



Ils estiment à 66% que l'exécutif n'a «pas été à la hauteur» dans la gestion de la crise, selon un sondage Odoxa pour Le Figaro et Franceinfo.

Mis à jour il y a 15 min

Seuls 34% des Français ont une opinion favorable de l'action de l'exécutif. AFP


C'est un désaveu cinglant adressé à l'exécutif. Alors qu'une majorité d'Européens estime que leur gouvernement a été «à la hauteur» de la situation durant la crise du Covid-19, les deux tiers des Français (66%) pensent l'inverse. Seuls 34% d'entre eux ont une opinion favorable de l'action de l'exécutif, selon une étude menée les 5 et 6 mai auprès d'un millier de Français, et du 30 avril au 4 mai auprès de 3005 Européens par Odoxa pour Le Figaro et France Info.

À lire aussi : EN DIRECT - Coronavirus : dernier jour de confinement en France, premier cas à Wuhan depuis plus d'un mois

C'est pire que les Britanniques, qui au contraire plébiscitent à 63% leur premier ministre Boris Johnson - pourtant versatile dans sa gestion de l'épidémie - et pire que l'Italie, pays pendant longtemps le plus touché du monde. La défiance des Français se situe au niveau de celle des Espagnols, état plus impacté que la France en nombre de cas et de morts et où le confinement s'est fait plus dur encore.

À voir aussi - Coronavirus: les ministres seront-ils jugés?

Les maires plébiscités

Par ailleurs, 61 % des Français n'épargnent pas leurs concitoyens qu'ils ne jugent pas «à la hauteur». À leurs yeux, seuls les maires sont plébiscités par 75% d'entre eux. Un motif de satisfecit pour les nombreux édiles en première ligne, souvent proactifs et à l'initiative dans la gestion de la crise, notamment pour les commandes de masques et de tests. Les entreprises sont également saluées par 69% des Français, soit quatre points au-dessus de la moyenne européenne.


Aux rayons des critiques adressées à leurs dirigeants, les Français sont systématiquement deux fois plus sévères que leurs voisins européens. Entre impéritie de l'exécutif et manque de clarté, 75% d'entre eux estiment que le gouvernement ne leur a «pas dit la vérité», 74% pensent qu'il n'a «pas pris les bonnes décisions au bon moment», et trois-quarts regrettent encore qu'il «n'ait pas fait ce qu'il fallait pour aider les hôpitaux et les soignants».

Au moment où des plaintes contre des membres du gouvernement se multiplient, entre autres pour faire la lumière sur la gestion des masques, une majorité de Français jugent que leurs dirigeants «n'ont pas pris la mesure de la gravité de la situation», quand les Européens sont seulement 37% à le penser.

Crainte quant à «l'après»

Par ailleurs, si le confinement a été très majoritairement «bien vécu» en France et en Europe, beaucoup s'inquiètent de sa sortie et de ses conséquences. Dans un précédent sondage publié le 7 mai, 35% de Français disaient déjà ne pas souhaiter que le confinement s'opère bien à partir du 11 mai, essentiellement pour des raisons sanitaires. Désormais, 28% d'entre eux ont peur de perdre leur emploi dans les mois à venir. Cette fois-ci, les Français sont dans la moyenne européenne, les Espagnols et les Italiens étant les plus inquiets.

Néanmoins, dans un sondage Ifop pour le JDD et Sud Radio publié dimanche, près de 50% de Français indique la lutte contre le chômage et la lutte contre la précarité comme «tout à fait prioritaires». Signe donc qu'après la santé, la situation économique fait figure de préoccupation première. D'autant qu'en France, la hausse du chômage couplée à un niveau de défiance record laisse présager d'une nouvelle crise sociale. Un autre défi de «l'après-crise» pour le chef de l'État. L'exercice du déconfinement s'amorce à peine mais il s'annonce déjà périlleux pour l'exécutif.
Sujets



Tuesday, April 28, 2020

Investigative journalist Harry Vox filmed 2014

Du sentier des Jésuites à la première voiture : Le défi de la liaison

Lac-St-Jean/Québec
Le 24 avril 2018 à 8 h 00 min

Temps de lecture : 11 min



Par Christian Tremblay


Suivant généralement les lignes électriques, on nommait ce chemin La route des poteaux. Source: Société d'histoire du Saguenay, P2-S7-P09784-1


Il est assez aisé, pour nous, de se rendre dans la région de Québec aujourd’hui. Selon l’endroit où l’on se trouve, plus ou moins trois heures suffisent amplement. Mais qu’en était-il, y a cent ans, à l’époque de la colonisation, ou même bien avant?
L’histoire de la communication entre notre région et le fleuve Saint-Laurent ne date pas d’hier.
En fait, si l’on voulait remonter au tout début, nous devrions reculer de plusieurs milliers d’années. Avant l’arrivée des premiers blancs, le Piékouagami servait déjà de point de relais, entre ce que nous appelons aujourd’hui la Baie d’Hudson et le fleuve Saint-Laurent.
Nous pourrions même dire que notre mer intérieure était un lieu phare pour les rencontres entre les différentes nations amérindiennes.
Le Jésuite Albanel, l’un des premiers blancs à avoir foulé le sol Jeannois, en septembre 1672, affirme y avoir rencontré plus de vingt-cinq nations en un même lieu, soit l’embouchure de la rivière Métabetchouane.
Pas surprenant donc, que Français et Anglais eurent choisi cet endroit pour le poste de traite, sous les Français et le poste du Roy, sous les Anglais.
Le sentier des Jésuites
Nommé ainsi à cause des missionnaires qui l’utilisaient, ce sentier n’a en fait de Jésuite que le nom.
Longtemps oublié et même devenu mythique, les divers travaux de recherches des dernières décennies ont permis de redécouvrir, et mieux comprendre les voix de communications utilisées avant la colonisation.
Lorsque nous imaginons les premiers colons faire un long voyage en forêt, nous avons tendance à les voir, hache à la main, se défricher un passage à travers une forêt dense. Il n’en était rien. Du moins pour les trajets reliant les principaux points.
Ce sentier des Jésuites était, en fait, un réseau de pistes sillonnant tout le sud de la région, jusqu’à Québec d’une part et Tadoussac d’autre part.
Nous pourrions facilement le comparer aux différents réseaux autoroutiers d’aujourd’hui, avec une piste principale, des pistes secondaires et plusieurs petits chemins.
Le sentier des Jésuites. Un réseau de pistes, utilisées pendant des milliers d’années, entre les différentes nations amérindiennes, puis les premiers explorateurs.
Source: Livre Le sentier des Jésuites, 2010. Courtoisie Louis Lefebvre, auteur du document.


Sunday, January 19, 2020