Monday, August 17, 2015

La médiocre ignominie appelée Hillary Clinton


Guy Millière – La présidence Obama restera dans l’histoire la pire présidence qu’aient connu Etats-Unis. J’ai dressé récemment une liste des ravages qu’elle laissera derrière elle.



C’est une liste provisoire, hélas, car il reste un an et demi à Obama pour agir. On voit ces ravages chaque jour dans de multiples rubriques, de l’environnement à l’économie et aux faits divers. L’un des ravages dont on a vu des exemples inquiétants ces derniers temps est celui constitué par les actes de violence commis contre des policiers par des criminels noirs : Obama n’a, depuis six ans et demi, cessé d’inciter à la haine contre la police et de renforcer le racisme anti-blanc qui infeste les communautés noires américaines. Ce racisme a suscité les émeutes de Baltimore, comme celles de Ferguson, qui viennent d’avoir des suites, avec la « commémoration » de la mort d’un jeune délinquant noir appelé Michael Brown. Ce racisme a suscité des assassinats de policiers par de jeunes délinquants noirs, et une recrudescence de la criminalité dont les premières victimes sont des noirs (on ne le dit pas en France, je sais, mais la France est un pays où l’information a disparu sous le poids de la désinformation).

Les ravages se voient en politique étrangère, et ont culminé en ce domaine avec les accords passés avec les mollahs iraniens, accords qui vont permettre à l’Iran de se doter d’armes atomiques et de financer davantage le terrorisme islamique et des organisations qui vont du Hezbollah au Hamas, des talibans afghans aux groupes qui se réclament encore d’al Qaida et n’ont pas fait allégeance à l’Etat Islamique. Ces accords sont si abominables que des démocrates en nombre croissant font défection, et qu’Obama est contraint de recourir à la menace et à la pression pour faire rentrer dans le rang ceux qui seraient tentés de voter contre au mois de septembre. Ils sont si abominables que les deux tiers des Américains, selon les sondages, et malgré les propos mensongers d’Obama et de John Kerry, déversés à jet presque continu, sont eux-mêmes hostiles aux accords (on ne le dit pas non plus en France, je sais, la désinformation fonctionne).

Les ravages sont si évidents pour nombre d’Américains que la révolte gronde, que le parti républicain lui-même est contesté par ceux qui ont jusque là voté républicain et qui voient en des gens tels que John Boehner, Speaker of the House, et Mitch McConnell, Majority Leader du Sénat, des traitres.

Ils expliquent le mouvement qui a porté Donald Trump, et qui, malgré les manipulations inhérentes au débat organisé par Fox News (qui, depuis, face au torrent d’emails critiques reçus a rectifié ses positions) se poursuit : pour l’heure, les deux personnes que le débat était censé avoir sabordé, Donald Trump et Ted Cruz en sont ressorties renforcées dans l’opinion.

Ils expliquent qu’à gauche, un candidat ouvertement socialiste concurrence Hillary Clinton, dans un pays où se dire socialiste valait jusque là l’élimination de la vie politique (sauf dans l’état dont vient ce candidat, Bernie Sanders : le Vermont).

Ils expliquent pour partie que l’étoile de Hillary Clinton pâlit de jour en jour.

Mais cette étoile a bien d’autres raisons de pâlir : Hillary Clinton a un passé accablant, qui inclut au moins une mort très trouble (celle d’un dénommé Vince Foster, retrouvé suicidé en 1993), des actes financiers douteux, de multiples soupçons de corruption, de mensonge sous serment, de parjure, de détournement de fonds, de destruction de preuves et d’obstruction à la justice (on ne le dit pas en France, je sais : la désinformation fonctionne très bien).

Hillary Clinton ne cesse au fil de sa campagne de tenir des propos manipulateurs, guidés par la volonté de séduire des fractions de l’électorat en un endroit, puis d’autres fractions de l’électorat en un autre endroit.

Elle est une très mauvaise candidate. Elle est porteuse d’une insoutenable fausseté qui devrait la faire perdre, et qui ne lui permet d’espérer gagner que parce que subsiste une coalition de gens vivant d’allocations sociales, de jeunes gens au cerveau tellement délavé qu’ils savent à peine encore qui était George Washington, et de bobos devenus riches grâce à internet et vivant dans leur bulle.

Si elle ne s’appelait pas Hillary Clinton, elle serait en prison, pour longtemps.

Elle incarne une ignominie qui s’approche de celle inhérente à Obama, mais elle n’a pas la prestance de bateleur d’estrade qu’a Obama. L’ignominie d’Hillary Clinton est une ignominie médiocre, qui devient repoussante pour un nombre croissant d’électeurs potentiels.

On prête à Obama l’intention de pousser Joe Biden, son vice-président, à entrer dans la course à la présidence aux fins d’être candidat à la place de la candidate si elle continue à sombrer. On lui prête, même, la volonté de faire sombrer la candidate, tant elle est mauvaise.

Je pensais jusque voici peu qu’Hillary serait élue (ou que Biden, s’il la remplace le serait) quoi qu’il arrive.

Je pense que si un candidat tiède comme Jeb Bush devient le candidat républicain, Hillary (ou Biden) gardera ses chances.

Mais je pense aussi qu’un candidat porté par la révolte serait à même de l’emporter.

Les ravages que la présidence Obama a occasionné et créera encore sont bien réels, mais il reste des Américains qui aiment l’Amérique et qui ne supportent plus ce qui se passe : ce sont des gens de la classe moyenne qu’Obama continue à broyer, des petits entrepreneurs, des noirs qui voient les catastrophes occasionnées par les racistes noirs anti blancs, des hispaniques victimes des effets de l’immigration clandestine qui tire les salaires vers le bas, des soldats, des anciens combattants.

L’Amérique n’est pas l’Europe, malgré les ravages que la présidence Obama a occasionné et créera encore.

La révolte incarnée par Donald Trump a ses racines dans ce qui a fait de l’Amérique ce qu’elle est, et c’est pour cela qu’un homme comme Ted Cruz la respecte. Elle fait trembler l’établissement républicain, et il est bon, dans le contexte présent, que l’établissement républicain tremble et soit incité à se souvenir du message des tea parties.

Les idées portées par Ted Cruz, mais aussi Ben Carson, Carly Fiorina, Marco Rubio, Scott Walker, Mike Huckabee, sont les idées qui ont fait de l’Amérique ce qu’elle est.

Ce sont les idées qui ont fait de l’Amérique un pays que j’aime autant que tous les Américains qui aiment l’Amérique.

Ces idées ne sont pas mortes.

Malgré les défauts du premier débat républicain, je songeais souvent en le regardant que ce débat aurait été impensable en Europe, que les idées qui y étaient exprimées, lorsqu’elles pouvaient être exprimées étaient des idées si éteintes en Europe que personne ne les énonce plus.

Il faut un Président conservateur à l’Amérique, il lui faut un président renouant avec l’esprit des pères fondateurs, de Ronald Reagan, de George Walker Bush lorsqu’il s’est conduit en capitaine courageux face à la tempête que fut l’après onze septembre.

J’imagine de moins en moins que Miss Hillary puisse être élue, ou que Joe Biden puisse l’être.

Voir que dans les sondages effectués ces derniers jours, les candidats qui ressortent renforcés sont, dans l’ordre, Donald Trump, Ben Carson, Ted Cruz, Carly Fiorina, montre qu’il se passe quelque chose.

Dans l’émission de Sean Hannity sur Fox News, lundi soir, Michael Cohen, porte-parole de Donald Trump a annoncé que Donald Trump allait présenter ses propositions dans les jours à venir : c’est ce qu’il a commencé à faire, et Sean Hannity a consacré toutes ses émissions jusqu’au 14 août à ce sujet.

Megyn Kelly, dans son émission, a dit que l’incident était clos, et que Donald Trump était un homme solide, dans une campagne rude. C’était une façon pour elle d’enterrer la hache de guerre qu’elle avait brandi. Dont acte.

Voir en tête des sondages un homme d’affaires qui a réussi et qui ose parler de manière tranchée, un grand neurochirugien noir conservateur, un homme qui a osé défier l’establishment républicain au nom des principes du conservatisme, une femme d’affaires, est très intéressant.

La campagne ne fait que commencer. Tout est possible.

Et si l’appareil républicain cesse de se montrer obsédé négativement, et paniqué par Donald Trump, et se tourne, comme il le devrait depuis longtemps, vers une dénonciation tranchée des ravages résultant des années Obama et vers une mise au jour incessante de l’insoutenable fausseté d’Hillary Clinton, tout en présentant des propositions nettes à même de rendre sa grandeur à l’Amérique, tout sera possible davantage encore.

Je ne pense pas que Donald Trump sera le candidat républicain, mais je pense qu’en incarnant ce qu’il a incarné ces dernières semaines, il a rendu un grand service à l’Amérique.

Nul ne sait qui sera candidat, mais si le candidat est Ted Cruz, s’il est Ben Carson, ou, même, s’il est Marco Rubio ou Scott Walker, les choses seront en bonne voie. Carly Fiorina serait une excellente candidate à la vice-présidence.


Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.


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