Sunday, December 23, 2018

Cosmic Trigger: The Final Secret of The Illuminati (Robert Anton Wilson)

Indonésie: plus d'une centaine de morts après un tsunami


Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 23/12/2018 à 08:20



Au moins 168 personnes ont été tuées et des centaines blessées lorsqu'un tsunami a déferlé samedi soir sur les rives du détroit indonésien de la Sonde à la suite d'une éruption volcanique, semant la panique parmi les touristes et les habitants.

"Il y a 745 blessés et 30 personnes sont portées disparues", a annoncé le porte-parole de l'agence indonésienne de gestion des catastrophes Sutopo Purwo Nugroho.

De précédents bilans faisaient état d'au moins 20 morts puis 68.

Des centaines de bâtiments ont été rasés par la vague, qui a déferlé sur les côtes méridionales de Sumatra et l'extrémité occidentale de l'île de Java aux alentours de 21h30. La vague a surgi après l'éruption du volcan connu comme "l'enfant" du légendaire Krakatoa, l'Anak Krakatoa, selon Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l'agence nationale de gestion des catastrophes.

Soixante-deux personnes ont péri et 584 ont été blessées, selon un nouveau bilan communiqué par le porte-parole. Vingt autres personnes sont portées disparues, a-t-il précisé.

Sur des images de la télévision, on voit que la vague a traîné sur la plage de Carita, site touristique populaire de la côte ouest de Java, un amoncellement de détritus divers, entre plaques de toitures en ferraille ou encore des morceaux de bois.

Des arbres ont également été déracinés tandis que le sol est jonché de débris.


Le Figaro.fr avec AFP




Saturday, December 15, 2018

Sacré dimanche!


Moeurs
Sacré dimanche !


Même Dieu se repose, comme le rappelle la Genèse, le premier livre de la Bible : « Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu'il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu'il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu'en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu'il avait créée en la faisant » (Bible de Jérusalem, Genèse, 2, 2).

La Création du monde, il est vrai, méritait bien un jour de récupération... Cette pratique, les Hébreux en firent l'un de leurs commandements les plus stricts. Ainsi lit-on dans le livre de l'Exode : « Tu te souviendras du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est un sabbat pour Yahvé ton Dieu. Tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours Yahvé a fait le ciel, la terre et la mer et tout ce qu'ils contiennent, mais il s'est reposé le septième jour ; c'est pourquoi Yahvé a béni le jour du sabbat et l'a sanctifié » (Exode, 20, 2-17). 



Le dimanche ? C'est après le samedi !

Les juifs ont inventé le sabbat (d'un mot hébreu qui veut dire « repos »), quelques siècles avant notre ère, mais c'est aux Assyriens que revient l'invention de la semaine, au XIXe siècle avant notre ère.

Son nom vient du latin septimana, « septième », adjectif qui renvoie à l'adoption par le monde romain de la division assyrienne du temps en périodes de sept jours. Les Assyriens choisirent ce chiffre après avoir observé le cycle de la Lune d'une durée totale de vingt-huit jours (à peu de chose près), divisée en quatre périodes.

Toujours la tête dans les étoiles, les habitants de la Mésopotamie baptisèrent les jours d'après le nom des planètes et cette tradition fut reprise par les Romains : Soleil, Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus et Saturne.

En sacralisant le septième jour, soit le sabbat, et en le vouant à la prière, loin des contingences quotidiennes, les juifs manifestent l'alliance entre Dieu et son peuple. Pour les rabbins, l'obligation du repos hebdomadaire a aussi la vertu de libérer les hommes de l'esclavage du travail en leur permettant d'y échapper au moins un jour sur sept. C'est la « re-création » (ou récréation), le moment où chacun reconstitue ses forces mentales, spirituelle et physique.

Aux premiers temps du christianisme, quand les fidèles de la nouvelle religion s'attachèrent à célébrer le jour de la Résurrection, ils choisirent opportunément le solis dies, le « jour du Soleil » des Romains (toujours reconnaissable dans le sunday anglais). Ainsi naquit le dimanche (du latin domenica dius : « le jour du Seigneur »), substitut chrétien au sabbat.

Dans certains pays comme les États-Unis ou le Canada, de même qu'en Israël, se perpétue la tradition antique de faire débuter la semaine le dimanche. Mais dans la plupart des pays de culture chrétienne, c'est le lundi qui a fini par se placer en pole position, sans doute parce qu'il est apparu étrange de débuter une période de travail par du repos.

Les sociétés musulmanes ont choisi le vendredi comme jour de repos pour se différencier des chrétiens et des juifs et débutent la semaine le dimanche. 



Se reposer ne signifie pas ne rien faire


L'empereur Constantin le Grand, en 321, s'est penché sur le calendrier avant de décréter que, « au jour vénérable du soleil, les magistrats et les habitants se reposent et que tous les ateliers soient fermés ». Plus de « travaux serviles » donc, mais les activités agricoles sont encore autorisées.

Voici notre dimanche devenu non seulement un jour de prière mais aussi de repos, à l'image du sabbat.

Pour clarifier la situation, les autorités religieuses puis politiques établissent la liste des activités autorisées ou non : plus de possibilité de faire des affaires sur les marchés par exemple pour les commerçants de l'époque carolingienne, un demi-millénaire après Constantin.

Au Moyen Âge, les dimanches mais aussi les fêtes religieuses ou votives agrémentent le calendrier de très nombreuses occasions de repos et de rencontres festives. Plus d'un jour sur trois est chômé. Autant dire que nos ancêtres n'avaient rien à nous envier en matière de congés (payés ou non).

La participation à la messe dominicale est encouragée et les croyants sont invités à faire œuvre charitable et visiter les humbles et les malades. Mais sans beaucoup de succès... Le clergé regarde d'un œil soupçonneux ces cabarets attenants à l'église, refuges pleins de vie pour les habitants des hameaux venus au bourg passer la journée.

À partir du XVIe siècle, la messe dominicale devient dans les villages un rituel social. L'habitude se prend de sortir ses plus beaux atours pour aller à la messe rencontrer ses coreligionnaires ...et se montrer !

Aux Temps modernes, sous l'influence de la Réforme protestante et de la Contre-Réforme catholique, les préconisations dominicales se font plus sévères qu'aux siècles précédents.

Par un retour aux sources bibliques, les puritains de Grande-Bretagne, les luthériens d'Allemagne et les calvinistes de Genève et des Pays-Bas imposent un repos dominical d'une extrême rigueur, avec en particulier la fermeture des débits de boissons, dont subsistent encore la trace en Europe centrale et même outre-Manche, en dépit de la libéralisation des moeurs.

Les pays catholiques manifestent une bien moindre sévérité, au grand dam du clergé. En 1644, sous le règne de Louis XIV, l'évêque d'Évreux accuse le diable, « pour profaner le dimanche, d'introduire les danses, les chansons dissolues, les gourmandises, les ivrogneries, les querelles » ! D'ailleurs, les prédicateurs n'affirment-ils pas que des hommes ont reçu la foudre pour avoir labouré pendant l'appel à la prière du dimanche ? (...)

Vers la banalisation du dimanche

Au terme de notre parcours, il apparaît que le repos dominical ne porte pas atteinte aux performances économiques. Bien au contraire, en ajoutant du sens à l'existence humaine et en renforçant les liens sociaux, il encourage chacun à donner le meilleur de lui-même pour la communauté.

Il n'est pas sans intérêt d'observer qu'aujourd'hui encore, en ce début du XXIe siècle, les pays d'Europe qui affichent les meilleures performances économiques sont ceux qui ont conservé au dimanche sa valeur biblique : un jour de repos et de sociabilité pour échapper à l'esclavage du travail. Ces pays sont l'Allemagne et l'Autriche. A contrario, ceux qui ont cédé aux sirènes de l'ultralibéralisme et supprimé toute restriction calendaire au travail salarié se classent parmi les cancres. Ainsi en va-t-il du Portugal ou du Royaume-Uni.

Mais la pression en faveur de la banalisation du dimanche est plus forte que jamais. Ses partisans mettent en avant le confort des ménages (disposer du dimanche en plus du samedi pour faire les courses), la satisfaction des touristes étrangers, même s'il est rare que ceux-ci séjournent en France seulement un dimanche, et la concurrence du commerce électronique, en oubliant que, si l'on peut commander à tout moment sur internet, on est livré au mieux deux jours plus tard et jamais le dimanche…




Friday, November 9, 2018

Synarchie, Complexe militaro-industriel, Extrême-droite

Macron annonce une "baisse drastique" du coût du permis de conduire


Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 09/11/2018 à 12:30


Emmanuel Macron a annoncé vendredi que le gouvernement allait "drastiquement baisser le coût du permis" de conduire, et "aider à l'acquisition du premier véhicule", à l'occasion du projet de loi d'orientation des mobilités attendu en fin d'année.

"Dans le cadre de la loi mobilité, on va drastiquement baisser le coût du permis. (...) Le code, on va l'intégrer à la partie scolaire", a déclaré à la presse, depuis Lens, dans le Pas-de-Calais, le chef de l'Etat, qui veut également "aider à avoir le permis plus vite et moins cher, et aider à l'acquisition du premier véhicule".




Saturday, November 3, 2018

Colonialisme, Vatican et héritage de la domination…


Colonialisme, Vatican et héritage de la domination…





Rejoignez le mouvement pour la répudiation des bulles papales colonialistes, plus nous mettrons de pression sur la hiérarchie cléricale jusqu’au Vatican et plus ces diktats pontificaux auront de chance d’être répudiés.

— Résistance 71 ~



A lire: « Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte », Steven Newcomb, 2008 (version PDF en français, traduction de Résistance 71, mise en page JBL1960)



Le Vatican et son héritage de domination



Une institution comme le Vatican ne peut pas “conquérir” puis prétendre qu’elle ne porte aucune responsabilité



Steven Newcomb



20 mars 2017



url de l’article original:

https://indiancountrymedianetwork.com/news/opinions/vatican-legacy-domination/



~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~



Le mois dernier, la pape François a rencontré des représentants des peuples indigènes à Rome. En cette occasion, François a émis une déclaration qui a été largement vue comme une indication tacite faite de son soutien à l’initiative de Standing Rock dans leur dispute en regard de l’affaire du Dakota Access Pipeline. Bien que le pape François n’ait pas mentionné cette controverse en particulier, il a dit que “le droit à un consentement préalable informé” devrait prévaloir “lorsqu’on plannifie des activités économiques qui pourraient interférer avec les cultures indigènes et leur relation ancestrale avec la Terre.”

Ce que la nouvelle au sujet de cette excellente déclaration du pape a laissé de côté quoi qu’il en soit, est le rôle du Vatican dans la mise en marche d’un ordre global de domination qui continue à être utilisé par les gouvernements ses états et des entreprises afin d’opprimer des nations et peuples indigènes. Afin que le pape puisse fournir une plus grande contribution au dialogue global au sujet des peuples indigènes, il me semble qu’il devrait ouvertement discuter du système de domination global mis en place par le Vatican et qu’on peut retracer au travers de decrets pontificaux émis par les prédecesseurs du pontife actuel.

Voici le scenario: le Vatican est une massive institution ayant plus d’un milliard de fidèles et une énorme influence globalement. Au cours de quelques siècles, cette institution a promulgué et maintenu un état d’esprit de domination et de deshumanisation. Cet état d’esprit a eu pour résultat la publication de toute une série de documents par cette institution vaticane, documents qui sont facilement accessibles aujourd’hui sur internet.
Question : Après toute cette destruction qui s’en est suivie sur la base de documents qu’elle a délivrés, quelle responsabilité incombe au Vatican pour avoir émis ces documents en première instance ? Quelle responsabilité incombe pour avoir plannifié et mis en place des plans conceptuels pour créer un système global de domination qui continue à être utilisé contre des nations et peuples qui continuent à être dominés aujourd’hui et sont ainsi appelés “peuples indigènes” ?

Les documents pontificaux mortifères datant des XIVème et XVème siècles peuvent être exprimés en termes arithmétiques très simples, utilisant des mots clefs tirés de ces documents pontificaux:

envahir + capturer + vaincre + subjuguer + réduire en esclavage + saisir toutes les possessions et propriétés = civilisation et domination ou, seconde réponse possible, l’affirmation d’un “pouvoir plénier” américain sur nos nations originelles.

L’archevêque Silvano Tomasi du Conseil Pontifical pour La Justice et la Paix m’avait référé à la déclaration de la Conférence Canadienne des Evêques désavouant la “doctrine de la découverte” et la notion de “terra nullius” (cette idée que les terres des peuples indigènes étaient vacantes ou vides lorsque les chrétiens envahirent sur ce continent dit des “Amériques”). Ceci mène à une autre question: en termes pratiques, qu’est-ce que cela veut dire pour des évêques de l’église catholique de dire maintenant qu’ils rejettent “la doctrine de la découverte””, spécifiquement étant donné que le Vatican a, par le moyen de cette doctrine, accumulé des millionss d’acres de terre et une très très vaste richesse dite être “incalculable” ?

Est-ce que cela veut dire que maintenant le pape François et le Vatican sont prêts à dire que nos nations et peuples originels ont parfaitement le droit de vivre libres des systèmes de domination construits sur la base des doctrines de la découverte et de la domination et un système comme la loi fédérale indienne des Etats-Unis (NdT: et la loi sur les Indiens , Indian Act, au Canada) ? Que veut dire le rejet de la doctrine du Vatican en termes des grandes surfaces de terre et de la grande richesse qu’il a réussi à accumuler sur la base même de ces doctrines ?

Il est grand temps pour le Saint Siège d’ouvrir le dialogue avec les peuples et nations indigènes, tout en examinant en détail les éléments clef qui furent utilisés pour la construction du modèle global de l’empire chrétien de la domination. Cette discussion doit démarrer avec une insistance sur les éléments suivants: l’histoire du peuple élu sur la terre promise de l’Ancien Testament qui fut utilisée contre nos peuples et nations premiers ; les termes de domination et de deshumanisation en latin écrits dans des documents émis par différents papes (exemple de mots: subjicere, reducere, deprimantur, etc) ; les chartes royales issues par différents rois d’Angleterre en imitation des documents et décrets du Vatican, des verdicts de tribunaux variés (NdT: dont la cours suprême des Etats-Unis et ce à maintes reprises…) fondés sur ces mêmes documents et schémas de domination.

La plupart des gens ne réalisent pas que les éléments présentés ci-dessus forment la toile de fond et le contexte, juste comme exemple, les actions de la police militarisée de l’état du Dakota du Nord contre les défenseurs pacifiques de l’eau à Standing Rock sur le territoire non cédé (NdT: et clairement protégé par les traités de Fort Laramie de 1851 et 1868) de la grande Nation Sioux Oceti Sakowin. Une telle violence infligée aux peuples natifs et à leurs supporters non-natifs ne représente qu’un des exemples de la manifestation contemporaine du système de domination créé sur la base du modèle global de domination du Vatican.

La menace très réelle pour l’eau et l’eau potable de millions de personnes ainsi que pour les écosystèmes exercée par le DAPL est rendue évidente par le fait que plus de 4000 fractures hydrauliques ayant occasionné des fuites se sont déjà produires dans cet état. Ce n’est pas une question de savoir si cela va se produire mais quand. La situation complète à Standing Rock et le refus des Etats-Unis de reconnaître l’intégrité territoriale de la nation Oceti Sakowin est très emblématique de l’état d’esprit et de l’attitude du système de domination et de deshumanisation auquel le Vatican et son saint siège doivent répondre dans les détails.

Toute institution, que ce soit le Vatican ou le gouvernement d’un pays comme les Etats-Unis, ne devraient pas être capables de lâcher sur la planète les types de schémas mentionnés plus haut, comme envahir, capturer, vaincre, subjuguer, saisir toute possession ou propriété, pour ensuite prétendre ne subir aucunement la responsabilité qui en incombe.




Séance d'ouverture de l'assemblée des évêques à Lourdes du 3 novembre 2018

Wednesday, September 5, 2018

Le pape défend le repos dominical et critique le «divertissement»


Le pape défend le repos dominical et critique le «divertissement»


Agence France-Presse

| Publié le 5 septembre 2018 à 07:44 - Mis à jour le 5 septembre 2018 à 07:48



AFP


Le pape François a défendu mercredi le repos dominical, qui permet aux chrétiens de «faire la paix» avec leur propre vie, mais a critiqué la société du «divertissement» et de l'«évasion».

Le dimanche permet de «faire la paix avec la vie», a-t-il déclaré devant des milliers de fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre au Vatican à l'occasion de l'audience que le pape donne chaque mercredi.

«Et la vraie paix ne consiste pas à changer sa propre histoire, mais à l'accueillir et à la valoriser», a encore expliqué Jorge Bergoglio.


«L'homme ne s'est jamais autant reposé qu'aujourd'hui, mais jamais il n'a ressenti autant de vide», a-t-il également assuré, dénonçant une société avant tout «hédoniste».


Il est certes important de se reposer, a-t-il ajouté, mais encore faut-il distinguer le «vrai repos» du «faux repos» dans une société qui prône le divertissement ou l'évasion.

«L'industrie des loisirs est très florissante et la publicité dessine le monde idéal comme un grand parc d'attractions», a expliqué le souverain pontife.

De plus, «le concept de vie qui domine aujourd'hui ne repose plus sur l'activité, mais sur l'évasion (...) et cette mentalité conduit à l'insatisfaction d'une vie anesthésiée par le divertissement, qui n'est pas le repos», a-t-il encore averti.



Saturday, August 25, 2018

Le pape François est arrivé en Irlande


Par Euronews • Dernière MAJ: 25/08/2018





Le pape François est arrivé ce samedi matin en Irlande, 39 ans après la visite de Jean-Paul II, le dernier chef de l’Église catholique à s’être rendu dans le pays.


Une visite qui se déroule dans un contexte tendu pour le pape, alors que l’Église est une nouvelle fois empêtrée dans une série de scandales d’abus sexuels sur mineurs, commis par des membres du clergé. François devrait notamment rencontrer certaines de leurs victimes au cours du week-end.

Le pape, présidera ce samedi le Festival des familles devant 80 000 personnes et un demi-million de fidèles sont attendus ce dimanche à la messe qu’il célébrera à Dublin. Des prises de paroles qui seront scrutées de près : François a déjà pointé du doigt « l’échec des autorités ecclésiastiques à aborder ces crimes répugnants », a-t-il déclaré dans un premier discours.

En parallèle de cette visite, des contre-manifestants entameront une marche dans les rues de Dublin. Une veillée se tiendra dans l’ancien couvent des Sœurs du Bon-Secours, où ont été retrouvés dans une fosse commune, les restes de près de 800 bébés. Des enfants issus de naissances hors mariage.

L’Eglise rencontre un fort recul en Irlande : en près de 40 ans, la part de catholiques dans le pays est passée de 90 à moins de 80%.


Source: http://fr.euronews.com/2018/08/25/le-pape-francois-est-arrive-en-irlande



Saturday, March 31, 2018

Le pape François a-t-il vraiment pu dire que l’enfer n’existe pas?



Repéré par Léa Marie — 31 mars 2018 à 14h19 — mis à jour le 31 mars 2018 à 14h19

Si le souverain pontife aborde assez peu la question, l'Église catholique est catégorique.



Le Pape François lors d'une messe au Vatican, le 29 mars 2018, par Marco Bertorello via AFP


Temps de lecture: 2 min

«L'enfer n'existe pas, ce qui existe c'est la disparition des âmes pécheresses», aurait déclaré le pape François dans un entretien avec Eugenio Scalfari, fondateur du journal italien La Repubblica, paru jeudi dernier. Des propos immédiatement réfutés par le Vatican dans un communiqué du Saint-Siège accusant le journaliste d’avoir mal retranscrit les propos du souverain pontife.

Cette déclaration ne serait, selon l’autorité religieuse, que le «fruit de la reconstruction de [Scalfari]» qui, soulignent certains observateurs, est un athée de 93 ans ayant lui-même confié ne pas prendre de notes durant ses interviews. Et de conclure «qu’aucune des citations en question ne peut être considérée comme une fidèle retranscription des paroles du Pape».

Alors, à quel saint se vouer? Dans un article intitulé «Tout le monde se calme, le Vatican assure que le Pape n’a jamais dit que l’enfer n’existait pas», Buzzfeed rappelle que ce dernier a, par le passé, fait quelques (rares) références à la notion d'enfer.

En 2014, lors d’une veillée en hommage aux victimes de la Mafia italienne, le Pape avait ainsi demandé à ses membres de «se repentir ou de s’exposer à une damnation éternelle». «Il est encore temps de ne pas finir en enfer», avait-il ajouté, «ce qui vous attend si vous continuez sur ce chemin».

L’an dernier, lors d’une visite au Sanctuaire de Notre-Dame de Fátima au Portugal, François avait également assuré que mener une vie sans Dieu comportait «des risques de mener en enfer».

Quoi qu’il en soit, tranche Buzzfeed, les écrits saints sont, eux, on ne peut plus clairs. Le Catéchisme de l’Église Catholique reconnait ainsi sans ambiguïté «l’existence de l’enfer et de son éternité»:

«Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, le feu éternel.»



Saturday, March 17, 2018

Mayotte annonce des mesures pour la sécurité et contre l’immigration illégale



Publié Le 12.03.2018 à 16h41

Mayotte : la ministre des outre-mer, Annick Girardin, annonce des mesures pour la sécurité et contre l’immigration illégale

Alors que les manifestants expriment un sentiment d’abandon de la part de l’Etat, la ministre a tenté de les rassurer au cours de son déplacement sur l’île.

LE MONDE avec AFP
Temps de lecture : 2 min


Annick Girardin à son arrivée à Mayotte, le 12 mars. ORNELLA LAMBERTI / AFP

Face à un mouvement de contestation populaire qui se poursuit à Mayotte depuis plus de trois semaines, la ministre des outre-mer, Annick Girardin, a dévoilé plusieurs mesures, lundi 12 mars, pour lutter contre l’insécurité et l’immigration irrégulière dans le département.

SUR LE MÊME SUJET

Mayotte : la ministre des outre-mer en visite dans un département au bord de l’explosion

Alors que les manifestants expriment un sentiment d’abandon de la part de l’Etat, Mme Girard a tenté de les rassurer. « Le 101e département français reste Mayotte, Mayotte reste un département français », a-t-elle lancé à Dzaoudzi au cours d’une conférence de presse, promettant de revenir à Mayotte « avant le 15 avril ». Parmi les annonces faites par Mme Girardin :

Un renforcement des forces de l’ordre dans l’île : 60 gendarmes mobiles arrivés début mars resteront jusqu’à la fin de l’année scolaire ; une brigade de gendarmerie nationale est créée à Koungou ; augmentation des effectifs de la réserve territoriale de la gendarmerie.

Tuesday, March 6, 2018

Le rosaire, plus puissant que la bombe atomique (?)

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Isabelle Cousturié | 28 février 2018


© Pixabay


En 1945, grâce à leurs prières, et notamment celle du rosaire, un groupe de jésuites est épargné de toute contamination et destruction provoquées par l’explosion d’Hiroshima, scénario qui se reproduit, trois jours plus tard, à Nagasaki, chez les franciscains.

Le 6 août 1945, quatre pères jésuites, Hugo Lasalle, Hubert Schiffer, Wilhelm Kleinsorge et Hubert Cieslik, se trouvent dans le presbytère de l’église Notre-Dame de l’Assomption, à Hiroshima. « Il est 8h15 », raconte père Schiffer. Ce dernier vient de terminer la messe, et prend son petit-déjeuner au presbytère. Tout à coup, un flash lumineux attire son attention. « Ce doit être une explosion dans le port », pense-t-il. Puis autre explosion, terrible cette fois, avec un coup de tonnerre emplit l’air. Le jésuite se sent alors soulevé de sa chaise comme par une force invisible, secoué, battu comme « une feuille dans une rafale de vent, en automne ». Puis c’est l’obscurité.
Lire aussi : Le rosaire est une arme spirituelle puissante

« Ce fut l’expérience la plus effrayante de toutes », témoigne-t-il. Pendant trois jours, les missionnaires vivent dans un enfer de feu et de fumée. Autour d’eux, à l’exception du presbytère, il n’existe plus rien. Tous les bâtiments sont rasés au sol. 80 000 personnes ont été tuées sur le coup. Les pères sont secourus et examinés. On les prévient que leurs corps commenceront à se détériorer à cause des radiations. Mais à la stupeur générale, leurs corps ne renferment aucun mauvais effet de la bombe, contrairement aux 130 000 personnes tuées à petit feu les années suivantes. Et « les scientifiques n’ont toujours rien compris », ne cesse de commenter Hubert Fischer, un des missionnaires âgé de 30 ans au moment de l’explosion, interviewé plus de deux cents fois :

« Un bouclier protecteur »


Mais les quatre pères jésuites ont l’explication : la main de Marie. Ils attribuent leur survie à leur dévotion mariale, à leurs prières quotidiennes du rosaire de Fatima. Fischer sent que leur presbytère a reçu « un bouclier protecteur » de la Vierge contre tous les rayons et les mauvais effets. Et de fait, à Fatima, la Vierge Marie, l’avait promis à travers les petits bergers : le rosaire est une armure très puissante pour tous ceux qui prient le chapelet tous les jours. Et c’est ce que faisaient ces quatre missionnaires qui vivaient « d’après le message de Fatima » et priaient le rosaire chaque jour, comme ils expliquèrent, par la suite, devant des scientifiques incrédules. Les quatre missionnaires moururent bien des années plus tard après avoir vécu sans perte d’audition ou de vue quelconque dues aux radiations à long terme, ou de maladies inhérentes à l’explosion.
Lire aussi : Trois pistes pour prier le rosaire avec efficacité… et sans se lasser

Ce scénario s’est répété, trois jours plus tard, au couvent baptisé « Jardin de l’Immaculée », fondé par le franciscain Maximilien Kolbe (1894-1941) à Nagasaki. Là aussi, alors que la ville est détruite par la bombe atomique, le couvent est épargné ainsi que les frères qui se trouvent à l’intérieur. Eux aussi priaient le rosaire quotidiennement.

Sur l’efficacité particulière de la prière du rosaire dans les causes les plus difficiles, l’Église regorge de témoignages. C’est d’ailleurs pratiquement la seule prière que la Vierge Marie recommande dans toutes ses apparitions. Les papes encouragent vivement sa pratique. Comme Jean Paul II, dans sa Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae, où il écrit et exhorte : « Par le rosaire, le croyant puise d’abondantes grâces, les recevant presque des mains mêmes de la Mère du Rédempteur ; (…) C’est une prière qui s’écoule au rythme de la vie humaine (…) À la fois méditation et supplication, (… ) elle mérite vraiment d’être redécouverte par la communauté chrétienne ».






Friday, March 2, 2018

Semaine jésuite (5-9 mars) : les jésuites et l’engagement citoyen


Samedi 03 mars 2018


LIBAN


Semaine jésuite (5-9 mars) : les jésuites et l’engagement citoyen

03/03/2018


PRÉSENTATION

OLJ


La mission de l’USJ (fondée en 1875) s’inscrit directement dans celle de la Compagnie de Jésus et dans la spiritualité ignacienne, moteur et ressource première de cette institution. Or saint Ignace insiste sur l’engagement dans notre monde, perçu comme lieu de l’incarnation du Christ et théâtre de sa manifestation. C’est dans cet esprit que nombre de jésuites se sont donnés corps et âme au service de l’homme et des sociétés dans lesquelles ils vivaient, réalisant ainsi pleinement leur mission de chrétiens à la suite d’un Dieu qui aime, sert et sauve l’homme là où il est.
La semaine jésuite proposée veut mettre à l’honneur quelques-unes des nombreuses figures de jésuites qui ont ainsi exprimé leur appartenance au Christ. Elle présentera les vies des pères Nicolas Kluiters et Frans van der Lugt, qui ont vécu et ont accompli héroïquement leur mission l’un au Liban, l’autre en Syrie, de saint Alberto Hurtado, surnommé « le jésuite des pauvres », et enfin de Pedro Arrupe, ancien supérieur général de la Compagnie, et de l’impact de ces hommes sur la société, en particulier sur les hommes qui les ont entourés et ont travaillé avec eux. Le programme de la semaine est le suivant :

Lundi 5 mars (amphithéâtre Pierre Abou Khater, campus des sciences humaines, rue de Damas):
Nicolas Kluiters, prêtre jésuite, engrais d’une terre délaissée. 

19h30 : inauguration de l’exposition. Maître de cérémonie : Hiam Abou Chédid. Mots du P. Jad Chebly, aumônier général de l’USJ, du recteur Salim Daccache et du provincial de la Compagnie de Jésus, Dany Younès.

19h50 : projection d’un film documentaire sur Nicolas Kluiters et sur Barka ; 20h : témoignages du réalisateur Wassim Geagea, de Gloria Abdo, coordinatrice du service de la vie étudiante, et de Gabriel Chamoun, CEO de The Talkies.

20h45 : impact social – Nabil Whaibé, École libanaise de formation sociale (ELFS).

21h : vin d’honneur.

Mardi 6 mars (amphithéâtre Abou Khater) : Saint Alberto Hurtao, le jésuite des pauvres.

19h : Ciné-club : projection du film The Mission.

Mercredi 7 mars (salle polyvalente, campus des sciences humaines) : Frans van der Lugt, un jésuite dans la Homs assiégée.

19h : mot d’accueil du P. Jad Chebly, s.j. : Qui est Frans ? 

19h15 : témoignage du P. Nawras Sammour, directeur du JRS Proche-Orient.

19h30 : témoignage d’un groupe de Libanais en mission à Homs.

19h45 : mot de Melhem Khalaf, fondateur d’Offre Joie.

19h55 : ateliers – Nabil Whaibé, École libanaise de formation sociale.

20h25 : synthèse des ateliers.

Jeudi 8 mars

9h : visite au « Jesuit Refugee Service » (JRS) de Bourj Hammoud.
Vendredi 9 mars (amphithéâtre Abou Khater) : Pedo Arrupe, un jésuite à la tête de la Compagnie. 

19h : projection d’un documentaire sur Pedro Arrupe.

19h15 : JRS : Pourquoi les réfugiés? 

19h45 : mots de l’aumônier et du recteur de l’USJ.


Friday, February 16, 2018

Le pape François dit prier pour ceux qui le traitent d’hérétique



La rédaction d'Aleteia | 15 février 2018


Antoine Mekary I ALETEIA


Lors de son dernier voyage au Chili et au Pérou, le pape François s’est entretenu longuement avec des jésuites. Des échanges d’une grande richesse dont le journal italien Corriere Della Sera a publié quelques extraits. On y découvre notamment que le souverain pontife prie pour ceux qui l’accusent d’être un hérétique.

Du 15 au 21 janvier, le pape François s’est rendu au Chili et au Pérou. Un voyage au cours duquel il a pu dialoguer avec les jésuites des deux pays sur différents sujets tels que les joies et les peines de son pontificat, la solitude des personnes âgées, les abus sexuels et… les résistances qu’il rencontre, au quotidien. Le quotidien italien Corriere Della Sera en a publié quelques extraits ce mercredi.
Lire aussi : Pape François : « L’un de vous m’a dit que j’étais un peu fou »

Au sujet des oppositions auxquelles il doit faire face quotidiennement, le souverain pontife explique ainsi qu’il essaye de faire preuve de discernement et de prendre du recul car « il est facile de dire qu’il y a de la résistance sans se rendre compte que dans cette opposition, il peut aussi y avoir une once de vérité ».



Saturday, February 10, 2018

Cour des comptes: des propositions pour "renforcer la confiance" dans les vaccins



Par AFP , publié le 07/02/2018 à 15:44 , mis à jour à 15:44



Paris - L'augmentation du nombre de vaccins obligatoires pour les enfants était "nécessaire" mais doit s'accompagner d'autres mesures telles qu'offrir aux pharmaciens la possibilité de vacciner et impliquer davantage l'école, estime la Cour des comptes.

"La politique vaccinale: un enjeu de santé publique, une confiance à conforter" est l'un des volets du rapport de la Cour des comptes publié mercredi. De façon assez inhabituelle, ce chapitre ne s'intéresse pas au coût des mesures mais se propose d'évaluer la politique générale mise en oeuvre par l'Etat en matière de vaccination.

Le passage de 3 à 11 vaccins obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier est une "clarification nécessaire" mais "doit impérativement s'inscrire dans une stratégie d'ensemble plus large pour conforter durablement la confiance", juge la Cour, en formulant des recommandations.

D'abord, "généraliser le carnet de vaccination électronique" pour disposer d'un "outil informatisé de suivi du statut vaccinal".

Ensuite, "ouvrir plus largement aux professionnels de santé", aux infirmiers, aux pharmaciens, la possibilité de vacciner. La vaccination contre la grippe en pharmacie pour les personnes à risques est actuellement expérimentée dans deux régions (Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes).

La Cour préconise d'"impliquer activement la médecine scolaire dans la vaccination" et d'obliger les professionnels de santé à se vacciner contre la grippe.

Enfin, elle insiste sur la nécessité "d'une présence plus forte et plus réactive sur les réseaux sociaux". Le but: lutter contre un "climat anxiogène sur la vaccination" dû aux "rumeurs et polémiques (...) amplifiées par les médias sociaux et souvent accompagnées d'un discours +complotiste+". Elle suggère de confier cette mission à la Haute autorité de santé (HAS).

La Cour des comptes juge que par le passé, "la mobilisation des pouvoirs publics a manqué de réactivité et de force" pour contrer un phénomène d'"hésitation vaccinale" plus marqué en France qu'ailleurs.

"Les plans successifs visant à relancer la politique vaccinale n'ont débouché que sur des mesures partielles, mal coordonnées, insuffisantes pour renforcer suffisamment l'adhésion vaccinale", estime-t-elle.

L'argument premier du gouvernement pour augmenter le nombre de vaccinations obligatoires est la baisse du taux de couverture vaccinale et la réapparition de certaines maladies.

Les vaccins obligatoires sont pris en charge à 65% par l'assurance maladie (sauf l'un d'eux, le ROR, pris en charge à 100% pour les mineurs). Surcoût pour la Sécu: environ 12 millions d'euros.

Sunday, January 28, 2018

Acheter éthique en 2018 - Fiche Ecojesuit n°15


Fiche Ecojesuit n°15 – Acheter éthique en 2018



Acheter éthique demande en premier lieu une attention à la manière dont le produit est fabriqué, dont les salariés et l’environnement sont respectés.


Qu’est-ce qu’un achat éthique ?

Les labels de références nous aident à nous repérer. Même quand on veut bien faire, il est difficile de savoir ce qu’il faut regarder lorsqu’on fait ses courses. Comme consommateurs, nous n’avons que les informations inscrites sur l’étiquette, qui présente souvent le produit à son avantage. De plus, il est très rare qu’un produit réponde parfaitement à tous les critères. A nous de choisir notre ordre de préférence. Rappelons-nous que le prix n’est pas tout, et que, parfois, payer un peu plus cher a du sens lorsqu’il s’agit de rendre éthique notre consommation (respect social, environnemental…). Acheter éthique c’est vouloir agir de manière juste. A commencer par les vêtements.
Des questions à nous poser avant d’acheter :

1 – Me demander d’où viennent les choses. Privilégier les produits fabriqués en France ou en Europe.

2 – Apprendre à reconnaître les labels sérieux. Imprimer la fiche www.eco-sapiens.com/pdf/labels-eco-consommation.pdf pour en disposer au moment des courses. Le savoir-faire pour acheter éthique s’acquiert dans le temps. Le plus important est de s’y mettre…

3 – Acheter d’occasion : c’est utile pour les livres (www.chasse-aux-livres.fr) et pour les vêtements

4 – Acheter moins et seulement ce dont j’ai besoin. Dépenser pour des articles de qualité qui dureront.
En communauté, nous laisser inspirer pour miser sur un autre style de vie

« Un changement dans les styles de vie pourrait réussir à exercer une pression saine sur ceux qui détiennent le pouvoir politique, économique et social. C’est ce qui arrive quand les mouvements de consommateurs obtiennent qu’on n’achète plus certains produits, et deviennent ainsi efficaces pour modifier le comportement des entreprises, en les forçant à considérer l’impact environnemental et les modèles de production. C’est un fait, quand les habitudes de la société affectent le gain des entreprises, celles-ci se trouvent contraintes à produire autrement. Cela nous rappelle la responsabilité sociale des consommateurs : « Acheter est non seulement un acte économique mais toujours aussi un acte moral. » C’est pourquoi, aujourd’hui « le thème de la dégradation environnementale met en cause les comportements de chacun de nous ». Laudato Si, §206
Des ressources pour aller plus loin

Il y a de nombreux sites en France et en Belgique, en voici 3 pour commencer, merci de partager les sites qui vous aurons aidé à acheter éthique
www.consommonssainement.com
www.littlegreenbee.be
www.eco-sapiens.com/infos-les-labels.php?famille=Textile – pour tout savoir sur les labels…
Une émission intéressante (2h) pour tout apprendre sur le coton et la fabrication de nos vêtements : « L’envers de nos tee-shirts – Cash Investigation (nov 2017) » : www.youtube.com/watch?v=_8dwxQGMgBw

> Télécharger la Fiche Ecojesuit n°15 – Acheter Ethique

> Consulter toutes les Fiches Ecojesuit

24 janvier 2018



Saturday, January 13, 2018

Frère Henri, « militant » dominicain


BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ - RELIGION

Dans le livre qu’il consacre aux ordres dominicains, jésuites et franciscains ("Au Nom de Dieu et des Hommes", Fayard), Jérôme Cordelier revient sur l’engagement social des frères Burin des Roziers et Raguénès. Deux figures qui ont marqué Besançon.

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LE 13/01/2018 À 05:02
MIS À JOUR À 08:50



Journaliste au Point et spécialiste du fait religieux, Jérôme Cordelier montre à quel point les figures magnétiques de François d’Assise, Dominique de Guzman et Ignace de Loyola, fondateurs d’institutions parmi les plus anciennes au monde, continuent à parler à nos contemporains. Photo Nice Matin


Dans un livre passionnant, Jérôme Cordelier raconte la grande « saga » des franciscains, des jésuites et des dominicains. Créés au Moyen Âge ou à la Renaissance, ces « rocs de la chrétienté » sont toujours debout et continuent à marquer notre époque, même si leurs rangs se sont dangereusement clairsemés. Trois ordres, huit siècles d’histoire incarnés par des figures incroyables – grands mystiques, bâtisseurs, hommes de bien, souvent tout cela à la fois… – dont l’auteur brosse autant de portraits saisissants.

Parmi les religieux dont vous relatez l’aventure – car c’est souvent de cela dont il s’agit –, on croise la route du frère dominicain Henri Burin des Roziers, une figure du combat des Lip. Qui était-il ?

« Issu de l’aristocratie française, d’une lignée de grands résistants – l’un de ses oncles deviendra le secrétaire général de l’Élysée, sous De Gaulle –, Henri Burin des Roziers a passé sa vie à pourfendre et combattre l’injustice. Au Brésil, où il vécut 33 ans aux côtés des « Sans Terre », il partagea le destin des péons, ces ouvriers agricoles exploités comme des esclaves par les grands propriétaires terriens d’Amazonie. Agrégé de droit et avocat de formation, ce frère dominicain a tout lâché, en mai 1968, pour se ranger définitivement aux côtés des exclus et des opprimés. De ces événements de mai, il dira qu’ils furent pour lui « un rêve beau, biblique et évangélique » ! Les travailleurs pauvres, les bavures policières, le tiers-monde… Le frère Henri fut de tous les combats et s’il en avait eu la capacité physique, on l’aurait vu aux côtés des migrants, dont il dénonça jusqu’à son dernier souffle – il est mort il y a quelques semaines à l’âge de 87 ans – le sort qui leur est fait. Ce religieux hors-norme, qui refusait qu’on le définisse comme “missionnaire”, se présentait comme un “militant”. “Je n’ai voulu qu’une chose : lutter contre les injustices”, m’avait-il confié peu avant sa mort. »

Cette lutte l’avait conduit à Besançon au début des années 70…



Saturday, January 6, 2018

Le jour où la première messe solennelle a été célébrée sur le continent américain



 

ISABELLE COUSTURIÉ 

06 janvier 2018



Le 6 janvier 1494, jour de l'Épiphanie, frère Bernard Boyl, nommé vicaire apostolique du Nouveau Monde par le pape, débarquait avec Christophe Colomb sur l’ile des Caraïbes…


En 1492, le roi Ferdinand le Catholique charge un certain Bernard Boyl, son secrétaire, d’une mission délicate : faire partie de l’expédition des douze missionnaires que celui-ci a décidé d’envoyer aux côtés de Christophe Colomb à l’occasion de son deuxième voyage dans le Nouveau Monde. Investi par le pape Alexandre VI du titre de premier vicaire apostolique, c’est ce catalan, supérieur de tous les ermites et confesseurs des pèlerins de l’abbaye de Montserrat, en Espagne, qui célébrera la toute première messe solennelle sur le continent américain.

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Cela se passe, le jour de l’Épiphanie, à La Isabela. C’est là, quatre jours auparavant que le navigateur a décidé de fonder une deuxième colonie sur l’île des Caraïbes, l’actuelle République dominicaine. Cet établissement, destiné à favoriser la conquête par Christophe Colomb et de ses hommes va vite péricliter. Le site a été localisé près de la ville dominicaine de Puerto Plata où l’on trouve des vestiges de la première colonie européenne des Amériques. Une église moderne fut inaugurée en 1994, à l’occasion du 500e anniversaire de cette première messe.

Bernardo Boyl fut très attentif et critique face aux actions de conquête menées par Christophe Colomb. Et il eut avec lui plusieurs disputes sur la manière de traiter les indigènes. À tel point qu’en décembre 1494, le religieux décide de retourner en Espagne et demande au roi de ne plus l’envoyer dans le Nouveau Monde. Élu supérieur de l’abbaye Saint-Michel de Cuxa, qui dépendait de Montserrat, il regagnera définitivement l’Ordre bénédictin et le dirigera de 1498 jusqu’à sa mort, en 1520.

Arrivée des premiers missionnaires

Entre temps, en Amérique, l’arrivée des missionnaires se multiplie. Ils arrivent de plus en plus nombreux, posant les jalons de la diffusion de l’annonce évangélique sur son sol : les franciscains en 1502, puis les dominicains en 1510, les mercédaires (Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci) en 1519, les augustins en 1533, et enfin les jésuites en 1568, soit 31 ans après leur fondation pour former des prêtres de haut niveau destinés à l’enseignement et aux missions d’évangélisation.

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Chaque ordre, peu à peu, se dote de provinces et règles. Ces premières missions espagnoles réussissent à imposer le catholicisme dans les territoires contrôlés par leur pays, faisant ériger des églises qui, comme les villes, sont des répliques de l’architecture espagnole. Par contre leur tentative de constituer un clergé indigène échoue et les séminaires créés sur place pour constituer le clergé local se remplissent d’espagnols des colonies.

La Vierge Marie trouve sa place

Moins de quarante ans après l’arrivée des Espagnols, la Vierge Marie trouve sa place dans la symbolique indigène, apparaissant à un indien aztèque en 1531, sous les traits d’une femme métissée, et lui livrant son message dans sa langue et non en espagnol : Notre-Dame de Guadalupe dont la dévotion constitue le cœur de la spiritualité latino-américaine. Son apparition a lieu le 9 décembre 1531, sur la colline de Tepeyac au nord de Mexico, quelques années après l’arrivée des missionnaires au Mexique pour évangéliser les millions d’autochtones du vieil empire aztèque.