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Saturday, November 14, 2015

Carnage à Paris: au moins 128 morts et un terroriste français identifié (direct)




La rédaction 
Mis en ligne il y a 3 minutes


Le président français a annoncé la fermeture des frontières. Le bilan humain pourrait encore s’alourdir.


©AFP
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Attentats à Paris: le groupe «Etat islamique» revendique les attaques




L’essentiel

Suivre les événements en direct

► Au moins 128 personnes ont été tuées (dont environ 80 victimes rien qu’au Bataclan) et 300 blessées dans six attentats coordonnés à Paris, selon un bilan encore provisoire

► Deux Belges ont perdu la vie dans les attentats

► Le groupe « Etat Islamique » revendique les attentats

► Huit assaillants sont morts, dont sept en se faisant exploser. Le corps d’un assaillant présumé du Bataclan, un Français, a été identifié.

► Le président français a décrété l’état d’urgence et a annoncé la fermeture des frontières. Il annonce un deuil national de trois jours.

► Le gouvernement fédéral a envoyé un message à l’ensemble des zones de police locale du royaume afin de relever le niveau de sécurité et de vigilance

► Des perquisitions sont en cours à Molenbeek en lien avec les attentats parisiens.
Les faits

La France a fait face à des attaques terroristes sans précédent. Une vague d’attentats suicide qui laisse le monde entier abasourdi.

► ÉDITO : Nous sommes tous des Parisiens

Une attaque au Bataclan, salle de spectacle dans l’est parisien, a fait environ 80 morts, ce vendredi soir. Cinq autres fusillades ont eu lieu dans d’autres secteurs de Paris : le Stade de France (4 morts), la rue Bichat (12 morts), boulevard voltaire (un des assaillants mort), la rue de Charonne (au moins 18 morts), la rue de la Fontaine-au-Roi (5 morts).



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Saturday, May 9, 2015

Aux Caraïbes, Hollande appelle à la solidarité entre pays riches et pauvres



09/05/15 - 21h36 (actualisé à 21h40) -
CLIMAT



Le président François Hollande salue la foule le 9 mai 2015 à Fort-de-France, en Martinique © AFP ALAIN JOCARD
Photo



Fort-de-France (AFP) - François Hollande a appelé samedi à la solidarité entre pays riches et pays pauvres dans la lutte contre le réchauffement climatique, lançant "un appel de Fort-de-France", à l'ouverture du sommet Caraïbe climat organisé par la France à la Martinique.

Sept mois avant la conférence Climat 2015 organisée en décembre à Paris, dont il a fait un enjeu crucial de son quinquennat, le président a dès son arrivée souligné l'urgence d'agir contre le réchauffement de la planète.

Le sommet accueille une trentaine de délégations de toute la Caraïbe, dont le président haïtien Michel Martelly, 13 Premiers ministres et 6 ministres, dont la ministre de l'Environnement cubaine.

M. Hollande a appelé à la "mobilisation de l'ensemble des pays caribéens parce que ce sont eux qui vont apporter destémoignages à la fois sur les risques, les conséquence du réchauffement climatique mais aussi sur les solutions".

Selon lui, l'appel de Fort-de-France est lancé "pour qu'à la Conférence de Paris une attention très forte soit portée" aux problèmes auxquels sont confrontés les îles caribéennes.

Il a assorti cet appel d'un nouvel avertissement aux pays les plus prospères, proclamant: "Moi, j'ai prévenu les pays riches. Je leur ai dit: s'il n'y a rien en termes de financement pour les pays qui sont les plus fragiles et les plus pauvres, ils ne vous suivront pas".

"Nous avons une unité à avoir, un rassemblement à opérer", a-t-il plaidé, soulignant qu'"on ne pourra pas faire la séparation quand il y a un cyclone entre les pays riches et les pays pauvres".

Les pays insulaires de la Caraïbe, qui ne contribuent qu'à hauteur de 0,3% aux émissions de gaz à effet de serre, ressentent puissamment les effets du changement climatique : montée du niveau des eaux, renforcement des épisodes climatiques violents, prolifération d'algues Sargasses qui empoisonnent ses rivages...

Sous un soleil de plomb, il a ensuite accueilli ses hôtes au côté du président d?Haïti Michel Martelly, au son grave des conques de Lambris, ces grands coquillages dont se servaient jadis les esclaves pour communiquer.

Alors qu'en février l'actrice Marion Cotillard était montée sur scène en Indonésie pour lancer "un appel de Manille", cette fois "l'appel de Fort-de-France" a été déclamé à quatre voix, dont celle de la ministre de l?Écologie Ségolène Royal.



- 'Une bombe à retardement' -



Un texte parsemé de formules lyriques qui évoque une "haute conscience-monde" nécessaire pour "surmonter ces défis" climatiques.

Sur le fond, l'appel se présente comme un cahier de doléances et de propositions des pays caribéens appelant notamment "les dirigeants mondiaux" à "entendre l'appel des pays les plus vulnérables".

"Même si les Caraïbes n'assument qu'une part infime des émissions mondiales de gaz à effet de serre, nos gouvernements veilleront à contribuer pleinement à l'action internationale", proclame-t-il aussi.

Dans cette "patrie commune" que constitue la planète "nul ne pourra se sauver seul", proclame également le texte.

Parlant d'"une bombe à retardement", Serge Letchimy, le président de la Région Martinique, a ouvert le sommet en évoquant la situation inégale entre pays riches et pauvres face aux effets du réchauffement, soulignant par exemple la possibilité que "la moitié des iles des Bahamas ne disparaissent sous l'effet de la montée des eaux".

Depuis des mois, M. Hollande s'est fait le porte-parole de la cause climatique dans quasiment tous ses déplacements à l'étranger.

Six ans après le fiasco de la conférence de Copenhague, l'enjeu est de taille pour le chef de l?État, qui veut à tout prix que le nom de Paris ne soit pas associé à un nouvel échec, à deux ans de la présidentielle.

La communauté internationale s'est fixée comme objectif de maintenir le réchauffement climatique en deçà de 2 degrés. L'Union européenne s'est d'ores et déjà fixée comme feuille de route de "réduire d'au moins 40% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030".



Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2009 Agence France-Presse.


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Friday, February 27, 2015

Les Français voient l'islamophobie et l'antisémitisme progresser


SONDAGE

publié le 27/02/2015 à 22h46




Les Français approuvent le rôle de médiateur de François Hollande lors des tensions entre les présidents du Crif et du CFCM. Crédits photo : Mykhaylo Palinchak / Shutterstock.com



Les Français sont inquiets. Un sondage Odoxa réalisé pour iTélé et le Parisien confirme ce que beaucoup ressentaient. 77 % des Français ont le sentiment que l'islamophobie progresse dans le pays et 68 % jugent que c'est également le cas pour l'antisémitisme.

"Ces résultats ne signifient pas que l’antisémitisme et l’islamophobie progressent en réalité en France", prévient Gaël Sliman, le président d'Odoxa. Mais "on observe que, malheureusement, ce sentiment rejoint effectivement une réalité", ajoute-t-il.
Hollande a la côte

Le sondage permet aussi d'apprendre que 63 % des sondés - 83 % des sympathisants de gauche et 49 % des sympathisants de droite – approuvent la démarche de François Hollande visant àréconcilier le président du Crif Roger Cukierman et celui du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur. Les deux hommes s'étaient brouillés quelques jours auparavant.

Enquête réalisée auprès d'un échantillon de 1 003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et interrogées par Internet les 26 et 27 février 2015. Méthode des quotas.


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Monday, September 1, 2014

Hollande travaille à l'ouverture des magasins le dimanche


23-08-2014


Le grignotage du repos dominical continue, par ceux-là même qui avaient protesté vivement lors de la mise en application de la loi Mallié. Avec les mêmes groupes de pression en coulisse, et sur le devant de la scène, les mêmes arguments mille fois entendus.

Rappelons le tout d'abord, il a été démontré mille fois que le travail du dimanche ne crée aucune croissance, et aucun emploi. Il est même probable qu'il en détruise. Nous mettons publiquement quiconque au défi de produire une seule étude sérieuse qui démontre le contraire.

Pour ce qui concerne le boulevard Haussmann, on connaît les noms qui sont derrière les enseignes qui y exercent leur commerce, Galeries Lafayette et Printemps, notamment. Au nom de quoi Madame Moulin, Monsieur Pinault, ou autre magnat, pourraient-ils prétendre à une dérogation du droit en leur faveur, introduisant des conditions de concurrence déloyale envers les autres magasins du secteur, à l'instar de la concurrence déloyale déjà instaurée dans le secteur du bricolage (voir affaire Bricorama - Nous faisons notre l'injonction de JC Bourrelier, PDG de Bricorama, qui s'était exclamé "tous ouverts ou tous fermés, mais tous pareils.") ?

Le manque de sérieux de l'arguement du ministre en charge du tourisme est effrayant : "Un touriste mécontent est un touriste qui ne reviendra pas". Au lieu de réduire la politique à des slogans marketing, que le ministre veuille bien nous donner des arguments plus solides : s'il était démontré que certains touristes était allés ailleurs dans le monde au motif que le BHV ou les galeries Lafayettes sont fermés le dimanche, combien sont-ils ? Et quelle sera la baisse de chiffre d'affaire des magasins du secteur, et, partant, le nombre de fermetures, dus à la concurrences déloyale de ces grandes enseignes ? Vraiment, l'ouverture du dimanche est-elle la seule mesure envisagée, pour maintenir notre position dans les toutes premières destination mondiales ?

Les tenants du travail dominical restent confrontés à un problème qu'ils ne peuvent résoudre : n'osant pas aborder frontalement une contestatation sociale consécutive à l'abaondon du principe, mais également pour calmer (tromper ?) les esprits, ils ont été contraints de réaffirmer que le repos dominical était un droit. Comment faire coexister ce droit avec les impératifs d'un commerce ouvert le dimanche ? C'est impossible.

La loi Mallié avait déjà introduit dans le droit un désordre que nous n'avions cessé de dénoncer à l'époque, complexifiant une loi claire et équilibrée et introduisant les germes des problèmes actuels. Cinq années plus tard, le rapport Bailly nous donne raison, qui constate que "personne ne s'y retrouve".

Mais cinq ans plus tard, au lieu de procéder à l'abrogation pure et simple de la loi Mallié, contre laquelle nous nous souvenons tous du vibrant discours de Jean-Marc Ayrault, le ministre de l'économie s'apprète à y introduire encore plus de souplesse, terme marketing qui signifie en réalité désordre, concurrence déloyale, loi illisible et complexe, et au final obligation de travailler le dimanche, à terme sans compensation.
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Doper la croissance et par tous les moyens. C'est le message que François Hollande veut faire passer à son gouvernement et au pays dans un entretien ce mercredi dans les colonnes du monde. Et le chef de l'Etat remet sur le tapis la question du travail dominical, et par conséquent de l'ouverture des magasins.

Le président de la République précise que le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, présentera en septembre un "projet de loi sur le pouvoir d'achat" réformant les professions réglementauées et les conditions d'ouverture des magasins le dimanche.


Les précisions de Manuel Ruffez dans le journal de 19 heures de Patrick Boyer :

Il déclare que la loi comprendra "des mesures de simplification des normes d'urbanisme et adaptera la réglementation sur l'ouverture des commerces".

  • Aller vers plus de flexibilité

Ce projet est "dans l'air" depuis de nombreux mois. Le 19 juin, Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères en charge des questions du tourisme l'avait déjà évoqué très explicitement lors d'assises réussissant près de 400 professionnels :

Le gouvernement souhaite qu'à Paris, après concertation avec les partenaires concernés, certaines zones comme le boulevard Haussmann puissent être classées "zone touristique d'affluence exceptionnelle" afin d'y permettre l'ouverture de commerces le dimanche. La même souplesse est souhaitable dans les principales gares de France.

L'ouverture de plus de magasins le dimanche est un sujet récurrent des professionnels du tourisme. Ils plaident pour une flexibilité dans les zones principales touristiques face à l'interdiction du travail dominical. Les syndicats défendent eux le repos dominical des salariés.

Le boulevard Haussman, quartier des grands magasins, figure parmi les zones de Paris les plus fréquentées par les touristes étrangers, apporteurs de devises. Et Laurent Fabius s'est déjà prononcé il y a quelques semaines en faveur d'une flexibilité des horaires d'ouverture le dimanche. Il reste à définir aujourd'hui les cas précis. Et c'est tout l'enjeu d'une loi.

Concernant une ouverture des commerces le dimanche dans les gares principales de France, le ministre en charge du tourisme souligne que "l'attractivité se joue d'abord dans les aéroports, dans les gares. La logique est simple: un touriste mécontent est un touriste qui ne reviendra pas".

  • Ne pas travailler le dimanche doit rester un droit

Pour la rédaction du texte, le gouvernement pourra s'appuyer sur les conclusions du rapport Bailly. Le président de la Poste signalait en introduction que le dimanche restait un "jour différent", en précisant que "Ne pas travailler le dimanche doit rester un droit".

Son rapport évoquait d'abord un constat. Celui qu'aujourd'hui, personne ne s'y retrouve. La situation est illisible, et qu'elle crée des inégalités entre salariés et même entre secteur d'activité. Le rapport préconisait donc la création de zones géographiques dans lesquelles l'ouverture du dimanche serait possible.

  • Des droits spécifiques pour les salariés

Deux types de zones se distinguaient : les zones touristiques et les zones économiques. Et dans ces secteurs, les salariés concernés auraient des droits spécifiques comme des compensation salariales, compensation de repos, et encadrement du volontariat.

En dehors de ces zones, Jean-Paul Bailly proposait de passer de cinq dimanches d'ouverture par an à douze. C'est à dire sept accordés par les maires, cinq à la volonté des commerçants.

Ce rapport Bailly avait été commandé par Jean-Marc Ayrault après la fronde de plusieurs enseignes de bricolage, en tête Castorama et Leroy Merlin. Ces deux grandes surfaces spécialisées ont continué à ouvrir leur magasin le dimanche, malgré plusieurs interdiction de justice.

Maintenant, il faut voir comment Arnaud Montebourg, Ministre de l'Economie, va le mettre en musique puisque c'est lui qui présentera ce projet de loi. Le gouvernement devra aussi trouver des accords sociaux et mettre en place des mesures de compensation vis à vis des salariés devant travailler ces jours précis de l'année.


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Friday, May 17, 2013

Le mot "race" supprimé des lois





Par Fabienne Cosnay

Publié le 17 mai 2013 à 07h51Mis à jour le 17 mai 2013 à 11h24



© MAXPPP


La majorité a voté cette proposition de loi jeudi, répondant en partie à une promesse de Hollande.

L'INFO. Le mot "race" ne figurera plus dans une soixantaine de textes législatifs. L'Assemblée nationale a adopté jeudi soir une proposition de loi du Front de gauche supprimant ce terme litigieux de la législation française. La majorité socialiste s'est ralliée à cette proposition soulignant qu'il s'agissait d'"une première étape". Le groupe UDI (centriste) s'est divisé, une partie votant pour, l'autre s'abstenant. L'UMP, jugeant le texte "plein de bonnes intentions mais posant problème sur le plan technique", s'est soit abstenu, soit a voté contre.

Quels textes concernés ? Le mot "race" sera supprimé dans neuf codes et dans 13 lois. Il s'agit notamment du Code pénal, du Code de procédure pénale, ainsi que de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. L'article premier de la proposition de loi dispose que "la République française interdit et condamne le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. Elle ne reconnaît l'existence d'aucune prétendue race".

Et Taubira cite Bob Marley. La ministre de la Justice, Christiane Taubira a apporté le soutien du gouvernement à ce texte, saluant "un acte nécessaire, noble, fort, dans une période où l'on voit une résurgence, une désinhibition du rejet de l'autre. Et comme l'a relevé le site Internet Le Lab, la Garde des Sceaux n'a cette fois pas convoqué les poètes Aimé Césaire et Léon-Gontran Damas mais le chanteur Bob Marley alors qu'elle revenait sur "la fameuse théorie [américaine] de la "One drop" [...] "Une seule goutte de sang noir fait de vous un noir"."En plus lyrique, il y a Bob Marley qui a fait une très très belle chanson sur "Feel it in the one drop", que vous connaissez, c'est à dire "ressens le, ressens le bien dans la fameuse goutte", rappelle aux députés Christiane Taubira.




© MaxPPP

Une promesse de Hollande ... La majorité socialiste s'est ralliée à cette proposition soulignant qu'il s'agissait d'"une première étape". Car François Hollande s'était engagé à supprimer le mot "race" de la Constitution. Le 10 mars 2012, pendant la campagne présidentielle, le candidat socialiste déclarait : "il n'y a pas de place dans la République pour la race. Et c'est pourquoi je demanderai au lendemain de la présidentielle au Parlement de supprimer le mot "race" de notre Constitution".

... mais dans la Constitution, ce sera compliqué. Après la loi, le mot race sera-t-il supprimé de la Constitution ? Rien n'est moins sûr. A l'Elysée, on a récemment assuré que la promesse de François Hollande n'était "pas enterrée". Mais comme pour le droit de vote des étrangers, cette suppression dans la Constitution nécessite une révision constitutionnelle et la majorité des 3/5 au Congrès. Qui aujourd'hui n'existe pas puisque l'opposition est contre. C'est pourquoi la suppression du mot "race" n'a pas été retenue dans la première révision constitutionnelle, prévue le 22 juillet.


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