Lundi 12 novembre 2012 / Écrit par: Jacques Mirat
L’archipel de Saint-Pierre et Miquelon, situé à 25 km de Terre Neuve, est habité par un peu moins de 6.000 personnes, majoritairement installées à Saint-Pierre. Tout comme d’autres îles ou territoires français isolés, l’archipel doit produire sur place l’intégralité de l’électricité qu’il consomme.
Production thermique classique et efficacité énergétique
L’île de Saint-Pierre accueille 86% de la population, c’est donc la partie de l’archipel la mieux desservie en électricité : 21 MW contre 5,8 MW à Miquelon.
L’électricité de Saint-Pierre est entièrement produite par une centrale thermique. En mai 2011, EDF a commencé la construction d’une nouvelle centrale de 20 MW qui devrait être mise en service en 2014. Cette nouvelle centrale est associée à un projet innovant : l’installation d’un dispositif de récupération de la chaleur produite par l’installation afin d’alimenter un réseau de chauffage urbain. Cette centrale, plus moderne, permettra de faire des économies d’énergie : la consommation de fioul sera ainsi réduite de près de 2 millions de litres par an grâce à la performance des nouveaux moteurs. Soit une diminution des émissions de CO2 de près de 5000 tonnes par an.
Depuis 2009, deux autres actions d’économie d’énergie sont en cours. D’une part, la distribution dans l’archipel de 5000 lampes à économie d’énergie (Lampécos), vendues au prix de 1 euro. D’autre part, la mise en place d’une aide commerciale pour remplacer les chaudières fioul de plus de 15 ans par un matériel plus performant.
Miquelon dispose quant à elle d’une centrale thermique de 5,2 MW.
Développement limité des énergies renouvelables
Contrairement à des îles comme la Réunion ou la Guadeloupe, Saint-Pierre et Miquelon a un potentiel naturel d’énergies renouvelables limité. L’éolien est la première filière qui commence à s’implanter.
Il existe un champ éolien de 0,6 MW à Miquelon, qui représente 13% de la production de l’île. Cependant, son intermittence pose des problèmes techniques d’insertion sur le réseau et conduit parfois à des déconnections d’éoliennes. Un projet éolien initié par le Conseil Territorial est à l’étude à Saint-Pierre.
Enfin, une étude doit par ailleurs être lancée pour rechercher le potentiel énergétique des courants marins, qui serait exploitable avec des hydroliennes.
..
En conclusion, il faut souligner que, d’après EDF, dans un contexte de stabilité de la demande à l’horizon 2030, aucun nouveau moyen de production additionnel n’est nécessaire.
Production thermique classique et efficacité énergétique
L’île de Saint-Pierre accueille 86% de la population, c’est donc la partie de l’archipel la mieux desservie en électricité : 21 MW contre 5,8 MW à Miquelon.
L’électricité de Saint-Pierre est entièrement produite par une centrale thermique. En mai 2011, EDF a commencé la construction d’une nouvelle centrale de 20 MW qui devrait être mise en service en 2014. Cette nouvelle centrale est associée à un projet innovant : l’installation d’un dispositif de récupération de la chaleur produite par l’installation afin d’alimenter un réseau de chauffage urbain. Cette centrale, plus moderne, permettra de faire des économies d’énergie : la consommation de fioul sera ainsi réduite de près de 2 millions de litres par an grâce à la performance des nouveaux moteurs. Soit une diminution des émissions de CO2 de près de 5000 tonnes par an.
Depuis 2009, deux autres actions d’économie d’énergie sont en cours. D’une part, la distribution dans l’archipel de 5000 lampes à économie d’énergie (Lampécos), vendues au prix de 1 euro. D’autre part, la mise en place d’une aide commerciale pour remplacer les chaudières fioul de plus de 15 ans par un matériel plus performant.
Miquelon dispose quant à elle d’une centrale thermique de 5,2 MW.
Développement limité des énergies renouvelables
Contrairement à des îles comme la Réunion ou la Guadeloupe, Saint-Pierre et Miquelon a un potentiel naturel d’énergies renouvelables limité. L’éolien est la première filière qui commence à s’implanter.
Il existe un champ éolien de 0,6 MW à Miquelon, qui représente 13% de la production de l’île. Cependant, son intermittence pose des problèmes techniques d’insertion sur le réseau et conduit parfois à des déconnections d’éoliennes. Un projet éolien initié par le Conseil Territorial est à l’étude à Saint-Pierre.
Enfin, une étude doit par ailleurs être lancée pour rechercher le potentiel énergétique des courants marins, qui serait exploitable avec des hydroliennes.
..
En conclusion, il faut souligner que, d’après EDF, dans un contexte de stabilité de la demande à l’horizon 2030, aucun nouveau moyen de production additionnel n’est nécessaire.
.
No comments:
Post a Comment