Une station est fermée pour rupture de carburant, à Saint-Denis-Les-Bourg, dans l'Ain. Photo prise le 16 octobre. © MAXPPP
Au moins un millier de stations-service sont à sec. Officiellement, il n’y a pas pénurie.
>>> La carte des stations-services sans essence, CLIQUEZ ICI.
Alors que le gouvernement assure qu’il n’y aura pas de pénurie de carburant, l'Union des importateurs indépendants pétroliers (UIP) - qui représente la grande distribution -, a assuré lundi matin que de nombreuses stations-service étaient en rupture de stock d'essence et de diesel. "On peut penser que sur les 4.000 stations de la grande distribution, qui distribue 60% du carburant en France, 20% à 25% (des stations) sont touchées", a affirmé Alexandre de Benoist, délégué général de l'UIP. En tout, un millier de stations serait concerné.
Le site Carbeo.com a mis en ligne durant le week-end une carte des stations-services à sec. Il a recensé 560 stations-services en milieu de matinée dans lesquelles l’essence et le diesel sont en rupture totale ou partielle.
Et le site automoto.fr a ouvert un forum où les automobilistes peuvent indiquer, département par département, les endroits où trouver du carburant.
Paris en manque d'essence
L'Ile-de-France est la région la plus touchée par le manque de carburant, selon la carte de Carbeo.com. Le nord de la France, ainsi que le Grand-Ouest sont également fortement concernés. Carbeo.com propose aux automobilistes d’envoyer un mail pour actualiser la carte en temps réel.
Mais le manque de carburant gagne aussi les régions rurales. La situation est "extrêmement préoccupante" dans les quelque 3.500 stations-service des distributeurs indépendants, qui sont situées pour la plupart dans les zones rurales, a annoncé lundi leur fédération.
Les régions les plus touchées :
Les régions les plus touchées sont la Normandie, la Champagne, la Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Rhône-Alpes, le Midi Pyrénées, l'Auvergne et le Limousin. Parlant de "pénurie", le syndicat demande au gouvernement de mettre en place "immédiatement un système de répartition équitable (...) afin de garantir à tous les réseaux de distribution, indépendants compris, une ressource minimale sur les produits disponibles".
"Il y a des régions qui sont dans une situation plus favorable que d'autres", a assuré Alexandre de Benoist. Le Nord est par exemple mieux logé que l'Ouest. "La Bretagne est dans une situation très inquiétante", a-t-il expliqué. "Tous les dépôts de Bretagne rencontrent une difficulté actuellement. Soit ils sont bloqués de l'extérieur, soit ils sont en grève (...) ça provoque une vraie rupture d'approvisionnement sur les stations", a-t-il indiqué faisant état notamment de la fermeture de ceux de Lapalisse et de Donges.
"Ça ne devrait pas s'aggraver"
"Toutes les heures, la situation évolue", a expliqué Alexandre de Benoist sur Europe 1. "Mais on peut penser aujourd'hui que la situation ne s'aggravera pas parce que les pleins ont été faits ce week-end par les automobilistes. Par ailleurs, certains dépôts continuent à fonctionner et on va pouvoir réapprovisionner un certain nombre de stations. Donc on peut penser la situation restera globalement stable", a-t-il tenté de rassurer. Toutefois, a-t-il précisé, cela dépendra des conséquences de la journée d'actions nationales de mardi.
"Pas de pénurie"
Pour autant, le gouvernement se veut rassurant. Plusieurs ministres ont assuré dimanche qu'il n'y aurait pas de pénurie d'essence, à l’image de François Fillon. "Je ne laisserai pas l'économie française étouffer par un blocage de l'approvisionnement en carburant", a déclaré le Premier ministre sur TF1.
Les pétroliers ne se veulent pas alarmistes non plus. Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), a estimé dimanche qu'"on va vers une situation normalisée" en termes d'approvisionnement des stations-service en carburant.
Au moins un millier de stations-service sont à sec. Officiellement, il n’y a pas pénurie.
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Alors que le gouvernement assure qu’il n’y aura pas de pénurie de carburant, l'Union des importateurs indépendants pétroliers (UIP) - qui représente la grande distribution -, a assuré lundi matin que de nombreuses stations-service étaient en rupture de stock d'essence et de diesel. "On peut penser que sur les 4.000 stations de la grande distribution, qui distribue 60% du carburant en France, 20% à 25% (des stations) sont touchées", a affirmé Alexandre de Benoist, délégué général de l'UIP. En tout, un millier de stations serait concerné.
Le site Carbeo.com a mis en ligne durant le week-end une carte des stations-services à sec. Il a recensé 560 stations-services en milieu de matinée dans lesquelles l’essence et le diesel sont en rupture totale ou partielle.
Et le site automoto.fr a ouvert un forum où les automobilistes peuvent indiquer, département par département, les endroits où trouver du carburant.
Paris en manque d'essence
L'Ile-de-France est la région la plus touchée par le manque de carburant, selon la carte de Carbeo.com. Le nord de la France, ainsi que le Grand-Ouest sont également fortement concernés. Carbeo.com propose aux automobilistes d’envoyer un mail pour actualiser la carte en temps réel.
Mais le manque de carburant gagne aussi les régions rurales. La situation est "extrêmement préoccupante" dans les quelque 3.500 stations-service des distributeurs indépendants, qui sont situées pour la plupart dans les zones rurales, a annoncé lundi leur fédération.
Les régions les plus touchées :
Les régions les plus touchées sont la Normandie, la Champagne, la Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Rhône-Alpes, le Midi Pyrénées, l'Auvergne et le Limousin. Parlant de "pénurie", le syndicat demande au gouvernement de mettre en place "immédiatement un système de répartition équitable (...) afin de garantir à tous les réseaux de distribution, indépendants compris, une ressource minimale sur les produits disponibles".
"Il y a des régions qui sont dans une situation plus favorable que d'autres", a assuré Alexandre de Benoist. Le Nord est par exemple mieux logé que l'Ouest. "La Bretagne est dans une situation très inquiétante", a-t-il expliqué. "Tous les dépôts de Bretagne rencontrent une difficulté actuellement. Soit ils sont bloqués de l'extérieur, soit ils sont en grève (...) ça provoque une vraie rupture d'approvisionnement sur les stations", a-t-il indiqué faisant état notamment de la fermeture de ceux de Lapalisse et de Donges.
"Ça ne devrait pas s'aggraver"
"Toutes les heures, la situation évolue", a expliqué Alexandre de Benoist sur Europe 1. "Mais on peut penser aujourd'hui que la situation ne s'aggravera pas parce que les pleins ont été faits ce week-end par les automobilistes. Par ailleurs, certains dépôts continuent à fonctionner et on va pouvoir réapprovisionner un certain nombre de stations. Donc on peut penser la situation restera globalement stable", a-t-il tenté de rassurer. Toutefois, a-t-il précisé, cela dépendra des conséquences de la journée d'actions nationales de mardi.
"Pas de pénurie"
Pour autant, le gouvernement se veut rassurant. Plusieurs ministres ont assuré dimanche qu'il n'y aurait pas de pénurie d'essence, à l’image de François Fillon. "Je ne laisserai pas l'économie française étouffer par un blocage de l'approvisionnement en carburant", a déclaré le Premier ministre sur TF1.
Les pétroliers ne se veulent pas alarmistes non plus. Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), a estimé dimanche qu'"on va vers une situation normalisée" en termes d'approvisionnement des stations-service en carburant.
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