Sainte Faustine
Le 23 avril 2009 - (E.S.M.) - Comme l’a déclaré le pape Benoît XVI, à l’occasion du quatrième anniversaire de son élection comme Souverain Pontife, c’est la Divine Miséricorde qui fait que nous nous sentons tous aimés et pardonnés par le Seigneur.
Le Mystère de la Divine Miséricorde est le cœur de l’annonce chrétienne
VATICAN - « AVE MARIA » par Mgr Luciano Alimandi - L’amour qui pardonne
Le 23 avril 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - « Ressuscité, Jésus donna aux siens une nouvelle unité, plus forte qu'auparavant, invincible, fondée, non sur les ressources humaines, mais sur la miséricorde divine, qui les a fait se sentir tous aimés et pardonnés par lui. C'est donc l'amour miséricordieux de Dieu qui unit solidement, aujourd'hui comme hier, l'Eglise et qui fait de l'humanité une seule famille ; l'amour divin, qui, par Jésus, crucifié et ressuscité, pardonne nos péchés et nous renouvelle intérieurement. Animé par cette conviction intime, mon bien-aimé prédécesseur, Jean-Paul II, a voulu consacrer ce dimanche, qui est le 2e dimanche de Pâques, à la Miséricorde divine, et il a indiqué à tous le Christ ressuscité comme la source de la confiance et de l'espérance, en accueillant le message spirituel transmis par le Seigneur à sainte Faustine Kowalska, synthétisé dans l'invocation : ‘Jésus, j'ai confiance en toi !’ (Benoît XVI, Regina Cæli du 19 avril 2009) ».
Comme l’a déclaré le pape Benoît XVI, à l’occasion du quatrième anniversaire de son élection comme Souverain Pontife, c’est la Divine Miséricorde qui fait que nous nous sentons tous aimés et pardonnés par le Seigneur. Le don le plus grand qui jaillit du Sacrifice sauveur du Christ, pour l’humanité tout entière, est précisément la manifestation de son Amour Miséricordieux qui pardonne. Cet Amour, essence de la Très Sainte Trinité, se répand comme don de grâce dans le cœur de tous ceux qui s’ouvrent à la foi dans le Seigneur Jésus, qui est mort et qui est ressuscité pour nous. Avec l’invocation « Jésus j’ai confiance en Toi », s’exprime l’acte fondamental du chrétien, celui de la confiance inconditionnelle dans le Rédempteur.
Le Mystère de la Divine Miséricorde est le cœur de l’annonce chrétienne, et doit, en conséquence, imprégner toute la prédication des ministres sacrés auxquels, le Seigneur lui-même, par une humble religieuse polonaise, Sainte Faustine Kowalska, a fait une promesse extraordinaire : « Dis à mes prêtres que les pécheurs endurcis s’attendriront à leurs paroles, quand ils parleront de ma Miséricorde sans limites, et de la compassion que j’ai pour eux dans mon Cœur. Aux prêtres qui proclameront et qui glorifieront Ma Miséricorde en l’exaltant, je donnerai une force merveilleuse, une onction à leurs paroles, et je bouleverserai le cœur de ceux auxquels ils parleront ». (Petit Journal, 1521)
Dans chaque coeur humain, il y a un désir très profond de liberté, que Dieu a mis dans l’être de l’homme, créé à son image et à sa ressemblance. Un bonheur, un amour, qui ne soit pas sous le signe de cette liberté, est impensable. Quand nous étions enfants, la foi demeurait dans notre cœur, parce que nous étions libres, libres vis-à-vis de nous-mêmes, vis-à-vis du monde, et vis-à-vis de l’expérience volontaire et personnelle du péché. On goûtait la saveur typique de la vraie liberté des enfants de Dieu.
Nous avons tous besoin de la Divine Miséricorde pour devenir à nouveau libres d’aimer : Dieu et nos frères. Seule la Miséricorde de Dieu a, en effet, le pouvoir de nous libérer de nos péchés, qui nous barrent la route du bonheur. Jésus, le soir de sa Résurrection précisément, en apparaissant aux Apôtres dans le Cénacle, a voulu transmettre, par eux et par leurs successeurs, à tous les prêtres, le pouvoir immense de pardonner les péchés par le Sacrement de la Réconciliation (cf. Jean 20, 19-23).
Ce n’est certainement pas un hasard que, précisément, dans les temps forts de l’Année Liturgique, que ce soit l’Avent avec Noël, que ce soit le Carême avec Pâques, les fidèles ressentent le besoin particulier d’aller se confesser, comme s’ils étaient attirés mystérieusement par le mystère ineffable de la Miséricorde Divine. A Sainte Faustine Kowalska elle-même, à propos de la Confession, c’est-à-dire au tribunal de la Miséricorde, Jésus indique une vérité des plus consolantes :
« Dis aux âmes où elles doivent chercher la consolation, c'est au tribunal de la miséricorde; c'est là qu'ont lieu les plus grands miracles qui se renouvellent sans cesse. Point n'est besoin, pour obtenir ce miracle de faire de lointains pèlerinages, ni de faire étalage d'un quelconque cérémonial, mais il suffit de se jeter avec foi aux pieds de celui qui tient ma place, de lui dire sa misère et le miracle de la miséricorde divine se manifestera dans toute sa plénitude. Même si cette âme était en décomposition comme un cadavre, et même si humainement parlant il n'y avait plus aucun espoir de retour à la vie, et que tout semblait perdu, il n'en est pas ainsi selon Dieu, le miracle de la miséricorde divine redonnera vie à cette âme dans toute sa plénitude. O malheureux, qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la miséricorde divine; en vain vous appellerez, il sera déjà trop tard ». (Petit Journal 1448)
Quelle joie immense que de retrouver la liberté perdue avec le péché. D’esclaves, on redevient libres, de morts, on redevient vivants. C’est pourquoi ceux qui font l’expérience d’une vraie conversion, par le pardon inconditionnel du Père, se sentent « renaître » à une vie nouvelle. Combien de fois, de la bouche même des convertis – et nous sommes tous à l’être toujours plus - on a recueilli l’exclamation suivante : « Je suis devenu une autre personne ! ». Oui, quand la liberté pour le bien pour le beau et pour le vrai, redevient une compagne de vie, quand il y a la liberté vis-à-vis du vice et du péché – qui pousse à faire le mal que nous ne voulons pas faire, et à ne pas faire le bien que nous désirons faire – alors, la joie se met de nouveau aux côtés de la liberté, et le cœur éprouve le bonheur d’être redevenu libre pour Dieu, le Bien Suprême.
La Divine Miséricorde est la voie d’accès à la vraie liberté de l’homme. C’est cette vie de grâce elle-même qui, en vertu du pardon demandé et donné, rouvre au pécheur la porte à la vérité : vérité sur Dieu, sur soi-même. Par sa Résurrection, le Seigneur nous a donné, dans la Divine Miséricorde, la possibilité de voir tous nos péchés remis, si toutefois nous le Lui demandons humblement. Chaque fois que nous allons recevoir le Sacrement de la Réconciliation, nous entrons en contact vivant avec le mystère de la Miséricorde Divine, et, par l’intermédiaire du prêtre qui nous donne l’absolution, nous rencontrons ce même amour qui pardonne, ressenti et reçu par les Apôtres au Cénacle, le soir de Pâques : « Les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez » (Jean 20, 23). Dans cette Parole de Jésus, se trouve la dimension immense de l’Amour Miséricordieux de Dieu pour nous !
VATICAN - « AVE MARIA » par Mgr Luciano Alimandi - L’amour qui pardonne
Le 23 avril 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - « Ressuscité, Jésus donna aux siens une nouvelle unité, plus forte qu'auparavant, invincible, fondée, non sur les ressources humaines, mais sur la miséricorde divine, qui les a fait se sentir tous aimés et pardonnés par lui. C'est donc l'amour miséricordieux de Dieu qui unit solidement, aujourd'hui comme hier, l'Eglise et qui fait de l'humanité une seule famille ; l'amour divin, qui, par Jésus, crucifié et ressuscité, pardonne nos péchés et nous renouvelle intérieurement. Animé par cette conviction intime, mon bien-aimé prédécesseur, Jean-Paul II, a voulu consacrer ce dimanche, qui est le 2e dimanche de Pâques, à la Miséricorde divine, et il a indiqué à tous le Christ ressuscité comme la source de la confiance et de l'espérance, en accueillant le message spirituel transmis par le Seigneur à sainte Faustine Kowalska, synthétisé dans l'invocation : ‘Jésus, j'ai confiance en toi !’ (Benoît XVI, Regina Cæli du 19 avril 2009) ».
Comme l’a déclaré le pape Benoît XVI, à l’occasion du quatrième anniversaire de son élection comme Souverain Pontife, c’est la Divine Miséricorde qui fait que nous nous sentons tous aimés et pardonnés par le Seigneur. Le don le plus grand qui jaillit du Sacrifice sauveur du Christ, pour l’humanité tout entière, est précisément la manifestation de son Amour Miséricordieux qui pardonne. Cet Amour, essence de la Très Sainte Trinité, se répand comme don de grâce dans le cœur de tous ceux qui s’ouvrent à la foi dans le Seigneur Jésus, qui est mort et qui est ressuscité pour nous. Avec l’invocation « Jésus j’ai confiance en Toi », s’exprime l’acte fondamental du chrétien, celui de la confiance inconditionnelle dans le Rédempteur.
Le Mystère de la Divine Miséricorde est le cœur de l’annonce chrétienne, et doit, en conséquence, imprégner toute la prédication des ministres sacrés auxquels, le Seigneur lui-même, par une humble religieuse polonaise, Sainte Faustine Kowalska, a fait une promesse extraordinaire : « Dis à mes prêtres que les pécheurs endurcis s’attendriront à leurs paroles, quand ils parleront de ma Miséricorde sans limites, et de la compassion que j’ai pour eux dans mon Cœur. Aux prêtres qui proclameront et qui glorifieront Ma Miséricorde en l’exaltant, je donnerai une force merveilleuse, une onction à leurs paroles, et je bouleverserai le cœur de ceux auxquels ils parleront ». (Petit Journal, 1521)
Dans chaque coeur humain, il y a un désir très profond de liberté, que Dieu a mis dans l’être de l’homme, créé à son image et à sa ressemblance. Un bonheur, un amour, qui ne soit pas sous le signe de cette liberté, est impensable. Quand nous étions enfants, la foi demeurait dans notre cœur, parce que nous étions libres, libres vis-à-vis de nous-mêmes, vis-à-vis du monde, et vis-à-vis de l’expérience volontaire et personnelle du péché. On goûtait la saveur typique de la vraie liberté des enfants de Dieu.
Nous avons tous besoin de la Divine Miséricorde pour devenir à nouveau libres d’aimer : Dieu et nos frères. Seule la Miséricorde de Dieu a, en effet, le pouvoir de nous libérer de nos péchés, qui nous barrent la route du bonheur. Jésus, le soir de sa Résurrection précisément, en apparaissant aux Apôtres dans le Cénacle, a voulu transmettre, par eux et par leurs successeurs, à tous les prêtres, le pouvoir immense de pardonner les péchés par le Sacrement de la Réconciliation (cf. Jean 20, 19-23).
Ce n’est certainement pas un hasard que, précisément, dans les temps forts de l’Année Liturgique, que ce soit l’Avent avec Noël, que ce soit le Carême avec Pâques, les fidèles ressentent le besoin particulier d’aller se confesser, comme s’ils étaient attirés mystérieusement par le mystère ineffable de la Miséricorde Divine. A Sainte Faustine Kowalska elle-même, à propos de la Confession, c’est-à-dire au tribunal de la Miséricorde, Jésus indique une vérité des plus consolantes :
« Dis aux âmes où elles doivent chercher la consolation, c'est au tribunal de la miséricorde; c'est là qu'ont lieu les plus grands miracles qui se renouvellent sans cesse. Point n'est besoin, pour obtenir ce miracle de faire de lointains pèlerinages, ni de faire étalage d'un quelconque cérémonial, mais il suffit de se jeter avec foi aux pieds de celui qui tient ma place, de lui dire sa misère et le miracle de la miséricorde divine se manifestera dans toute sa plénitude. Même si cette âme était en décomposition comme un cadavre, et même si humainement parlant il n'y avait plus aucun espoir de retour à la vie, et que tout semblait perdu, il n'en est pas ainsi selon Dieu, le miracle de la miséricorde divine redonnera vie à cette âme dans toute sa plénitude. O malheureux, qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la miséricorde divine; en vain vous appellerez, il sera déjà trop tard ». (Petit Journal 1448)
Quelle joie immense que de retrouver la liberté perdue avec le péché. D’esclaves, on redevient libres, de morts, on redevient vivants. C’est pourquoi ceux qui font l’expérience d’une vraie conversion, par le pardon inconditionnel du Père, se sentent « renaître » à une vie nouvelle. Combien de fois, de la bouche même des convertis – et nous sommes tous à l’être toujours plus - on a recueilli l’exclamation suivante : « Je suis devenu une autre personne ! ». Oui, quand la liberté pour le bien pour le beau et pour le vrai, redevient une compagne de vie, quand il y a la liberté vis-à-vis du vice et du péché – qui pousse à faire le mal que nous ne voulons pas faire, et à ne pas faire le bien que nous désirons faire – alors, la joie se met de nouveau aux côtés de la liberté, et le cœur éprouve le bonheur d’être redevenu libre pour Dieu, le Bien Suprême.
La Divine Miséricorde est la voie d’accès à la vraie liberté de l’homme. C’est cette vie de grâce elle-même qui, en vertu du pardon demandé et donné, rouvre au pécheur la porte à la vérité : vérité sur Dieu, sur soi-même. Par sa Résurrection, le Seigneur nous a donné, dans la Divine Miséricorde, la possibilité de voir tous nos péchés remis, si toutefois nous le Lui demandons humblement. Chaque fois que nous allons recevoir le Sacrement de la Réconciliation, nous entrons en contact vivant avec le mystère de la Miséricorde Divine, et, par l’intermédiaire du prêtre qui nous donne l’absolution, nous rencontrons ce même amour qui pardonne, ressenti et reçu par les Apôtres au Cénacle, le soir de Pâques : « Les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez » (Jean 20, 23). Dans cette Parole de Jésus, se trouve la dimension immense de l’Amour Miséricordieux de Dieu pour nous !
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