Monday, April 29, 2013

L’attentat de Boston : la piste neocon et le souvenir de Gladio



L'affaire de Boston, que beaucoup déjà ont comparé à l'affaire Merah ici en France, ne cesse de rebondir, à apprendre par bribes le cheminement des frères Tsarnaev vers la réalisation d'un attentat à la méthode particulière mais aux engins de morts bien classiques, et le récit de leur fuite totalement improvisée. Doù tenaient-ils leurs recettes de bombes ? Du magazine "Inspire" a-t-on vite clamé : or dans ce catalogue douteux d'AlQaida, fait sur papier glacé (en fait il est surtout téléchargeable) et rédigé en anglais seulement, ou presque, il n'est nul fait cas de bombes télécommandées comme l'ont été celles de Boston. Comme il n'est fait nul cas non plus dans l'itinéraire de l'aîné des Tsarnaev des contacts qu'il aurait pu avoir avec le FBI. Car le nœud du problème réside bien là. Les deux frères, "facilement manipulables" avais-je déjà écrit semblent bien avoir été enrôlés pour une prestation qui les a dépassés. Informateur, Tamerlan a subi le sort de ceux qui ont beaucoup aidé les USA en Afghanistan, pourchassés à coups de drone. Lui a terminé dans une chasse à l'homme dont le but était de se débarrasser d'un homme qui en savait trop sur ce qu'on lui avait demandé de faire auparavant... en Tchétchénie, bastion non matée d'une opposition au pouvoir russe. Derrière l'attentat de Boston, le fantôme de la manipulation Gladio se profile...



Revenons tout d'abord sur le principe des bombes de Boston. Et si on avait déjà su le faire avant mon cas du Michigan ? La question me taraudait en fait, car j'avais quelque part au fond de ma mémoire et de mes articles lu quelque chose qui s'y rappportait, mais j'avais été sur le moment incapable d'en retrouver l'origine. Alors je suis reparti dans mes archives, celles où l'on parlait des attentats "classiques" à la cocotte-minute bourrée d'explosifs pour retomber obligatoirement sur les islamistes du GIA, (*) ou leurs "descendants", expatriés au Canada ; avec notamment la personnalité de l'intriguant Ahmed Ressam dont je vous avais longuement parlé ici (en 6 épisodes réduits de 15 au départ), et de ses amis venus comme lui d'Algérie. Le plus ancien des attentats avec déclenchement par télécommande de jouet automobile datait de 2011, vous avais-je dit. En fait depuis, je vous en ai retrouvé un autre, ou plutôt l'explication du procédé vu sur une vidéo, mais qui daterait de 2007 cette fois. Il y donc 6 ans déjà, quelqu'un avait déjà proposé la solution utllisée par les deux frères tchétchènes. Et cela, le FBI ne pouvait en aucun cas l'ignorer. Voilà qui n'est pas sans évoquer son implication dans cet attentat dont les deux réalisateurs paraissent si "légers" lors de leurs préparatifs, notamment, au regard de l'action qu'ils ont pu commettre à Boston.


Pour cela, il nous faut repartir cette fois six ans en arrière, plus au Sud des Etats-Unis. En Caroline du Sud, à la frontière avec la Georgie. Avec le compte-rendu d"un policier qui venait d'arrêter deux personnes lors d'un simple contrôle routier. "Selon des documents judiciaires, le 4 août 2007, à environ 17h30, dans le comté de Berkeley (en Caroline du Sud). Le représentant du bureau du shérif ("BCSO") a arrêté une Toyota Camry pour excès de vitesse à Goose Creek, en Caroline du Sud. La personne accusée s'appelait Mohamed et elle conduisait la voiture. Lors d'une recherche du véhicule, en présence des personnes interpellées, les autorités ont récupéré dans le coffre un certain nombre d'éléments, dont plusieurs sections de tuyaux en PVC contenant un mélange de nitrate de potassium et environ 20 pieds de longueur de mèches de sécurité. Ces éléments, qui constituent des « matières explosives » en vertu de la loi fédérale applicable, avaient été transportés par la personne arrêtée, nommée Mohamed, venu de la Floride. Toujours dans le coffre de la Toyota Camry il y avait également des récipients séparés remplis de plusieurs litres d'essence et d'un mélange de nitrate de potassium." Ce jour-là, c'est sûr, les policiers avaient eu du flair (ou pluôt avaient bénéficié d'un chance incroyable !) et étaient tombés sur des prétendants à commettre un attentat, pour eux c'était sûr en tout cas. Tout l'attirail y était, du parfait petit comploteur islamiste. Mais il n'y avait pas dans la voiture que du matériel explosif, il y avait aussi un ordinateur qui allait se révéler fort instructif pour les représentants de l'ordre.


Une bonne pioche en effet que le contenu de cette Toyota d'allure anodine : "l'analyse ultérieure du FBI de l'ordinateur portable de l'accusé Mohamed, récupéré dans la voiture, a révélé un grand nombre de dossiers de fichiers contenant des informations relatives à la fabrication et à l'utilisation de bombes, roquettes et autres engins explosifs, dont plusieurs enregistrements vidéo montrant l'utilisation de ces dispositifs pour attaquer et détruire des bâtiments habités ou des véhicules militaires des États- Unis. L'analyse du FBI a également révélé l'historique de l'ordinateur portable avant l'arrêt au point de circulation de Goose Creek. Le dernier événement joué sur l'ordinateur portable, avant l'arrêt du véhicule, était un enregistrement vidéo relatif à l'utilisation et tirs de roquettes Qassam au Moyen-Orient." Bref, les policiers, lors d'un contrôle de routine banal, pour une simple infraction au code routier, étaient tombés sur un gros poisson de la mouvance islamique, celui qui alimentait les sites internet de vidéo jihadistes. Pour vider le coffre de la voiture, on fit appel aux pompiers et à un robot, tant les policiers avaient jugé le chargement dangereux. On trouvera plus tard que l'un des deux protagonistes avaient habité quelque temps en Floride chez Sami al-Arian, un professeur d'informatique militant à l'Université de Floride Sud à Tampa à l'origine de la "Ligue des jeunes musulmans arabes" de Floride, qui soutiendra au début des années 80 le mouvement du Jihad islamique palestinien (ou JIP). En février 2003, le FBI l'avait arrêté avec trois de ses associés. Le 6 décembre 2005, il avait été condamné à 18 mois de prison et à l'expulsion au Koweit, son pays de naissance.


Car il y avait mieux encore à découvrir, dans la voiture, selon les policiers et plus tard le juge chargé de l"affaire :"toujours sur le disque dur de l'ordinateur portable de "Mohamed" il y avait un enregistrement audio et vidéo, d'environ douze minutes de longueur, produit par l'interpellé Mohamed. Dans cet enregistrement, l'interpellé Mohamed démontrait et expliquait personnellement, en arabe, comment une télécommande de voiture jouet pourrait être démontée et comment les composants de son châssis pouvaient être extraits et transformés en un détonateur pour un engin explosif. En juillet 2007,l'interpellé Mohamed avait envoyé les douze minutes de cet enregistrement audio / vidéo sur le site "YouTube". Cet enregistrement vidéo que Mohamed a produit a donc été rendu accessible pour la visualisation par d'autres, tant aux États-Unis et à l'étranger, grâce à l'internet. L'enregistrement a été consulté des centaines de fois par d'autres personnes." précise le compte-rendu policier, qui venait de découvrir une des façons de faire de l'extrémisme islamiste, et ce, en flagrant délit ou presque. "Après son arrestation, l'interpellé Mohamed a été interrogé et, entre autres, a abordé l'enregistrement audio / vidéo concerné. Il a déclaré qu'il avait filmé la vidéo et ensuite l'avait téléchargée le sur YouTube. Il a déclaré que son but dans la production de l'enregistrement audio / vidéo était d'enseigner aux « martyrs » et aux « kamikazes » comment se protéger afin qu'ils puissent continuer à combattre les envahisseurs. Il a dit qu'il considérait l'armée américaine, et ceux qui se battent avec l'armée américaine dans les pays arabes, comme des envahisseurs. Il a dit qu'il voulait que la technologie démontrée dans son enregistrement audio / vidéo devait être utilisée contre ceux qui luttent aux côtés des Etats-Unis." Bref, les policiers étaient tombés par pur hasard sur une cellule dormante islamiste, de la veine de celle des amis de Ressam au Canada.


Hélas, les choses vont ensuite s'accélérer bizarrement, et on pourra après bien parler d''échec total du FBI, avec le cas de Goose Creek, car le dénommé "Mohamed" (en réalité Mohamed Ahmed Sherif) ne voyageait pas seul ce jour-là mais en compagnie d'un autre personnage, haut en couleurs avec sa dentition particulière, Yousef Megahed, un individu qui habitait alors aux USA depuis 11 ans, et qui avait eu comme explication facile en descendant de la voiture qu'il "transportait des feux d'artifices" et non des explosifs en prévision d'un attentat. On y revient !!! Comme on revient sur celui qui était descendu de Floride pour l'interroger, et qui, trouvant le délai trop long, n'avait rien trouvé de mieux que de le kidnapper, comme j'ai pu l'écrire ici dans une autre longue enquête : "le hic encore, c'est que l'inspecteur du FBI qu'on va envoyer là-bas pour les questionner n'est autre que... Ted Humpries, qui va fort mal s'y prendre en faisant assez vite des déclarations fracassantes comme quoi il vient d'arrêter une cellule terroriste dormante de plus. C'est ce qu'il dira au procès en tout cas : "Il est apparu que c'était une cellule, un groupe d'individus qui s'étaient réunis », a déclaré Humphries. " Elle était très semblable à d'autres groupes qui mènent des activités pré-opérationnelles" avait-il clamé, lui qui en avait vu tant d'autres . "Nous avons estimé que M. Megahed volontairement fournit une assistance à M. Mohamed, un individu, dont nous savons maintenant, que c'est un terroriste auto-proclamé", avait-il dit. Humphries est le premier témoin pour le gouvernement, qui soutient que Megahed est « susceptible de se livrer à une activité terroriste » et devrait être expulsé" rappelle la presse lors du premier jour du procès qui s'en suit. Et ce n'était pas tout, puisqu'on avait bien chargé la barque des deux prévenus, en leur imputant aussi des "bombes liquides" qu'ils ne transportaient pas. L'inspecteur Fred Humphries envoyé sur place par le FBI en avait-il trop fait ? Il avait certes raison, mais s'y était pris comme un manche pour faire coffrer le deuxième apprenti-terroriste !


Le FBI déclarera en effet avoir trouvé autre chose aussi au sujet de Mohamed, comme je l'ai dit. "Vous l'avez sans doute deviné : lui aussi tâtait des bombes liquides ! "L'assistant U.S. Attorney Robert Monk a dit avoir des preuves obtenues grâce à l'ordinateur de Mohamed et ses dossiers de débits de carte bancaire qui indiquaient qu'il visitait les sites Web avec des informations sur la fabrication d'explosifs et a ensuite acheté les ingrédients mentionnés sur les sites (...) Le 23 Juin 2007, par exemple, Mohamed ou quelqu'un utilisant son ordinateur, a visité un site Web "United Nuclear" et a cliqué sur une page sur la fabrication de la poudre noire, dit Monk. Deux jours plus tard, la carte de débit Mohamed a été utilisé pour acheter et du charbon, du soufre, du nitrate de potassium comme ingrédient principal, les agents habituellement utilisés pour fabriquer des explosifs à base de poudre noire. Le 30 Juillet, quelqu'un a utilisé son ordinateur pour visiter un site Web avec des informations sur les explosifs d'ordre élevé, montrant l'un des produits chimiques utilisés qui est le composant principal dans les vernis à ongles, dit Monk. Le lendemain, Mohamed a utilisé sa carte de crédit pour acheter du peroxyde d'hydrogène et le dissolvant chez Home Depot." "Le retour des bombes liquides ! " avais-je écrit, tant l'annonce semblait avoir été ajoutée aux découvertes d'origine faites dans le coffre de la Toyota.


Les deux interpellés avaient en effet bénéficié des erreurs manifestes des policiers, et pas simplement de celles de l'envoyé maladroit du FBI. Lors du procès, l'avocat de Megahed avait fait jouer un point très fort en faveur de son client relate une des minutes des débats : il avait accusé les policiers d'avoir fait un contrôle au faciès et d'avoir exprimé publiquement des remarques a caractère racial : "dans le comté de Berkeley, SC, Megahed et Mohamed ont été arrêtés pour excès de vitesse, écrit Smith."L'adjoint du shérif Lamar Blakely (en photo à gauche) qui cherchait par radio des informations sur le permis de conduire de Mohamed et les informations de son inscription, avait eu une conversation avec son partenaire, précise le document de la Cour Sur bande vidéo, le partenaire de Blakely accusait alors en se moquant Mohamed et Megahed d'être des "diplômés d'une école de kamikaze" et d'être des membres des « talibans ». Il plaisante aussi parce qu'ils avaient un exemplaire du Coran avec eux. À un moment donné, précise le document, de la Cour Blakely craint que les remarques soient enregistrées." L'autre événement sidérant étant, on l'a vu, la décision incompréhensible du responsable du FBI dépêché sur place de vouloir faire parler le plus "faible" psychologiquement des deux en décidant une action qui sortait du cadre légal, une grossière erreur encore une fois qui allait beaucoup aider le suspecté. Car l'envoyé du FBI, Humpries, par sa décision incensée de le détenir sans s'assurer derrière qu'il en avait le droit, fera tout capoter, en kidnappant littéralement le prévenu, car au procès, les jurés décideront que l'excuse donnée par Humphries pour son intervention musclée ("la détection d'un événement avant que qu'il ne se produise",) ne pouvait servir de preuve suffisante pour expliquer son arrestation musclée de Megahed en plein parking commercial sans avoir eu de mandat pour le faire. Résultat, sa proie sera totalement blanchi, à partir de là et sortira libre du tribunal, au contraire de son collègue qui écopera de 15 ans !!! Fiasco pour le FBI !!!


En résumé, comme je l'ai écrit,"Youssef Megahed était très certainement un sympathisant jihadiste, mais Humphries avait tout foiré par précicipitation, son côté "rentre-dedans" ayant à nouveau prévalu, avait relevé la presse : "Berger, l'avocat de Humphries, s'était alors opposé aux commentaires non attribuées dans le New York Times comme quoi son client était « obsédé » par la poursuite de l'affaire. « Est-ce un officier de police obstiné, professionnel, passionné ?" Oui," a déclaré Berger à ABC News. Mais il serait « incorrect de le décrire comme obsédé » par cette affaire, a déclaré Berger." Le procès se terminera par un fiasco total pour Fred Humphries, car le 3 avril 2009 des jurés déclaraient Youssef innocent des charges pesant contre lui... mettant en fureur l'extrême droite US, exactement comme l'avait déjà décrit Richard Clarke à propos des hésitations sur le cas de Ben Laden ! Pensez-donc : Mohamed avait hérité de 15 ans de prison et Youssef de pas une seule" avais-je conclu. En somme sans l'intervention sans raison et désordonnée de l'inspecteur Fred Humphries, Megahed aurait bénéficié du même tarif à coup sûr. Or qui était cet inspecteur Frederick Humphries ? Tout simplement celui qui s'imiscera cinq ans après dans la conversation par mail entre le responsable de la CIA et de sa maîtresse supposée en y glissant une photo de lui torse nu, et en déclarant qu'il s'agissait d'un gag pour les gens "connus".. Là encore sans en avoir le droit... à moins qu'une enquête aît été décidée par le FBI sur le maître de l'organisation concurrente du FBI aux USA ; les deux agences d'espionnage partageant un statut fort ambigu sur le territoire américain. De son intervention calamiteuse de 2007, on peut au moins retenir une chose : un des terroristes islamistes en puissance avait été relâché dans la nature, et son organisme et le FBI avaient pris connaissance de la technique consistant à utiliser des télécommandes de jouets pour faire exploser des bombes.

 

Six ans avant Boston, beaucoup savaient donc des deux côtés (FBI et terroristes) comment les fabriquer, ces fameuses bombes ! La récente claque infligée à la CIA par les intrusions du FBI dans les mails de ses principaux dirigeants n'ayant pas dû arranger les relations entre les deux agences : d'où, on le voit déjà, une franche animosité de la part de la seconde pour rappeler qu'elle avait averti, au sujet de Tamerlan, et de sa dangerosité, mais qu'à l'époque, le FBI n'avait pas fait suivre. Trop occupé à tordre le coup à David Petraeus, sans doute, avec qui subsistait un vieux contentieux personnel, Petraeus ayant bloqué les enquêtes sur le mercenaire Stoffel que voulait conduire jusqu'en Irak le FBI... j'ai toujours clamé ici que l'affaire Stoffel entraînerai Petraeus à sa perte.... Stoffel ayant mis en cause son principal assistant le Colonel David Styles dans une affaire se montant au minimum à 27 millions de dollars évaporés... au Liban.


Six ans avant Boston, et quatre avant Monroe, donc, le FBI savait comment certains terroristes pouvaient actionner des bombes avec des ondes à 2,7 ghz transmises par des télécommandes de jouets, les jihadistes l'ayant appris de leur côté par les vidéos disposées sur You Tube par Ahmed Abda Sherf Mohamed. Six ans qu'on le savait, et au Marathon de Boston, un véhicule à plusieurs dizaines de milliers de dollars (appelé USC ou Advon - pour Advanced Liaison) capable de détecter les émissions dans cette catégorie de zone d'émission, arrivé sur place après l'attentat, n'aurait pas été capable d"empêcher le massacre, alors que beaucoup de voyants précédents s'étaient allumés au siège même du FBI. Personne pour évoquer l'usage de brouilleurs ou de capteurs de signaux de ce genre, les gens sortant du véhicule activant des capteurs de radiations seulement. Parmi ces voyants d'alerte, ce qui s'était passé une semaine avant à peine avant l'épreuve, un phénomène qui était resté jusqu'ici secret : on avait en effet arrêté le 15 avril dernier une autre personne dans un train, porteuse de bombes, et cette personne était un étudiant étranger : un ukrainien cette fois. Mykyta Panasenko (ici à droite) un étudiant de 27 ans arrêté à Hoboken, surpris dans un train de banlieue de New-York en direction des bois de Suffern, avec dans son sac... deux bombes, du type IED télécommandées, en fait deux cylindres (pipe-bomb) remplis de Pyrodex, un succédané de la poudre noire, en vente libre aux USA (on retombe sur le même problème que les "targets'). On ne sait rien en revanche sur le procédé qu'il avait sélectionné pour les faire sauter. Arrêté, l'étudiant avait benoîtement avoué qu'il se rendait en banlieue sur un terrain vague pour essayer ces bombes, pour lui de simples "feux d'artifices" (on y revient encore !) sans danger. Il sera néanmoins poursuivi pour les avoir préparées dans son immeuble où résident 25 personnes qu'il a mises en danger. Il avait déclaré à la police.

 

"J'ai décidé, avec cette idée assez folle, d'expérimenter de la poudre et faire de petits feux d'artifice avec", a déclaré Panasenko. « J'ai décidé de me rendre dans les bois, quelque part où personne ne vit, et de les regardez exploser, pour le plaisir - par manque d'un meilleur mot pour le décrire. Bien sûr que c'était une mauvaise décision, je dois l'admettre," at-il ajouté". Une folie qui risque de lui coûter fort cher... à noter qu'encore une fois, on assiste à une phase expérimentale préalable avec essais dans la nature et explosions... entendues par des riverains, ce qu'avaient dû faire aussi les frères Tsarnaev comme on a pu le voir précédemment. Difficile d'imaginer que les gens du FBI, avec cette arrestation huit jours avant à peine le marathon n'aient pas pris la décision de surveiller étroitement celui-ci : la présence de chiens renifleurs de bombes, celle des mercenaires de sécurité recrutés présents eux aussi en nomnbre semblent bien attester qu'on s'attendait à quelque chose en effet... au marathon de Boston, où pas moins de 26 839 personnes étaient attendues. De quoi faire un sacré carnage.


Pour couronner le tout, avant hier, deux amis de Dzhokhar Tsarnaev, Azamat Tazhayakov et Dias Kadyrbayev, originaires du Kazakhstan, ses camarades de l'Université de Massachusetts Dartmouth, ont été récemment et brièvement arrêtés, nous signale la presse, car ils circulaient dans une voiture immatriculée "Terrorista # 1" (aux States on peut mettre à peu près n'importe quoi comme nom sur sa plaque), ce qui, pour le moins n'est pas très futé. Ils ont été arrêtés non pas pour le port ce cette plaque aujourd'hui fortement provocatrice, mais tout simplement dans le cadre d'un complément d'enquête sur leur ami de faculté. Encore une fois, cela démontre plutôt l'inconséquence de ces jeunes et davantage leur manque d'implication dans de quelconques projets d'attentat plus qu'autre chose. La provocation étant bien trop grossière et irresponsable. 


Le cadet des deux Tsarnaev n'était pas au courant de ce que tramait son frère aîné, semble-t-il : ce dernier l'aurait entraîné dans une spirale de violence, pourtant, dont il convient de rechercher l'origine véritable, étant donné qu'à ce jour les explications sur la dérive meurtrière de Tamerlan demeurent floues. Comble de bêtise, Dzhokhar Tsarnaev s'était lui-même photographié en train de poser avec ses amis avec la BMW 330XI qui portait la plaque provocatrice (photo au dessus à gauche) et avait posté le cliché sur son compte "J_star." Une preuve de sa totale inconscience, pour beaucoup.


Reste donc à déterminer une seule chose, à savoir le degré d'implication du seul individu ayant su quelque chose, à savoir... Tamerlan Tsarnaev, le pilier central de l'attentat de Boston. Et pour nous expliquer son rôle, on peut je pense faire confiance à une femme qui s'y connaît dans le domaine de la manipulation d'individu par le FBI et la CIA : c'est Sibel Edmonds, l'ancienne traductrice qui a déjà réussi à démontrer des implications antérieures des deux agences fédérales US (**). Selon elle, c'est très clair : le FBi a ignoré les alertes sur Tamerlan... à la demande (ou non ?) de la CIA, qui l'avait recruté pour aller effectuer une tournée de reconnaissance auprès des terroristes tchétchènes, lors de son voyage de "retour au pays" de 2012. C'est un fait notable, pointe aujourd'hui la presse, que la CIA s'active depuis longtemps dans cette région du monde qui continue à poser de sérieux problèmes au pouvoir central russe. Selon Edmonds, la CIA a bien toujours agi en Tchétchénie ; le présentateur de l'émission la présentant en citant l'organisation Gladio et ses cellules dormantes (ces "stay behind") comme référence, ce que Edmonds reprend à la volée dans son intervention. Elle a beau jeu de montrer et de démontrer qu'effectivement, avant l'attentat de Boston, personne ne s'intéressait à la Tchétchénie auparavant, alors qu'il s'y passait d'étranges choses, pourtant. Avec l'aide des américains.


Edmonds insistant dans son interview sur la présence aux USA d'un véritable "lobby US pour la Tchétchènie"... auquel personne n'avait fait référence avant, ou presque, celui de The American Comittee for Peace in The Caucasus, et dans lequel on trouve de sacrées pointures de la déstabilisation de pays entiers, tel James Woolsey, l'ancien directeur de la CIA (et responsable de la fort conservatrice "Foundation for Defense of Democracies")... ou Richard Perle, un "big name" en effet, comme le dit si bien Sibel, ou Frank Gaffney, foudateur et président de l'ultra conservateur Center for Security Policy, ou Michael Leeden, celui de tous les coups tordus, en bref résume-t-elle le "top des neocons" (***). Que viennent faire ses spécialistes de l'atteinte aux démocraties dans un tel lobbying, il ne faut pas chercher très loin. Et ces hommes, on le sait, sont prêts à tout pour arriver à leurs fins, on l'a assez vu ces dernières années, notamment sous l'ère Bush qui a vu leur rôle renforcé. Dans le lot, c'est Leeden qui nous ramène directement aux tentatives de déstabilisation de pays, dont l'Italie : il a été l'adjoint du secrétaire d'État Alexander Haig en 1981 et Haig était l'ancien chef du SACEUR, le commandement central du SHAPE (l'OTAN) en Europe, qui était directement derrière le réseau Gladio les fameux "stay behind" prêts à contrer les soviétiques ou a destabiliser les pays qui pourraient se voir "contaminés" :

"On croît rêver, mais non, l'homme existe toujours et n'a rien perdu de sa faculté de nuisance. Et sa prose à l'air d'en avoir fait rêver certains" avais-je écrit dans ma longue enquête sur Breivik et les gens qui avaient pu l'inspirer. On imagine mal le degré de nuisance en effet de cette bande de neocons qui ne digèrent toujours pas l'administration d'Obama et agissent en sous-main pour réactiver leurs anciens liens au sein des deux agences, où ils ont gardé des contacts évidents. Sibel a mis le doigt sur un nid dangereux avec cette clique de faucons... des gens tous déjà cités en 2004 par The Gardian lors du conflit en Nord-Ossetie...


Un journal qui avait bien compris qui critiquait autant Poutine et pourquoi : "en regardant de plus près, il s'avère que cette soi-disant "critique croissante" provient en fait d'un groupe spécifique dans le spectre politique russe - et par ses partisans américains. Les critiques russes de premier plan de la gestion par Poutine de la crise de Beslan sont les politiciens pro-américains Boris Nemtsov et Vladimir Ryjkov - des hommes associés aux réformes du marché néolibérales extrêmes qui donc ont dévasté l'économie russe sous Boris Eltsine, apprécié de l'ouest - et le Centre de Moscou de la Carnegie Endowment. Financé par un siège social qui est à New York, ce groupe de réflexion influent - qui fonctionne en tandem avec le complexe militaro-politique de la Rand Corporation, par exemple dans la production de documents d'orientation sur le rôle de la Russie en aidant les Etats-Unis à restructurer le "Grand Moyen-Orient" - ce groupe donc, a été cité à plusieurs reprises ces derniers jours blâmer Poutine pour les atrocités tchétchènes. 


Le centre a également été assidu au cours des derniers mois en arguant contre les prétentions de Moscou qu'il existe un lien entre les Tchétchènes et al-Qaida. Ces gens colportent essentiellement la même ligne que celle exprimée par les dirigeants tchétchènes eux-mêmes, tels que Ahmed Zakaïev, l'exilé londonien qui a écrit dans ces pages hier. D'autres personnalités qui utilisent la rébellion tchétchène comme un bâton pour battre Poutine, qui comprennent Boris Berezovsky (****), l'oligarque russe qui, comme Zakaïev, a obtenu l'asile politique dans ce pays, bien que les autorités russes veulent le charger de nombreuses accusations. Moscou a souvent accusé Berezovsky de financer des rebelles tchétchènes dans le passé." "Les amis américains des Tchétchènes" titrait habilement le journal... des amis dont aurait bénéficié Tamerlan, selon certaines informations : "Tamerlan Tsarnaev participé à un atelier parrainé par la Jamestown Foundation liée à la CIA, rapportent les Izvestia aujourd'hui. Le journal russe cite des documents produits par le contre-espionnage du département du ministère des Affaires intérieures de la Géorgie confirmant que le « Fonds de Caucase » des ONG a organisé des ateliers à l'été 2012 et auxquels Tsarnaev a assisté." Des informations à prendre avec précaution (l'original des Izvestia est ici), mais... qui interpellent. L'article rappelle fielleusement "qu'en mars 2010, la Fondation Jamestown a demandé au CIO de ne pas tenir les Jeux olympiques de Sotchi, en citant en exemple les événements tragiques de la guerre du Caucase du XIX e siècle".



Sibel Edmonds peut faire référence au remarquable article qu'elle a écrit il en avril dernier sur les origines de la manipulation américaine des Tchétchènes : elle rejoint totalement la comparaison que j'avais pu faire entre la création de Ben Laden et du "Ben Laden tchétchène" comme j'avais pu l'appeler ici-même (*****). "Oumarov-le-Terrible vient d'enfiler les chaussons de Ben Laden, et emprunte déjà ses traces... ça risque de durer longtemps, et on risque en Russie de lui imputer un bon nombre d'attentats, lui qui s'était déjà attribué les plus sanglants parmi les plus récents. C'est un épisode de plus à "Power of Nightmares", pour sûr... version russe" avais-je écrit le 9 avril 2011. 


"Durer longtemps", jusque ces derniers temps à Boston, à l'évidence : le système US vidé de son maelstrom a attirer les terroristes avec la disparition (je dirais l'escamotage) de Ben Laden a besoin de se créer un autre aimant à actions violentes, et le 'rebelle" tchétchène, nouveau pantin qui intervient sur Radio Free Europe/Radio Liberty pour le Caucase du Nord pour annoncer qu'il est toujours vivant est bien un des pions essentiels de cette politique de neocons consistant à se trouver et se fabriquer des ennemis perpétuels, ne serait-ce que pour justifier des dépenses inavouables en matière de sécurité : celles des groupes tels que les CRAFT dont on a pu admirer la totale ineffacité sécuritaire à Boston. Un ennemi qui bénéficie toujours du coup de main falgrant des sites censés dénoncer le terrorisme et qui en font la promotion depuis toujours, à savoir le trio infernal Memri, SiTE-Rita Katz et IntelCenter ; les piliers de la publicité "benladenienne".


lien entre les Tsarnaev et la CIA n'étant pas si difficile que ça à retrouver, en définitive, et d'autres l'ont trouvé depuis. Pour cela, à une FBI qui dit ne pas savoir orthographier le nom des deux terroristes, il faut faire de même, et transformer Tsaranev en "Tsarni". Ruslan Tsarni, l'oncle des deux tchétchènes. Ancien étudiant en Caroline du Nord arrivé en 1990 dans la région et s'étant particulièrement bien intégré en épousant Samantha Ankara Fuller, la fille de Graham et Prudence Fuller de Rockville, dans le Maryland avait-on appris dans sa biographie : le couple a divorcé en 2004. Graham Fuller n'étant autre qu'un des hauts dirigeants de la CIA, aperçu en Turquie, au Liban, en Arabie Saoudite, au Yemen, en Afghanistan, et même à Hong Kong. A Kaboul, il a été le responsable de la CIA, après avoir étéune pièce maîtresse de l'opération Iran-Contra, avant de rejoindre la Rand Corporation. Le rapport qu'il avait écrit alors pour Reagan préconisait de fournir des armes à l'Iran pour embarrasser... l'URSS !!! Fort étrange coïncidence, il est vrai. En 1995, raconte Sibel, Tsarnaev-Tsarni, devenu son beau-fils, a intégré le Congress of Chechen International Organizations dans le Maryland, et serait en même temps devenu traducteur tchétchène pour le FBI... or c'est lui, après avoir travaillé au Kazakhstan pour USAID (on sait à quel point l'agence humanitaire étatique est un nid d'espions), qui viendra faire au micro un grand show accusant ses deux neveux d'être des "loosers".... le secret des Tsarnaev était donc bien au Maryland, comme j'ai pu l'écrire, mais il ne s'agissait pas de bombes... l'oncle Tsarni travaille aussi pour Halliburton, dans l'attributiuon de portions de terrains pétrolières Kazakhs. Avec derrière une riche propriétaire de société pétrolière, Goga Ashkenazi, très en vue dans la jet set pour être l'amie du Prince Andrew a qui elle a racheté le palais somptueux du Berkshire, ou de Saif Kadhafi et de bien d"autres encore, et aux décolletés bien en évidence. Qui avaient fait tomber sous le charme Timur Kulibayev, un industriel faisant aussi dans le pétrole (il est au CA du géant russe Gazprom), et alors marié depuis 20 ans à la fille du président du Kazakhstan... Une affaire de pétrole pour Ruslan, dans laquelle 6 milliards de dollars auraient aussi disparus, sans "qu'Oncle Tsarni" ne soit inquiété dit-on aussi... il est aussi consultant appointé pour "Financial Markets International LLC et Arthur Andersen LLP pour des projets de sécurité en Asie Centrale", à savoir qu'il s'intéresse lui aussi aux mercenaires façon... CRAFT, mais là-bas. le fameux "Oncle Tsarni", présenté comme étant "plein de sagesse" par le site pro-US "Slate", 
qui, en ce moment, n'en rate pas une en effet... l'article du journal se terminant par un pathétique "espérons que les Etats-Unis écoutent l'oncle Ruslan" fort éloigné d'une enquête journalistique véritable, et beaucoup plus proche d'un assentiment de propagande. De dire que ce sont deux "paumés" qui ont commis l'attentat de Boston n'avait rien résolu, ni n'a servi à les faire se rendre, bien au contraire. Mais cela permettait de focaliser tout le monde sur la chasse à l'homme des deux fugitifs, et pas sur les porteurs de sacs de CRAFT aperçus un peu partout dans le marathon. Des "stay behind" locaux ?


(*) "En octobre 2012, sept membres présumés d'un groupe terroriste sont arrêtés : "le plus dangereux mis au jour depuis 1996 en France", tremblait le procureur de la République de Paris, François Molins. Dans un box, les enquêteurs ont mis la main sur trois fusils et des munitions, mais aussi sur "3 kilos de nitrate de potassium, une bouteille de cire de bougie, un sac de charbon de bois, 1,5 kilo de soufre, deux réveils, cinq mètres de câbles électriques, des piles, [...] cinq ampoules de phare" et, pour couronner le tout, une cocotte-minute".

(**) Sibel Edmonds, entre autre, a révélé les connaissances antérieures du FBI des attaques perpétrées en 2001 : "Edmonds mit au jour un rapport afférant aux attentats du 11 septembre 2001. Il était question de rétentions d’informations antérieures et postérieures aux attentats. En avril 2001, un informateur du FBI, infiltré dans une cellule terroriste depuis 1990, informa deux agents et un traducteur qu’Oussama Ben Laden préparait une attaque terroriste. Quatre ans après les attaques, les officiels refusaient toujours d’admettre qu’ils avaient été en possession d’informations sensibles concernant ces attaques. Le Mémorandum Phoenix, reçu des mois avant les attaques du 11 septembre, avertissaient spécifiquement le Quartier général du FBI que des personnes liées au réseau Al-Qaida prenaient des cours d’aviation. Quatre mois avant les attaques, un agent iranien fournit au FBI des informations au sujet de l'emploi d’avions, la liste des grandes villes américaines prises pour cibles." Le mémo Phoenix a été rédigé parKenneth Williams. Voici ce que j'ai écrit ici à ce propos : "Les écoutes avaient brusquement été arrêtées par le FBI - Des documents l'attestent : les conspirateurs, pourtant repérés, avaient été laissés libres de circuler, et visiblement à partir d'un ordre venu de la haute hiérarchie du FBI : "lors de la surveillance des terroristes étrangers aux États-Unis, le FBI écoute les appels faits par les suspects comme une partie d'une opération baptisée Mitt Catcher, qui est restreinte en ce moment en raison de fausses déclarations par des agents du FBI. Il n'est jamais révélé qui sont les cibles de surveillance du FBI sont en cours de cette opération, mais au-dessous sont quelques-unes des personnes soupçonnées de terrorisme à l'étude aux États-Unis à l'époque : Imran Mandhai, Shuyeb Mossa Jokhan et Adnan El Shukrijumah en Floride. Ils complotent une série d'attaques, mais Mandhai et Jokhan sont amenés pour être interrogés par le FBI et la surveillance d'entre eux s'arrête à la fin du printemps (voir Novembre 2000-printemps 2002 et le 2 mai 2001). Toutes les écoutes sont suspendues : "à partir de ce moment et jusqu'en 2001, le FBI est contraint d'arrêter l'écoute électronique d'Al-Qaïda et celle des suspects liés aux attentats de 1998 contre l'ambassade américaine et celles visant le Hamas (voir Mars 2001 et Avril 2001). Une source proche du dossier indique qu'environ 10 à 20 écoutes téléphoniques liées à Al-Qaïda doivent être fermées et il devient alors plus difficile d'obtenir l'autorisation de nouvelles écoutes électroniques (FISA). Newsweek note : « L'effet [est] pour contrecarrer la surveillance de la terreur exactement au moment où il y en avait le plus besoin : des demandes tant de Phoenix [avec le mémo de Ken Williams (voir le 10 Juillet 2001) et de Minneapolis [avec l'arrestation de Zacarias Moussaoui dont les écoutes téléphoniques seront refusées par les supérieurs du FBI] »(voir 21 et 28 août 2001)."



(***) "Aux Etats-Unis, le groupe de tête qui plaide la cause tchétchène est le Comité américain pour la paix en Tchétchénie (ACPC). La liste de la soi-disant "distingué Américains" qui sont ses membres est un appel nominal des néoconservateurs les plus éminents qui soutiennent avec enthousiasme la « guerre contre le terrorisme ». Ils comprennent Richard Perle, le fameux conseiller du Pentagone, Elliott Abrams, l'ancienne gloire de l'Iran-Contra, Kenneth Adelman, l'ancien ambassadeur américain à l'ONU qui s'excitait sur ​​l'invasion de l'Irak en prédisant qu'elle serait "une partie de plaisir » ; Midge Decter, la biographe de Donald Rumsfeld et l'administratrice de la Fondation du patrimoine de droite, Frank Gaffney du Centre militariste de la politique de sécurité ; Bruce Jackson, ancien officier du renseignement militaire américain et un temps vice-président de Lockheed Martin, aujourd'hui président de la commission américaine sur l'OTAN ; Michael Ledeen de l'American Enterprise Institute, un ancien admirateur du fascisme italien et maintenant un des principaux promoteurs du changement de régime en Iran, et R James Woolsey, l'ancien directeur de la CIA qui est l'un des principaux meneurs derrière les plans de George Bush pour remodeler le monde musulman selon des des lignes pro-américaines."

(****) il est mort récemment, le Le 23 mars 2013, dans sa maison du Berkshire : suicidé, officiellement, alors que pour la police cela demeure plutôt "inexpliqué". L'homme, un battant fondamental, était difficilement imaginable en suicidaire. Le coup du "pardon" demandé à Poutine, est également inimaginable.
(*****) "Avec Oumarov c'est un autre Frankenstein qui vient de naître. Avec les mêmes méthodes : le premier site web à saluer l'apparition du ressuscité est bien entendu le site d'Intel Center, celui, qui comme par hasard avait déjà arrosé toute la presse pendant des années des photos d'Oumarov, le doigt levé en donneur de leçons "Benladennien"... Il faut dire qu'on a eu droit à tous les looks jusqu'ici avec l'émir de pacotille : en hiver, au printemps, en ex-soldat russe moutachu, à qui on ajouté à la casquette un turban à inscriptions que l'on suppose coranique ( ?), lors d'un autre hiver, plus fatigué, en kamikazeprêt à se faire sauter le caisson, en enchâpeauté ridicule, en léopard des neiges (?), en leader de ZZTop, bref, la panoplie complète, le mieux étant la mise en scène signée IntelCenter, avec un effet de lumière digne des films d'horreur pour rendre l'individu plus menaçant. Les créatures de Frankenstein, il leur faut des éclairages savants, c'est bien connu, pour faire peur !"



références :

-l'émission d'Arte sur Gladio, diffusée le 16 février 2011 à 20:40
http://www.youtube.com/watch?v=nz5K...
-Sibel Edmonds sur l' Operation Gladio Part I, Part II, Part III, Part IV, Part V.
plus le N°6 sur le sommet de la pyramide : son exposé sur le "fear factor" est magistral.
http://www.youtube.com/watch?v=rgo-...
- plus l'indispensable et incontrournable "Power of Nightmares",


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Source

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Monday, April 22, 2013

Soulagement à Boston après l’arrestation et l’hospitalisation du cadet des frères Tsarnaev



Les enquêteurs américains s’appliquent à établir les mobiles du double attentat du marathon





L’enquête sur l’attentat de Boston s’est orientée samedi sur le parcours des deux suspects, les frères Tsarnaev, les policiers espérant vite interroger le cadet, Djokhar, hospitalisé dès sa capture après avoir été grièvement blessé et soupçonné par les enquêteurs d’avoir tenté de se suicider.
Après le soulagement des Américains à l’issue de quatre jours d’angoisse depuis les attentats qui ont endeuillé le marathon, est venu le temps des questions.
Le jeune homme de 19 ans, arrêté après 24 heures de traque dans un bateau entreposé dans un jardin à Watertown, une banlieue à l’ouest de Boston, était sous surveillance policière samedi, dans le même hôpital où des victimes de l’attentat sont également hospitalisées.
Des procureurs fédéraux sont arrivés samedi matin à l’hôpital, a constaté l’AFP, et travaillaient à l’élaboration des chefs d’inculpation et sur les peines encourues.
Le jeune homme pourrait être passible de la peine de mort si le ministre de la Justice Eric Holder le décidait, selon Carmen Ortiz, ministre de la Justice de l’Etat du Massachusetts.
L’attentat a fait trois morts et près de 180 blessés et un policier a été tué et un autre grièvement blessé au cours de la traque.
Le frère aîné, Tamerlan, 26 ans, a été tué jeudi soir lors d’une course poursuite avec la police. Selon le Washington Post, il était marié à une Américaine de 23 ans et père d’une petite fille.
Lors de leur accrochage avec les policiers, les frères Tsarnaev avaient en leur possession six bombes, une arme de poing et un fusil, a déclaré samedi sur CNN Edward Deveau, le chef de la police de Watertown. Durant cette fusillade, le cadet, qui avait réussi à s’enfuir, a été blessé.
Selon l’université Dartmouth qu’il fréquentait, citée par les médias, Djokhar a continué à suivre les cours après les attentats jusqu’au jour de la fusillade.
Bien que la loi ne le prévoit pas, le jeune homme d’origine tchétchène ayant obtenu la nationalité américaine l’an passé, devrait être placé sous le statut d’”ennemi combattant”, comme le sont les détenus de Guantanamo.


Lundi 22 Avril 2013
AFP



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Sunday, April 14, 2013

La femme en écarlate de l'Apocalypse - Tyler Long d'Amazing Facts



Conf. 17 La femme en écarlate de l'Apocalypse - Tyler Long d'Amazing Facts

SELONLABIBLE


Uploaded on Oct 1, 2011


Êtes-vous confus pa rapport aux livres de Daniel et l'Apocalypse ?

Notre sujet, le compte à rebour pour l'éternité, vous aidera à comprendre les prophéties de la Bible et ainsi vous donner la confiance necessaire pour affronter l'avenir sans crainte.
Confused about the books of Daniel and Revelation?

Our first subject, Countdown to Eternity, will help you to unlock the prophecies in the Bible and give you confidence to face the future
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Sunday, April 7, 2013

Danger d’un dépérissement spirituel

Dans (Chapitre 13 — Les chrétiens devraient-ils faire partie de sociétés secrètes?)


Des chrétiens qui entrent dans des associations mondaines se font du tort à eux-mêmes et en induisent d’autres en erreur. Ceux qui craignent Dieu ne peuvent choisir sans dommage la compagnie des impies. Dans ces sociétés ils se trouvent placés sous l’influence de principes et de coutumes du monde; en vertu des habitudes engendrées par ces associations ils se conforment de plus en plus aux manières de vivre des mondains. Leur amour pour Dieu se refroidit, et ils perdent le désir de communier avec lui. Ils deviennent spirituellement aveugles. Ils ne voient plus la différence entre le transgresseur de la loi divine et ceux qui craignent Dieu et observent ses commandements. Ils appellent le mal bien et le bien mal. L’éclat des réalités éternelles s’évanouit. On peut leur présenter la vérité d’une manière convaincante: ils n’ont pas faim pour le pain de vie, ni soif pour les eaux du salut. Ils boivent à des citernes crevassées qui ne gardent pas l’eau. Combien il est facile, quand on s’associe avec le monde, de se laisser gagner par son esprit, façonner par ses opinions, si bien que l’on devient incapable d’apprécier Jésus et la vérité. Or l’esprit du monde assumera le contrôle de notre vie dans la mesure où nous le laissons régner dans nos cœurs. 

Les hommes qui ne se soumettent pas à la Parole et à l’Esprit de Dieu sont captifs de Satan, et il est difficile de prévoir jusqu’où il les conduira dans la voie du péché. Le patriarche Jacob a vu ceux qui prennent plaisir à l’iniquité; prévoyant les résultats d’une association avec eux il s’écria, inspiré par l’Esprit: “Que mon âme n’entre point dans leur conciliabule, que mon esprit ne s’unisse point à leur assemblée!” Genèse 49:6. Il tire la sonnette d’alarme, mettant chacun en garde contre de telles associations. L’apôtre Paul lui fait écho par cet avertissement: “Ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres.” Ephésiens 5:11. “Ne vous y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs.”1 Corinthiens 15:33. 

Une âme se trompe quand elle se fie à des pratiques mondaines et à des inventions humaines au lieu de placer sa confiance en le Seigneur Dieu d’Israël. Un homme peut-il avoir un meilleur guide que le Seigneur Jésus? un meilleur conseiller dans les perplexités et les épreuves? un meilleur défenseur dans le danger? C’est une erreur destructrice de l’âme que de préférer la sagesse humaine à la sagesse de Dieu.

Si vous désirez savoir ce que peut faire un homme qui s’est soustrait à l’influence de la grâce divine, regardez ce qui se passe au prétoire, où une foule furibonde, excitée par les prêtres et les anciens juifs, réclame la vie du Fils de Dieu. Voyez le divin homme de douleur se tenant aux côtés de Barabbas, et Pilate demandant qui il doit relâcher. Un cri sauvage, poussé par des centaines de voix passionnées, inspirées par Satan: “Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas.” Luc 23:18. Et quand Pilate leur eut demandé ce qu’il fallait faire de Jésus, ils crièrent: “Crucifie, crucifie-le!” Luc 23:21. 

La nature humaine n’a pas changé. Quand le Remède divin seul capable de sauver et d’ennoblir la nature humaine est méprisé, le même esprit réapparaît dans les cœurs; aussi ne peut-on se laisser guider par eux tout en restant fidèles au Christ. 


MESSAGES CHOISIS VOLUME 2, pp. 147-149.
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